ANNA FEODODOVNA (Julienne de Saxe-Cobourg-Saalfeld) Grande duchesse de Russie (1781-1860 à Elfenau), par son mariage avec le grand-duc Constantin Pavlovitch de Russie, fils de Paul 1er de Russie et de Marie Féodorovna.
Reference : 42hC27
Octobre 1838, elle est dans sa résidence d'Elfenau, près de Berne en Suisse, qu'elle avait acquise en 1814 pour s'y installer définitivement. Ce furent les conséquences d'une union malheureuse avec le grand duc Constantin Pavlovitch de Russie, qui l'amena à quitter définitivement la Russie impériale pour ne jamais y revenir. Le mariage fut officiellement dissout en 1820, par l'empereur d'Alexandre 1er de Russie. Ces lettres sont adressées au neveu de Marguerithe de Wilderneth, qui fut la gouvernante d'Alexandra Féodorovna, mais aussi la gouvernante et surtout la confidente de Marie Féodorovna. Elle est confuse et chagrinée que ses paroles n'ont pas été comprises lors du dernier échange de lettres, mais surtout, lors de la dernière promenade en sa compagnie ; Mr de Wildermeth supposant que sa sœur, pouvait se tenir à son service. Elle s'en explique : « Lorsque j'énonçais ma répugnance à voir occuper la place devenue vacante dans ma maison ; envisageant cette nécessité avec une sorte de méfiance quant à la réussite satisfaisante, je disais toute ma pensée : cet éloignement subsiste toujours également en moi, jusqu'à ce que l'expérience m'en aura guérie. Force fut cependant de former enfin un choix. Depuis quelque mois déjà ce choix est fait, que des considérations aux affaires de famille de la personne m'oblige à tenir secret encore, jusqu'au moment où elle pourra me rejoindre dans ce pays pour se rendre à son poste. Je n'ai pas besoin d'ajouter, qu'il me serait impossible actuellement de rompre ce qui a été voulu à cet égard, sans me rendre coupable d'une grande inconséquence ». Toutefois, si un évènement imprévu permettait de recourir à un nouveau choix, elle ne manquerait pas de revenir vers lui, où elle pourra témoigner avec beaucoup d'empressement, sa considération sincère, pour « l'aimable frère de ma digne et si chère amie !...». Janvier 1839, alitée par une santé diminuée, causée par la goutte, elle ne peut lui répondre, « préférant ne rien dire que dire deux mots insignifiants ». Le 1er avril 1839, sur sa demande, elle lui conseille d'inscrire sur la tombe de sa tante, récemment décédée, un passage de la Bible. « Il est si beau si simple et vrai ! et va si bien à cette admirable amie, sacrée à nos cœurs ». Elle lui rappelle que sa tante avait servi l'impératrice, et qu'il serait mieux, peut-être, de ne point se servir du langage poétique à son égard et que dans le cas où il conviendrait, « de faire cependant mention de la haute vocation que Mademoiselle votre tante eut auprès delle. ». Le lendemain, elle lui assure que la voie la plus sure, par rapport à une lettre pour le roi de Prusse, serait de l'adresser directement au roi, « auquel j'écrierai en même temps, et le prierai d'accorder sa protection et sa recommandation ». Elle adressera en complément de son côté une lettre à l'impératrice. Quelques jours plus tard, le 4 avril, elle lui adresse la lettre pour le roi (Frédéric Guillaume III de Prusse, 1770-1840), qu'elle a rédigée à son attention, en espérant qu'elle lui facilitera « toutes les aspérités de la route », ajoutant, qu'elle a mis le roi au fait « de l'envoi précipité ; et je lui ai communiqué le désir de notre précieuse Russie concernant la continuation de la pension, en même temps que je l'ai prié de vous prendre vivement sous sa protection et de vous recommander en Russie ». La grande enveloppe à l'adresse du Roi, qu'elle lui a fait porter, servira pour renfermer sa lettre, ainsi que les deux autres, qu'elle écrira pour le roi et l'impératrice ; « Vous aurez la complaisance Monsieur, de couler ensuite un peu de cire sous mon cachet volant et de faire mettre ce paquet à l'adresse du roi, à la poste ». C'est seulement le 11 avril qu'elle lui adresse les lettres. « J'aurai désiré pouvoir vous faire parvenir plus tôt, si le triste état de mes yeux ne m'en avais empêché. Cette infirmité me servira d'excuse auprès de l'Imp (ératrice) : j'espère, pour mon insigne gribouillage dans le volume que je viens de lui adresser, que mes misères m'excusera également auprès de vous. ». Enfin, elle lui demande de lui adresser la liste de prix des objets qui seront mis en vente à l'occasion de la succession de sa tante, « j'aimerais pouvoir en acquérir ».
[Napoléon, Campagne de Russie, 1812], Deuxième bulletin de la Grande Armée : justification de la campagne de Russie et fameuse proclamation de l'empereur du 22 juin 1812 à Wilkowisky qui lance le départ en Russie. [Paris], imprimerie de Chaignieau aîné, [1812]. 4p in-4. Célèbre périodique, ici dans sa 4e série qui connut 29 numéros, soit en livraison comme ici, soit en placard. Les nouvelles données étaient évidemment enjolivées et l'expression « menteur comme un bulletin » s'est développée au sein des grognards. Nous vendons plusieurs numéros de cette rare série. [40-2]
MECKLEMBOURG-STRELITZ (Georges de) prince de la Maison de Mecklembourg, qui régna sur le grand-duché de Mecklembourg-Strelitz de 1816 à sa mort. (1779-1860) Lettre autographe signée à Marguerithe de Wildermeth (1777-1839), dame des ordres impériaux et royaux de Sainte-Catherine, gouvernante de l’impératrice de Russie Marie Feodorovna (1777-1839), et de sa belle-fille Charlotte de Prusse, la fille ainée de Frédéric Guillaume III, future épouse de Nicolas 1er empereur de Russie, sous le nom d’Alexandra Feodorovna.
Reference : 28C22
Il faut savoir que la pierre malachite était utilisée communément en Russie par les tsars en tant que pierre de décoration, mais était surtout connue pour ses vertus protectrices, également pour lutter contre les énergies néfastes, notamment préconisée pour protéger les enfants contre les maladies mortelles. «…Aujourd’hui, où je me trouve enfin en possession de ces charmants petits objets, rien ne devra plus m’empêcher de laisser un libre cours à la joie que j’éprouve mais jamais je ne pourrais décider si c’est votre complaisante amitié, ou l’excellence de votre goût, que je dois admirer le plus. Croyez ma chère Wildermeth que je sais apprécier l’une et l’autre comme je le dois, et que par conséquent ma reconnaissance est extrême. Malgré tout cela vous ne serez pas surprise d’apprendre que les Malaquits n’ont fait que la partie inférieure de votre envoi et que ce qui l’emporte mille fois sur eux en prix et en agrément ». A propos de Charlotte, la future impératrice de Russie (en 1825), « C’est vraiment une bonne œuvre que vous avez faite ma chère Wildermeth que d’être entrée dans tous ces intéressants détails car quoique je savais Charlotte heureuse autant que je pouvais le savoir par des voies que vous connaissez, vous sentez bien que de telles données ne pouvaient me suffire. Soyez donc (vous qui savez combien j’aime Charlotte) de l’espèce de jubilation auxquelles je me suis livré en me disant que c’était vous qui m’apprîtes tout ce que je pouvais désirer à son sujet. Dieu vous le rende, ma chère Wildermeth et qu’il daigne continuer à bénir cette si digne Fille de la céleste Mère. J’imagine que votre solitude doit vous paraître bien douce, quand vous vous dites que c’est vous qui avez développé ce charmant naturel, qui l’avez préservé du souffle empoisonné du monde, qui avez dirigé enfin son esprit et son cœur de manière à en pouvoir trouver que le bonheur dans ce monde moins dans l’autre. Je vous en remercie pour ma part et au nom de celle que nous regretterons éternellement. Je vous dis cela bien du fond de mon cœur. Quand vous écrirez à Charlotte dite-lui mille choses tendres et affectueuses de ma part et parlez-lui de la satisfaction qu’à reproduit l’envoi des Malaquits. Elle m’a écrit une longue et délicieuse lettre peu de temps après votre départ, pour me féliciter de la bien heureuse naissance de mon fils […] Oui ma chère Wildermeth, il est le seul tyran qui me suffit, car depuis que Dieu m’a donné ce garçon je suis vraiment aussi heureux que l’on peut l’être ici -bas, et je sens vivement que jamais je ne pourrais mériter ce bonheur autant que je voudrais. Je n’ai plus qu’un seul vœu, c’est que Dieu me conserve ce qu’il m’a donné et tout autre vœu aussi serait le comble de la témérité et de l’indiscrétion… ». Il en arrive à parler de lui-même ainsi que sur la dame Marchetti, « et son ci-devant compagnon d’infortune. Comme cette bonne femme n’a jamais ambitionné un amant en forme et qu’elle avait grandement besoin d’en trouver un pour sa voix j’ai été vraiment enchanté d’apprendre que son bon génie le lui a fait rencontrer à Moscou, sans pourtant être tout à fait exempt de jalousie, vu que je suis également un de ses amants de ce genre et que par conséquent mon amour propre est très blessé, qu’elle n’a pas seulement voulu m’apprendre d’avoir trouvé ma pareille. J’espère de déterrer son adresse pour lui faire de tendres reproches… ».
Paris, Maradan 1801 6 volumes in-8, plein veau raciné époque, dos lisses teintés en vert et richement ornés, roulette dorée encadrant les plats et sur les coupes, XX-400- 451- 464- 432- 419- 384 pp. Bel exemplaire
Edition originale de la traduction française donnée par l'abbé de Bassinet de cette importante histoire de la Russie traitant principalement de la géographie, de l'économie et de la population. L'auteur avait une bonne connaissance de la Russie pour y avoir séjourné près de 20 ans en tant que chapelain de l'église anglicane de Saint-Pétersbourg. Bon état d’occasion
Capitaine Jacques Sadoul - Membre de la Mission militaire en Russie
Reference : Zu452
(1919)
Paris La Sirène 1919 Fort et grand In8 - broché - non coupé - 465 pages - édition originale sur grand papier , un des 18 exemplaires sur vélin ( N.5) C'est avec une mission officielle très confidentielle que le capitaine Jacques Sadoul part en 1916 en Russie tsariste : Albert Thomas, ministre socialiste dans le cabinet de Clemenceau, veut avoir des renseignements de première main sur les événements politiques qui agitent le pays « allié ». Arrivé le 1er octobre 1917 à Pétrograd et rattaché, avec son grade, à la mission militaire française en Russie, Jacques Sadoul commence, avec Albert Thomas, une correspondance précise et passionnante, qui demeure - plus de cinquante ans après avoir été écrite - l'un des plus importants documents sur la Révolution russe édité en France. Poursuivie jusqu'en janvier 1919, cette correspondance décrit les événements capitaux, rapporte les attitudes, les comportements, les décisions des hommes de la Révolution. Jacques Sadoul est à l'Institut Smolny, le soir du 7 novembre ; il y rencontre, le 8, les responsables bolcheviques, fait connaissance avec Lénine, avec Trotsky. D'abord témoin, très extérieur, d'un bouleversement aux répercussions mondiales, il sympathise de plus en plus avec les révolutionnaires. Les notes sur la révolution bolchevique s'arrêtent à la date du 17 janvier 1919. Leur auteur n'en poursuit pas moins son action. Il adhère au communisme, prend part à la guerre civile, en tant qu'instructeur de l'Armée rouge, accomplit différentes missions en Italie et en Allemagne. En France, ce livre publié en 1919, fit quelque bruit .
Bon Edition originale
[Imprimerie J. R. Lottin, imprimeur de la Préfecture de Police, Cour de la Sainte-Chapelle, n° 1, division du Pont-Neuf, An XIV] 34ème bulletin. 9 décembre 1805. « L’empereur a reçu aujourd’hui M. le prince Repnin fait prisonnier à la bataille d’Austerlitz à la tête des chevaliers-gardes, dont il était le colonel. S.M. lui a dit qu’elle ne voulait pas priver l’empereur Alexandre d’aussi braves gens, et qu’il pouvait réunir tous les prisonniers de la garde impériale russe et retourner avec eux en Russie. S.M. a exprimé le regret que l’empereur de Russie eût voulu livrer bataille, et a dit que ce monarque, s’il l’avait cru la veille, aurait épargné le sang et l’honneur de son armée… ». 35ème bulletin. 10 décembre 1805. « L’armée russe s’est mise en marche le 17 frimaire sur trois colonnes, pour retourner en Russie. La première a pris le chemin de Cracovie et Therespol : la seconde, celui de Kaschau, Lemberg et Brody, et la troisième, celui de Cizrnau, Wotrell et Hussiatin. À la tête de la première, est parti l’empereur de Russie avec son frère le grand-duc Constantin. Indépendamment de l’artillerie de bataille, un parc entier de cent pièces de canon a été pris aux Russes avec tous leurs caissons. L’empereur est allé voir ce parc ; il a ordonné que toutes les pièces prises fussent transportées en France. Il est sans exemple que, dans une bataille, on ait pris cent cinquante a cent soixante pièces de canon, toutes ayant fait feu et servi dans l’action. Le chef d’escadron Chaloppin, aide-de-camp du général Bernadette, a été tué… ».
SENAC DE MEILHAN Gabriel [MARIA FEODOROVNA Impératrice de Russie]
Reference : 82241
(1786)
S.n., A Londreset se trouve à Paris 1786, in-8 (12x19,6cm), (4) XV, 267pp., relié.
Edition originale. Reliure aux armes de Maria Feodorovna, impératrice de Russie, néePrincesse Sophie-Charlotte de Wurtemberg-Montbéliard (1759-1828),mère des Tsars Alexandre 1er et Nicolas 1er, et épouse de Paul 1er.Aigle à deux têtes soutenant à droite l'emblème de l'Empire russe et à gauche celui du Wurtemberg, encadré du ruban de l'ordre de Sainte Catherine. Reliure russe en plein maroquin rouge d'époque, dos cinq nerfs orné de caissons et fleurons dorés, pièce de titre de maroquin vert, plats frappés en leurs centres des armes de la tsarine, filets et roulette dorés en encadrement, filet à froid sur les coupes, toutes tranches dorées. Petite virgule noire en bas du plat supérieur, un coin légèrement accidenté. Papier bien frais avec quelques rares piqûres et des brunissures dans les marges des pages de garde. Provenance: de la bibliothèque du Palais de Pavlovsk avec son étiquette de rangement apposée au premier contreplat. Catherine II de Russie offrit ce domaine, dont la construction s'étala de 1782 à 1786, à son fils unique Paul Ier pour célébrer la naissance de son premier enfant. C'est Maria Feodorovna qui fut chargée de l'aménagement des pièces et qui, avec son époux, fit l'acquisition en Europe de nombreux meubles, livres, tapisseries et tableaux, faisant de ce fastueux palais l'une des plus belles propriétés de Russie. C'est là qu'elle créa son salon littéraire et organisa des soirées théâtrales et musicales pour son entourage. En lectrice très assidue, elle constitua une importante bibliothèque dont tous les ouvrages, habillés de maroquin rouge, portent ses armes. Au décès de Catherine II et devenue impératrice, Maria Feodorovna soutint fortement les arts qu'elle aimait, créant de nombreux organismes de bienfaisance mais aussi les toutes premières écoles pour femmes de Russie. L'impératrice vécut au Palais de Pavlovsk jusqu'à sa mort en 1828. Après la révolution de 1917, une partie des livres et des collections, fut vendue par le gouvernement soviétique, et le palais subit d'importants pillages par les nazis lorsqu'ils l'occupèrent en septembre 1941. Superbe exemplaire d'une illustre provenance, renfermant les mémoires de la princesse Anne de Gonzague de Clèves importante figure de la Fronde, initialement destinée à la vie monastique, et dont la vie rocambolesque fut rythmée par les amours secrètes, le travestissement, la conspiration et la tenue d'un important salon littéraire. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Librairie d’éducatiob d’Alexis Eymery 1824 In-16. Reliure de l’époque plein veau raciné, dos lisse orné de roulette dorée, pièce de titre en maroquin vert avec titre doré, plats encadrés de roulette dorée, 382 pp., 8 gravures hors-texte. En l’état.
“La Russie, disait Churchill, est un mystère enveloppé dans une énigme”. De fait, on s’est beaucoup trompé sur ce pays. Pourtant le monde russe est beaucoup plus simple que n’est le monde des vieilles nations européennes, beaucoup plus simple que ne le sont les États-Unis. Alors, où se situe la difficulté? L’auteur tente d’y répondre en ce début du XIXe siècle. Bon état d’occasion
Paris, P., à la librairie d’Aug. Vaton 1859 In-8 broché, VII- 196 pp. Couverture ternie avec petits manques, rousseurs éparses.
Edition originale de ce mémoire sur la situation moderne de la Russie, à l’instigation du cercle des familiers de l'Empereur Alexandre, selon le témoignage de Rodolphe de Maistre, son fils et éditeur de ses oeuvres. Achevé en 1911, il traite de la liberté et de l'émancipation des serfs, de la science et des réformes de l'éducation, de la religion et de influence des Lumières, enfin le dernier chapitre traite de l'Illuminisme. Bon état d’occasion
Paris, Combet & Cie 1900 In-8 22,5 x 14 cm. Cartonnage éditeur percaline verte, fer de la Ville de Paris sur le premier plat, 297 pp., table des matières. Exemplaire en bon état.
Les dédicaces sont datées : "1895" et "1897". Bon état d’occasion
[Napoléon, Campagne de Russie, 1812], Dixième bulletin de la Grande Armée : mouvement des troupes russes, l'empereur de Russie et le grand-duc Constantin ont quitté l'armée, détail du « combat d'Ostrovno » et défaite des russes, fuite des russes vers Smolensk, entrée à Witepsk [Vitebsk, Biélorussie actuelle], attaque du prince d'Ekmülh par Bagration. [Paris], imprimerie de Chaignieau aîné, [1812]. 4p in-4. Célèbre périodique, ici dans sa 4e série qui connut 29 numéros, soit en livraison comme ici, soit en placard. Les nouvelles données étaient évidemment enjolivées et l'expression « menteur comme un bulletin » s'est développée au sein des grognards. Nous vendons plusieurs numéros de cette rare série. [40-2]
[Napoléon, Campagne de Russie, 1812], Onzième bulletin de la Grande Armée : désertion en masse dans l'armée de Bagration, situation des armées françaises, détails sur quelques combats et victoire de Drissa [bataille de Kliastitsy] et « nous avons appris qu'on s'amusait en Russie à chanter des Te Deum à l'occasion des victoires obtenues par les russes ». [Paris], imprimerie de Chaignieau aîné, [1812]. 4p in-4. Célèbre périodique, ici dans sa 4e série qui connut 29 numéros, soit en livraison comme ici, soit en placard. Les nouvelles données étaient évidemment enjolivées et l'expression « menteur comme un bulletin » s'est développée au sein des grognards. Nous vendons plusieurs numéros de cette rare série. [40-2]
[Napoléon, Campagne de Russie, 1812], Seizième bulletin de la Grande Armée : avancée des troupes françaises, entrée dans Viazma [Russie] pillée par les cosaques, fuite des habitants dans Moscou. [Paris], imprimerie de Chaignieau aîné, [1812]. 4p in-4. Célèbre périodique, ici dans sa 4e série qui connut 29 numéros, soit en livraison comme ici, soit en placard. Les nouvelles données étaient évidemment enjolivées et l'expression « menteur comme un bulletin » s'est développée au sein des grognards. Nous vendons plusieurs numéros de cette rare série. [41-2]
Non Renseigné. 1906. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. Carte pliée au deux tiers de la hauteur (voir scan). Tachée au dos. Assez bon état.. . . . Classification : 281.21-Russie
Classification : 281.21-Russie
Non Renseigné. 1917. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. Bon état.. . . . Classification : 281.21-Russie
Classification : 281.21-Russie
L'art et les artistes,L'Art et les artistes ; n. 2 Numéro spécial de juin 1917 ,[s.n.],1 vol.broche, (48 p.) ; 29 cm
dos renforce,rare
MICHEL-NICOLAIEVITCH (Grand Duc de Russie) - (Photo de la 2e collection Félix Potin)
Reference : 51644
(1900)
- Photographie 4 x 7, 5 cm. Notice biographique collée au dos.
Photo. Né en Russie en 1832. Félix Potin, Début XXe. Vers 1900.
MICHEL-NICOLAIEVITCH (Grand Duc de Russie) - (Photo de la 2e collection Félix Potin)
Reference : 51929
(1900)
- Photographie 4 x 7, 5 cm. Notice biographique collée au dos.
Photo. Né en Russie en 1832. Félix Potin, Début XXe. Vers 1900.
Paris, Franck, 1860. In-8 d'un faux-titre, titre et 403 pages, cachet ex-libris d'Hernest Auguste, roi de Hanovre (1771-1851) au dos du titre avec la devise: "Suscipere et finire". Dernier des fils du roi d'angleterre George III, il fut connu avant son avènement sous le titre de duc de Cumberland. Demi-chagrin vert foncé, plat de percaline bleue, dos à nerfs orné de filets dorés, armes des Hanovre sur le premier plat (manque à la coiffe supérieure, mors supérieur faible).
Edition originale de cet ouvrage très critique sur le gouvernement de la Russie et la société russe. Bel exemplaire sans rousseurs de belle provenance. Pierre-Vladimirovitch Dolgorouki, après avoir publié à St- Petersbourg en 1841, un Recueil de généalogies russes, tomba en disgrâce. Il vint à Paris peu avant 1860 et y publia le présent ouvrage qui lui valut la confiscation de ses biens en Russie et un bannissement à perpétuité. Un procès qu'il eut peu après avec le prince Voronzoff, l'obligea à quitter la France et il vécut ensuite à Bruxelles ou à Londres.
MARIE FEODOROVNA (Sophie-Dorothée de Wurtemberg) princesse allemande qui devint en 1776 par son mariage, avec le futur tsar Paul 1er, impératrice de Russie sous le nom de Marie Féodorovna (née en 1759 et morte le 5 novembre 1828 à Pavlovsk).
Reference : 42gC27
Ces lettres datées du 3 août 1827 au 3 octobre 1828, comprenant la période de la guerre Russo-turque (1828-1829), sont les derniers témoignages avant sa disparition. Elles sont écrites en français, trois de ces lettres sont sans date, le billet est rédigé au crayon d’une écriture difficile. Belle et rare correspondance dévoilant un aspect de l’intimité des Romanov où l’on découvre la sensibilité d’une impératrice douairière, très proche de ses enfants et petits enfants. Elle est très attentive à la santé de l’impératrice Alexandra. « Nos deux lettres, chère Mademoiselle Wildermeth, se sont croisées de près et je vous remercie de tout mon cœur. Je suis persuadée que la saignée fera grand bien à notre chère Impératrice, elle se sentira défoulée, le mal passera et cela influera aussi sur la lourdeur des jambes … ». Elle la questionne de nouveau sur sa santé, en janvier 1827. « Je m’adresse à vous pour vous prier de me dire si notre chère Impératrice a passé une bonne nuit et si elle ne se désole pas de son mal de tête ; elle en soufrait hier, je le voyais quoiqu’elle eut voulu prendre sur elle. La promenade ne l’a-t-il pas augmenté… ». Pavlovsk, 9 Mai 1828, elle tient à informer la gouvernante du dernier voyage de l’impératrice, nouvelles qu’elle a reçues hier : « l’Imp. me parait satisfaite et de bonne humeur, elle me donne des détails de leur voyage… Elle me parle aussi d’une synagogue qu’elle a vue et de l’impression désagréable qu’elle lui a faite, tout comme à moi lorsque j’étais dans le cas d’un soir. Marie s’amuse beaucoup de ce voyage et écrit à sa sœur et à son frère… ». Elle lui demande également de communiquer ces nouvelles à « Guillaume », (Guillaume 1er, empereur allemand) ne pouvant lui écrire aujourd’hui, et lui raconte sa visite chez lui. Le souverain l’a trouvé « bien docile », entourée des petits enfants « qui faisait le train autour de moi ». Elle lui apprend que son fils Nicolas, arrive à Dresde le 11 mai (1828) et que l’impératrice espère le voir. Elle a supporté « admirablement bien le voyage », ainsi que la petite Alexandra. Le 16 juin 1828, de Pavlovsk, elle se sert « d’une main étrangère » pour lui annoncer sa grande peine, causée par la mort du Gand duc de Weimar, « en songeant que ce malheur accélère le départ de mes enfants, en m’ôtant en même temps l’espoir de les revoir ! Jugez de l’état de mon âme ». Toujours de Pavlovsk, le 27 juin 1828, elle lui apprend la reddition « de Brahilev » (pour Braïla), la forteresse de Matte Chine (pour Matchin), de Hirsova et finalement d’Anapa ». C’est l’impératrice qui lui a donné ces nouvelles, qu’elle avait appris par une lettre provenant « du même bâtiment à vapeur », qui avait permis l’acheminement du courrier et le débarquement de l’empereur Nicolas 1er. Sa joie est totale avec la soumission d’Anapa et lui annonce que c’est « une grande et importante nouvelle qui peut nous donner de grands résultats » 11 Juillet 1828, elle répond à son ancienne gouvernante qui l’avait félicité des succès de Nicolas 1er en Turquie. « Je vois que vous avez pris, ainsi que je l’ai prévu, beaucoup de part aux triomphes de l’Empereur… ». L’éloignement de l’Empereur concerné par cette guerre est bien pénible à Alexandra, très inquiète, le sachant « s’approcher toujours d’avantage des forces de l’ennemi ! La confiance seule dans la protection Divine, qui repose si visiblement l’Empereur peut seule donner des forces pour supporter une situation de l’âme aussi pénible… Que Dieu le protège… ». Saint-Pétersbourg, 15 septembre 1828. Au moment « même » de répondre à sa « chère Wildermeth », elle reçoit une lettre de l’impératrice qui lui précise la date de son départ. « Sa santé et celle de petite Marie (future Marie Nikolaïevna, grande duchesse de Russie qui épousa en 1839 Maximilien de Leuchtenberg) sont bonnes. Elle sera le 4 octobre à Gatchina où j’irai la recevoir avec le petit Alexandre… ». Elle attend des nouvelles de la chute de Varna « d’un moment à l’autre, c’est un temps d’angoisse et d’inquiétude, que les paroles ne peuvent dépeindre sur ce que l’âme l’éprouve trop vivement… ». Gatchina, 3 octobre 1828, l’impératrice est arrivée à Gatchina et elle a éprouvé un grand bonheur en retrouvant ses enfants. « Aujourd’hui nous allons en ville, où j’attends une nouvelle jouissance, celle de revoir chez nous son beau Constantin, avec son air de prospérité. Vous avez fait un des premiers sujets de notre entretien. J’ai parlé à l’Impératrice du plaisir que j’espérais avoir de vous revoir chez nous et elle le partageait vivement ». Elle lui recommande d’être prudente concernant sa santé, lors de sa venue, « mais je me dis quelque fois que le plaisir de revoir notre chère Alexandrine redonnera, je le crois certain et sera aussi d’un bien à votre santé et je me flatte que de vous embrasser ». Un mois après l’impératrice s’éteignait.
Paris Association Française d'Action artistique 1986 In-4 (h. 27 cm.) 490 pp. couverture souple verte illustrée, nombreuses illustrations.
Catalogue de l'exposition aux Galeries Nationales du Grand Palais en 1986-87. Plis au dos, sinon bon exemplaire. Libraire membre du S.L.A.M. (Syndicat national de la Librairie Ancienne et Moderne) et de la L.I.L.A. (Ligue Internationale de la Librairie Ancienne). N'hésitez pas à prendre contact par mail pour des photographies et des détails supplémentaires, pour des recherches ou des estimations de livres anciens et rares.
Amsterdam 1805 3 tomes en 1 vol. in-4 demi-basane fauve racinée, dos lisse orné de filets et fleurons dorés, pièce de titre brique, coins en vélin, tranches mouchetées de bleu [Rel. de l'époque], un mors un peu fragile
1 f.n.ch (titre), 100 pp., 1 f.n.ch (titre),102 pp., 1 f.n.ch (titre), 101 pp.Cette histoire anonyme, si son matériau est classique et repris aux différentes monographies du XVIIIe siècle, est de toute rareté : aucun exemplaire n'a été identifié dans les différents fonds européens, y compris à la Bibliothèque nationale de Russie
[Russie] François-Timoléon de Choisy dit l'abbé de Choisy ou Joseph-Gaspard Lambert de Guérin,
Reference : 013359
[Russie] François-Timoléon de Choisy dit l'abbé de Choisy ou Joseph-Gaspard Lambert de Guérin, Le prince Kouchimen, histoire tartare et Dom Alvar del Sol, histoire napolitaine. Paris, Jacques Estienne, 1710. In-12, [4]-150-[2]p. Edition originale de cet ouvrage attribué à l'abbé de Choisy par Barbier et Quérard mais que certains attribuent à l'ancien ingénieur au service de la Russie, Joseph-Gaspard Lambert de Guérin. Il avait quitté la Russie sans l'autorisation du tsar Pierre 1er en 1706, fut arrêté en Prusse en 1711, accusé de désertion, mais réussit à s'enfuit en Italie. L'ouvrage aura 4 éditions au XVIIIe siècle et son titre évoluera et deviendra Histoire de l'origine du prince Menzikow en 1728. Le premier texte est une critique d'Alexandre Danilovitch Menchikov (1673-1729), proche du tsar Pierre Ier, à l'ambition démesurée. Le nom du personnage est évidemment un anagramme de Menchikov, du verlan avant l'heure ! Le tsar devient le Grand Cam, monarque de la Grande Tartarie. C'est le premier livre à s'intéresser à ce personnage, capable de corruption pour arriver à ses fins, devenu richissime et puissant. Le second texte est une petite nouvelle romançant la rencontre entre Anna Caraffa (1607-1644), princesse de la maison napolitaine Carafa, et Ramiro Núñez de Guzmán (ca.1600-1668), grand d'Espagne, 2e duc de Medina de las Torrès. Ils apparaissent ici sous des noms quasi transparents, Anna devenant Diana et Ramiro devenant Philippes Ramires. Le duc s'est alors présenté à Naples sous le pseudonyme de Dom Alvar del Sol. Plein veau, dos à nerfs orné, pièce de titre maroquin, tranches rouges. Accroc à la coiffe supérieur, épidermures, deux coins un peu usés, petit travail de vers principalement marginale en pied de pages (sans empêcher la lecture). L'ouvrage, présent dans de nombreux catalogues anciens de ventes, est devenu rare.
Paris, Nepveu 1813 6 volumes in-16, basane mouchetée, dos lisses ornés, fine dentelle dorée encadrant les plats, roulette dorée sur les coupes et les chasses, tr. dorées, XXXII- 163- [4]- 186- [4]- 190- [4]- 195- [4]- 192- [4]-198 pp, 110 figures hors-texte finement gravées sur acier, certaines dépliantes, 105 en couleurs et 5 en noir. Un mors fragilisé, une brunissure en pied.
Bel ouvrage orné de 110 planches représentant plus de 200 sujets gravés sur les dessins originaux et d'après nature de M. Damame, Démartrait et Robert Ker-Porter, représentant les costumes, objets, coutumes et vues de la Russie. Exemplaire dans une jolie reliure de l'époque à décors de personnages russes. Bon état d’occasion
Paris, Hérissant 1760 In-12, veau marbré, dos à nerfs, caissons ornés, filet doré sur les coupes, VIII- 410 pp. Un mors fendillé, sinon très bon exemplaire.
Edition originale de cette histoire de la Russie qui s'étend de 976 à 1743 par Jacques Lacombe (1724-1811), avocat, libraire, puis journaliste, propriétaire du Mercure de France. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages sur les états de l'Europe du Nord. Bon état d’occasion