Les Indes savantes, 2017, in-4°, 511 pp, texte sur 3 colonnes, broché, bon état
L'Encyclopédie est prévue en 4 volumes. Elle couvre dans le temps une large période allant des Croisades à la décolonisation de la deuxième moitié du XXe siècle. Pays et régions, institutions, explorations, esclavage, post-colonialisme, religions, etc. sont traités dans des notices allant de 2 à 10 pages. Le premier volume comprend plus de 600 notices, rédigées par une soixantaine d'auteurs, tous spécialistes reconnus dans leur domaine. — "L’école historique française étudiant la période esclavagiste, puis l’ère coloniale, est riche de nombreux travaux, en particulier depuis les tout premiers temps des indépendances. Un demi-siècle plus tard, il n’est pas de territoire naguère dominé par la France qui n’ait été couvert par une – ou, la plupart du temps, plusieurs – étude(s) de haute qualité. Il existe par ailleurs bien des ouvrages de synthèse couvrant tout l’ancien Empire. Mais il était temps de, regrouper dans une synthèse unique ces travaux. Le projet « Encyclopédie de la Colonisation française » est vaste, avec plus de 2.000 entrées à ce jour, de Abandon à Zouave(s). Il n’a – évidemment et heureusement – pas la prétention de se substituer à cette riche bibliographie qui existe, mais plutôt de mettre en perspective cette immense somme. Il s’agit de la rédaction, par une équipe de chercheurs, d’un ouvrage de très grandes dimensions, par entrées thématiques : – Lieux (Algérie, Maroc, Indochine, Haute-Volta, Tchad...) ; – Peuples (Arabes, Berbères, Sénégalais, Khmers, Annamites, Somalis...) ; – Événements (Bataille de Sidi-Brahim, Affaire Voulet-Chanoine, Révolte kanak de 1878, Décret Crémieux, Bataille d’Alger...) ; – Grandes périodes (Croisades, Esclavage, Colonisation...) ou sous-périodes (Révolution, Premier Empire, Second Empire, Front populaire...) ; – Grands groupes humains (Soldats français aux colonies, Soldats colonisés, Intellectuels français...) ; – Familles politiques (Libéraux, Communistes, Radicaux, Socialistes...) ; – Mots ou expressions-concepts (Barbares & barbarie, Sauvages et sauvagerie, Nostalgérie...) ; – Quelques titres d’ouvrages majeurs (De la colonisation chez les peuples modernes, Voyage au Congo, Discours sur le colonialisme, Damnés de la terre, Barrage contre le Pacifique, Batouala...) ; – Mots des dominés passés dans la langue des dominants (Salamalec, Cagnat, Gourbi, Congaye...) ; – Mots nouveaux directement issus de l’histoire coloniale (Pieds Noirs, Caldoches, Békés...) ; – Mots dévalorisants et/ou racistes (bicots, bougnoules, nhaqués...) ; – Formules (Périssent les colonies plutôt qu’un principe, C’est vous le nègre ?, Plus un homme, plus un sou... L’entrée par noms propres d’individus n’a pas été retenue car cela aurait pris des proportions plus gigantesques encore. Dans certains cas, cependant, lorsqu’un acteur historique a donné naissance à un nom commun, il a été retenu. On pense par exemple à Gaullisme & Gaullistes. Il y a également des entrées Mendésisme, Schœlchérisme... Le principe est de faire suivre chaque entrée d’une courte définition, puis de textes l’illustrant (le plus souvent possible, contemporains des événements), le tout évidemment accompagné d’un appareil scientifique (commentaires, paragraphes explicatifs de transition, références des documents cités, bibliographie...) À ce jour, plus d’une centaine d’auteurs ont rédigé des notices."
Les Indes savantes, 2017, in-4°, 517 pp, texte sur 3 colonnes, broché, trace de pli au 1er plat, bon état
L'Encyclopédie est prévue en 4 volumes. Elle couvre dans le temps une large période allant des Croisades à la décolonisation de la deuxième moitié du XXe siècle. Pays et régions, institutions, explorations, esclavage, post-colonialisme, religions, etc. sont traités dans des notices allant de 2 à 10 pages. Le premier volume comprend plus de 600 notices, rédigées par une soixantaine d'auteurs, tous spécialistes reconnus dans leur domaine. — "L’école historique française étudiant la période esclavagiste, puis l’ère coloniale, est riche de nombreux travaux, en particulier depuis les tout premiers temps des indépendances. Un demi-siècle plus tard, il n’est pas de territoire naguère dominé par la France qui n’ait été couvert par une – ou, la plupart du temps, plusieurs – étude(s) de haute qualité. Il existe par ailleurs bien des ouvrages de synthèse couvrant tout l’ancien Empire. Mais il était temps de, regrouper dans une synthèse unique ces travaux. Le projet « Encyclopédie de la Colonisation française » est vaste, avec plus de 2.000 entrées à ce jour, de Abandon à Zouave(s). Il n’a – évidemment et heureusement – pas la prétention de se substituer à cette riche bibliographie qui existe, mais plutôt de mettre en perspective cette immense somme. Il s’agit de la rédaction, par une équipe de chercheurs, d’un ouvrage de très grandes dimensions, par entrées thématiques : – Lieux (Algérie, Maroc, Indochine, Haute-Volta, Tchad...) ; – Peuples (Arabes, Berbères, Sénégalais, Khmers, Annamites, Somalis...) ; – Événements (Bataille de Sidi-Brahim, Affaire Voulet-Chanoine, Révolte kanak de 1878, Décret Crémieux, Bataille d’Alger...) ; – Grandes périodes (Croisades, Esclavage, Colonisation...) ou sous-périodes (Révolution, Premier Empire, Second Empire, Front populaire...) ; – Grands groupes humains (Soldats français aux colonies, Soldats colonisés, Intellectuels français...) ; – Familles politiques (Libéraux, Communistes, Radicaux, Socialistes...) ; – Mots ou expressions-concepts (Barbares & barbarie, Sauvages et sauvagerie, Nostalgérie...) ; – Quelques titres d’ouvrages majeurs (De la colonisation chez les peuples modernes, Voyage au Congo, Discours sur le colonialisme, Damnés de la terre, Barrage contre le Pacifique, Batouala...) ; – Mots des dominés passés dans la langue des dominants (Salamalec, Cagnat, Gourbi, Congaye...) ; – Mots nouveaux directement issus de l’histoire coloniale (Pieds Noirs, Caldoches, Békés...) ; – Mots dévalorisants et/ou racistes (bicots, bougnoules, nhaqués...) ; – Formules (Périssent les colonies plutôt qu’un principe, C’est vous le nègre ?, Plus un homme, plus un sou... L’entrée par noms propres d’individus n’a pas été retenue car cela aurait pris des proportions plus gigantesques encore. Dans certains cas, cependant, lorsqu’un acteur historique a donné naissance à un nom commun, il a été retenu. On pense par exemple à Gaullisme & Gaullistes. Il y a également des entrées Mendésisme, Schœlchérisme... Le principe est de faire suivre chaque entrée d’une courte définition, puis de textes l’illustrant (le plus souvent possible, contemporains des événements), le tout évidemment accompagné d’un appareil scientifique (commentaires, paragraphes explicatifs de transition, références des documents cités, bibliographie...) À ce jour, plus d’une centaine d’auteurs ont rédigé des notices."