, BAI, 2012 Hardback, 240x180mm, 112p, throughout colour illustrations, English/ French/ Dutch (NL) edition . ISBN 9789085866350.
De ziel van de meester. Antwerpse tekeningen van Rubens tot Panamarenko. brengt uitzonderlijke tekeningen en schetsen van grote meesters en hedendaags talent. Elf gastcuratoren zijn aangesproken en stelden de tentoonstelling samen. Ze brengen tekeningen samen van oude meesters met hedendaags werk, leggen verrassende thematische verbanden of zien verwantschap in stijl, compositie of lijnvoering door de eeuwen heen. Buurtbewoners en vrijwilligers met een hart voor het museum kozen hun lievelingswerken. Modeontwerper Dries Van Noten, illustratrice Kaatje Vermeire, galeriehouder Adriaan Raemdonck en illustrator-cartoonist Benoit selecteerden vanuit hun tekenervaring. De specialisten Ger Luijten, professor Katlijne Vander Stighelen en conservator Stefaan Hautekeete maakten een keuze met hun professioneel oog. De tentoonstelling is uitgegroeid tot een boeiende tocht langs eilandjes van persoonlijke smaken en voorkeuren. Voor De Ziel van de Meester. Antwerpse tekeningen van Rubens tot Panamarenko selecteren specialisten, liefhebbers, jonge mensen en gepassioneerde kunstenaars 100 tekeningen uit de collectie van het Prentenkabinet. Niet alleen de hoogtepunten uit de collectie, maar ook verrassende pareltjes zullen te zien zijn. Het wordt een confrontatie en een samenbrengen van werk van meerdere kunstenaars uit verschillende periodes. Tekenen is intiem. Met een tekening zet een kunstenaar een eerste impressie op papier, een vluchtige pose, een momentopname, een emotie. Het is een snelle manier om een gedachtestroom vast te leggen en ideeen te ordenen.-** For The Spirit of the Master. Antwerp drawings from Rubens to Panamarenko, experts, impassioned artists, enthusiasts, locals and young people were allowed to choose a total of 100 drawings from the Prentenkabinet collection. Drawing is an intimate activity. A drawing captures a first impression, a fleeting pose, an emotion. It is a snapshot in time. It is the artist's way of quickly recording his ideas and ordering his thoughts. For The Spirit of the Master. Antwerp drawings from Rubens to Panamarenko, experts, impassioned artists, enthusiasts, locals and young people were allowed to choose a total of 100 drawings from the Prentenkabinet collection. Surprisingly perhaps, rather than just go for the collection's highlights, many chose less familiar works. The resulting exhibition is an encounter between contemporary talent and old masters.**- Pour L'Ame du Maitre. Esquisses anversoises de Rubens a Panamarenko, des specialistes, amateurs, riverains, des jeunes et des artistes passionnes selectionnent 100 esquisses de la collection du Prentenkabinet. Le dessin est intime. Par une esquisse, un artiste immortalise une premiere impression sur papier, une pose sommaire, une image ephemere, une emotion. Soit un moyen rapide de fixer une succession de pensees et de remettre ses idees en place. Pour L'Ame du Maitre. Esquisses anversoises de Rubens a Panamarenko, des specialistes, amateurs, riverains, des jeunes et des artistes passionnes selectionnent 100 esquisses de la collection du Prentenkabinet. L'exposition ne presente pas seulement les pieces maitresses de la collection, mais egalement des ouvres surprenantes qui gagnent a etre connues. L'exposition se mue en rencontre entre talents contemporains et anciens maitres.
Paris, Gauthier-Villars, 1900, in-8, 33 pp, Broché, sans couverture, Rapport présenté au Congrès international de Physique, réuni à Paris en 1900, sous les auspices de la Société française de Physique. Traduit de l'allemand par M. Charles André Émile Marcel Lamotte. Le physicien allemand Heinrich Rubens (1865-1922) a contribué de manière significative à la spectroscopie : il a développé des méthodes de mesure précise pour calculer les longueurs d'onde infrarouges et a déterminé les propriétés optiques de ces rayons en étudiant leur réflexion et leur transmission à travers divers matériaux. Enfin, il a permis de valider expérimentalement la loi de Rayleigh-Jeans, ce qui permettra à Max Planck de formuler la théorie quantique du rayonnement. Étiquette sur le plat supérieur. Non coupé. Lacunes angulaires sur la première page, sans perte de texte. Couverture rigide
Bon 33 pp.
ADELSWÄRD-FERSEN Jacques d' & TAILHADE Laurent & VERHAEREN Emile & VIVIEN Renée & COLETTE & MOREAS Jean & BARBUSSE Henri & SYMONS Arthur & BERRICHON Paterne & BOIS Jules & DEREME Tristan & DEUBEL Léon & FRESNOIS André du & GHIL René & KLINGSOR Tristan & LA JEUNESSE Ernest & LEGRAND-CHABRIER & MANDIN Louis & MARINETTI Filippo Tommaso & MIOMANDRE Francis de & NAU John-Antoine & NOISAY Maurice de & OCHSE Julien & PILON Edmond & RAYNAUD Ernest & SALMON André & SAINT-POINT Valentine de & SCHEFFER Robert & VISAN Tancrède de ARMFIELD Maxwell & CIOLKOWSKI Henri Saulnier & SARLUIS Léonard & LUINI Bernardino & BAZZI Giovanni Antonio & MOREAU Gustave & VINCI Léonard de & RAPHAEL & RIBERA José de & GOYA Francisco de & RUBENS Pierre Paul & LE CORREGE
Reference : 82965
(1909)
Albert Messein, Paris 15 janvier 1909-15 décembre 1909, 22x25cm, 12 livraisons reliées en quatre volumes.
| «Akademos restera donc une création éphémère, geste précurseur qui marquera l'histoire du mouvement homosexuel et le début du xxe siècle. » |<br>* Édition originale complète des 12 livraisons de cette luxueuse et éphémère revue fondée et dirigée par Jacques d'Adelswärd-Fersen, un des rarissimes exemplaires sur japon, seuls grands papiers, comportant quatre états des gravures en couleurs. Reliures en demi-percaline sable, pièces de titre en maroquin brun, plats de papier marbré, dos et couvertures conservés pour chaque numéro, bel exemplaire à toutes marges. Notre exemplaire comporte bien les quatre états en couleurs réservés aux exemplaires de luxe, tirés sur divers papiers, de chacune des 23 héliogravures d'esthétique Arts & Crafts, symboliste, Renaissance, Art Nouveau et antique, d'après Maxwell Armfield, Henri Saulnier Ciolkowski, Léonard Sarluis, Bernardino Luini, Giovanni Antonio Bazzi, Gustave Moreau, Raphaël, Léonard de Vinci, Pollaiolo, le Corrège, Piero de la Francesca, Rubens, Jose de Ribera, Francisco Goya, Mederhausem Rodo, Cardet, et des statues et stèles du musée de Naples et d'Athènes. L'élégante maquette de couverture est signée George Auriol, maître de la typographie Art Nouveau. Contributions de Laurent Tailhade, Émile Verhaeren, Renée Vivien, Colette Willy, Joséphin Peladan, Jean Moréas, Henri Barbusse, Arthur Symons, Jacques d'Adelswärd-Fersen, J. Antoine-Orliac, Paterne Berrichon, Jules Bois, Jean Bouscatel, Tristan Derème, Léon Deubel, André du Fresnois, Maurice Gaucher, René Ghil, Henri Guilbeaux, J.-C. Holl, Tristan Klingsor, Ernest La Jeunesse, Gabriel de Lautrec, Abel Léger, Legrand-Chabrier, Louis Mandin, Filippo Tommaso Marinetti, Francis de Miomandre, John-Antoine Nau, Maurice de Noisay, Julien Ochsé, Edmond Pilon, Ernest Raynaud, André Salmon, Valentine de Saint-Point, Robert Scheffer, Tancrède de Visan... Très bel exemplaire sur japon, d'une extrême rareté, de la première revue homosexuelle française. Ce n'est qu'en 1869 qu'apparaît le terme « homosexuel », dans les échanges épistolaires entre les journalistes et juristes allemands Karl Heinrich Ulrichs et Karl-Maria Kertbeny. Leurs écrits attestent des premières tentatives de décrire l'attraction physique envers le même sexe, non pour condamner l'acte, mais pour faire accepter une autre forme de sexualité aux yeux de la société. En effet, si les relations homosexuelles sont un élément constitutif des sociétés humaines depuis l'origine, elles ont longtemps été abordées sous l'angle unique de la relation charnelle. Stigmatisé, l'acte sexuel inverti est tour à tour codifié, toléré ou sévèrement condamné à travers les époques et les cultures, mais jamais interprété sous l'angle d'une attirance exclusive. Ainsi, la France, premier pays à dépénaliser l'homosexualité, supprime en 1791 le « crime de sodomie » dans le Code pénal, mais il faudra attendre la seconde partie du XIXe siècle pour qu'émerge la conscience d'une véritable identité homosexuelle comme le décrit Michel Foucault dans son Histoire de la sexualité : « L'homosexuel du XIXe siècle est devenu un personnage : un passé, une histoire et une enfance, un caractère, une forme de vie ; une morphologie aussi, avec une anatomie indiscrète et peut-être une physiologie mystérieuse. Rien de ce qu'il est au total n'échappe à sa sexualité. Partout en lui, elle est présente [...] Elle lui est consubstantielle, moins comme un péché d'habitude que comme une nature singulière. Il ne faut pas oublier que la catégorie psychologique, psychiatrique, médicale de l'homosexualité s'est constituée du jour où on l'a caractérisée [...] moins par un type de relations sexuelles que par une certaine qualité de la sensibilité sexuelle, une certaine manière d'intervertir en soi-même le masculin et le féminin. L'homosexualité est apparue comme une des figures de la sexualité lorsqu'elle a été rabattue de la pratique de la sodomie sur une sorte d'androgynie intérieure, un hermaphrodisme de l'âme. Le sodomite était un relaps, l'homosexuel est maintenant une espèce. » LES PRÉCURSEURS C'est dans ce contexte que naissent, sous la plume de Balzac, des personnages assumant pleinement leur autre sexualité, notamment Zambinella, Seraphita et surtout Vautrin, considéré comme le premier homosexuel de la littérature française. Cependant que Baudelaire qui voulait initialement titrer ses Fleurs du Mal : « les Lesbiennes » est condamné pour ses poèmes, Lesbos et Femmes damnées, célébrant les amours féminines. Car en sortant de la marginalité et en obtenant une forme de reconnaissance, les hommes et femmes homosexuels se trouvent confrontés aux regards critiques et aux stigmatisations caricaturales. Quelques écrivains, tels que Georges Eekhoud ou Renée Vivien, proclament littérairement leur homosexualité. D'autres, comme Oscar Wilde, l'assument publiquement, mais ne laissent que discrètement transparaître leur orientation dans leur uvre. Plusieurs continuent à taire leurs véritables appétences, pour s'assurer respectabilité et reconnaissance littéraire. Parmi eux, Proust et Montesquiou deviennent alors la cible de la plume assassine et fière de Jean Lorrain, « en-philanthrope » proclamé : « Mort, Yturri te salue, tante » écrit-il à Montesquiou, par voie de presse, à la mort de son amant, Gabriel Yturri. De pareilles - et véridiques - insinuations sur Lucien Daudet vaudront à Lorrain un célèbre duel avec Marcel Proust. CHASSE AUX SORCIÈRES D'Adelswärd-Fersen, né en 1880, grandit au cur de cette révolution des murs et vit les terribles conflits intérieurs entre désir personnel et morale institutionnelle, entre représentation sociale et liberté intime. Si la France représente un espace de liberté bien supérieur à ses voisines, le jugement de la société reste profondément hétéronormé. Le fameux paragraphe 175 du nouveau Code pénal allemand condamnant en 1871 les « actes sexuels contre nature » dans tout l'Empire ou la condamnation d'Oscar Wilde aux travaux forcés en 1895, soulèvent l'indignation des homosexuels déclarés et l'inquiétude silencieuse des autres. Le monde littéraire n'est pas épargné. En 1900, G. Eekhoud est poursuivi pour Escal-Vigor, premier roman à parler ouvertement et positivement d'amours masculines. En 1902 Friedrich Alfred Krupp se suicide à la suite du scandale de présumées « orgies sexuelles » de Capri. L'année suivante, d'Adelswärd-Fersen, tout juste majeur, est accusé à son tour de pratiquer des « messes noires » avec de jeunes adolescents et la participation de l'aristocratie. De la chasse aux sorcières médiévale aux théories complotistes modernes, l'accusation de rite satanique est un topos des constructions fantasmatiques des sociétés confrontées aux différentes expressions de l'altérité. Fersen avait d'ailleurs offert à ses juges le modèle littéraire de leur accusation. C'est en effet par la publication en 1902, de L'Hymnaire d'Adonis : à la façon de M. le marquis de Sade, qu'il attire l'attention du Parquet. Et s'il n'écope que de six mois de prison, pour des faits qui seraient aujourd'hui bien plus sévèrement jugés, c'est qu'on lui reproche plus l'expression publique et littéraire de sa sexualité que ses malsaines mises en scène érotiques d'adolescents en tenues antiques. Profondément affecté par le déchaînement médiatique et le violent rejet de l'homosexualité dont il témoigne, Fersen publie en 1905 : Messes noires. Lord Lyllian, roman à clefs s'inspirant de son histoire et mettant en scène les sommités homosexuelles de la fin du XIXe siècle : Oscar Wilde, Lord Alfred Douglas, John Gray, Jean Lorrain, Joséphin Peladan, Achille Essebac, Robert de Montesquiou, Friedrich Krupp et Fersen lui-même. L'intention du jeune poète de 25 ans n'est plus seulement artistique, elle est devenue politique. D'Adelswärd-Fersen devient ainsi l'un des précurseurs du combat pour la reconnaissance et l'acceptation de l'homosexualité dans la société moderne. C'est ainsi que naît le projet d'Akademos. S'il s'inspire ostensiblement de la revue allemande d'Adolf Brand, Der Eigene, Fersen est bien plus ambitieux et souhaite entraîner avec sa revue, une mutation des mentalités. Aussi s'intéresse-t-il à des figures plus engagées comme le scientifique allemand Magnus Hirschfeld, qui crée en 1897 avec l'écrivain Franz Joseph von Bülow, le Comité scientifique humanitaire (« Wissenschaftlich humanitäre Komitee », WhK), première organisation de défense des droits des homosexuels. À la fin de l'année 1907, de la Villa Lysis à Capri, Fersen écrit ainsi à Georges Eekhoud : « La permission fort aimable que vous m'avez donnée d'écrire à Hirschfeld sous votre égide sera mise à profit. Je ne connaissais après mes passages en Allemagne que Brand et son Eigene. D'autre part, j'attendais, afin de correspondre avec les chefs allemands du parti, la réalisation d'un projet à moi, que j'ose vous confier : je voudrais, n'ayant d'ailleurs comme titre suffisant que l'orgueil de nos idées et une ardeur indicible à les savoir moins méconnues, fonder à Paris, en février prochain, une revue d'art, de philosophie, de littérature, dans laquelle petit à petit pour ne pas faire d'avance un scandale, on réhabilite l'autre Amour. J'espère, cher monsieur Eekhoud, que vous nous ferez l'honneur, un jour, de votre compagnie et de ce talent, universel aujourd'hui, qui vous range parmi les apôtres du « mouvement ». Dans tous les cas, je vous remercie pour la sympathie si délicatement exprimée, pour les espoirs que nous partageons, pour les bonheurs décrits, que tous les deux, nous avons, en marge des autres, savourés. » DER EIGENE : L'ANTI-MODÈLE Si Der Eigene, publiée dès 1896, est la première revue homosexuelle européenne et le modèle proclamé d'Akademos, elle ne poursuit pas les mêmes buts, et ne se construit pas sur le même modèle artistique et politique. Présentée comme une source de documentation des activités de nudisme et de l'histoire de l'art, la revue de l'activiste Adolf Brand ne prône pas un bouleversement social, mais une réinterprétation historique des relations hommes/femmes. Se proclamant d'un nouvel hellénisme, il s'appuie sur les usages de la pédérastie antique grecque pour réunir une communauté d'esprit viriliste, et tente de démontrer, au fil des contributions, la supériorité esthétique et érotique du corps masculin dans l'histoire de l'art et des murs. « Didier Eribon souligne de quelle manière les thèses masculinistes de Brand relèvent d'une conception universaliste de la sexualité [...], mais aussi d'une vision misogyne peu encline au changement social. L'étude du masculinisme homosexuel renvoie aussi à la construction d'une image de l'homme pensée comme outil de domination sociale envers les minorités de genre, de classe et de race. [...] la domination masculine se traduit [...] par l'exaltation des vertus morales et physiques de l'homme-machine ». Paradoxalement, la première revue homosexuelle épouse les codes de l'idéologie émergente. Dès 1903, « Brand quitte l'organisation du WhK d'Hirschfeld et fonde la Communauté des spéciaux (« Gemeinschaft der Eigenen », GdE). Influencé par le contexte de la Lebensreform, il exalte la virilité adolescente et la maîtrise de soi dans la nature. Il organise des camps collectifs, des marches sportives et des séances de nudisme, en accord avec les pratiques des Wandervogel, ces regroupements d'adolescents qui alimenteront les rangs des jeunesses hitlériennes à la fin des années 1920. » (Damien Delille, Homoérotisme et culture visuelle dans les revues Der Eigene et Akademos) AUTRE AMOUR, AUTRE CULTURE Akademos procède d'une tout autre philosophie. Pour Fersen il est moins question d'exalter la virilité issue de l'Antiquité que d'explorer une vision littéraire de l'homosexualité héritée du symbolisme décadentiste. La ligne éditoriale de la revue est parfaitement exprimée dans une nouvelle lettre à Eekhoud. « Villa Lysis, 4 août 1908 « Cher Monsieur Eekhoud, « En décembre ou en janvier dernier, je crois, nous avons parlé d'un projet de revue que nous voulions fonder des amis et moi avec l'aide de l'éditeur Messein. Il s'agissait - sans donner de prime abord à la publication un parti pris, une étiquette, une allure de combat - d'arriver à mettre en lumière la question de la liberté passionnelle - les différentes théories sensuelles. Il s'agissait en quelques mots de défendre l'Autre Amour, par le souvenir des temps passés, par les espoirs des temps présents. Akademos est maintenant une chose décidée. Revue mensuelle (que nous espérons plus tard faire paraître tous les quinze jours) elle comprendra dans chaque numéro un roman (à suivre), deux ou trois nouvelles, deux poèmes, deux pages de musique, un courrier de Paris, critique des livres, critique des théâtres, une critique d'art [et] une lettre de l'étranger. De temps à autre un article de philosophie, de médecine, de jurisprudence. Akademos enfin, contiendra outre la couverture, deux hors texte, reproduction d'une uvre antique ou moderne (sculpture, architecture, peinture ou paysage). » Akademos s'affirme dès l'origine comme une revue humaniste et un espace de tolérance, à travers lequel la figure de l'homosexuel(le), sa sensibilité spécifique, son art de vivre et l'expression artistique de sa différence puisse s'inscrire dans une quête de modernité esthétique et littéraire. ADAM L'ANDROGYNE Si Fersen et ses contributeurs cherchent dans l'art antique une légitimité historique, c'est plus pour en extraire une source d'inspiration et offrir une ascendance esthétique à la nouvelle figure artistique que promeut Akademos : l'Androgyne. À l'opposé de la polarité sexuelle défendue par Eigene, la figure de l'androgyne se pose comme une réconciliation entre les genres et une défense de l'indétermination sexuelle. Au-delà de la représentation mêlant féminin et masculin, l'androgyne acquiert dans la revue de Fersen une dimension nouvelle, politique et avant-gardiste. C'est ainsi dans Akademos que l'on trouve, sous la plume de Joséphin Peladan, la première remise en question de l'identité de genre, et les prémices d'une théorie du non-binaire. « L'Amour n'est donc plus pour le lecteur "un sentiment d'affection d'un sexe pour l'autre", mais le sentiment d'affection de l'être humain pour lui-même, qui se manifeste communément, mais non essentiellement, selon la polarisation sexuelle. Sans doute pour la correspondance des formes, l'amour peut se nommer l'attraction d'un sexe pour l'autre. Mais l'âme, quelle part a-t-elle dans la division sexuelle ? Nous avons aperçu Elohim, prenant un côté d'Adam, par une section verticale [...] Adam androgyne avait donc une âme et un esprit androgyne : et la femme serait la moitié animique et la moitié spirituelle de l'homme, comme elle est sa moitié physique ? Les théologiens, en concile, se sont posé cette question. En isolant Aïscha de Aisch, Iohah lui a-t-il donné une âme personnelle, ou a-t-il dédoublé l'âme, comme il a fait pour le corps ? Ce dédoublement a-t-il été radical, isolant le passif de l'actif ? Ou bien l'âme a-t-elle conservé son androgynisme ? En ce cas l'esprit seul attesterait le sexe intérieur. » (Joséphin Peladan, « Théorie amoureuse de l'androgyne. De l'amour », Akademos, n° 6, juin 1909) UNE ACADÉMIE SANS EXCLUS Là où Brand prônait la guerre des sexes, Fersen célèbre leur consubstantialité. Refusant tout clivage, il ouvre, dès le premier numéro, sa revue aux écrivaines lesbiennes et libérées, dont Colette, Renée Vivien et Annie de Pène, mais également aux écrivains de toutes sensibilités. Des auteurs aussi disparates que Maxime Gorki, André Salmon, Marinetti, J.-H. Rosny aîné, Arthur Symons, Henri Barbusse et Léon Tolstoï côtoient les écrivains explicitement engagés dans la cause homosexuelle. Comme l'écrit Nicole G. Albert : « Certes Fersen s'adresse aux membres de « l'Autre Amour » et conçoit Akademos comme un lieu de ralliement, voire de résistance, mais il ne veut pas les cantonner à la marginalité et vise, de façon utopique, à créer une académie sans exclus, c'est-à-dire à attirer un lectorat beaucoup plus large afin de dédiaboliser, faute de la banaliser, l'homosexualité. » (Albert, Nicole G. « Réédition d'Akademos : la renaissance d'une revue pionnière », La Revue des revues, vol. 68, no. 2, 2022) ICONOGRAPHIE D'UNE SUBCULTURE L'iconographie de la revue joue ici un rôle fondamental. Affranchie de toute fonction illustrative, elle développe sa propre identité et définit les nouveaux codes de l'homoérotisme créant des images qui « alimente[nt] la création d'une subculture homosexuelle, à même de soutenir le partage des sensibilités et d'imaginer des alternatives aux normes sociales de genre. » Le soin apporté à la réalisation de ces gravures à pleines pages, sur un papier spécial et tirées en quadruple état dans les exemplaires de luxe, témoigne de la particulière attention portée par Fersen à cette autre expression de la sensibilité homosexuelle. De futures icônes de la culture gay sont ainsi, pour la première fois, présentées dans une optique homoérotique, comme l'Antinoüs Farnèse, le Saint Sébastien de Ribera ou Le Jeune Violoniste de Raphaël. Mais c'est dans les uvres modernes que la nouvelle imagerie homosexuelle prend véritablement forme : le poignet cassé et les costumes dandy du caricaturiste Moyano, la gestuelle du fascinant androgyne de Léonard Sarluis intitulé Inquiétude, dont l'uvre originale n'a pas été retrouvée, le Iacchos de Maxwell Armfield et surtout les compositions d'Henri Saulnier Ciolkowski dont « le style ou le pinceau effilé aux doigts - les soies furent sûrement arrachées à la perruque d'une irréprochable poupée d'Asie - attaque, ô consciencieux, la tablette blanche. » (André Thévenin, « Un adepte du noir et blanc : Ciolkowski », Akademos, n°9). «L'homoérotisme devient un moyen de contourner l'interdit sexuel et de le sublimer par l'art» (Damien Delille) Parallèlement, et en réaction directe à la revue de Fersen, prend forme dans les médias réactionnaires, une imagerie violente, caricature de celle d'Akademos. C'est notamment en février 1909 qu'apparaissent dans un numéro spécial de la revue de L'Assiette au beurre intitulé « Les p'tits jeun' hommes » et portant en couverture une caricature de Fersen, plusieurs des stéréotypes visuels scellant la rhétorique naissante de l'homophobie. LE SUICIDÉ DE LA COMMUNAUTÉ La plus signifiante et émouvante de ces gravures est cependant une simple photographie qui illustre le premier numéro d'Akademos. Il s'agit du portrait de Raymond Laurent, jeune poète et amant de Longhorn Whistler, neveu présumé d'Oscar Wilde, qui s'est donné la mort le 24 septembre 1908 à Venise. Plus qu'un hommage, la photographie de ce Phbus moderne s'offre en figure tutélaire de la revue, Christ païen portant tout à la fois l'espoir et la tragédie du « troisième sexe » : « Mais ne faites point de ce suicide un crime à la littérature. Laurent s'est tué. Le revolver lui a été mis au poing par une époque où la maison Tellier est la seule expression d'âme permise. Il y a des façons de syvetonner les âmes d'élite : c'est par les préjugés » (d'Adelswärd-Fersen, sous le pseudonyme de Sonyeuse, Akademos, n° 1). Dès son premier numéro, Akademos fut accueilli avec respect et admiration par le monde littéraire, comme en témoigne cet éloge de Charles-Henry Hirsch dans le Mercure de France : « Akademos [...] est une revue somptueuse, imprimée avec luxe et bon goût. Toutes les belles choses n'ont heureusement pas un destin court et il faut souhaiter la durée à ce nouveau recueil. ». Malgré la confiance et la volonté de Fersen, sa revue ne survivra qu'une année, non en raison d'une censure ou d'une campagne de dénigrement, mais du fait même des principaux intéressés par cette courageuse, mais trop précoce tentative de révolution des murs : « Les abonnements sont d'une rareté dérisoire, et pour la raison simple que l'on considère dangereux de s'abonner... Au lieu de m'aider, toute une catégorie bien peu indulgente et nullement intellectuelle d'adonisiens me tourne le dos - est-ce par habitude ? dirait un plaisantin. [...] il reste la volonté de continuer la tâche, et l'espoir de former un parti. » (Lettre à G. Eekhoud, 9 mai 1909) - Photos sur www.Edition-originale.com -
Phone number : 01 56 08 08 85
BE, Mercatorfonds / Fonds Mercator, 2010 Hardback, 280x240mm, 192p, French edition . ISBN 978906153973513.
Musee Jaquemart-Andre, Paris Expo: 24/9/2010 - 24/1/2011 Cet ouvrage souligne le renversement d'influence qui s'est opere au XVIIe siecle entre la peinture baroque flamande - avec Rubens comme chef de file - et l'ecole classique francaise - avec Poussin comme le meilleur representant. Au debut du XVIIe siecle, 70 % de la production anversoise est exportee, dont une grande partie vers la France. A Paris, la foire du bourg Saint-Germain des Pres, animee par des marchands nordiques, diffuse un grand nombre d'oeuvres flamandes. Sous le regne d'Henri IV, puis sous la regence de Marie de Medicis, les artistes flamands, Pierre-Paul Rubens grand maitre du baroque, en tete, obtiennent une grande partie des commandes royales : Philippe de Champaigne dans le domaine du portrait ou Frans Snyders dans celui de l'art animalier. Cette forte presence en France incite des artistes francais comme les freres Le Nain a adopter les sujets et les modeles flamands. Parallelement a ce rayonnement d'un art venu des Flandres, Nicolas Poussin initie et prefigure un art ideal dote d'un pouvoir poetique qui seduit bien au-dela des frontieres francaises. Sous le regne de Louis XIII, se forge une identite picturale proprement francaise qui nait simultanement chez des artistes tels que Poussin, profondement marque par son sejour a Rome et chez ceux, comme Eustache Le Sueur ou Laurent de La Hyre, qui n'ont jamais quitte Paris. Tous elaborent un nouveau langage pictural : le classicisme francais. Peu a peu, la France se constitue une identite culturelle propre qui va influencer de nombreux artistes, notamment les flamands. Attires par le potentiel enorme du marche francais et la magnificence de Louis XIII puis de Louis XIV, de nombreux artistes se rendent a Paris pour se perfectionner et apprendre les techniques picturales francaises, en particulier les artistes de la principaute de Liege. Le XVIIe siecle voit ainsi les courants artistiques se renverser, l'ecole classique francaise venant influencer l'Europe des Arts soutenue par le rayonnement politique du regne de Louis XIV Dit werk benadrukt de verschuiving van de invloed van de Vlaamse barokschilderkunst - met Rubens als aanvoerder - naar de klassieke Franse school - met Poussin als beste vertegenwoordiger, een verschuiving die plaatsvond in de XVIIde eeuw. In het begin van de XVIIde eeuw werd 70% van de Antwerpse productie geexporteerd, een groot deel naar Frankrijk. In Parijs werd op de beurs van Saint- Germain des Pres, waar handelaars uit het noorden heel actief waren, een groot aantal Vlaamse werken verspreid. Onder het bewind van Henri IV en later onder het regentschap van Maria de Medicis sleepten de Vlaamse kunstenaars, de grote barokmeester Pieter-Paul Rubens op kop, een groot deel van de koninklijke opdrachten in de wacht: Philippe de Champaigne voor de portretten of Frans Snyders voor de dierenkunst. Deze sterke aanwezigheid in Frankrijk spoorde Franse kunstenaars zoals de broers Nain ertoe aan om de Vlaamse onderwerpen en modellen over te nemen. Parallel met deze uitstraling van kunst uit Vlaanderen, gaf Poussin de aanzet tot een ideale kunst met een poetische kracht, die bekoorde tot ver buiten de Franse grenzen. Onder het bewind van Lodewijk XIII ontstond een specifieke Franse picturale identiteit gelijktijdig bij kunstenaars zoals Poussin, die sterk beinvloed was door zijn verblijf in Rome, en bij anderen zoals Le Sueur of de La Hyre, die Parijs nooit verlaten hebben. Allemaal werkten ze een nieuwe picturale taal uit: het Franse classicisme. Geleidelijk bouwde Frankrijk een eigen culturele identiteit op die talrijke kunstenaars, meer specifiek de Vlaamse kunstenaars, zou beinvloeden. Aangetrokken door het enorme potentieel van de Franse markt en de luister van Lodewijk XIII en na hem Lodewijk XIV, trokken veel kunstenaars naar Parijs om zich te vervolmaken en de Franse schildertechnieken aan te leren, vooral de kunstenaars van het prinsbisdom Luik. Zo zien we hoe in de XVIIde eeuw de artistieke stromen omkeerden en de klassieke Franse school het 'Europa der Kunsten' ging beinvloeden, ondersteund door de politieke uitstraling.
Brussel, 1977 viii + 96pp.rijkelijk geïll., 27cm., [texte en français, text in english, tekst in het nederlands]
RUBENS Peter Paul (RUELENS Charles-Louis & ROOSES Max, eds.)
Reference : S102945
(1887)
Anvers, Veuve De Backer (II-III: Jos Maes, IV-V-VI: J.E. Buschmann) 1887-1909 Série complète en 6 tomes: xviii,444 + iii,480 + 488 + 461 + 466 + xvi,382 pp., avec 36 planches hors-texte dont 7 fac-similes de lettres, dans la série "Codex Diplomaticus Rubenianus : documents relatifs à la vie et aux oeuvres de Rubens" tomes 1 à 6, 32cm., brochures originales (quelques-unes avec traces d'usage), pages toujours non coupées (sauf t.6), texte et intérieur frais et en très bon état, [Première édition aussi complète des lettres de Rubens, publiées dans leur langue d'origine (italien, latin, espagnol, anglais) avec leur traduction en français et des commentaires ainsi que des lettres qui lui furent adressées ou le concernent. La correspondance couvre les années 1600 à 1649 et porte sur ses différentes activités, y compris sur le plan diplomatique, ainsi que sur ses relations avec les cours européennes], bon état, poids: 13kg., S102945
Phone number : +32476917667
ROOSES Max ( editor ) - Museum PLANTIN MORETUS ( publisher ) - [ ] Original engravings of Rubens' book title pages :
Reference : 2819
".: Antwerpen, Imprimerie Plantinienne, 1877, in-f°, 46 x 35,5 cm, title printed in two colours with woodengraved vignet, 40 nn pp + 35 engraved plates, bound in contemporary half leather, raised spine with gilt title, some scratches but still a fine copy. Prestigious publication, printed on thick Dutch paper, by the newly founded Plantin-Moretus Museum, with explanatory text from Max Rooses. The album consists of 30 contemporary engraved title pages and 5 portraits after designs by P.P. Rubens. The engravings are printed from the original copper plates. The engravings came in the possession of the Museum in 1876 when the print- and publishing house of Plantin-Moretus became a museum. Engravers are e.g.; Lucas Vorsterman, Cornelis Galle a.o.. The commentary by the curator of the Museum and eminent Rubens specialist is based on the rich archives of the museum and includes transcripts of the originals invoices of Rubens and the engravers for these beautiful baroque title pages and portraits. The sitters for the portraits are ; Leonardus Lessius , King Philip IV of Spain , Johan van Havre , Pope Urbanus VIII , Justus Lipsius.."
".: 12. Paris, chez Ant. Jombert, 1755, 16,5 x 9,2 cm, xii pp + 452 pp + (4)nn pp (privilige). Contemporary mottled calf, spine gilt, edges painted red, marbled endpapers, Fine crisp copy in a well preserved contemporary binding, with an old ex-libris name-stamp on the first fly leaf ; '' Girard de la Vesvre ''. Text in French. First edition of this compilation of several texts by de Piles on painting and colour. A large part of the book is devoted to Rubens ; the author compares the works of Rubens with those of other painters and describes at length many of Rubens' paintings. It contains also a biography of Rubens which is based on a text by Philip Rubens ( see Prosper Arents pp. 161). For a detailed study on Roger de Piles, the Academy, and the debates on color vs. drawing see B.Teyssèdre; Roger de Piles et les débats sur le coloris au siècle de Louis XIV, Paris 1965, with an exhaustive bibliography of sources and later publications. (see Arntzen & Rainwater H 114.)."
RUBENS Peter Paul- Museum PLANTIN MORETUS - Max ROOSES ( preface & editor ) :
Reference : 55200
".: Antwerpen, Imprimerie Plantinienne, 1877, in-f°, 46 x 35,5 cm, title printed in two colours with woodengraved vignet, 40 nn pp + 35 engraved plates, bound in a publisher's illustrated cased paper binding . (binding dustsoiled and a bit discoloured, some wear at the extremities, especially at top and end of spine - some loss of material here). Interior in perfect stainless condition. This prestigious publication, printed on heavy Dutch paper was published one year after the famous Plantin Press in Antwerp (now World Heritage) became a museum. The editor of this album, also the first curator of the museum collected from the rich holdings 35 engraved copper plates, These original plates were used to print the title pages of a series of 17t c. publications by the Plantin Press. 5 plates are portraits. The engravings are printed from the original copper plates by the master printer Buschmann.. Engravers are e.g.; Lucas Vorsterman, Cornelis Galle a.o.. The commentary by the curator of the Museum and eminent Rubens specialist is based on the rich archives of the museum and includes transcripts of the originals invoices of Rubens and the engravers for these beautiful baroque title pages and portraits. The sitters for the portraits are ; Leonardus Lessius , King Philip IV of Spain , Johan van Havre , Pope Urbanus VIII , Justus Lipsius. This unique reprint from the original plates , designed by Rubens, was certainly intended to put the museum and its rich contents into the eye of the art-and book lover. Modern conservation-and museum management practice surely prohibits forever a re-issue of this fine album."
Paris La Compagnie typogra 1971 Plaquette in-12, brochée, couverture portant les initiales de Marie Rubens et la marque de la compagnie typographique estampées à froid.Belle édition typographique de ces deux lettres écrites en 1571 par Marie Rubens à son mari emprisonné sur les ordres du comte Johann de Nassau et du prince Guillaume d'Orange sous l'inculpation d'adultère avec la princesse. Cette édition a été composée à la main dans les ateliers Joh. Enschedé et Zonen, à Haarlem, en caractères Fleischman, romains et italiques, taillés par Joan-Michaël Fleischman vers 1745. Tirage unique limité à 100 exemplaires numérotés sur papier vergé Ossekop.
Amsterdam Martinus van den Enden 1700 Très bel exemplaire de cette gravure de Schelte Adamsz Bolswert (le sculpteur et graveur) d'après l'original de Rubens. Publié par van Enden. Tenu sous passe partout. Au verso se trouve le timbre fiscal du département de l'Intérieur pour le Calvados. Le musée d'art Havard indique seulement qu'il s'agit d'une gravure du XVIIe siècle et cite les catalogues Hollstein 172 ; LeBlanc 13 ; Andresen 5. Nous soupçonnons qu'il s'agit d'une gravure plus tardive, car il n'y a pas de détails sur le graveur et l'artiste. De plus, l'image est inversée, de sorte que la Madone et l'enfant admirent une fontaine à droite plutôt qu'à gauche. Un très bel exemplaire propre, avec une bonne impression. Conservé dans une pochette de film d'archivage sous un grand passe partout. La gravure mesure 22 cm x 18 cm. Le Passe Partout mesure 50cm x 40cm. Il y a une petite marque au recto du carton d'art, au verso de la feuille, il y a pas mal de marques (mais cela serait caché lors de l'exposition). Il s'agit d'une pièce rare, nous n'avons trouvé aucune copie en dehors des institutions, et aucune de cette "image inversée".
A very nice copy of this engraving by Schelte Adamsz Bolswert (the sculptor and engraver) after the original by Rubens. Published by van Enden. Held under passe partout. To the verso is the taxation stamp for the department of the Interior for Calvados. Havard art museum states only that this is a Seventeenth Century engraving, and cites catalogues Hollstein 172; LeBlanc 13; Andresen 5. We suspect that this is later engraving as it lacks the engraver and artist details. Also, the image is reversed, so that the Madonna and child are admiring a fountain to the right, rather than the left. A very nice clean copy, with a good impression. Held in an archival film bag under a large passe partout. Engraving is 22cm x 18cm. The Passe Partout is 50cm x 40cm. There is a little marking to the front of the art board, to the reverse / back sheet, there is quite a bit of marking (But this would be hidden on display). A scarce item, we can find no copies outside of institutions, and none at all of this "reversed image". .
Raccolti e designati (sic) da Pietro Paolo Rubens. Compagnia Imprese Elettriche Liguri, Genova, 1955. 014/83.263In-4 gr., mz. pergam. edit. con ang., pp. (6), con 139 tavv. architettoniche relative a 31 palazzi e 4 chiese, disegnati dal pittore Rubens durante il suo soggiorno in Italia agli inizi del Seicento. Facsimile dell'ediz. di Anversa del 1652; in allegato un fascicolo di pp. XIV che commenta l'opera. Esempl. ben conservato..
Nancy, Musee des beaux-arts, 1990., 1990 Softcover, 111 pages, Texte en Francais, 300 x 225 mm, une bon exemplaire,. ISBN 9782901408062.
Rubens, Peter Paul, -- 1577-1640. -- Transfiguration. Rubens, Peter Paul, -- (1577-1640; -- Sir) -- Exhibitions. Jesus Christ -- Transfiguration -- Art -- Exhibitions.
1977 Fonds Mercator Hardcover As New
Pietro Pauolo Rubens Hardcover + jacquette sous etui, 350 x 255mm, 404 etat, illustrée, état superieur
Lib. agricole de la Maison rustique & Mme Harmant & cheztous les libraires, Paris & Metz 1849, 12x18,5cm, broché.
Edition originale de la traduction française. Dos quelque peu défraîchi, rousseurs intérieures. Rare. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Phone number : 01 56 08 08 85
Ex officina Plantiniana, Apud Ioannem Moretum, Antverpiae (Anvers) 1604 - 1607, In-4 (18x25cm), 236pp. (3) ; (16) 124pp. (3), 2 ouvrages en un volume relié.
Nouvelle édition pour les Saturnalium (première édition en 1582, le privilège étant cependant de 1598 pour certainement la première illustrée) et édition originale pour le second ouvrage de Phillipe Ruben, Electorum. Marques de l'imprimeur en page de titre et au dernier feuillet libre. Jan Moret était le gendre de Plantin, il reprit l'imprimerie après le décès de ce dernier. Illustration : Saturnalium est illustré de 4 planches en double page, 4 planches simples avec 2 figures et 4 figures in-texte ; l'ensemble ne contient aucune signature, mais serait de la main de Van der Borcht l'aîné, lequel travaillait régulièrement avec jan Moret. Electorum contient 3 planches en double page et 2 figures in texte, l'ensemble par Cornelius Galle (certaines planches étant signées). Il manque une gravure sur double page. Reliure en plein parchemin d'époque. Dos lisse janséniste. Pièce de titre de parchemin beige. Un manque en tête et un en queue. Salissures sur les plats. Premier cahier détaché. La pièce de titre indique To. VII, ce volume faisait certainement partie d'un ensemble de textes de Juste Lipse ou autour de cet auteur. Bel exemplaire. Les Saturnales étaient de grandes fêtes romaines durant le solstice d'hiver (17 au 24 décembre, puis 25) ; les célébrations du Dieu Saturne étaient accompagnées de grande fêtes populaires débridées, mais aussi de spectacles, notamment de gladiateurs. Les barrières sociales étaient abrogées et les esclaves étaient servis par les maîtres. Juste Lipse rassemble tous les commentaires qui ont été écrits sur le sujet et les étudie. Une grande partie est consacrée aux spectacles différents donnés par les gladiateurs. Electorum est un florilège, un choix de ce qui se trouve de meilleur parmi les auteurs de l'Antiquité sur les rites antiques. Philippe Ruben fut le disciple de Juste Lipse, il lui rend hommage dans ces Poematia. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Phone number : 01 56 08 08 85
Instituto de Pesquisas e Experimentaçao Agropecuarias do Norte Brochure 1971 In-8, (23.5x16.5 cm), brochure, 13 pages, suivi de 12 photographies en noir et blanc, bulletin de l'Instituto de Pesquisas e Experimentaçao agropecuarias do Norte, série : Culturas da Amazonia ; petites usures sur le dos et les coiffes, tampon sur le 4e plat, bon état général. Livraison a domicile (La Poste) ou en Mondial Relay sur simple demande.
".: 2. Antwerpen, 1946, Koninlijke Academie, in-8°, 46 pp. Mededeling van de Koninklijke Vlaamse Academie; Prims ''P.P.Rubens Humanist.'' Roggen ''Rubens,Van Eyck en de Caravaggisten''."
".: Brüssel, Lage Landen, 1944, in-4°, publisher's hlf-buckram, 386 pp + 370 ill. h.t. Contains XXIV shorter and larger studies; e.g. Time-table of Rubens life, month by month (ca. 90 pp ) , article on the title-pages designed by Rubens, his designs for the Breviarium Romanum of the Plantin-Moretus-Press, etc."
Antwerpen, Uitgeverij Ontwikkeling, 1956, in-4, br., 116 pp de texte, 64 planches en noir h.-t. (GJ7B)
Catalogue d'exposition Yekeningen van P.P. Rubens, Stad Antwerpen - Rubenshuis, 1956. Texte en flamand (?).
Anvers, Musée Royal des Beaux-Arts, 1977, fort in-8, br., XXIV-388 pp., 177 planches dont 4 en couleurs. (SS22B)
Catalogue de l'exposition P.P. Rubens, au Musée Royal des Beaux-Arts à Anvers, 1977.
Couverture rigide Paris, Aux Amateurs de Livres, Bibliothèque Interuniversitaire de Lille, 1990. Un volume in-4 (28,5 x 22 cm), reliure entoilée de l'éditeur, reproduction de la page de titre contrecollée au premier plat, reliure à la Bradel. 56 pages, illustrées de 44 reproductions de planches gravées. Cette édition de 1990 est une nouvelle impression soignée de l'édition de 1773. Témoignage irremplaçable sur la pensée esthétique de Rubens, sa formation intellectuelle et sa curiosité pour l'ésotérisme, le texte de la Théorie de la figure humaine a été publié à Paris en 1773 par le libraire Charles-Antoine Jombert. Traduction d'un manuscrit latin orné de dessins, cet écrit est le reflet d’un codex autographe de Rubens. Très bon état intérieur, bel exemplaire de cette nouvelle impression.
Très bon
Paris , De Lormel, Saillant, Veuve Durand, Dessaint 1767 3 volumes in 12 veau époque , dos lisses ornés pièces de titres et tomaisons tranches rouge.4 coins( quelques traces d'encre sur 2 feuillets du tome 1. ex Libris de Michel de Léon .
Edition originale en parfait état et d'un grande fraicheur . Le Catalogue des œuvres de Rubens ne sera pas repris dans les éditions postérieures .
Bruxelles, Nouvelle Société d'Editions s.d. [+/-1927] 2 tomes: xviii,331 + iii,253pp., 5e éd., br.orig., 20cm., qqs.cachets (aux tranches), B60194
Bruxelles, Hayez 1840 lxxxii + 290pp., 22cm., br.orig. (dos restauré, petits manque de papier au premier plat), peu de rousseurs, texte et intérieur en très bon état, S82956