Royot Daniel, Goldberg Itzhak, Lebard Daniel
Reference : 59524
(1996)
ISBN : 2842300262
Hoëbeke 1996 In-4 relié 29,4 cm sur 24,2. 150 pages. Très bon état d’occasion.
Très bon état d’occasion
ROYOT (Daniel) - GOLDBERG (Itzhak) - LEBARD (Daniel)
Reference : 31399
(1996)
ISBN : 2842300262
Musée-Galerie de la Seita, Hoëbeke, 1996. In-4 relié sous jaquette illustrée (30 x 24,5 cm), 152 pages, très nombreuses illustrations de MURDOCH SPRUANCE. ABELMAN. CALAPAI. EICHENBERGER. PICKHART. MESIBOW. RICO. MARSH. LEIGHTON. JACOBI. MARKOW. POTTER. ARTMAN. LAMORE. ETC.- 1330g.- Très bon état.
1996 Musée Galerie de la SEITA, Paris - 1996 - 1 vol in-4 - Broché, couverture illustrée - 150 pages - Illustrations en noir & blanc hors texte
Bon état malgré quelques passages de texte surlignés au crayon à papier
ROYOT (Daniel), Itzhak GOLDBERG, Daniel LEBARD.
Reference : 94647
(1996)
ISBN : 9782842300265
P., Hoebeke / Musée-Galerie de la Seita, 1996, in-4°, 151 pp, 150 superbes gravures en noir, catalogue des oeuvres, notes biographiques, glossaire, bibliographie et filmographie sommaire, reliure éditeur, jaquette illustrée, bon état
Cet ouvrage réunit les gravures d'artistes américains sur le monde du travail aux États-Unis, au moment de la Grande Dépression, achetées ou commandées par le gouvernement américain entre 1933 et 1943. Des oeuvres de Gotlieb, Sternberg, Lozowick... mais aussi de Hopper et Pollock, plus connus aujourd'hui du grand public. — De l’Amérique de la Dépression, notre mémoire a retenu surtout le krach boursier du 24 octobre 1929, ses retombées dramatiques, puis la période de reconstruction du New Deal, au cours de laquelle Roosevelt prend des mesures pour rendre courage à un peuple désespéré et donner du travail à tous. Les premières commandes de peintures murales sont passées à des artistes comme Rivera ou Orozco, récemment arrivés aux États-Unis, qui avaient entrepris au Mexique de réinventer “un art au service des travailleurs”. Des campagnes de photos sont lancées afin de garder en archives les grands travaux industriels. Elles ont fait l’objet d’expositions rétrospectives. En revanche, on connaît mal les peintures de chevalet et les gravures. Et pourtant, le bilan du programme pour les arts fait état de 5.000 artistes aidés pour 108.000 peintures et, à partir de 11.000 dessins, 240.000 gravures imprimées. La quantité n’a-t-elle pas nui à la qualité ? C’est la question que nous nous sommes posée avant d’entreprendre cette exposition. Avec le recul, l’expérience de l’Art du New Deal, étiqueté ainsi aux États-Unis, se révèle intéressante à plus d’un titre. Les œuvres émanent d’artistes engagés qui tiennent leur premier congrès en 1936 et qui sont proches des ouvriers, autant de témoignages irremplaçables dont ne nous trouvons pas d’équivalent en Europe. Si Otto Dix ou George Grosz – pour citer ceux que nous avons exposés – dénoncent la guerre, ridiculisent leurs contemporains, comme d’autres artistes de leur époque, ceux-ci sont néanmoins restés à l’écart du monde du travail. Sur le plan du style, ces artistes ont travaillé dans la voie du réalisme, allant comme leurs modèles européens jusqu’à la caricature. Ils ont milité pour un art engagé exaltant les vertus d’une Amérique profonde et néanmoins socialisée. Dans ce contexte d’un art subventionné, certains peintres ont émergé. Hopper est reconnu comme le meilleur représentant de l’Amérique profonde tandis que Pollock est devenu l’un des principaux acteurs de l’Expressionnisme abstrait. Cette expérience a modifié la pratique artistique américaine en amenant les artistes à se préoccuper de leur rôle dans la société. Les 150 gravures présentées ici, issues de la collection de Daniel Lebard, illustrent le monde du travail aux États-Unis au moment de la seconde révolution industrielle.
P., Musée-Galerie de la Seita, 1996, in-4°, 151 pp, 150 superbes gravures en noir, catalogue des oeuvres, notes biographiques, glossaire, biblio et filmographie sommaire, broché, couv. illustrée, bon état
Cet ouvrage réunit les gravures d'artistes américains sur le monde du travail aux États-Unis, au moment de la Grande Dépression, achetées ou commandées par le gouvernement américain entre 1933 et 1943. Des oeuvres de Gotlieb, Sternberg, Lozowick... mais aussi de Hopper et Pollock, plus connus aujourd'hui du grand public. — De l’Amérique de la Dépression, notre mémoire a retenu surtout le krach boursier du 24 octobre 1929, ses retombées dramatiques, puis la période de reconstruction du New Deal, au cours de laquelle Roosevelt prend des mesures pour rendre courage à un peuple désespéré et donner du travail à tous. Les premières commandes de peintures murales sont passées à des artistes comme Rivera ou Orozco, récemment arrivés aux États-Unis, qui avaient entrepris au Mexique de réinventer “un art au service des travailleurs”. Des campagnes de photos sont lancées afin de garder en archives les grands travaux industriels. Elles ont fait l’objet d’expositions rétrospectives. En revanche, on connaît mal les peintures de chevalet et les gravures. Et pourtant, le bilan du programme pour les arts fait état de 5.000 artistes aidés pour 108.000 peintures et, à partir de 11.000 dessins, 240.000 gravures imprimées. La quantité n’a-t-elle pas nui à la qualité ? C’est la question que nous nous sommes posée avant d’entreprendre cette exposition. Avec le recul, l’expérience de l’Art du New Deal, étiqueté ainsi aux États-Unis, se révèle intéressante à plus d’un titre. Les œuvres émanent d’artistes engagés qui tiennent leur premier congrès en 1936 et qui sont proches des ouvriers, autant de témoignages irremplaçables dont ne nous trouvons pas d’équivalent en Europe. Si Otto Dix ou George Grosz – pour citer ceux que nous avons exposés – dénoncent la guerre, ridiculisent leurs contemporains, comme d’autres artistes de leur époque, ceux-ci sont néanmoins restés à l’écart du monde du travail. Sur le plan du style, ces artistes ont travaillé dans la voie du réalisme, allant comme leurs modèles européens jusqu’à la caricature. Ils ont milité pour un art engagé exaltant les vertus d’une Amérique profonde et néanmoins socialisée. Dans ce contexte d’un art subventionné, certains peintres ont émergé. Hopper est reconnu comme le meilleur représentant de l’Amérique profonde tandis que Pollock est devenu l’un des principaux acteurs de l’Expressionnisme abstrait. Cette expérience a modifié la pratique artistique américaine en amenant les artistes à se préoccuper de leur rôle dans la société. Les 150 gravures présentées ici, issues de la collection de Daniel Lebard, illustrent le monde du travail aux États-Unis au moment de la seconde révolution industrielle.