Paris, Desaint ; Bourg-en-Bresse, Comte, 1767. In-12 (160 x 93 mm), VIII pp., 131 pp., 5 pp. n. ch. Maroquin vieux rouge, triple filet doré en encadrement sur les plats, fleuron en écoinçon, dos lisse orné de roulettes et fleurons dorés, titre doré, coupes filetées, tranches dorées, coiffes et coins légèrement frottés, quelques petites rousseurs pâles, traces d’étiquette au verso de la première garde (reliure de l’époque).
Édition originale. L’église de Brou, partie du monastère royal de Brou à Bourg-en-Bresse, est un chef-d’œuvre du gothique flamboyant du début du XVIe siècle. Construite entre 1511 et 1536, sur les plans de l’architecte de renom Loys Van Boghem, elle avait été commandée par Marguerite d’Autriche (1480-1530) pour perpétuer le souvenir de son époux Philibert le Beau. Quérard note que l’église "aurait éprouvé le sort de tant d’autres édifices, tombés sous le marteau des Vandales modernes, sans le zèle de quelques membres de la commission des arts, qui la firent déclarer monument national." Religieux de l’ordre des Augustins réformés sous le nom de Père Pacifique, Claude Rousselet (1725-1807) fut un des fondateurs de la Société d’émulation de Bourg-en-Bresse."L’église de Brou est si célèbre, elle est si curieuse dans ses masses & si belle dans ses détails […] qu’on a cru faire une chose très-agréable au Public, en donnant une ample description de cette église, de ce qu’on y voit de remarquable, & de ce qui a rapport à son établissement" note-t-il en introduction. Il ne s’était pas trompé: son ouvrage connut plusieurs rééditions jusqu’au milieu du XIXe siècle. Bel et rare exemplaire en maroquin rouge de l’époque. Quérard, La France littéraire, VIII, pp. 240-241 avec erreur de date.
"Chez P.F. Bottier, imprimeur libraire ; place d'armes" "A Bourg, sd (1767 ?), in-12 broché, 143pp., couverture d'attente muette de papier chamois. Bois gravé au titre (corbeille de fruits) et en bandeau du chapitre premier (vue d'architectures). Cerne d'eau en bordure et angle inférieur des quarante dernières page. Une édition a été donnée en 1767 (avec date), chez Desaint à Paris et Chez Comte à Bourg-en-Bresse, une ""seconde"" édition a été donnée en 1806 (avec date au titre) chez Bottier, à Bourg. Notre édition, sans date, est souvent donnée comme l'édition originale de l'ouvrage. Bien que l'éditeur et le fleuron du titre soient identiques à l'édition de 1806, la comparaison des exemplaires montre des différences notables dans la composition du texte, la numérotation des pages, les caractères typographiques (y compris à la page de titre) ou les ornements typographiques. Il paraît donc difficile de dire s'il s'agit ici véritablement de la première édition ou d'une édition intermédiaire entre celle de 1767 chez Comte et celle de 1806 chez Bottier. Elle est néanmoins fort rare dans sa simplicité d'édition provinciale. Quérard, La France Littéraire, VIII-240 indique que ce ""petit ouvrage est plein de recherches curieuses"" mais donne la date de 1724 par erreur. (l'approbation est datée de 1767). "
Claude Rousselet (?-1601), docteur régent en la faculté de médecine de Paris, doyen en 1576-1577. Il semble que le fils de Claude Rousselet, François, ait épousé la fille d'Ambroise Paré, Catherine I (issue du premier mariage).
Reference : 013875
Claude Rousselet (?-1601), docteur régent en la faculté de médecine de Paris, doyen en 1576-1577. Il semble que le fils de Claude Rousselet, François, ait épousé la fille d'Ambroise Paré, Catherine I (issue du premier mariage). P.S., 5 janvier 1570, 1p in-8. Sur parchemin. Quittance pour le paiement de sa rente. Celle-ci fut payée par François de Vigny, receveur des finances de la ville de Paris, l'ancêtre d'Alfred de Vigny qui fut anobli. Notons que les Haag, dans La France protestante (Paris, Cherbuliez, 1858, tome VIII), indiquent bien que François Rousselet est le fils de Claude Rousselet alors que Jacqueline Rousselet, seconde épouse d'Ambroise Paré, est la fille de Jacques Rousselet. A l'inverse, le docteur Le Paulmier et, à sa suite, les généalogies en lignes considèrent que Jacqueline et François sont frères et soeurs et donc enfants de Jacques. Enfin, Janis L. Pallister, dans l'introduction de sa traduction de Des Montes et prodiges, publiée en 1982, dit que François et Jacqueline sont les enfants de Claude Rousselet. Il nous semble toutefois qu'il faille plus faire confiance au travail des frères Haag qu'au travail du docteur Le Paulmier qui a quelques approximations. Il est d'ailleurs assez logique, quand on voit les mariages de cette époque qui se passaient principalement dans le même milieu, qu'au moins un des deux [François ou Jacqueline], voire les deux, soient l'enfant du médecin. [331-2]