ERMITE (Pierre l'Ermite, pseudonyme d'Edmond LOUTIL). ROUSSEAU (Henri Emile)
Reference : 2456
(1907)
Paris Maison de la Bonne Presse 1907 In-8 (27 x 20 cm.) 258 pp. demi-reliure à coins chagrin bleu, dos à nerfs décoré, toutes tranches dorées.
Bel exemplaire bien relié de ce roman d'édification morale illustré par le peintre Henri Emilien Rousseau (1875-1933). Pierre l'Ermite, pseudonyme de l'abbé Edmond Loutil est un des auteurs les plus féconds du catholicisme littéraire du xxe siècle. Publié dans La Croix de 1891 à 1959, il rédige trois mille chroniques et vingt-neuf livres. En soixante-dix ans de carrière, il a été lu par quatre générations de catholiques. Ses tirages sont très importants (jusqu'à 370000 exemplaires pour la Grande Amie en 1930 !) et pourtant ses livres sont considérés largement comme une sous-littérature, destinée à un sous-public, d'enfants, de femmes ou de prêtres. [...] Edmond Loutil participe donc de ce véritable « torrent de papier » qu'est le catholicisme du tournant du siècle où presse, essais, fictions, théâtre proposent une contre-culture à la République laïque. [...] Son écriture n'appartient jamais aux grands courants esthétiques mais son style imagée, où abondent dialogue et ponctuation, participe de son succès. Ces effets rendent vivants des situations exemplaires, des cas de conscience qui donnaient à ses lecteurs le sentiment d'y trouver des réponses à leurs propres interrogations. (Frédéric Gugelot au sujet du livre d'Yves Poncelet, Pierre l'Ermite (1863-1959). Prêtre, journaliste à La Croix et romancier. Présence catholique à la culture de masse, Paris, Éditions du Cerf, 2011). Dos un peu verdi. Libraire membre du S.L.A.M. (Syndicat national de la Librairie Ancienne et Moderne) et de la L.I.L.A. (Ligue Internationale de la Librairie Ancienne). N'hésitez pas à prendre contact par mail pour des photographies et des détails supplémentaires, pour des recherches ou des estimations de livres anciens et rares.
Paris Jules Tallandier 1927 Trois volumes in-8, brochés, 234, 218 et 226 pp. Edition ornée de nombreuses gravures à l'eau-forte par Teyssonnières, Milius, Ruet, Boulard, Mordant et Champollion d'après Maurice Leloir. Tirage sur papier vergé.
Quelques très rares piqures dans la marge d'une dizaine de pages. Dos un peu assombris. Libraire membre du S.L.A.M. (Syndicat national de la Librairie Ancienne et Moderne) et de la L.I.L.A. (Ligue Internationale de la Librairie Ancienne). N'hésitez pas à prendre contact par mail pour des photographies et des détails supplémentaires, pour des recherches ou des estimations de livres anciens et rares.
ROUSSEAU Jean Jacques Collection complète des oeuvres de J.J. ROUSSEAU. 26 volumes sur 36, format 170x105 mm, in 12, plein veau glacé vert, jaspé. Pièces de titre et tomaison chagrin rouge, roulette, filets, fers, palmette double filet en en encadrement, dorés. Roulette dorée sur coupes. Tranches marbrées. Genève 1782-1789. (Edité par Paul MOULTOU et du PEYRON). Tome1 : Les ouvrages politiques. Titre, table générale de toutes les pièces contenues dans les 24 volumes in 12 de la collection complète de J.J ROUSSEAU. . Discours sur l’origine & le fondement de l’inégalité parmi les hommes. Lettre à M. Philopolis sur m’ouvrage précédent. Discours sur l’économie politique. Tome 2 : le contrat sociale considérations sur le gouvernement de Pologne, & sur la réformation projetée. (Pas de tome 3-pas de tome 4) Tome 5 : IVème & partie de la Vème de Julie ou de la nouvelle Héloïse (gravures par GRVLOT) . Tome 6 : Le reste de la Vème & la VIème partie de Julie ou de la nouvelle Héloïse (gravures de GRAVELOT) les amours de Mylord Edouard Bonston. Tome 7 : les II premiers livres d’Emile ou de l’éducation- frontispice gravé de GRAVELOT. Tome 8 : III & partie du IVème livre d’Emile ou de l’éducation. Frontispice gravé de GRAVELOT. Tome 8 : IIIème & partie du IVème livre d’Emile ou de l’éducation. Frontispice gravé de GRAVELOT .Tome 9 : La suite, du IVème, & partie du Vème titre d’Emile ou de l’éducation. Frontispice gravé de GRAVELOT. (Pas de tome 10). Tome 11 : premier volume : mélanges. Lettre à M de BEAUMONT archevêque de Paris- lettre M d’ALEMBERT sur son article Genève, de l’encyclopédie- Réponse à une lettre anonyme relative à quelques passages de la lettre précédente. Del l’imitation théâtrale, essai toiré des dialogues de PLATON. Tome 12 ; contenant le deuxième volume des mélanges : lettres écrites de la montagne. Tome 13 : Contenant le troisième volume des mélanges –Discours sur la vertu la plus nécessaire aux héros- Discours qui a remporté le prix à l’Académie de Dijon en l’année 1750. Lettre à M l’abbé RAYNAL auteur du Mercure de France. Lettre de J.J ROUSSEAU sur la réfutation de son discours par M. GAUTIER- Réponse au Roi de Pologne, et observations de J.J ROUSSEAU sur la réponse qui à été faite à son discours. Dernière réponse de J. J ROUSSEAU- Lettre de J.J ROUSSEAU sur une nouvelle réfutation de son discours par un académicien de Dijon. Le lévite d’Ephraïm- Lettre à Sara- La Reine fantasque- le persifleur. Time 14 : traduction du premier livre de l’histoire de TACITE. Traduction générale de l’apocolokintofis de SENEQUE. Episode d’Olinde & Sophronite, traduite du TASSE. Fragmens pour un dictionnaire, lettres élémentaires sur la botanique-Lettres à M.D.M. sur la formation des herbiers. Tome15 : Théâtre : Narcisse ou l’amant de lui-même l’engagement téméraire, comètes-les muses galantes, ballet-Le devin du du village, intermède- lettre à M le Nieps-Pygmalion, scène lyrique, pièce en vers- Lettres sur la musique françoise- lettre d’un symphoniste. Tome 16 : projet concernant de nouveaux signes de musique. Dissertation sur la musique moderne. Essai sur l’origine des langue- Lettre à M. l’abbé RAYNAL Examen de deux principes avancés par M. RAMEAU. Lettre à M. BURNEY suivie d’une réponse du petit faiseur. Tome 17 : La première partie du dictionnaire de musique, 6 planches dépliantes, en fin de volume. Tome 18 : la deuxième partie du dictionnaire de musique, 13 palanches dépliantes, en fin de volume. . Tome 19 : Premier volume des mémoires. Les IV premiers livres des confessions de J.J ROUSSEAU. Tome 20 : deuxième volume des mémoires : les II derniers livres des confessions de J.J. ROUSSEAU. Lees rêveries d’un promeneur solitaire. Tome 21 : troisième volume des mémoires : ROUSSEAU juge J.J ROUSSEAU : Premier dialogue & partie du second. Tome 22 : Quatrième volume des mémoires. ROUSSEAU juge J.J. ROUSSEAU suite suit du second dialogue, avec le troisième. Tome 23 Premier volume des pièces divers/ Extrait du projet de paix perpétuelle de M. l’abbé de St Pierre- Jugement de J.J. ROUSSEAU sur la paix perpétuelle- Polysynodie de l’abbé St Pierre- jugement de l’abbé de St Pierre sur la polysynodie-Lettres diverse. Tome 24 : deuxième volume des pièces diverse : Lettres su divers sujets de philosophie, de morale, & de politique. Tome 25 : Tome premier supplément à la collection. Observations de M. GAUTIER su le discours qui a remporté le prix de l’Académie de Dijon en l’année 1750- Discours de M. le Roi, professeur de rhétorique au collège du cardinal Le Moine, le 12 août 1751. Réfutation de M. Gautier du discours qui a remporté le prix de l’Académie de Dijon en l’année 1750. Réfutation de M. Gautier du discours qui a remporté le prix de l’Académie de Dijon en l’année 1750.Réfutation des observations de M. J.J. ROUSSEAU de Genève sur une réponse qui a été faite & son discours, dans le Mercure der septembre 1751. Observations de M. Le Cat secrétaire perpétuel de l’académie des sciences de Rouen. Réponse au discours qui a remporté le prix de l’Académie de Dijon, par le Roide de Pologne. Discours sur les avantages des sciences et des arts, Lyon le 22 juin 1751. Arrêté de la cour du Parlement qui condamne un imprimé ayant pour titre Emile, ou l’éducation, par J.J. ROUSSEAU. 9 juin 1762.Mandement de Mgr l’archevêque de Paris portant condamnation d’un livre qui a pour titre Emile, ou l’éducation 1762. Tome 26 : tomes second des suppléments : faux-titre, titre, 466 pages 2 pages de table. Génie ou description abrégée du gouvernement de cette république (tirée de l’ Encyclopédie) –Extrait du registre de la véritable compagnie des pasteurs & professeurs de l’église & de l’Académie de Genève, du 10 février 1758. –Lettre de M. d’ALEMBERT, à M. J.J. ROUSSEAU-Lettre de M. de SERRE auteur des essais & des observations sur les principes de l’harmonie.- La découverte deux nouveau monde (tragédie) –Ode mémoires à son excellence monseigneur le gouverneur de Savoie-Lettre de J.J. ROUSSEAU à Madame la Baronne de Warens, de Chambert,-Quinze lettres relatives à la botanique, adressées à Madame le Duchesse de PORTLAND-Lettres relatives à la botanique adressées à M. de la TOURETTE. Lettres diverses- fragmens de divers ouvrages & lettres de J.J. ROUSSEAU, écrits pendant son séjour en Savoie, les originaux écrits, de la propre main de l’auteur, nous été communiqués par M. le professeur S… qui en est le possesseur. Réponse au mémoire anonyme intitulé Si le monde que nous habitons est une sphère, etc. inséré dans le Mercure Juillet, page 1514. Lettre de M. Charles BONNET au sujet du discours de J.J ROUSSEAU de Genève, sur l’origine & les fondemens de l’inégalité parmi les hommes. Tome 30 : sixième supplément aux œuvres : faux-titre, titre, 456 pages. La vertu vengée par l’amitié ou recueil de lettres sur J.J. ROUSSEAU par Madame …. Extraits du n°15 et du n°39 de l’année littéraire 1777. Lettre de Madame de Saint- G… à M. FR2RON. Lettre d’une anonyme à un anonyme au procès de l’esprit et du cœur de M. d’ALEMBERT avec les pièces justificatives. Réponse anonyme à l’auteur anonyme. Errata de l’essai sur la musique ancienne et moderne ou lettre de l’auteur de cet essai à Mme …. Extrait du n° 37 de l’année littéraire 1780. Lettre à M.d’ALEMBERT. Lettre à M. FRERON-Lettre à l’abbé ROUSSIER- Mon dernier mot ou réponse à la lettre au M.D.LB, adressée à M ; l’abbé ROUSSIER, en tête du supplément à l’essai sur la musique. Commentaire joint à la lettre précédente. Lettre adressée aux éditeurs du supplément. Observations succinctes sur une anecdote rapportée dans la septième rêverie du promeneur solitaire. Tome 32 : second supplémente à la collection des œuvres de J.J. ROUSSEAU : Les confessions de J.J. ROUSSEAU, livre VII-Livre VIII-Livre IX. Tome 33. Deuxième supplément des oeuvres de J.J. Rousseau. Nouvelles lettres de J.J ROUSSEAU à M....V, à M Le NIEPS à M e VOLTAIRE etc. voir photos de la table des matières. Tome 1 : avec dédicace de DEUPEYRON daté de 1779. Tome V pas de date 1782. Paris du fonds de la Veuve Duchesne 1788. Tomes 12-13-14-15-16-17-18 titre à la date de 1782 plus titre à part, à la date de 1781.Tomes 32 et 33 à la date de 1789. Bon état d’ensemble. A signaler au tome 18 coiffe supérieure incomplète et coiffe intérieure manquante, ainsi que coupe inférieure frottée. Au tome 32 il manque les pièces de titre et tomaison.
Ensemble de 6 pièces reliées en un volume in-8 (195 x 122 mm), plein veau marbré de l'époque, dos à 5 nerfs orné de compartiments fleuronnés et cloisonnés, pièce de titre de veau orange, roulette sur les coupes, tranches rouges.
Recueil factice, peut-être unique, réunion à l'époque des premières uvres de Rousseau, premières éditions comme réimpressions, qui serait une première tentative du libraire parisien Pissot pour offrir une édition collective des écrits du "citoyen de Genève". Par la suite, dès 1756, Pissot fit paraître un recueil désigné comme tel ("Oeuvres diverses de Mr. Jean Jaques [sic] Rousseau citoyen de Genève, Chez Pissot, quai de Conti") légèrement différent dans sa composition que celui-ci, sous page de titre générale, accompagné d'une table des pièces (cf. Bibliothèque de Genève, OCLC, 718016431 et Dufour, n°366 sans détail).Pour le détail des pièces contenues ici:1- Troisième édition en 63 pages, parue l'année de l'originale, à sa suite du "livre qui rendit Rousseau célèbre"; son succès foudroyant propulsa le Citoyen de Genève sur lavant-scène de la République des Lettres. Elle est illustrée de la même planche frontispice que celle du premier tirage, gravée par Ch. Baquoy: "Satyre, tu ne le connais pas".Selon Rousseau ("Confessions", livre VIII), Diderot remit "gratuitement" le manuscrit à son libraire parisien Pissot pour impression. Louvrage parut sous la fausse adresse de Barrillot à Genève peut être à la demande de Rousseau qui souhaitait laccorder avec le titre de "Citoyen de Genève" quil se donnait ici pour la première fois (cf. Sénelier, p. 57-58). Gagnebin (O.C. éd. de la Pléiade) souligne que ce tirage qui corrige un certain nombre de fautes typographiques est meilleur que les précédents. (Dufour, n°14. Gagnebin, I, n°3, p. 1855-1856).2- Edition originale. Vignette de titre, lettrine et bandeau (signé : "N" = Nioul) gravés sur bois. (Conlon, Ouvrages relatifs à J.J. Rousseau, n°2).3- Edition originale de la réponse de Rousseau à la brochure de Stanislas Leszczynski (cf. ci-dessus). Bien complet du feuillet blanc final. (Dufour, n°23). 4- Édition originale de cette réfutation en règle du discours de Rousseau présentée par Charles Borde devant lacadémie de Lyon. La "réponse" de Rousseau figure, sous faux-titre particulier, à partir de la page 61. (Conlon, n°5. Dufour, n°24).5- Edition originale. Borde revient à la charge, dans ce "second discours" lu à l'académie de Lyon les 1er et 31 août 1752. "Le Lyonnais avait compris que le Discours de Rousseau ne relevait pas du paradoxe, mais d'un système concerté dont on commençait à entrevoir l'ampleur" (R. Trousson, 'J.J. Rousseau jugé par ses contemporains', p. 29). (Conlon, n°10).6- Deuxième édition, quasi identique à la rarissime originale (cf. Gagnebin). Rousseau composa cette comédie à l'âge de 18 ans et la fit jouer en décembre 1752 par les comédiens du Roi, sans succès. Il accompagne le texte de la pièce dune importante nouvelle préface dans laquelle il relate les conditions de sa rédaction et revient sur sa thèse concernant linfluence des Sciences et des Arts sur les murs, pour compléter, préciser et se justifier devant la critique. Rousseau avait toujours manifesté un intérêt particulier pour cette pièce, "sorte de miroir du moi profond de son auteur". (Dufour, n°53. Gagnebin, II, B, p. 1979).Infime trace de restauration à la reliure.Bel exemplaire, grand de marges, très frais, bien relié à l'époque.
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A la Haye, Chez Jean Néaulme, (Recte: Paris, Duchesne), 1762. 8vo. Bound in four beautiful uniform contemporary full mottled calf bindings with gilt title-and tome-lables to richly gilt spines. Gilt line-border to edges of bords. Lovely patterned edges. Spines and some corners lightly and expertly restored, barely noteable. Occasional very light brownspotting or dusting, but overall very nice and clean. Printed on good, heavy paper, with wide margins. An excellent copy. (2), VIII, (2), 466, (6) pp. + (4), 407, (1) pp. + (4), 384 pp." (4), 455, (1) pp. + 5 engraved plates (used as frontispieces and facing p. (141) of vol. 1 respectively). The first plate ""Thétis"" in the variant state without title (as described in MacEachern). Fully complete, exactly as described in MacEachern. With all the misprints: Vol. 1: 88 as S8, 443 as 433, 465 as 46" vol. 2: 356 as 256, 357 as 257 vol. 3: 383 as 363 vol. 4: 336 with first 3 broken (according to McEachern this is just the case in some copies). With the usual cancelled leaves: Vol 1: Av + B4" vol. 2: H3 + N6 (called I6). The final leaf ends with ""FIN"" and has no grapes (MacEachern: ""The grapes appear in three different forms..."").
The very scarce actual first edition, being the rarer, more sought-after, nicer 8vo-edition (as opposed to the much more common 12mo edition, which was printed about simultaneously, but which seems to have appeared later), the 8vo format also being the one preferred by Rousseau himself and the format in which he wanted his great work to appear.This magnificent work constitutes the climax of Rousseau's genius as well as the most important work on education since Plato. In Émile, Rousseau poses an entirely new approach to education and the upbringing of children. His thoughts were exceedingly controversial, the work was burnt by the executioner immediately after its first appearance and Rousseau had to flee the country due to a warrant for his arrest. The printing history of ""Émile"" is extremely complicated and has been a matter of intense dispute for many decades. Until Maceachern's bibliography from 1989, the edition that has now been established as the ""Second Paris octavo"" (MacEachern 4A) was generally considered the first printing of the work, but there is no longer any dispute about the fact that the present edition is in fact the actual first (1A). The first edition appeared in both 8vo(1A) and 12mo(1B), and it seems to be generally accepted that the 8vo-edition was distributed first, but that parts of the 12mo-edition may have been in printing a bit earlier. Rousseau himself seems to have preferred the 8vo-edition and wished for his great work to appear as this form first (""The question of the format gave rise to some dissension, for while Rousseau felt that the work was more suited to the octavo format, Duchesne preferred to print a duodecimo and only a limited number of the more expensive octavo. Rousseau finally agreed to Duchesne's plan with reluctance, declaring that in his opinion Duchesne was committing an error of judgment and that the octavo would certainly be the more sought after of the two formats."" - MacEachern, pp. 18-19). Rousseau himself was more involved in the coming-to-be of ""Émile"" than perhaps any other author has been in any other book. Throughout the entire process there were a large number of misunderstandings between himself and Duchene which more than once endangered the printing and publishing of this seminal work, and which has contributed greatly to the extremely complicated bibliographical data of it. In fact, up until very late in the process, Rousseau did not believe that the work was actually going to be finished and it took several instances of mediation between the two to keep the work on tracks. Finally, however, the work was a reality, and with it one of the greatest works of Western culture had been born.Rousseau's ""Émile"" constitutes the most significant modern treatise on the education of man, surpassed only by Plato's ""Republic"". The comparison with Plato is all the more apt, seeing that both works grow out of and are meant to remedy lacunae in the political philosophy of their authors.The conclusion to Rousseau's work on the social contract, also written during Rousseau's stay in Montmorency, had pointed to a predicament of political thought: that only if man were himself naturally inclined to freedom, could he make use of political freedom. ""Émile"" is the analysis of the conditions, under which a child can develop into a free human being. As such, it presents the conclusion to Rousseau's earlier works on inequality, political freedom and servitude.The paradox of Émile is that, while the development of human nature must be natural, if the child is to develop into a free human being, steering that development in the right - that is, free - direction requires constant intervention which, moreover, must be hidden from the child. Rousseau details this intervention in his analysis of the five stages in the education of the child, covering the period from birth to the age of 25.Being one of the most influential thinkers of the 18th century, Rousseau is considered one of the indirect causes of the French Revolution. In Rousseau one certainly finds one of the most influential spokesmen for 18th century thought, and it is primarily the thoughts of him and Voltaire that are put into action with the Revolution.""The first and last of these (i.e. Héloise and Émile), with their sentimental expression of deism, gave much offence, and Rousseau, like Voltaire, was forced to flee to Prussia. Restless and locally unpopular, he fled again to England, where he had a great welcome. Hume, who had offered him asylum, looked after him patiently..."" (PMM 207, Printing and the Mind of Man).The totalitarian tendency of Rousseau's philosophy of education has been noted by a number of philosophers, in recent times most famously, Karl Popper.McEachern: 1A
[ Chez Marc-Michel Rey] - ROUSSEAU, Jean-Jacques ; [ MERCIER DU ROCHER, André Charles François ]
Reference : 60167
(1777)
4 vol. in-12 reliure demi-basane marbrée, Chez Marc-Michel Rey, Amsterdam, 1777, xi-338 pp. (dernier f. de table paginé 337-338 monté par erreur en fin du tome 4) ; 2 ff., 255 pp. ; 2 ff., 240 pp. ; 2 ff., 318 pp., avec 5 planches hors texte, non signées
Exceptionnel exemplaire tout à fait remarquable pour les diverses longues notes manuscrites, couvrant plusieurs des gardes blanches (et quelques marges), rédigées par l'avocat poète et militant jacobin André Mercier du Rocher. Il y évoque notamment ses souvenirs et rapporte les témoignages vécus d'une connaissance directe de Jean-Jacques Rousseau. Né à La Rochelle, André-Charles-François Mercier du Rocher (1753-1816) est bien connu pour son parcours politique mais également pour son Journal ainsi que pour ses Mémoires, source importante pour l'histoire de la Révolution Française en Vendée.Dans le tome premier on peut lire cette note manuscrite importante : "Lorsque j'arrivai à Paris au mois de mai 1780, un des commis de la Douane se présenta au Bureau de la Diligence rue contre escarpe pour fouiller les paquets des voyageurs. Lorsqu'il voulut bouleverser les miens, je lui observai que je n'avais ni sel ni tabac, ni marchandises de contrebande ; n'importe dit-il, il faut voir il tombe sur cet ouvrage, en lut le frontispice et s'écria : L'Emile de Rousseau ! Monsieur c'est un livre prohibé, et il s'en serait emparé si deux de mes compagnons de voyage, un capitaine de la Marine Royale et [ Puyard ? ] de Montjourdain qui a péri depuis avec tant d'autres gens lettrés, ne s'y fussent opposés. Ce livre était donc bien confisqué partout !". L'annotateur signale également qu'un "M. C*** a imprimé un Emile chrétien en 3 vol. in-12 dont le librairie Crapet place St Michel à Paris ne put se défaire au très bas prix d'une livre dix sousn dans l'année 1787", et copie en regard un extrait d'une "Epître à la Raison" évoquant Voltaire, tirée du Mercure de février 1785. En dernière garde du même tome, Mercier du Rocher commente une note de la page 28 : "On ne se tue point pour les douleurs de la goutte dit l'auteur. J'ai connu à Paris un homme très [ ... ] des Principes de J. J. Rousseau, qui s'est coupé le cou avec un rasoir pour éviter les douleurs de la gravelle. Il se nommait Murice, il avait été Prêtre et curé et avait abandonné sa cure pour vivre en laïque avant 1780".En garde du tome second, on découvre une autre longue et remarquable note manuscrite : "j'ai rencontré le onze 8bre 1806, à Paris, un M. De Vouron, fils naturel du Duc de Grammont, c'est un homme d'une figure agréable, et d'une éducation soignée, c'est la Bonté, la douceur, la Bonhomie personnifiées. Il a vécu très familièrement avec J. J. Rousseau et a demeuré ensuite [ chez ] un des ennemis de Rousseau, c'est tout dire, chez Palissot qu'il n'aime pas autant que le Bon Jean-Jacques. Il m'a raconté plusieurs particularités de ce dernier. Avez-vous lu Télémaque lui demandait J.J. (De Vouron était alors jeune). Oui, Monsieur Rousseau. Comment trouvez-vous ce livre ? Il est bon, dit Vouron, mais... "Quoi ? Mais, repart vivement Rousseau ? Il manque de feu, dit Vouron. Monsieur, répond J. Jacques, le feu y est sous la cendre. Une autre fois, M. de Vouron se promenant seul rencontra Rousseau seul aussi. Comment, dit le Philosophe, jeune homme, vous êtes seul ? Vous êtes bien seul aussi, Monsieur Rousseau. Oh ! je suis plus âgé que vous ; et puis [j'ai ] l'expérience des hommes. M. de vouron dit un jour à Rousseau qui se plaignait de ses malheurs, c'est le sort des grands hommes ; vous devez vous attendre à cela. Mais répondit Rousseau d'un air fâché, vous n'êtes pas consolant Monsieur de Vouron. Cette réponse montre clairement que Rousseau voulait être plaint plutôt que flatté. Il était logé près d'un Maréchal Ferrant. En rentrant chez lui il failli avoir la cuisse cassée d'un coup de pied de cheval qui ne fit que l'effleurer. Rousseau racontait cet accident avec des yeux affectés d'un sentiment si extraordinaire que Vouron ne put s'empêcher d'en rire. Le Philosophe se tut alors en se regardant à un Miroir. M. de Vouron dit M. Palissot très aimable, il la [illisible] avec François de Neufchâteau, qu'il croit plutôt un politique qu'un homme de Lettres."Etat très satisfaisant (manques en coiffe, accroc à un dos, reliure un peu frottée, ex-libris ms. "ex bibliotheca A.C.Fr. Mercier du Rocher, Rupellensis, 1782"). Dufour, 201 ; McEachern, Emile, 29
3 ouvrages reliés en un volume in-8 (196 x 123 mm), plein veau marbré de l'époque, dos lisse orné de compartiments richement fleuronnés, pièce de titre de maroquin bordeaux, tranches rouges.
1- Deuxième édition publiée quelques semaines après l'originale, de ce brûlot qui envenima la "querelle des Bouffons" pour des décennies. "Le résumé des idées de Rousseau sur la musique (...), le plus impitoyable des réquisitoires contre la musique française qui fit scandale (). En manière de représailles, les musiciens de l'Opéra brûlèrent Rousseau en effigie dans la cour du théâtre" (Catalogue exposition Rousseau, B.N. 1962, n° 116). Rousseau ne critiquait pas seulement l'infériorité de la langue française, mais aussi l'esthétique de l'opéra français de son temps, "le conventionnel des représentations, les airs à roulades sans rapport avec les sentiments, l'apparat ridicule des scènes à machines, les éclats vocaux et les excessives gesticulations des interprètes (), l'absence d'action dramatique, l'abus d'une mythologie ressassée et la pompeuse niaiserie des livrets" (Cf. Jacques Gheusi, "E. Universalis").(Bibliothèque Cortot, p. 171. Fétis, 3943. Dufour, 32. Gregory, p.237. RISM B/VI/2 p.734. Sénelier, 120. Tchemerzine-Scheler, V, 529).-2- Edition originale. La réponse de Rousseau à l'article "Genève" qui venait de paraître dans l'Encyclopédie, dans lequel D'Alembert suggérait des réformes pour la ville de Genève: projet pour une "cité philosophe" de liberté politique et culturelle, notamment par la levée de l'interdiction d'un théâtre permanent. Rousseau résume, dans sa critique, tout ce qu'il dénonçait déjà comme une illusion: "le théâtre comme école de l'hypocrisie, le bel esprit, la civilité telle qu'on la conçoit à Paris sont inconciliables avec les murs de véritables citoyens. Ses thèses sur les spectacles ne sont qu'un aspect de sa réflexion sur la modernité: à quelles conditions la république est-elle possible ? Comment lier adéquatement morale, esthétique et politique" (cf. B. Bachefen, ENS éditions). Quelques piqûres aux premiers feuillets.(Gagnebin, V, 1812. Tchemerzine-Scheler, V, 535). -3- Édition originale de cette réfutation en règle du "Discours" de Rousseau présentée par Charles Borde devant lacadémie de Lyon. La "Dernière réponse" de Rousseau figure, en première édition, sous faux-titre particulier à partir de la page 61. (Conlon, n°5. Dufour, n°24).Très bon exemplaire, très bien relié à l'époque.
Phone number : 33 01 47 07 40 60
3 ouvrages reliés en un volume in-8 (200 x 121 mm), plein veau brun de l'époque, dos à nerfs orné de caissons fleuronnés et cloisonnés, pièces de titre de maroquin bordeaux, tranches rouges.
1- Edition originale de premier tirage comportant les 3 cartons (p. LXVII, 111 et 139) et la correction de l'éditeur à la plume p. 11 (accent aigu sur "conformé").Frontispice: "Il retourne chez ses Égaux" dessiné par Eisen, gravé par Sornique, fleuron-vignette de titre par Simon Fokke et fleuron en tête de la dédicace aux armes de la République de Genève, également signé par Fokke."Oeuvre source, à partir de laquelle on peut faire commencer toute la réflexion moderne sur la nature de la société" (J. Starobinski).(Dufour, n°55. Gagnebin, III, p. 1862. Tchemerzine-Scheler, V, 532a).2- Première édition de cette édition contenant lintégralité du premier discours de Rousseau accompagné de sa réfutation juxtalinéaire, point par point, par Claude Nicolas Le Cat.Médecin et chirurgien auteur d'importantes découvertes, fondateur et Secrétaire perpétuel de lacadémie de Rouen, Le Cat réfute, le premier, les thèses de Rousseau.En homme des Lumières, il défend, contre Rousseau, les effets des sciences et des arts comme facteurs de progrès et affirme sa foi en la perfectibilité du genre humain. Le texte est suivi d'une réponse de Le Cat à la réplique que Rousseau avait fait paraître dans le "Mercure" de septembre 1751 (p. 95-124).Vignette-bandeau dessinée par Le Lorrain et gravée par Fessard. Bien complet de planche frontispice gravée par Jacques, qui manque souvent: "Satire, tu ne le connais pas". L'adresse est fictive, l'ouvrage est imprimé à Rouen, d'après Weller.(Gagnebin III, 1856. Dufour, 17. Conlon, 'Ouvrages relatifs à J.-J. Rousseau, n°1).3- Edition originale de premier tirage, avec lapprobation signée de Remond de Sainte-Albine datée du 23 octobre 1751, état dorigine avant la réimpression des pages 23 à 26 voulue par Rousseau. Titre de départ. Titre courant: "Lettre à M. Grimm". Ladresse est restituée d'après le "Mercure de France" de décembre 1751 et la permission tacite accordée à Pissot.La réponse de Rousseau à la réfutation de son "Discours" sur les Sciences & des Arts que Joseph Gautier, professeur à Nancy, avait publié dans le "Mercure de France" d'octobre 1751.(Dufour, I, p. 27-28, n°26).Reliure restaurée. Papillon portant une signature ex-libris ancienne apposé dans la marge inférieure du deuxième texte. Timbre à froid en coin supérieur du premier.Bon exemplaire, relié à lépoque.
Phone number : 33 01 47 07 40 60
1798 2 ouvrages reliés en un volume in-8 (195 x 122 mm), plein veau blond porphyre de l'époque, dos lisse orné de compartiments fleuronnés et cloisonnés, pièces de titre de veau rouge et vert bronze, triple filet d'encadrement sur les plats, filet sur les coupes, roulette sur les chasses, tranches dorées.
Ensemble de deux importants témoignages de proches de Rousseau.1- Edition originale et unique. Homme de lettres et homme politique, Jean-Joseph Dusaulx (1728-1799) fut présenté à Rousseau par Deleyre en 1770. D'abord admirateur du philosophe, l'auteur rend compte à travers anecdotes, entretiens et lettres échangées, de ses relations devenues vite difficiles avec Rousseau, son caractère ombrageux et soupçonneux et relate les conditions de leur rupture."Loin des hagiographies fréquentes à l'époque (Révolution), il brosse le portrait d'un malade, d'un 'fou' rusé et pervers, qui lui vaudra de sévères critiques dans la presse contemporaine. C'est que ce portrait d'un maniaco-dépressif atrabilaire et sournois remettait en question le mythe intangible de 'l'immortel auteur du Contrat social' " (R. Trousson, éd. Champion). (Sénelier, 2040. Conlon, 'Rousseau', n°1052).2- Edition originale et unique. Par Olivier de Corancez (1734-1810), journaliste, fondateur du "Journal de Paris". A propos de la publication de la correspondance entre J.-J. Rousseau et Dusaulx, Corancez livre ses souvenirs personnels sur le philosophe et relate l'épisode qui avait provoqué leur rupture. Parmi les derniers à avoir visité Rousseau, il rend compte de sa dégradation physique et psychique dans les derniers moments de sa vie et défend la thèse du suicide par arme à feu, thèse alors largement débattue. C'est Corancez et son beau-père, l'horloger genevois Jean Romilly, qui réglèrent l'enterrement du philosophe à Ermenonville. Il reste que Corancez défendit en toute occasion la mémoire de Rousseau.(Conlon, 'Rousseau', n°1049).Petite fente à un mors. Coiffes frottées. Petite tache à la reliure.Très bon exemplaire, très bien conservé, bien relié à l'époque.
Phone number : 33 01 47 07 40 60
Kjøbenhavn (Copenhagen), Sebastian Popp, 1796 - 99. 8vo. Bound in three uniform contemporary half calf bindings with gilt title- and tome-labels to spines. Spines with some wear, but overall nice and tight. Internally very nice and clean. Printed on good paper. Contemporary owner's inscription to front free end-papers. XXX, (2), 336 pp. + (8), 346 pp. + (2), 368 pp. + 372 pp. + XXVI, 352 pp. + 324 pp.
Rare first edition of the first Danish translation of Rousseau's monumental work (Emilius, or an Essay on Education), being one of the absolutely most important and influential works on education. Virtually no work has had as great an impact on paedagogics as this one. Being one of the most influential thinkers of the 18th century, Rousseau is considered one of the indirect causes of the French Revolution. In Rousseau one certainly finds one of the most influential spokesmen for 18th century thought, and it is primarily the thoughts of him and Voltaire that are put into action with the Revolution. Not only in France can the effects of his philosophy and thoughts on upbringing and education be clearly seen" -his ideas were of decisive character to the generation of artists, writers, poets, philosophers etc. in the beginning to middle of the 19th century, which seminally affects Danish thought, as it is in this period that our most important and famous cultural personas are being influenced (e.g. H.C. Andersen and Søren Kierkegaard)" thus this first Danish translation is of great importance and interest. In Danish literature there is talk about the Rousseauan spirit, and it is in this spirit that the entire literary production of H.C. Andersen can be viewed, -directly or indirectly. Rousseau's three main thoughts in Émile - on the childlike, on the natural and on simple religious faith - fits like a glove on the main messages and morals of H.C. Andersen's works.Søren Kierkegaard is known to have owned a copy of Rousseau's Émile in French as well as a copy of this first Danish translation (see ""Auktionsprotokol over Søren Kierkegaards Bogsamling"" no. 941-43). As opposed to H.C.A., though, the philosophy and educational program of Rousseau does not correspond with the Christianity of Kierkegaard, who, however, quotes and comments on Rousseau and his writings on several occasions in his diaries.In Émile, Rousseau poses an entirely new approach to education and the upbringing of children. His thoughts were exceedingly controversial, the work was burnt by the executioner immediately after its first appearance and Rousseau had to flee the country due to a warrant for his arrest. There is no need to say that these new thoughts were also widely influential on Danish thought, and this especially after the appearance of the Danish translation (34-37 years after the French original). Not only Kierkegaard and H.C.A. were influenced by this great thinker, so were the likes of Ingemann, one of our greatest poets.""The first and last of these (i.e. Héloise and Émile), with their sentimental expression of deism, gave much offence, and Rousseau, like Voltaire, was forced to flee to Prussia. Restless and locally unpopular, he fled again to England, where he had a great welcome. Hume, who had offered him asylum, looked after him patiently..."" (PMM 207, Printing and the Mind of Man). Bibliotheca Danica IV:1004.
ROUSSEAU (Jean-Jacques), NOLIVOS DE SAINT-CYR (Paul-Antoine-Nicolas)
Reference : 36632
2 ouvrages reliés en un volume in-8, plein veau de l'époque, dos à 5 nerfs fleuronné et cloisonné, tranches rouges.
1- Edition originale. La réponse de Rousseau à l'article "Genève" qui venait de paraître dans l'Encyclopédie, dans lequel D'Alembert suggérait des réformes pour la ville de Genève: projet pour une "cité philosophe" de liberté politique et culturelle, notamment par la levée de l'interdiction d'un théâtre permanent. Rousseau résume dans sa critique tout ce qu'il dénonçait déjà comme une illusion: "le théâtre comme école de l'hypocrisie, le bel esprit, la civilité telle qu'on la conçoit à Paris sont inconciliables avec les murs de véritables citoyens. Ses thèses sur les spectacles ne sont qu'un aspect de sa réflexion sur la modernité: à quelles conditions la république est-elle possible ? Comment lier adéquatement morale, esthétique et politique" (B. Bachefen, ENS éditions).(Gagnebin, V, 1812. Tchemerzine-Scheler, V, 535).2- Edition originale et unique de cet ouvrage composé par Paul-Antoine Nolivos de Saint-Cyr, qui rencontra Rousseau à Venise. Membre de la "coterie holbachique", l'auteur était un proche de madame d'Holbach. Devenu "Laval", comédien aux portes de Genève, il mène ici une polémique ardente pour "venger" d'Alembert et Voltaire de la 'Lettre sur les spectacles' de Rousseau."Apologie de la comédie et des comédiens en réponse à Rousseau. C'est sans contredit le meilleur de tous les ouvrages qui parurent en réplique à cette lettre" (Quérard, 'Supercheries littéraires', 1847, II, n°3889). (Conlon, 'Ouvrages relatifs à J.-J. Rousseau', n°87. Soleinne, 'Bibliothèque dramatique', V, I, n°674).Quelques épidermures. Coiffes restaurées. Mors frottés et fendillés. Intérieur frais.
Phone number : 33 01 47 07 40 60
Kbh. (Copenhagen), Sebastian Popp, 1796 - 99. 8vo. Bound in six cont. uniform hcalfs w. gilt title- and tome-labels on backs, backs w. gilt lines. Backs and corners w. traces of use, but a fine and clean copy on good paper (skrivepapir). XXX, 336" (8), 346368372352 XXVI, 324 pp.
Rare first edition of the first Danish translation of Rousseau's monumental work (Emilius, or an Essay on Education), being one of the absolutely most important and influential works on education. Virtually no work has had as great an impact on paedagogics as this one. Being one of the most influential thinkers of the 18th century, Rousseau is considered one of the indirect causes of the French Revolution. In Rousseau one certainly finds one of the most influential spokesmen for 18th century thought, and it is primarily the thoughts of him and Voltaire that are put into action with the Revolution. Not only in France can the effects of his philosophy and thoughts on upbringing and education be clearly seen -his ideas were of decisive character to the generation of artists, writers, poets, philosophers etc. in the beginning to middle of the 19th century, which seminally affects Danish thought, as it is in this period that our most important and famous cultural personas are being influenced (e.g. H.C. Andersen and Søren Kierkegaard)" thus this first Danish translation is of great importance and interest. In Danish literature there is talk about the Rousseauan spirit, and it is in this spirit that the entire literary production of H.C. Andersen can be viewed, -directly or indirectly. Rousseau's three main thoughts in Émile - on the childlike, on the natural and on simple religious faith - fits like a glove on the main messages and morals of H.C. Andersen's works.Søren Kierkegaard is known to have owned a copy of Rousseau's Émile in French as well as a copy of this first Danish translation (see ""Auktionsprotokol over Søren Kierkegaards Bogsamling"" no. 941-43). As opposed to H.C.A., though, the philosophy and educational program of Rousseau does not correspond with the Christianity of Kierkegaard, who, however, quotes and comments on R. and his writings on several occasions in his diaries.In Émile, Rousseau poses an entirely new approach to education and the upbringing of children. His thoughts were exceedingly controversial, the work was burnt by the executioner immediately after its first appearance and Rousseau had to flee the country due to a warrant for his arrest. There is no need to say that these new thoughts were also widely influential on Danish thought, and this especially after the appearance of the Danish translation (34-37 years after the French original). Not only Kierkegaard and H.C.A. were influenced by this great thinker, so were the likes of Ingemann, one of our greatest poets.""The first and last of these (i.e. Héloise and Émile), with their sentimental expression of deism, gave much offence, and Rousseau, like Voltaire, was forced to flee to Prussia. Restless and locally unpopular, he fled again to England, where he had a great welcome. Hume, who had offered him asylum, looked after him patiently..."" (PMM 207, Printing and the Mind of Man). Bibliotheca Danica IV:1004.
Lausanne et Londres, 1766-1767, in-12, reliure plein veau marbré, dos lisse, triple filets et caissons dorés ornés, pièce de titre basane bordeaux, tranches rouges (rel. de l'époque), dos et plats frottés, coiffes abîmées, état correct
Intéressant recueil réunissant deux des principaux ouvrages publiés autour de la rupture de Hume et de Rousseau. Ce dernier, poursuivi par la censure sur le continent, était venu s'installer en Angleterre à l'invitation du célèbre philosophe écossais mais la discorde n'avait pas tardé à naître entre les deux hommes. – 1. Edition restée inconnue à Bengesco, de cette compilation des lettres publiée du vivant de l’auteur, due sans doute à Angliviel de la Beaumelle, et qui selon Grimm "a fait mourir de rire, et qu'on ne prend pas plus mauvaise opinion de l'homme illustre pour lequel le compilateur non illustre a voulu témoigner de l'aversion". – 2. Edition originale, publiée en français par Suard d'après le manuscrit anglais de Hume. L'édition anglaise "retraduite" du français, parut quelques mois plus tard. Cet ouvrage de Hume contient la version du philosophe écossais sur sa brouille avec Rousseau. Le 9 janvier 1766, par un temps glacial, deux des intellectuels les plus importants du siècle s’embarquent ensemble à Calais pour l’Angleterre : Jean-Jacques Rousseau et David Hume. Le philosophe écossais a décidé de prendre Jean-Jacques, persécuté, sous sa protection. Depuis plus de trois ans Rousseau est en effet en exil, après que son Émile ait été par jugement lacéré et brûlé sur les marches du Palais de Justice de Paris. David Hume n’a alors en France presque que des amis, Jean-Jacques presque que des ennemis. Le 21 mai de l’année suivante, hagard, au bord de la folie, Rousseau fuit l’Angleterre après une folle querelle, venimeuse, acharnée, avec le « bon David ». Que s’est-il passé ? Tout Paris bruit des éclats de la querelle. Hume décide, sous la pression des philosophes français, de rédiger un compte-rendu de cette pénible affaire, intitulé Exposé succinct de la contestation qui s’est élevée entre M. Hume et M. Rousseau, avec les pièces justificatives. Il paraît à Paris au cours de l’automne 1766. D’Alembert en a supervisé la traduction. Deux mois plus tard, il est publié en Anglais à Londres, prétendument « traduit du français ». Entre les deux éditions, Hume a rajouté des notes, en a supprimé d’autres. Au-delà de l’anecdote, qui a son importance, ce petit livre éclaire la vie quotidienne et le comportement de deux des génies de ce XVIIIe siècle européen qui en compta beaucoup. S’attacher profondément à leurs œuvres nourrit la curiosité envers les hommes qui les ont créées. Lorsqu’il s’agit de Hume et de Rousseau, rien à leur sujet ne peut nous être indifférent. – 3. Edition originale. Ayant appris la rupture survenue entre Rousseau et son protecteur, le grand philosophe écossais David Hume, Voltaire écrit à ce dernier le 24 octobre 1766 pour lui relater ses propres démêlés avec le Citoyen de Genève. Le pamphlet se termine sur une Lettre de M. de Voltaire au docteur Jean-Jacques Pansophe, texte dont Voltaire nia la paternité, inventaire cumulé des exemples démonstratifs de l’absence de bonne foi, de bon sens et de modestie chez Jean-Jacques... Bien que Voltaire ait toujours nié être l'auteur du pamphlet, ses contemporains furent unanimes à le lui attribuer, de même que les bibliographes.
(La réponse et la défense de Rousseau à la condamnation de son Emile et de son "système criminel") ROUSSEAU Jean-Jacques. (Genève, 1712 - Ermenoville, 1778) "JEAN-JACQUES ROUSSEAU, CITOYEN DE GENEVE, A CHRISTOPHE DE BEAUMONT, ARCHEVEQUE DE PARIS...". 1763, Amsterdam, M.M. Rey. (Relié avec:) BEAUMONT Cristophe de. "LETTRES A MONSIEUR ROUSSEAU, POUR SERVIR DE REPONSE A SA LETTRE CONTRE LE MANDEMENT DE MONSIEUR L'ARCHEVEQUE DE PARIS". 1763, Amsterdam, M.M. Rey. 2 Ouvrages en 1 volume in-12° (183x121 mm) (dimensions pages 179x114 mm) I: XL (y compris un faux-titre et un titre), 129, (3) pp. II: (2) ff., (faux-titre et titre), 136 pp. Reliure de l'époque en veau marbré. Encadrement avec un filet à froid sur les plats. Dos lisse, divisé en six compartiments, avec décorations et fleurons dorés; pièce de titre en maroquin rouge. Filet doré sur les coupes. Tranches bleutées et gardes de papier décoré. Edition à la date de l'originale de Rousseau. Edition Originale de la réponse de C. de Beaumont. Infimes usures à trois coins et infimes brunisseurs à quelques pages. Très bel exemplaire. A la suite de la parution de "Emile, ou de l'éducation...", en 1762, l'Archevêque de Paris, Christophe de Beaumont, fit publier un Mandement qui condamnait les idées déistes de Rousseau. Celui-ci avait déjà quitté la France sous la menace d'une prise de corps décrétée par le Parlement de Paris. Réfugié à Môtiers, avec cette Lettre Rousseau répond à son adversaire. "Il fait l'apologie de la religion naturelle, s'estimant sincèrement chrétien et suiveur de Jésus-Christ et non des prêtres. Il récuse le péché originel et les miracles". "Vous dites que mon plan d'éducation, loin de s'accorder avec le Christianisme, n'est pas même propre à faire des Citoyens ni des hommes; & votre unique preuve est de m'opposer le péché originel. Monseigneur, il n'y a d'autre moyen de se délivrer du péché originel & de ses effets, que le baptême. D'où il suivrait, selon vous, qu'il n'y aurait jamais eu de Citoyens ni d'Hommes que les Chrétiens. Ou niez cette conséquence, ou convenez que vous avez trop prouvé". Rousseau défend la tolérance et la liberté de penser. Le ton est polémique et vivement antipapiste, dans un souci de plaire aux pasteurs protestants. (LCPCLUM-0005) (900,00 €) (Tous les livres provenant d'Italie possèdent la licence d'exportation (Attestato di Libera Circolazione) du Ministero dei Beni e Attività Culturali)
(La réponse et la défense de Rousseau à la condamnation de son Emile et de son "système criminel") (www.cepays-ci.com)
Rousseau SINNER (Jean-Rodolphe) - GERDIL (le Cardinal) - LA FARE (De)
Reference : 9541
Lausane, chez Grasset, 1759; Turin, chez les frères Reycends & Guibert, 1763; Londres, chez Nourse et Paris, chez Desaint, 1768, 1 plein veau marbré, dos à nerfs, orné, tranches rouges, 1 coiffe manquante, coins émoussés ; in-8 de de 96, 192 et XIV-(2)-332 pp. ;
Premier ouvrage: Extraits de poésie du moyen age, choisies par Jean-Rodolphe Sinner bibliothécaire de Berne, dans les manuscrits de Bongars.Second ouvrage: Critique de l'ouvrage de Jean-Jacques Rousseau "Emile ou de l'éducation. Lors de la publication de l'ouvrage de Rousseau, le père Gerdil, fit paraitre cet ouvrage: "Réflexions sur la théorie & la pratique de l'éducation contre les principes de Mr. Rousseau", dans lequel il réfute les idées de Rousseau, dans une autre édition cet ouvrage porte le titre d' "anti-Emile". Parmi les nombreux contradicteurs de Rousseau, le père Gerdil est le seul qui ait su dans ses critiques traiter son adversaire avec égard, aussi Rousseau dit de lui: "Parmi tant de brochures imprimées contre ma personne et mes écrits, il n'y a que celle du père Gerdil que ai eu la patience de lire jusqu'à la fin, il est facheux que cet auteur estimable ne m'ai pas compris".Troisième ouvrage: Seule édition parue de cet ouvrage inspiré des théories de j.j. Rousseau. Cet ouvrage obtint une critique élogieuse de Dupont de Nemours.
Phone number : 06 80 15 77 01
Chez Deterville, libraire et Lefèvre "Paris, 1817, 18 volumes in-8 cartonnage papier à la bradel, pièce de titre et de tomaison de cuir rouge. Edition issue de l'imprimerie de Didot l'ainé. Portrait frontispice dessiné par le Mire et gravé par Delvaux, fac-similé d'une lettre manuscrite de Rousseau au début du premier volume. Dufour, Recherches bibliographiques sur les oeuvres imprimées de J.-J. Rousseau T.II N°405. / Bibliographie de la France 17 mai 1817 N°1607. T.I Discours sur les inégalités (et autres discours) VIII-438pp. / T.II 2ff.-470pp. Contrat social / T.III et IV Nouvelle Héloïse 2ff.-655pp. 2ff.-616pp. / T.V et VI Emile ou de l'éducation 2ff.-523pp. 2ff.-2ff.-630pp. / T.VII Lettres à Monsieur de Beaumont / Lettres écrites de la montagne 2ff.-528pp. / T.VIII Lettre à d'Alembert et Théâtre 2ff.-534pp. feuillets de musique pour le Devin du village / T. IX Dissertation sur la musique (et autres écrits musiquaux) 2ff.- 418pp. 2 planches dépliantes HT. ""Table générale de tous les tons..."" et ""Airs pour être joués la troupe marchant""/ T.X 2ff.-504pp. et XI 2ff.-379pp. Dictionnaire de Musique. 13 planches dépliantes de musique in fine. / T.XII Mélanges 2ff.-568pp. / T.XII 2ff.-437pp.et XIV 2ff.-684p. Les Confessions / T.XV Lettres à M. Le président de Malesherbes - Rêveries du promeneur solitaire - Rousseau juge de Jean-Jacques - Dialogues 2ff.-715pp. / T.XVI 2ff.-589pp. 1732-1762 XVII 2ff.-637pp. 1763-1766 XVIII 1767-1777 2ff-518pp. Correspondance. // relié de manière identique : Correspondance originale et inédite de J.J. Rousseau avec Mme Latour de Franqueville et M. du Peyrou, Paris, Giguet et Michaud, An XI-1803, 2 vol. in-8 reliés à l'identique, 2ff.-pp[9]-16 / pp[9]-376 // 379pp. (collation conforme à l'exemplaire de la BNF). Edition originale pour cette correspondance inédite (Dufour I-363). // joint : Addition à l'histoire de J.-J.Rousseau. Lettre à Sophie. Placard plié in-8 paginé 545 à 560. Il s'agit d'un additif à la première édition de l'Histoire de la vie et des ouvrages de J.J.Rousseau par Musset-Pathay (Paris, Pélicier, 1821). Edition originale. Cette édition des oeuvres est illustrée de 20 gravures d'après Moreau, Cochin, Monsiau etc. Coins un frottés, coiffes un peu plissées, quelques très légères rousseurs sinon bon exemplaire en cartonnage d'époque, complétée de deux pièces en édition originale dont la Correspondance avec Mme Latour de Franqueville."
Paris, Armand Colin 1924 - 1925 - 1926 - 1927 - 1928, 225x140mm, LX - 3499pages, broché. Petite déchirure sur le bas du dos du tome 3, 4 et 7.
ROUSSEAU (Jean-Jacques), STANISLAS Ier LESZCZYNSKI Roi de Pologne, MENOUX (Joseph de)
Reference : 38265
3 ouvrages reliés en un volume in-8 (182 x 112 mm), demi-maroquin acajou à coins, dos à nerfs orné de compartiments garnis d'un décor d'encadrement doré, titre doré, tête dorée (rel. fin XIXe).
1- Edition originale, exemplaire bien complet du frontispice gravé par Ch. Baquoy : "Satyre, tu ne le connais pas", qui n'a été joint qu'à un nombre réduit d'exemplaires. Louvrage a été imprimé à Paris, sous la fausse adresse de Genève, par les soins de Diderot pour le compte du libraire Pissot."Le livre qui rendit Rousseau célèbre"; son succès foudroyant propulsa le Citoyen de Genève sur lavant-scène de la République des Lettres. En répondant par la négative à la question mise au concours par l'Académie de Dijon, Rousseau prend le contre-pied de ses contemporains pour dénoncer un ordre social fondé sur le luxe et les inégalités, corrompu et bafouant les véritables valeurs. Et de démontrer que les progrès indéniables des sciences et des arts ne se sont pas accompagnés dun progrès moral. La descendance de cet essai sera immense."Une force insoupçonnée et sincèrement rebelle apparaît dans ce Premier Discours, une pensée novatrice qui sonne juste. Et la lumière que Rousseau jette sur l'homme et sur le lien social va contribuer à remettre en cause une certaine idée du progrès" (Jacques Berchtold).(Dufour, n°13. Gagnebin, III, p. 1854-1855).2- Edition originale. (Conlon, Ouvrages relatifs à J.J. Rousseau, n°2).3- Edition originale de la réponse de Rousseau à la brochure de Stanislas Leszczynski (cf. ci-dessus). (Dufour, n°23, p. 24).Mors légèrement frottés.Très bon exemplaire, frais, grand de marges, bien relié.
Phone number : 33 01 47 07 40 60
Paris, P. Didot l'Aîné, An IX (1801) 22 volumes in-8 de VIII, 314 pp. - (2) ff., 298 pp. - (2) ff., 423 pp. - (2) ff., 298 pp. - (2) ff., 337 pp. - (2) ff., 426 pp. - (2) ff., 532 pp. - (2) ff., 408 pp. - (2) ff., 412 pp. - (2) ff., 340 pp. - (2) ff., 412 pp. - 299, (1) pp. - (2) ff., 431 pp. - (2) ff., LXIII, 355 pp. - (2) ff., 504 pp. - (2) ff., 416 pp. - (2) ff., IV, 352 pp. - (2) ff., 464 pp. - (2) ff., 519 pp. - (2) ff., 428 pp. - (2) ff., 376 pp. - 379 pp., veau Lavallière glacé, roulettes dorées en encadrement sur les plats, dos lisses ornés de caissons frappés d'un fer historié, pièces de titre et de tomaison de maroquin noir, roulettes dorées sur les coupes et bordures intérieures, tranches dorées (R. P. Bozerian).
"Édition collective de Jean-Jacques publiée par Didot, sous le Consulat. Dès avant sa mort, l'engouement suscité par les écrits de Jean-Jacques encourage les éditeurs à proposer des éditions collectives. Le renom du citoyen de Genève atteint des sommets sous la période révolutionnaire, stimulant un intérêt pour ses écrits politiques. Établie par Jacques-André Naigeon - le disciple de Diderot -, François Joseph Fayolle et l'abbé François Bancarel, cette nouvelle édition entend se ""distinguer de toutes celles qui ont paru jusqu'ici"", et servir ainsi ""de type à celles qu'on donnera dans la suite"". Le soin des éditeurs s'est porté sur l'établissement des textes. ""Le Contrat Social, et le Discours sur l'Origine de l'inégalité […], ont été imprimé sur un exemplaire corrigé de la main de l'auteur […]. L'Emile a été collationné avec le plus grand soin sur deux manuscrits autographes, […] ; nous n'avons pas balancé à rétablir divers passages […] pour lesquels on avait exigé des cartons […]. Le texte des Confessions a été rétabli dans toute sa pureté d'après le manuscrit que Rousseau avait enveloppé et cacheté […] que sa veuve vint offrir, dès 1793, à la Convention nationale. […]. Le citoyen Clos, nous a généreusement offert l'exemplaire des Lettres de la Montagne, qu'il tient de l'amitié de Jean-Jacques, et dans lequel on remarque plusieurs corrections de sa main, […]"". Cette édition comprend 20 volumes auxquels ont été réunis les 2 tomes de la Correspondance originale et inédite de J.-J. Rousseau avec Mme Latour de Franqueville et M. Du Peyrou, Paris, Giguet et Michaud, an XI-1803. L'ouvrage comprend 14 planches de musique notée ""airs principaux du Devin du village"" (t. IX), 13 planches hors-texte repliées de partitions et schémas (t. XII, Dictionnaire de musique) ainsi qu'une reproduction en fac-similé imprimé à l'encre brune d'une lettre manuscrite de Rousseau adressée à Madame de Créqui, en 1751 (t. XVIII). Cette édition de Didot ne comporte initialement pas d'illustrations, mais notre exemplaire a été enrichi de 25 planches issues de la ""collection Dupréel"" (Cohen, 913 ; Girardin, pp. 112-146), dont 10 gravées sur des dessins de Moreau le Jeune et 4 d'après Le Barbier. Parmi cet ensemble de tailles-douces, on note, à côté des illustrations des écrits de Rousseau, son portrait en médaillon numismatique à l'antique par Augustin de Saint-Aubin, ainsi que son tombeau sur l'île des Peupliers à Ermenonville. Très bel exemplaire en reliures uniformes de Jean-Claude Bozerian, dit Bozerian l'Aîné, actif à Paris, de 1790 à 1811. Le fer répété au dos des volumes représente une figure de la Charité allaitant, assise entourée de trois autres enfants. L'un brandit un bonnet phrygien au bout d'un bâton, tandis que deux d'entre eux allument le feu d'un vase ardent. De la bibliothèque Rudolf Gutman (1880-1966) avec ex-libris. Bulletin Morgand n° 4, nov. 1905, n° 558, exemplaire cité. - Girardin, Iconographie des Œuvres de Jean-Jacques Rousseau, Paris, 1910, pp. 112-146. - T. Dufour, Recherches bibliographiques sur les œuvres imprimées de J.-J. Rousseau, 1925, t. I, 402 et 363. - P. Stewart, Éditer Rousseau Enjeux d'un corpus (1750-2012), ENS, 2012."
Phone number : + 33 (0)1 42 89 51 59
Amsterdam, M.M.Rey, 1758. 8vo. Beautiful contemporary full mottled calf with five raised bands and gilt red leather title-label to richly gilt spine. All edges Minor loss to lower capital, but apart from that an absolutely beautiful copy, internally as well as externally. Very nice, clan and fresh. Printed on good paper, with good margins. Engraved title-vignette. XVIII, 264, (8) pp.
The rare first edition of this important work, which inaugurated one of the most significant intellectual debates of the 18th century.The letter is Rousseau's answer to the article on the city of Geneva, which his friend d'Alembert had written for the French ""Encyclopédie"". In the article, d'Alembert had suggested that the citizens of Geneva establish a theatre which - so d'Alembert - would lead to a refinement of the mores and ways of the Genevans, not to mention adding a bit of sparkle to a city which he described as dreary and sad. The response by Rousseau opened up what was one of the most important intellectual polemics of the 18th century.Rousseau, a citizen of Geneva by birth, uses the article by d'Alembert as a springboard for a reflection on the place of culture in society. He relates the institution of the theatre to the question of political morality and attempts to define boundaries between the morally innocuous and corruptive forms of entertainment. The letter is permeated by a pronounced Platonism. The arguments which Rousseau advances against the theatre closely recall those advanced by Plato in the Republic against the poets. As Plato, Rousseau focuses his attention on the artificial nature of the theatrical spectacle, which leads the mind astray, away from the concerns of an industrious and fulfilled life. For anybody with an interest in the work and life of Rousseau, the ""Lettre à d'Alembert"" is an invaluable document. Not only does it connect Rousseau's earlier writings - the Discourse on the Arts and Sciences (1750) and the Discourse on the Origin and Basis of Inequality among Men (1754) - to his later major work"" it also offers an insight into the differences of opinion that would lead Rousseau to break with the circle around the encyclopaedists. The present edition is unknown to Dufour and Tchmerzine, but recent research has determined that this is the actual first printing (see for instance: Azers, ""Histoire de l'Impression et la publication de la ""Lettre à d'Alembert"""", Sénelier).
A paris. 1793. In-12. Broché. Etat passable, Plats abîmés, Dos abîmé, Intérieur frais. Tome 2: 416 pages, Du contrat ou principes du droit politique. Tome 3: 373 pages,Lettres de deux amamnts habitants d'une petite ville au pied des Alpes Héloise. Tome 4: 431 pagesLettres de deux ammants habitants d'une petit ville aux pieds des Alpes. Tomes 5: 387 pages. Lettres de deux amants habitants d'une petite ville au pieds des Alpes Quatrième partie.Tome 6: 354 pages: Lettres de deux amants habitans d'une petite ville au pied des Alpes Suite de la cinquième partie. Tome 8: 366 pagesEmile ou l'éducation Livre troisième.Tome 10: 356 pages. Emile ou l'éducation suite du livre cinquième.Tome 11 375 pages Dictionnaire de la musique tome premier.Tome 12: 401 pages:Dictionnaire de la musique Tome second.Tome 13: 299 pages + 13 planches dépliantes.Tome 14: 280 pages.Théatre et poèsies: Narcisse ou l'amant de lui-même Comédie.Tome 15 322 pagesThéatre et poésie Tome Second Pygmalion , scène lyrique. Tome 16: 328 pages: les confessions de JJ Rousseau. mémoires Tome 17: 340 pages Forte mouillure altérant la lecture: Les confessions de JJ Rousseau Mémoires tome II. Tome 18: 282 pages. Les confessions de JJ Rousseau Mémoires Tome III. Tome 19: 339 pages. Les confessions de JJ Rousseau Mémoites Tome IV. Tome 20: 359 pages. Dialogues de Rousseau Juge de Jean-Jacques. Mémoires Tome V.Tome 21: Rousseau juge de Jean-Jacques Dialogues Memoires Tome VI.grosse mouillure atlerant le papier et la lecture sur la page 292 et 293 pages détachées de la page 220 à 292. Tome 22: 218 pages. Mélanges tome premier.Tome 23: 300 pages.mélanges Tome Second.Tome 24: 422 pages. mélanges tome Troizième. Tome 25: 352 pages. Mélanges tome quatrième.Tome 26: 411 pages. Melange tome Cinquième.Tome 27: 406 pages.Mélanges tome sixième.Tome 28: 401 pages.melanges tome septième.Tome 29 ?: 300 pages: Lettres. tome 1.forte mouillure sur les 40 premieres pages. Alteration du texte de la premiere page (recto-verso).Tome 30: 243 pages. Recueil de lettres: Lettres tome II. Tome 31: 295 pages. Recueil de lettres: lettres III. Tome 32 : 316 pages. Recueils de lettres: lettres tome IV. Tome 35: 334 pzges. Recueil de lettres: Lettres Tome VII.Tome 33::287 pages. Recueil de lettres Lettre tome V. Tome 3-: 346 pages. forte mouillure atlerant le papier et la lecture d'environ 10 pages.Piéces diversent qui ont rapport avec AM Rousseau. Gravure en frontispice (tombeau).Tome 37: 358 pages: Pièces diverse tome Second. A relier. Papier à la forme en reliure d'attente Broché. en état moyen.. . . . Classification Dewey : 840.05-XVIII ème siècle
Classification Dewey : 840.05-XVIII ème siècle
In-folio (350 x 260 mm), demi-chagrin violine, dos lisse orné d'un jeu de filets dorés et au noir, palettes en tête et pied, titre doré (rel. XIXe s.), (1) f. de titre frontispice gravé, 11 pp. (Avis de l'éditeur de ce recueil [Marquis de Girardin], Noms des souscripteurs, Airs, Romances et Duos et Avertissement), 199 p. de partitions entièrement gravées sur papier vergé azuré. (1) f. de table. Paris, De Roullede de la Chevardiere, Esprit, 1781.
Edition originale, imprimée sur papier fort, de ce recueil dairs et de romances composés par Jean-Jacques Rousseau. La belle page de titre allégorique, dessinée et gravée par Charles Benazech, élève de Greuze, représente le buste de J.-J. Rousseau entouré de mères aimantes et denfants joyeux sur lîle des Peupliers, le tout encadré de trophées dinstruments de musique.René-Louis de Girardin, auteur de la préface et dernier ami de Rousseau, est le créateur du parc dErmenonville, où il accueillit le philosophe durant les six dernières semaines de sa vie. Rousseau y trouva la mort le 2 juillet 1778, au retour dune promenade.Deux jours plus tard, au coeur de la nuit, Girardin fit inhumer le "citoyen de Genève" dans un tombeau à lantique placé au centre de lîle des Peupliers, où il demeura jusqu'à la décision de la Convention de transférer ses cendres au Panthéon en 1794.La préface de Girardin, véritable panégyrique, célèbre aussi bien Rousseau l'homme que son oeuvre. Elle est suivie de 94 morceaux, complétés par un "air de Cloches" (p. 199). Ces pièces que Rousseau qualifiait de "fruits des délassements" ou de "consolation dans ses disgrâces" étaient restées inédites jusquà leur découverte parmi les manuscrits déposés à la Bibliothèque du Roi le 10 avril 1781 et leur édition dans ce recueil.Les partitions musicales sont gravées par Antoine-Jacques Richomme, le plus célèbre graveur de musique de son temps, et les paroles par André. Publié par souscription, l'ouvrage réunit, parmi ses souscripteurs, les personnalités les plus prestigieuses de l'époque, dont la reine, la comtesse d'Artois, la duchesse de Chartres, la princesse de Lamballe, ainsi que des figures influentes de Paris, de Versailles et des provinces.(Dufour, I, 349. Fétis, 2463. Girardin, 'Iconographie de Rousseau', I, p. 92. Tchemerzine-Scheler, V, 561. Manque à Cortot et Gregory).Coiffes légèrement frottées.Bel exemplaire, très frais, imprimé sur vergé fort, parfaitement conservé.
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1780 In-12 (131 x 81 mm), plein veau marbré de lépoque, dos lisse orné de compartiments fleuronnés et cloisonnés, pièce de titre de veau bordeaux, (2) f. de faux-titre et titre, viij, (2), [-11], 263 p., (1) p. de table des matières. Lichfield, chez J. Jackson, aux dépens de l'Editeur. Et se trouve à Londres chez Dodsley & Cadell, 1780.
Troisième édition, publiée la même année que l'édition originale, complète du faux-titre: "Mémoire de J.J. Rousseau".En réaction à lindifférence rencontrée lors des lectures privées de ses Confessions, Rousseau rédigea cet ouvrage entre 1772 et 1776 sous la forme de trois dialogues où il se justifie et dénonce le complot dont il se croyait victime. Convaincu de limportance vitale de son message, il résolut de confier le manuscrit directement à Dieu en le déposant sur le maître-autel de Notre-Dame de Paris, mais ne put y accéder. Interprétant cet échec comme un signe providentiel, Rousseau confia finalement le manuscrit à un jeune Anglais de passage à Paris, son ancien voisin à Wootton. Ce dernier, Brooke Boothby, le publia en Angleterre après la mort de lauteur conformément à son serment.Longtemps reçu comme un document clinique illustrant le "cas" Rousseau, cet ouvrage a fait l'objet, au cours des dernières décennies du XXe siècle, d'une réévaluation majeure, dévoilant une profondeur et une richesse longtemps insoupçonnées.Les conditions particulières entourant sa publication en font lun des ouvrages les moins diffusés de Rousseau.(Dufour, n°347. Sénelier, n°1156. Gagnebin, I, p. 1905, n°30).Un mors fendu, coiffes et coins usés, dos frotté. Intérieur très frais.
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(Unsigned, and no date, but penned between 1746 and 1751). 1 leaf 4to (25,5 x 19 cm), off-white paper in fine condition. Fully penned on both recto (24 lines) and verso (5 lines).
This magnificent manuscript leaf in Rousseau's hand constitutes notes on marriage rituals taken from ""Rituel des Chartres"", which was printed in Paris in 1531. This manuscript leaf is part of a grandiose project that Rousseau was working on with his employer Madame Dupin during his years as her secretary. The project was that of writing the history of womankind. With its focus on gender equality, the work is nothing less than pioneering and would no doubt have been a work of seminal importance in the history of feminism and women's rights, had it ever been published. The manuscript ended up comprising more than 2.000 pages, but was never printed. Louise Marie Madeline Fontaine Dupin (1706-1799) was one of the most famous salonnieres of the 18th century, renowned for the beauty as well as her intelligence. Rousseu met her in 1743 and took an instant liking to her. In 1745, she offered him the position as her private secretary and tutor to her son. During his six years in her employment, he spent most of the time working on the grandiose project of the history of women, until it was abandoned in 1751. ""In the years between 1745 and 1749 Jean Jacques Rousseau was employed by Louise Marie Madeline Dupin as a research assistant on her ambitious project to delineate in print the history of women. After years of labor by Rousseau and Madame Dupin her ""Ouvrage sur les Femmes"" was shelved, unfinished. The research notes, drafts, and fair copies written by Rousseau and his employer were stored at the chateau of Chenonceaux, essentially forgotten, until their sale at a series of auctions held between 1951 and 1958."" (Harry Ranson Center, University of Texas)
(Unsigned, and no date, but penned between 1746 and 1751). 1 leaf 4to (25,5 x 19 cm), off-white paper in fine condition. Penned on both recto (21 lines) and verso (6 lines) in columns taking up half the pages.
This magnificent manuscript leaf in Rousseau's hand constitutes notes taken from the seminal work of Dionysos Halicarnassos, on the foundation of Rome, more particularly on the story of Rome herself, the alleged mother of Romulus and Remus and how they named the city after their mother. This manuscript leaf is part of a grandiose project that Rousseau was working on with his employer Madame Dupin during his years as her secretary. The project was that of writing the history of womankind. With its focus on gender equality, the work is nothing less than pioneering and would no doubt have been a work of seminal importance in the history of feminism and women's rights, had it ever been published. The manuscript ended up comprising more than 2.000 pages, but was never printed. Louise Marie Madeline Fontaine Dupin (1706-1799) was one of the most famous salonnieres of the 18th century, renowned for the beauty as well as her intelligence. Rousseu met her in 1743 and took an instant liking to her. In 1745, she offered him the position as her private secretary and tutor to her son. During his six years in her employment, he spent most of the time working on the grandiose project of the history of women, until it was abandoned in 1751. ""In the years between 1745 and 1749 Jean Jacques Rousseau was employed by Louise Marie Madeline Dupin as a research assistant on her ambitious project to delineate in print the history of women. After years of labor by Rousseau and Madame Dupin her ""Ouvrage sur les Femmes"" was shelved, unfinished. The research notes, drafts, and fair copies written by Rousseau and his employer were stored at the chateau of Chenonceaux, essentially forgotten, until their sale at a series of auctions held between 1951 and 1958."" (Harry Ranson Center, University of Texas)