Paris, Imprimerie lithographique de C. de L ... [Lasteyrie], 1819 in-4, 27 pp., avec 13 planches hors-texte (un portrait-frontispice, 11 vues de demeures successives, une planche de musique notée en dépliant), demi-basane bouteille à coins, dos lisse orné de filets, pointillés, grecques et fleurons dorés (reliure de l'époque). Restaurations habiles aux coiffes et aux coins, mors frottés, rousseurs. Cachet d'une institution religieuse.
Très rare album qui regroupe les lithographies et le texte complémentaires de l'édition collective des Oeuvres de Rousseau publiée par Petitain en 1819-1820 chez Lefèvre (22 volumes in-8 ; il existe des grands papiers). Il est à noter que le prospectus de cette édition ne prévoit comme iconographie qu'un portrait et six vues d'habitation, en sus des 12 figures dessinées par Desenne, le tout sans précision d'insertion (dans le texte ou en album). Il faut supposer que la réalisation a suivi un autre plan, et s'est finalisée dans la production de ce quasi-atlas, les figures de Desenne continuant d'illustrer les volumes de texte.En tout cas, les vues d'habitations sont les suivantes : 1. Maison natale à Genève. - 2. Presbytère de Bossey, où Rousseau a été élevé. -3.-4 Les Charmettes, près de Chambéry. - 5. L'immeuble de la rue Platrière à Paris. - 6. L'ermitage de Montmorency. - 7. Le Petit Mont-Louis où fut composé l'Emile. - 8.-9. Maison de l'Île de Saint-Pierre. - 10. Maison d'Ermenonville où est mort le philosophe. - 11. L'île des Peupliers, où se trouvait son tombeau.Notre exemplaire a été truffé au verso de la planche IV d'une lithographie contrecollée : Cascade de Grésy, près Chambéry.Quérard VIII, 202. Dufour II, 408.Relié avec : I. Addition à l'histoire de J. J. Rousseau. Lettre à Sophie (paginé 545-560, in-8 réimposé). - II. Un ensemble de 25 lithographies des années 1830 illustrant différents lieux de Paris et de ses environs :1.-2. Parc de Saint-Cloud. - 3. Manufacture royale de Sèvres. - 4. Eglise Saint-Médard. - 5. Saint-Germain-l'Auxerrois (intérieur). - 6. Hôtel-de-Ville. - 7. Palais de l'Institut. - 8. Chambre des Députés. - 9. Palais-Royal. - 10. Le Garde-meuble. - 11. Porte de Saint-Martin. - 12. Arc de triomphe du Carroussel. - 13. Fontaine de la place du Châtelet. - 14. Colonne Vendôme. - 15. Fontaine des Innocents. - 16. Théâtre de l'Odéon. - 17. Théâtre Favart. - 18. Barrière de Passy et Pont d'Iéna. - 19. Notre-Dame. - 20. Saint-Germain-l'Auxerrois (extérieur). - 21. Saint-Sulpice. - 22. Sainte-Chapelle. - 23. Saint-Philippe-du-Roule. - 24. Saint-Paul [Saint-Louis]. - 25. Château de Fontainebleau (après les gravures sur cuivre).III. Un ensemble de 12 petites gravures sur cuivre à mi-page (contrecollées deux par feuillet) sur les mêmes thèmes :1. Place Louis-XV. - 2.-3. Tuileries. - 4. Palais de la Légion d'Honneur. - 5. Sorbonne. - 6. Halle au blé. - 7. Château d'eau. - 8. Place royale. - 9. Palais de justice. - 10. Hôtel de Cluny. - 11. Tombeau d'Héloïse et Abélard au Père-Lachaise. - 12. Saint-Denis. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Genève, s.n., 1781 in-12, 448 pp., un f. n. ch. de table, avec une grande planche en dépliant (Table générale de tous les tons et de toutes les clefs), broché sous couverture d'attente de papier gris. Petits manques de papier au dos, petite galerie de vers stoppée latérale en fin de volume.
Édition originale de cette collective rassemblant, en-dehors du Dictionnaire de musique (1768), les principales pièces théoriques que Rousseau a consacrées à l'art musical, la pièce numéro 2 ayant d'abord été publiée en 1743 et la 4 avait été insérée dans le Mercure de France de juin 1751. Quant au Projet concernant de nouveaux signes pour la musique, il s'agit d'un mémoire présenté à l'Académie des sciences en 1742. Comme l'on sait, Rousseau proposait une toute nouvelle méthode de notation, à base numérique, qui suscita le scepticisme des académiciens, et ne sera adoptée que par la Chine et le Japon au début du XXe siècle. Le contenu de notre petit volume est identique au tome III des Œuvres posthumes de Jean-Jaques Rousseau, ou Recueil de pieces manuscrites, pour servir de supplément aux éditions publiées pendant sa vie (Genève, 1781), et, plus ou moins modifié, il sera repris dans les éditions collectives parues de 1781 à 1783.Nous avons donc sept petits traités, à savoir :1. Projet concernant de nouveaux signes pour la musique : pp. 3-25. - 2. Dissertation sur la musique moderne : pp. xxvij-lij, pp. 53-224. - 3. Essai sur l'origine des langues, où il est parlé de la mélodie & de l'imitation musicale : pp. 225-338. - 4. Lettre à Monsieur l'abbé Raynal, au sujet d'un nouveau mode de musique, inventé par M. Blainville : pp. 339-345. - 5. Examen de deux principes avancés par M. Rameau, dans sa brochure intitulée : Erreurs sur la musique, dans l'Encyclopédie : pp. 347-385. - 6. Lettre à M. Burney sur la musique, avec fragmens d'observations sur l'Alceste italien de M. le chevalier Gluck : pp. 387-438, avec musique notée dans le texte. - 7. Extrait d'une réponse du petit-faiseur à son prête-nom, sur un morceau de l'Orphée de M. le chevalier Gluck : pp. 439-448, avec une planche en dépliant.Library of Congress, 05040494 (la meilleure description accessible).Dufour, 7 (pour l'originale de 2), 29 (pour celle de 4). Le même bibliographe ne cite pas notre recueil.Ex-libris manuscrit Marguerite de Blandinière. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Michel Lévy frères [Imprimerie Simon Raçon], 1865 2 vol. in-8, [2] ff. n. ch., LII pp., 513 pp., un f. n. ch. de table ; [2] ff. n. ch., XLVII pp., 584 pp., demi-chagrin brun, dos à nerfs, coins en vélin vert, têtes dorées, couvertures vertes imprimées et dos conservés (Stroobants). Charnières un peu frottées.
La première édition était parue en 1864 à l'adresse de Calmann-Lévy. L'appréciation critique de Sainte-Beuve est, en fait, l'étude sur Mme de Verdelin parue dans le "Constitutionnel" des 27 février et 6 mars 1865, et recueillie au volume IX des "Nouveaux lundis".L'ouvrage offre un intéressant recueil de la correspondance passive de Rousseau, conservée à la Bibliothèque de Neuchâtel, reçue à l'occasion de l'envoi ou la lecture de ses ouvrages, et répartie entre admirateurs et adversaires. En raison des publications antérieures, l'éditeur ne donne qu'une seule lettre de Voltaire, mais c'est celle, truculente, sur la lecture du Discours de l'inégalité : "J'ai reçu, monsieur, votre nouveau livre contre le genre humain ; je vous en remercie ; vous plairez aux hommes à qui vous dites leurs vérités et vous ne les corrigerez pas. Vous peignez avec des couleurs bien vraies les horreurs de la société humaine dont l'ignorance et la faiblesse se promettent tant de douceurs. On n'a jamais tant employé d'esprit à vouloir nous rendre bêtes. Il prend envie de marcher à quatre pattes quand on lit votre ouvrage." - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
A Bruxelles, 1743 3 vol. in-4, 516-[10] pp., 580-[12] pp., & 478-[6] pp., portrait-frontispice au premier volume, vignettes gravées in-t., veau porphyre, dos à nerfs orné, triple filet doré en encadrement sur les plats, tranches marbrées (reliure de l'époque). Qqs rousseurs, usures aux coupes.
Très belle édition imprimée sur grand papier de Hollande à toutes marges.Elle est ornée d'un beau portrait de l'auteur en frontispice gravé par Schmidt d'après Aved, vignettes, culs-de-lampe et lettres ornées dessinés et gravés par Cochin.Cette édition posthume des oeuvres de Jean-Baptiste Rousseau (1669-1741) fut éditée à Bruxelles, où l'auteur s'était réfugié après sa condamnation au banissement à perpétuité, accusé d'avoir produit des couplets injurieux. Après un début de carrière prometteur, remarqué par Boileau, il produisit un nombre important de cantates, genre alors naissant. La personnalité complexe de Rousseau lui attira de nombreux ennemis dans le monde littéraire, et il échoua à se faire élire à l'Académie, ce qui accentua son acrimonie. Son époque lui reconnaissait néanmoins un grand talent de poète.Cioranescu, 54416. Brunet, IV, 1421. Bel exemplaire, malgré les défauts signalés, dans une spectaculaire reliure porphyre. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
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Paris, Michel Lévy frères, 1865 2 vol. in-8, [4]-LII-513 pp., un f. n. ch. de table ; [4]-XLVII-584 pp., demi-veau cerise à coins, dos à faux-nerfs cloisonnés et fleuronnés, pièces de titre vertes, double filet à froid sur les plats, tranches peigne jaspées (reliure de l'époque). Accroc à une coiffe inférieure.
Importante publication de la correspondance passive reçue par Rousseau, et émanant de multiples personnalités du monde des lettres ou du monde tout court.Cioranescu, XVIII, 55 062. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Impr. Nationale, S.d. (An II) in-8, 14 pp., en feuilles. Défraîchi.
Rare. Transfert des cendres de J.J. Rousseau au Panthéon. Plan de la fête et inscriptions. "Si les honneurs qui lui sont enfin rendus sont tardifs, ils n'en seront que plus durables; et nul retour d'opinion n'est à redouter pour lui, puisque la voix des peuples, qui les sollicite, est déjà la voix de la postérité" (Lakanal).Martin & Walter, III, 18588 - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Impr. Nationale, S.d. (An II) in-8, 14 pp., dérelié. Court de marges.
Rare. Transfert des cendres de J.J. Rousseau au Panthéon. Plan de la fête et inscriptions. "Si les honneurs qui lui sont enfin rendus sont tardifs, ils n'en seront que plus durables; et nul retour d'opinion n'est à redouter pour lui, puisque la voix des peuples, qui les sollicite, est déjà la voix de la postérité" (Lakanal).Martin & Walter, III, 18588 - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Impr. Nationale, S.d. (An II) in-8, 14 pp., broché, couv. papier bleu postérieur
Transfert des cendres de J.J. Rousseau au Panthéon. Plan de la fête et inscriptions. "Si les honneurs qui lui sont enfin rendus sont tardifs, ils n'en seront que plus durables; et nul retour d'opinion n'est à redouter pour lui, puisque la voix des peuples, qui les sollicite, est déjà la voix de la postérité" (Lakanal).Martin & Walter, III, 18588 - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
1720 Couverture rigide À Rotterdam, chez Fritsch & Bohm, 1720. 3 tomes en un volume in-12 (16 x 9cm), reliure pleine basane, dos à 5 nerfs orné de motifs dorés, titre doré, tranches rouges, signet, reliure frottée, coiffes arasées, coins émoussés avec petits manques. Tome I : titre, 144 pages, petite brulure aux pages 41/42 avec petit manque (1cm) de texte; tome II : titre « Epîtres, Poëfies Diverfes, & Epigrammes", 136 pages, 2 feuillets non chiffrés de Table ; tome III : titre « Ses couplets, fon Procès, & Pièces tirées de l'Edition de Soleure », 102 pages, 2 feuillets non chiffrés de Table. Ex-libris gravé au premier contreplat, du Comte Joseph de Lagondie, colonel et commandant de la légion d'honneur. Jean-Baptiste Rousseau est un poète et dramaturge français, né à Paris le 6 avril 1669, et mort à Bruxelles le 17 mars 1741. Bon état intérieur.
Assez bon
Commune-affranchie [Lyon], Imprimerie républicaine, s.d. (1794) placard in-folio (54 x 42 cm), texte sur deux colonnes,
Proclamation tout entière consacrée à organiser la fête de Jean-Jacques Rousseau à Lyon, qui devait avoir lieu le premier décadi après le 3 octobre 1794. Dans la cité débaptisée et dévastée par les agents de la Convention, le caractère explicite de ferveur "sacrée" confinant à l'idolâtrie pour la parle rousseauiste sera justement apprécié à la lecture de l'article V: "Le livre du Contrat social sera porté au centre du dernier groupe. On lira sur l'extérieur ces paroles sacrées qui en sont extraites : L'homme est né libre ... renoncer à sa liberté, c'est renoncer à sa qualité d'homme, aux droits de l'humanité, même à ses devoirs." Cela devait suffire à expliquer aux victimes de la répression terroriste la raison profonde du juste traitement qu'elles avaient subi ..Louis-Joseph Charlier (1754-1797) et Pierre-Pomponne-Amédée Pocholle (1764-1831) avaient pourtant été envoyés à Lyon le 4 fructidor an II [21 août 1794] , dans un but d'apaisement. Leur mission fut étendue le 9 fructidor à l'ensemble du département du Rhône et à celui de la Loire (le texte de la Convention précise au département de Rhône-et-Loire alors que le 29 brumaire en II elle l’avait divisé en deux). Le même Charlier avait même osé déclarer : "On a voulu vous faire un monstre du gouvernement révolutionnaire, la terreur a régné dans vos murs ; rassurez vous, bons citoyens, la terreur n’est que pour les méchants..." Arrivés le 17 fructidor an II [3 septembre 1794], leur mission durera trois mois, et ne s'avéra qu'en partie réparatrice, l'essentiel des personnels des neuf comités révolutionnaires de la ville ayant été maintenu. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Verdière, A. Sautelet, A. Dupont et Roret, 1826 fort vol. grand in-8, [4]-1708 pp., texte sur deux colonnes, typographie en petit corps, index, demi-chagrin cerise à coins, dos à nerfs fleuronné, simple filet à froid sur les plats, tête dorée (rel; de la fin du XIXe). Bon exemplaire.
Remarquable édition à la typographie minuscule qui parvient à faire tenir l'ensemble des oeuvres de Rousseau en un seul volume.Vicaire VI, 1223. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Verdière, A. Sautelet, A. Dupont et Roret, 1826 fort vol. in-8, [4]-1708 pp., portrait, texte sur deux colonnes, typographie en petit corps, index, veau caramel, dos lisse orné de fleurons à froid et de roulettes dorées, plaque à froid au centre des plats encadrées de roulettes à froid et filets dorés, tranches marbrées (reliure de l'époque). Début de fente au mors supérieur. Rousseurs éparses.
Remarquable édition à la typographie minuscule qui parvient à faire tenir l'ensemble des oeuvres de Rousseau en un seul volume.Vicaire VI, 1223. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Moulins, Imprimerie de P.-A. Desrosiers, 1836 in-8, titre-frontispice gravé par Achille Allier, XXIV pp., un f. n. ch., 263 pp., demi-veau marine, dos lisse cloisonné et orné en long, tranches mouchetées (Lebrun).
La première édition était parue en janvier 1836 ; la nôtre est de juillet.Jean-Marie-Alfred Rousseau (1810-1872), président du tribunal civil d'Aubusson, sa ville natale, est un poète creusois un peu méconnu. Une partie des pièces de notre recueil est d'ailleurs consacrée à la Creuse, comme Aux ruines du château d'Aubusson (p. 166), ou Inauguration d'un nouveau cimetière à Aubusson (p. 202), ou Le Château de Pontarion (p. 89), etc.Envoi autographe de l'auteur à la comtesse Émile Cornudet. Il s'agit d'Églé-Eugénie Vanlerberghe (1799-1875), fille d'Ignace-Joseph Vanlerberghe de Busigny, un riche banquier, associé d'Ouvrard, et épouse depuis 1821 d'Étienne-Émile Cornudet des Chaumettes (1795-1870), qui fit une carrière politique entièrement associée au département de la Creuse : conseiller général du canton de Crocq, de 1831 à 1848, il fut aussi élu le 5 juillet 1831 député du deuxième collège électoral de la Creuse, dans l'arrondissement d'Aubusson, puis réélu le 21 juin 1834, en 1837, 1839 et 1842.Bel exemplaire dans une reliure romantique de Lebrun. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
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ROUSSEAU Jean Jacques Collection complète des oeuvres de J.J. ROUSSEAU. 26 volumes sur 36, format 170x105 mm, in 12, plein veau glacé vert, jaspé. Pièces de titre et tomaison chagrin rouge, roulette, filets, fers, palmette double filet en en encadrement, dorés. Roulette dorée sur coupes. Tranches marbrées. Genève 1782-1789. (Edité par Paul MOULTOU et du PEYRON). Tome1 : Les ouvrages politiques. Titre, table générale de toutes les pièces contenues dans les 24 volumes in 12 de la collection complète de J.J ROUSSEAU. . Discours sur l’origine & le fondement de l’inégalité parmi les hommes. Lettre à M. Philopolis sur m’ouvrage précédent. Discours sur l’économie politique. Tome 2 : le contrat sociale considérations sur le gouvernement de Pologne, & sur la réformation projetée. (Pas de tome 3-pas de tome 4) Tome 5 : IVème & partie de la Vème de Julie ou de la nouvelle Héloïse (gravures par GRVLOT) . Tome 6 : Le reste de la Vème & la VIème partie de Julie ou de la nouvelle Héloïse (gravures de GRAVELOT) les amours de Mylord Edouard Bonston. Tome 7 : les II premiers livres d’Emile ou de l’éducation- frontispice gravé de GRAVELOT. Tome 8 : III & partie du IVème livre d’Emile ou de l’éducation. Frontispice gravé de GRAVELOT. Tome 8 : IIIème & partie du IVème livre d’Emile ou de l’éducation. Frontispice gravé de GRAVELOT .Tome 9 : La suite, du IVème, & partie du Vème titre d’Emile ou de l’éducation. Frontispice gravé de GRAVELOT. (Pas de tome 10). Tome 11 : premier volume : mélanges. Lettre à M de BEAUMONT archevêque de Paris- lettre M d’ALEMBERT sur son article Genève, de l’encyclopédie- Réponse à une lettre anonyme relative à quelques passages de la lettre précédente. Del l’imitation théâtrale, essai toiré des dialogues de PLATON. Tome 12 ; contenant le deuxième volume des mélanges : lettres écrites de la montagne. Tome 13 : Contenant le troisième volume des mélanges –Discours sur la vertu la plus nécessaire aux héros- Discours qui a remporté le prix à l’Académie de Dijon en l’année 1750. Lettre à M l’abbé RAYNAL auteur du Mercure de France. Lettre de J.J ROUSSEAU sur la réfutation de son discours par M. GAUTIER- Réponse au Roi de Pologne, et observations de J.J ROUSSEAU sur la réponse qui à été faite à son discours. Dernière réponse de J. J ROUSSEAU- Lettre de J.J ROUSSEAU sur une nouvelle réfutation de son discours par un académicien de Dijon. Le lévite d’Ephraïm- Lettre à Sara- La Reine fantasque- le persifleur. Time 14 : traduction du premier livre de l’histoire de TACITE. Traduction générale de l’apocolokintofis de SENEQUE. Episode d’Olinde & Sophronite, traduite du TASSE. Fragmens pour un dictionnaire, lettres élémentaires sur la botanique-Lettres à M.D.M. sur la formation des herbiers. Tome15 : Théâtre : Narcisse ou l’amant de lui-même l’engagement téméraire, comètes-les muses galantes, ballet-Le devin du du village, intermède- lettre à M le Nieps-Pygmalion, scène lyrique, pièce en vers- Lettres sur la musique françoise- lettre d’un symphoniste. Tome 16 : projet concernant de nouveaux signes de musique. Dissertation sur la musique moderne. Essai sur l’origine des langue- Lettre à M. l’abbé RAYNAL Examen de deux principes avancés par M. RAMEAU. Lettre à M. BURNEY suivie d’une réponse du petit faiseur. Tome 17 : La première partie du dictionnaire de musique, 6 planches dépliantes, en fin de volume. Tome 18 : la deuxième partie du dictionnaire de musique, 13 palanches dépliantes, en fin de volume. . Tome 19 : Premier volume des mémoires. Les IV premiers livres des confessions de J.J ROUSSEAU. Tome 20 : deuxième volume des mémoires : les II derniers livres des confessions de J.J. ROUSSEAU. Lees rêveries d’un promeneur solitaire. Tome 21 : troisième volume des mémoires : ROUSSEAU juge J.J ROUSSEAU : Premier dialogue & partie du second. Tome 22 : Quatrième volume des mémoires. ROUSSEAU juge J.J. ROUSSEAU suite suit du second dialogue, avec le troisième. Tome 23 Premier volume des pièces divers/ Extrait du projet de paix perpétuelle de M. l’abbé de St Pierre- Jugement de J.J. ROUSSEAU sur la paix perpétuelle- Polysynodie de l’abbé St Pierre- jugement de l’abbé de St Pierre sur la polysynodie-Lettres diverse. Tome 24 : deuxième volume des pièces diverse : Lettres su divers sujets de philosophie, de morale, & de politique. Tome 25 : Tome premier supplément à la collection. Observations de M. GAUTIER su le discours qui a remporté le prix de l’Académie de Dijon en l’année 1750- Discours de M. le Roi, professeur de rhétorique au collège du cardinal Le Moine, le 12 août 1751. Réfutation de M. Gautier du discours qui a remporté le prix de l’Académie de Dijon en l’année 1750. Réfutation de M. Gautier du discours qui a remporté le prix de l’Académie de Dijon en l’année 1750.Réfutation des observations de M. J.J. ROUSSEAU de Genève sur une réponse qui a été faite & son discours, dans le Mercure der septembre 1751. Observations de M. Le Cat secrétaire perpétuel de l’académie des sciences de Rouen. Réponse au discours qui a remporté le prix de l’Académie de Dijon, par le Roide de Pologne. Discours sur les avantages des sciences et des arts, Lyon le 22 juin 1751. Arrêté de la cour du Parlement qui condamne un imprimé ayant pour titre Emile, ou l’éducation, par J.J. ROUSSEAU. 9 juin 1762.Mandement de Mgr l’archevêque de Paris portant condamnation d’un livre qui a pour titre Emile, ou l’éducation 1762. Tome 26 : tomes second des suppléments : faux-titre, titre, 466 pages 2 pages de table. Génie ou description abrégée du gouvernement de cette république (tirée de l’ Encyclopédie) –Extrait du registre de la véritable compagnie des pasteurs & professeurs de l’église & de l’Académie de Genève, du 10 février 1758. –Lettre de M. d’ALEMBERT, à M. J.J. ROUSSEAU-Lettre de M. de SERRE auteur des essais & des observations sur les principes de l’harmonie.- La découverte deux nouveau monde (tragédie) –Ode mémoires à son excellence monseigneur le gouverneur de Savoie-Lettre de J.J. ROUSSEAU à Madame la Baronne de Warens, de Chambert,-Quinze lettres relatives à la botanique, adressées à Madame le Duchesse de PORTLAND-Lettres relatives à la botanique adressées à M. de la TOURETTE. Lettres diverses- fragmens de divers ouvrages & lettres de J.J. ROUSSEAU, écrits pendant son séjour en Savoie, les originaux écrits, de la propre main de l’auteur, nous été communiqués par M. le professeur S… qui en est le possesseur. Réponse au mémoire anonyme intitulé Si le monde que nous habitons est une sphère, etc. inséré dans le Mercure Juillet, page 1514. Lettre de M. Charles BONNET au sujet du discours de J.J ROUSSEAU de Genève, sur l’origine & les fondemens de l’inégalité parmi les hommes. Tome 30 : sixième supplément aux œuvres : faux-titre, titre, 456 pages. La vertu vengée par l’amitié ou recueil de lettres sur J.J. ROUSSEAU par Madame …. Extraits du n°15 et du n°39 de l’année littéraire 1777. Lettre de Madame de Saint- G… à M. FR2RON. Lettre d’une anonyme à un anonyme au procès de l’esprit et du cœur de M. d’ALEMBERT avec les pièces justificatives. Réponse anonyme à l’auteur anonyme. Errata de l’essai sur la musique ancienne et moderne ou lettre de l’auteur de cet essai à Mme …. Extrait du n° 37 de l’année littéraire 1780. Lettre à M.d’ALEMBERT. Lettre à M. FRERON-Lettre à l’abbé ROUSSIER- Mon dernier mot ou réponse à la lettre au M.D.LB, adressée à M ; l’abbé ROUSSIER, en tête du supplément à l’essai sur la musique. Commentaire joint à la lettre précédente. Lettre adressée aux éditeurs du supplément. Observations succinctes sur une anecdote rapportée dans la septième rêverie du promeneur solitaire. Tome 32 : second supplémente à la collection des œuvres de J.J. ROUSSEAU : Les confessions de J.J. ROUSSEAU, livre VII-Livre VIII-Livre IX. Tome 33. Deuxième supplément des oeuvres de J.J. Rousseau. Nouvelles lettres de J.J ROUSSEAU à M....V, à M Le NIEPS à M e VOLTAIRE etc. voir photos de la table des matières. Tome 1 : avec dédicace de DEUPEYRON daté de 1779. Tome V pas de date 1782. Paris du fonds de la Veuve Duchesne 1788. Tomes 12-13-14-15-16-17-18 titre à la date de 1782 plus titre à part, à la date de 1781.Tomes 32 et 33 à la date de 1789. Bon état d’ensemble. A signaler au tome 18 coiffe supérieure incomplète et coiffe intérieure manquante, ainsi que coupe inférieure frottée. Au tome 32 il manque les pièces de titre et tomaison.
Ensemble de 6 pièces reliées en un volume in-8 (195 x 122 mm), plein veau marbré de l'époque, dos à 5 nerfs orné de compartiments fleuronnés et cloisonnés, pièce de titre de veau orange, roulette sur les coupes, tranches rouges.
Recueil factice, peut-être unique, réunion à l'époque des premières uvres de Rousseau, premières éditions comme réimpressions, qui serait une première tentative du libraire parisien Pissot pour offrir une édition collective des écrits du "citoyen de Genève". Par la suite, dès 1756, Pissot fit paraître un recueil désigné comme tel ("Oeuvres diverses de Mr. Jean Jaques [sic] Rousseau citoyen de Genève, Chez Pissot, quai de Conti") légèrement différent dans sa composition que celui-ci, sous page de titre générale, accompagné d'une table des pièces (cf. Bibliothèque de Genève, OCLC, 718016431 et Dufour, n°366 sans détail).Pour le détail des pièces contenues ici:1- Troisième édition en 63 pages, parue l'année de l'originale, à sa suite du "livre qui rendit Rousseau célèbre"; son succès foudroyant propulsa le Citoyen de Genève sur lavant-scène de la République des Lettres. Elle est illustrée de la même planche frontispice que celle du premier tirage, gravée par Ch. Baquoy: "Satyre, tu ne le connais pas".Selon Rousseau ("Confessions", livre VIII), Diderot remit "gratuitement" le manuscrit à son libraire parisien Pissot pour impression. Louvrage parut sous la fausse adresse de Barrillot à Genève peut être à la demande de Rousseau qui souhaitait laccorder avec le titre de "Citoyen de Genève" quil se donnait ici pour la première fois (cf. Sénelier, p. 57-58). Gagnebin (O.C. éd. de la Pléiade) souligne que ce tirage qui corrige un certain nombre de fautes typographiques est meilleur que les précédents. (Dufour, n°14. Gagnebin, I, n°3, p. 1855-1856).2- Edition originale. Vignette de titre, lettrine et bandeau (signé : "N" = Nioul) gravés sur bois. (Conlon, Ouvrages relatifs à J.J. Rousseau, n°2).3- Edition originale de la réponse de Rousseau à la brochure de Stanislas Leszczynski (cf. ci-dessus). Bien complet du feuillet blanc final. (Dufour, n°23). 4- Édition originale de cette réfutation en règle du discours de Rousseau présentée par Charles Borde devant lacadémie de Lyon. La "réponse" de Rousseau figure, sous faux-titre particulier, à partir de la page 61. (Conlon, n°5. Dufour, n°24).5- Edition originale. Borde revient à la charge, dans ce "second discours" lu à l'académie de Lyon les 1er et 31 août 1752. "Le Lyonnais avait compris que le Discours de Rousseau ne relevait pas du paradoxe, mais d'un système concerté dont on commençait à entrevoir l'ampleur" (R. Trousson, 'J.J. Rousseau jugé par ses contemporains', p. 29). (Conlon, n°10).6- Deuxième édition, quasi identique à la rarissime originale (cf. Gagnebin). Rousseau composa cette comédie à l'âge de 18 ans et la fit jouer en décembre 1752 par les comédiens du Roi, sans succès. Il accompagne le texte de la pièce dune importante nouvelle préface dans laquelle il relate les conditions de sa rédaction et revient sur sa thèse concernant linfluence des Sciences et des Arts sur les murs, pour compléter, préciser et se justifier devant la critique. Rousseau avait toujours manifesté un intérêt particulier pour cette pièce, "sorte de miroir du moi profond de son auteur". (Dufour, n°53. Gagnebin, II, B, p. 1979).Infime trace de restauration à la reliure.Bel exemplaire, grand de marges, très frais, bien relié à l'époque.
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A la Haye, Chez Jean Néaulme, (Recte: Paris, Duchesne), 1762. 8vo. Bound in four beautiful uniform contemporary full mottled calf bindings with gilt title-and tome-lables to richly gilt spines. Gilt line-border to edges of bords. Lovely patterned edges. Spines and some corners lightly and expertly restored, barely noteable. Occasional very light brownspotting or dusting, but overall very nice and clean. Printed on good, heavy paper, with wide margins. An excellent copy. (2), VIII, (2), 466, (6) pp. + (4), 407, (1) pp. + (4), 384 pp." (4), 455, (1) pp. + 5 engraved plates (used as frontispieces and facing p. (141) of vol. 1 respectively). The first plate ""Thétis"" in the variant state without title (as described in MacEachern). Fully complete, exactly as described in MacEachern. With all the misprints: Vol. 1: 88 as S8, 443 as 433, 465 as 46" vol. 2: 356 as 256, 357 as 257 vol. 3: 383 as 363 vol. 4: 336 with first 3 broken (according to McEachern this is just the case in some copies). With the usual cancelled leaves: Vol 1: Av + B4" vol. 2: H3 + N6 (called I6). The final leaf ends with ""FIN"" and has no grapes (MacEachern: ""The grapes appear in three different forms..."").
The very scarce actual first edition, being the rarer, more sought-after, nicer 8vo-edition (as opposed to the much more common 12mo edition, which was printed about simultaneously, but which seems to have appeared later), the 8vo format also being the one preferred by Rousseau himself and the format in which he wanted his great work to appear.This magnificent work constitutes the climax of Rousseau's genius as well as the most important work on education since Plato. In Émile, Rousseau poses an entirely new approach to education and the upbringing of children. His thoughts were exceedingly controversial, the work was burnt by the executioner immediately after its first appearance and Rousseau had to flee the country due to a warrant for his arrest. The printing history of ""Émile"" is extremely complicated and has been a matter of intense dispute for many decades. Until Maceachern's bibliography from 1989, the edition that has now been established as the ""Second Paris octavo"" (MacEachern 4A) was generally considered the first printing of the work, but there is no longer any dispute about the fact that the present edition is in fact the actual first (1A). The first edition appeared in both 8vo(1A) and 12mo(1B), and it seems to be generally accepted that the 8vo-edition was distributed first, but that parts of the 12mo-edition may have been in printing a bit earlier. Rousseau himself seems to have preferred the 8vo-edition and wished for his great work to appear as this form first (""The question of the format gave rise to some dissension, for while Rousseau felt that the work was more suited to the octavo format, Duchesne preferred to print a duodecimo and only a limited number of the more expensive octavo. Rousseau finally agreed to Duchesne's plan with reluctance, declaring that in his opinion Duchesne was committing an error of judgment and that the octavo would certainly be the more sought after of the two formats."" - MacEachern, pp. 18-19). Rousseau himself was more involved in the coming-to-be of ""Émile"" than perhaps any other author has been in any other book. Throughout the entire process there were a large number of misunderstandings between himself and Duchene which more than once endangered the printing and publishing of this seminal work, and which has contributed greatly to the extremely complicated bibliographical data of it. In fact, up until very late in the process, Rousseau did not believe that the work was actually going to be finished and it took several instances of mediation between the two to keep the work on tracks. Finally, however, the work was a reality, and with it one of the greatest works of Western culture had been born.Rousseau's ""Émile"" constitutes the most significant modern treatise on the education of man, surpassed only by Plato's ""Republic"". The comparison with Plato is all the more apt, seeing that both works grow out of and are meant to remedy lacunae in the political philosophy of their authors.The conclusion to Rousseau's work on the social contract, also written during Rousseau's stay in Montmorency, had pointed to a predicament of political thought: that only if man were himself naturally inclined to freedom, could he make use of political freedom. ""Émile"" is the analysis of the conditions, under which a child can develop into a free human being. As such, it presents the conclusion to Rousseau's earlier works on inequality, political freedom and servitude.The paradox of Émile is that, while the development of human nature must be natural, if the child is to develop into a free human being, steering that development in the right - that is, free - direction requires constant intervention which, moreover, must be hidden from the child. Rousseau details this intervention in his analysis of the five stages in the education of the child, covering the period from birth to the age of 25.Being one of the most influential thinkers of the 18th century, Rousseau is considered one of the indirect causes of the French Revolution. In Rousseau one certainly finds one of the most influential spokesmen for 18th century thought, and it is primarily the thoughts of him and Voltaire that are put into action with the Revolution.""The first and last of these (i.e. Héloise and Émile), with their sentimental expression of deism, gave much offence, and Rousseau, like Voltaire, was forced to flee to Prussia. Restless and locally unpopular, he fled again to England, where he had a great welcome. Hume, who had offered him asylum, looked after him patiently..."" (PMM 207, Printing and the Mind of Man).The totalitarian tendency of Rousseau's philosophy of education has been noted by a number of philosophers, in recent times most famously, Karl Popper.McEachern: 1A
CLAIRVILLE (Louis-François-Marie Nicolaïe, dit) , BEAUPLAN (Victor-Arthur Rousseau de Beauplan dit Arthur de).
Reference : 234501
Paris, Beck, Tresse, 1849 in-8, 15 pp., texte sur deux colonnes, broché sous couverture citron imprimée.
Composé par des spécialistes du genre, dont le célèbre Clairville (1811-1879), l'"Alexandre-Dumas du vaudeville", aux 450 pièces publiées, ce vaudeville est éminemment politique, et c'est bien le moins qu'on pouvait faire en ces débuts de la République démocratique et sociale ; en tout cas, ses grenouilles parlent comme des avocats députés et des démagogues de rues : "J'aime par goût l'état démocratique, / On me verrait, comme certaines gens / Crier bien haut : Vive la République ! / Mais les destins et les flots sont changeants. / Pour éviter toute espèce de brouilles, / Moi, par état, je suis tous les drapeaux" (c'est le dénommé Crapaudin qui croasse ainsi.Sans le reprendre à notre compte, citons cette critique un tantinet éreintante de la facilité abondante de l'auteur principal et de sa transcription des nouveautés sociales et politiques en langage dramatique : "Clairville fait effectivement une pièce comme un écolier broche un pensum. C’est le type de la fécondité stérile ; l’homme a la fois qui a le plus enfanté et le moins écrit. Il ne compose pas ses vaudevilles, il les confectionne ; sa littérature est toute de pacotille, et ses œuvres d’occasion. Son cabinet est une sorte de friperie littéraire, où l’on brosse et rhabille à neuf les vieux mots râpés et les calembours ensevelis. Pas une mesure administrative, pas une annonce bizarre, pas une invention nouvelle que M. Clairville n’ait mise en scénario ou tournée en couplets. C’est l’homme de la revue et de la parodie par excellence. Voulez-vous connaitre l’histoire politique, sociale et industrielle des dix dernières années, lisez le théâtre de M. Clairville. Il a chanté les escargots sympathiques, dialogué l’exposition de Londres et les trains de plaisir. Il a mis M. Proudhon en cinq actes, son projet de suppression d’impôts en autant". - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
S.l., CNRS, 1998; in-8, 224-II pp., broché.
- - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Alençon, Lib. Pinson, 1922 in-12, 156 pp., portr., carte dépl., broché.
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Argentan, 1938 in-8, 220 pp., ill., carte, broché. Qqs soulignures au stabylo.
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Chantilly, Lecointe-Duval, 1859; in-12, XII-166 pp., broché.
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[ Chez Marc-Michel Rey] - ROUSSEAU, Jean-Jacques ; [ MERCIER DU ROCHER, André Charles François ]
Reference : 60167
(1777)
4 vol. in-12 reliure demi-basane marbrée, Chez Marc-Michel Rey, Amsterdam, 1777, xi-338 pp. (dernier f. de table paginé 337-338 monté par erreur en fin du tome 4) ; 2 ff., 255 pp. ; 2 ff., 240 pp. ; 2 ff., 318 pp., avec 5 planches hors texte, non signées
Exceptionnel exemplaire tout à fait remarquable pour les diverses longues notes manuscrites, couvrant plusieurs des gardes blanches (et quelques marges), rédigées par l'avocat poète et militant jacobin André Mercier du Rocher. Il y évoque notamment ses souvenirs et rapporte les témoignages vécus d'une connaissance directe de Jean-Jacques Rousseau. Né à La Rochelle, André-Charles-François Mercier du Rocher (1753-1816) est bien connu pour son parcours politique mais également pour son Journal ainsi que pour ses Mémoires, source importante pour l'histoire de la Révolution Française en Vendée.Dans le tome premier on peut lire cette note manuscrite importante : "Lorsque j'arrivai à Paris au mois de mai 1780, un des commis de la Douane se présenta au Bureau de la Diligence rue contre escarpe pour fouiller les paquets des voyageurs. Lorsqu'il voulut bouleverser les miens, je lui observai que je n'avais ni sel ni tabac, ni marchandises de contrebande ; n'importe dit-il, il faut voir il tombe sur cet ouvrage, en lut le frontispice et s'écria : L'Emile de Rousseau ! Monsieur c'est un livre prohibé, et il s'en serait emparé si deux de mes compagnons de voyage, un capitaine de la Marine Royale et [ Puyard ? ] de Montjourdain qui a péri depuis avec tant d'autres gens lettrés, ne s'y fussent opposés. Ce livre était donc bien confisqué partout !". L'annotateur signale également qu'un "M. C*** a imprimé un Emile chrétien en 3 vol. in-12 dont le librairie Crapet place St Michel à Paris ne put se défaire au très bas prix d'une livre dix sousn dans l'année 1787", et copie en regard un extrait d'une "Epître à la Raison" évoquant Voltaire, tirée du Mercure de février 1785. En dernière garde du même tome, Mercier du Rocher commente une note de la page 28 : "On ne se tue point pour les douleurs de la goutte dit l'auteur. J'ai connu à Paris un homme très [ ... ] des Principes de J. J. Rousseau, qui s'est coupé le cou avec un rasoir pour éviter les douleurs de la gravelle. Il se nommait Murice, il avait été Prêtre et curé et avait abandonné sa cure pour vivre en laïque avant 1780".En garde du tome second, on découvre une autre longue et remarquable note manuscrite : "j'ai rencontré le onze 8bre 1806, à Paris, un M. De Vouron, fils naturel du Duc de Grammont, c'est un homme d'une figure agréable, et d'une éducation soignée, c'est la Bonté, la douceur, la Bonhomie personnifiées. Il a vécu très familièrement avec J. J. Rousseau et a demeuré ensuite [ chez ] un des ennemis de Rousseau, c'est tout dire, chez Palissot qu'il n'aime pas autant que le Bon Jean-Jacques. Il m'a raconté plusieurs particularités de ce dernier. Avez-vous lu Télémaque lui demandait J.J. (De Vouron était alors jeune). Oui, Monsieur Rousseau. Comment trouvez-vous ce livre ? Il est bon, dit Vouron, mais... "Quoi ? Mais, repart vivement Rousseau ? Il manque de feu, dit Vouron. Monsieur, répond J. Jacques, le feu y est sous la cendre. Une autre fois, M. de Vouron se promenant seul rencontra Rousseau seul aussi. Comment, dit le Philosophe, jeune homme, vous êtes seul ? Vous êtes bien seul aussi, Monsieur Rousseau. Oh ! je suis plus âgé que vous ; et puis [j'ai ] l'expérience des hommes. M. de vouron dit un jour à Rousseau qui se plaignait de ses malheurs, c'est le sort des grands hommes ; vous devez vous attendre à cela. Mais répondit Rousseau d'un air fâché, vous n'êtes pas consolant Monsieur de Vouron. Cette réponse montre clairement que Rousseau voulait être plaint plutôt que flatté. Il était logé près d'un Maréchal Ferrant. En rentrant chez lui il failli avoir la cuisse cassée d'un coup de pied de cheval qui ne fit que l'effleurer. Rousseau racontait cet accident avec des yeux affectés d'un sentiment si extraordinaire que Vouron ne put s'empêcher d'en rire. Le Philosophe se tut alors en se regardant à un Miroir. M. de Vouron dit M. Palissot très aimable, il la [illisible] avec François de Neufchâteau, qu'il croit plutôt un politique qu'un homme de Lettres."Etat très satisfaisant (manques en coiffe, accroc à un dos, reliure un peu frottée, ex-libris ms. "ex bibliotheca A.C.Fr. Mercier du Rocher, Rupellensis, 1782"). Dufour, 201 ; McEachern, Emile, 29
3 ouvrages reliés en un volume in-8 (196 x 123 mm), plein veau marbré de l'époque, dos lisse orné de compartiments richement fleuronnés, pièce de titre de maroquin bordeaux, tranches rouges.
1- Deuxième édition publiée quelques semaines après l'originale, de ce brûlot qui envenima la "querelle des Bouffons" pour des décennies. "Le résumé des idées de Rousseau sur la musique (...), le plus impitoyable des réquisitoires contre la musique française qui fit scandale (). En manière de représailles, les musiciens de l'Opéra brûlèrent Rousseau en effigie dans la cour du théâtre" (Catalogue exposition Rousseau, B.N. 1962, n° 116). Rousseau ne critiquait pas seulement l'infériorité de la langue française, mais aussi l'esthétique de l'opéra français de son temps, "le conventionnel des représentations, les airs à roulades sans rapport avec les sentiments, l'apparat ridicule des scènes à machines, les éclats vocaux et les excessives gesticulations des interprètes (), l'absence d'action dramatique, l'abus d'une mythologie ressassée et la pompeuse niaiserie des livrets" (Cf. Jacques Gheusi, "E. Universalis").(Bibliothèque Cortot, p. 171. Fétis, 3943. Dufour, 32. Gregory, p.237. RISM B/VI/2 p.734. Sénelier, 120. Tchemerzine-Scheler, V, 529).-2- Edition originale. La réponse de Rousseau à l'article "Genève" qui venait de paraître dans l'Encyclopédie, dans lequel D'Alembert suggérait des réformes pour la ville de Genève: projet pour une "cité philosophe" de liberté politique et culturelle, notamment par la levée de l'interdiction d'un théâtre permanent. Rousseau résume, dans sa critique, tout ce qu'il dénonçait déjà comme une illusion: "le théâtre comme école de l'hypocrisie, le bel esprit, la civilité telle qu'on la conçoit à Paris sont inconciliables avec les murs de véritables citoyens. Ses thèses sur les spectacles ne sont qu'un aspect de sa réflexion sur la modernité: à quelles conditions la république est-elle possible ? Comment lier adéquatement morale, esthétique et politique" (cf. B. Bachefen, ENS éditions). Quelques piqûres aux premiers feuillets.(Gagnebin, V, 1812. Tchemerzine-Scheler, V, 535). -3- Édition originale de cette réfutation en règle du "Discours" de Rousseau présentée par Charles Borde devant lacadémie de Lyon. La "Dernière réponse" de Rousseau figure, en première édition, sous faux-titre particulier à partir de la page 61. (Conlon, n°5. Dufour, n°24).Très bon exemplaire, très bien relié à l'époque.
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3 ouvrages reliés en un volume in-8 (200 x 121 mm), plein veau brun de l'époque, dos à nerfs orné de caissons fleuronnés et cloisonnés, pièces de titre de maroquin bordeaux, tranches rouges.
1- Edition originale de premier tirage comportant les 3 cartons (p. LXVII, 111 et 139) et la correction de l'éditeur à la plume p. 11 (accent aigu sur "conformé").Frontispice: "Il retourne chez ses Égaux" dessiné par Eisen, gravé par Sornique, fleuron-vignette de titre par Simon Fokke et fleuron en tête de la dédicace aux armes de la République de Genève, également signé par Fokke."Oeuvre source, à partir de laquelle on peut faire commencer toute la réflexion moderne sur la nature de la société" (J. Starobinski).(Dufour, n°55. Gagnebin, III, p. 1862. Tchemerzine-Scheler, V, 532a).2- Première édition de cette édition contenant lintégralité du premier discours de Rousseau accompagné de sa réfutation juxtalinéaire, point par point, par Claude Nicolas Le Cat.Médecin et chirurgien auteur d'importantes découvertes, fondateur et Secrétaire perpétuel de lacadémie de Rouen, Le Cat réfute, le premier, les thèses de Rousseau.En homme des Lumières, il défend, contre Rousseau, les effets des sciences et des arts comme facteurs de progrès et affirme sa foi en la perfectibilité du genre humain. Le texte est suivi d'une réponse de Le Cat à la réplique que Rousseau avait fait paraître dans le "Mercure" de septembre 1751 (p. 95-124).Vignette-bandeau dessinée par Le Lorrain et gravée par Fessard. Bien complet de planche frontispice gravée par Jacques, qui manque souvent: "Satire, tu ne le connais pas". L'adresse est fictive, l'ouvrage est imprimé à Rouen, d'après Weller.(Gagnebin III, 1856. Dufour, 17. Conlon, 'Ouvrages relatifs à J.-J. Rousseau, n°1).3- Edition originale de premier tirage, avec lapprobation signée de Remond de Sainte-Albine datée du 23 octobre 1751, état dorigine avant la réimpression des pages 23 à 26 voulue par Rousseau. Titre de départ. Titre courant: "Lettre à M. Grimm". Ladresse est restituée d'après le "Mercure de France" de décembre 1751 et la permission tacite accordée à Pissot.La réponse de Rousseau à la réfutation de son "Discours" sur les Sciences & des Arts que Joseph Gautier, professeur à Nancy, avait publié dans le "Mercure de France" d'octobre 1751.(Dufour, I, p. 27-28, n°26).Reliure restaurée. Papillon portant une signature ex-libris ancienne apposé dans la marge inférieure du deuxième texte. Timbre à froid en coin supérieur du premier.Bon exemplaire, relié à lépoque.
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1798 2 ouvrages reliés en un volume in-8 (195 x 122 mm), plein veau blond porphyre de l'époque, dos lisse orné de compartiments fleuronnés et cloisonnés, pièces de titre de veau rouge et vert bronze, triple filet d'encadrement sur les plats, filet sur les coupes, roulette sur les chasses, tranches dorées.
Ensemble de deux importants témoignages de proches de Rousseau.1- Edition originale et unique. Homme de lettres et homme politique, Jean-Joseph Dusaulx (1728-1799) fut présenté à Rousseau par Deleyre en 1770. D'abord admirateur du philosophe, l'auteur rend compte à travers anecdotes, entretiens et lettres échangées, de ses relations devenues vite difficiles avec Rousseau, son caractère ombrageux et soupçonneux et relate les conditions de leur rupture."Loin des hagiographies fréquentes à l'époque (Révolution), il brosse le portrait d'un malade, d'un 'fou' rusé et pervers, qui lui vaudra de sévères critiques dans la presse contemporaine. C'est que ce portrait d'un maniaco-dépressif atrabilaire et sournois remettait en question le mythe intangible de 'l'immortel auteur du Contrat social' " (R. Trousson, éd. Champion). (Sénelier, 2040. Conlon, 'Rousseau', n°1052).2- Edition originale et unique. Par Olivier de Corancez (1734-1810), journaliste, fondateur du "Journal de Paris". A propos de la publication de la correspondance entre J.-J. Rousseau et Dusaulx, Corancez livre ses souvenirs personnels sur le philosophe et relate l'épisode qui avait provoqué leur rupture. Parmi les derniers à avoir visité Rousseau, il rend compte de sa dégradation physique et psychique dans les derniers moments de sa vie et défend la thèse du suicide par arme à feu, thèse alors largement débattue. C'est Corancez et son beau-père, l'horloger genevois Jean Romilly, qui réglèrent l'enterrement du philosophe à Ermenonville. Il reste que Corancez défendit en toute occasion la mémoire de Rousseau.(Conlon, 'Rousseau', n°1049).Petite fente à un mors. Coiffes frottées. Petite tache à la reliure.Très bon exemplaire, très bien conservé, bien relié à l'époque.
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