Paris, Imprimerie Auguste Delalain, 1818 ; in-18, XXX-526 pp., reliure plein cuir d'époque, dos lisse orné (coiffe de queue et coins usés, épidermures) pièce de titre brune, tranches marbrées. Nouvelle édition, augmentée, d'un commentaire critique et littéraire; d'une lettre de Le Brun sur le Génie de l'Ode; des paraphrases en vers grecs et latins du P. Pétau et de Buchanan; de courtes Notices sur les personnages auxquels sont adressées les Pièces principales de ce Recueil; d'un choix des plus belles Odes de Malherbe, par un professeur émérite en l'Université Royale de France, Académie de Paris. Jean-Baptiste Rousseau, à qui ces oeuvres sont attribuées, poète et écrivain français de la fin du 17ème et le début du 18ème siècle, fils d'un cordonnier, fit ses études chez les jésuites. Habile en versificateur, ses pièces de théâtre ne connurent aucun succès mais ses poésies étaient très connues au 18ème siècle. Elles tombèrent cependant dans l'oubli à partir du 19ème siècle. Pour l’anecdote, Rousseau dut s’exiler à Bruxelles suite à des affaires de billets contenant des vers satires qui concernaient ses ennemis et qu’il perdait dans des cafés ou envoyait anonymement. Bon état.
Paris, Chez De Saint, et Briasson, 1744 ; in-12 (89 x 147 mm), 4-332 pp., reliure plein veau, coloris naturel nuageux, dos orné de caissons et de fleurons à 5 nerfs, chants à frise dorée, pièce de titre rouge sang, tranches jaspées ocre rouge (coiffes usées, frottements, coins usés). Jean-Baptiste Rousseau, à qui ces oeuvres sont attribuées, poète et écrivain français de la fin du 17ème et le début du 18ème siècle, fils d'un cordonnier, fit ses études chez les jésuites. Habile en versificateur, ses pièces de théâtre ne connurent aucun succès mais ses poésies étaient très connues au 18ème siècle. Elles tombèrent cependant dans l'oubli à partir du 19ème siècle. Pour l’anecdote, Rousseau dut s’exiler à Bruxelles suite à des affaires de billets contenant des vers satires qui concernaient ses ennemis et qu’il perdait dans des cafés ou envoyait anonymement.
Soleure, Chez Ursus Heuberger, 1719 ; in-12, XXIV-331 pp. + table, reliure plein veau d'epoque, dos orné à nerfs. Oeuvres attribuées à Jean-Baptiste Rousseau, poète et écrivain français, entre la fin du XVIIème et le début du XVIIIème siècle, fils d'un cordonnier, il fit ses études chez les jésuites. Il faisait preuve d'habileté en tant que versificateur. Ses pièces de théâtre n'ont connues aucun succès. Suite à des affaires de billets comportant des vers satiriques perdus dans des cafés, ou envoyés anonymement par la poste, mais tous concernant les ennemis de Rousseau, il dû s'exiler à Bruxelles. Ses poésies était très connues au 18ème, elles sont tombées dans l'oubli à partir du 19ème siècle. Bon état.
À Paris, Chez Lefévre & Brière, 1823 ; petit in-12 (85 x 128 mm), [4]-XXIV-375 pp., [4]-382 pp., reliure demi-cuir, coloris noir, dos orné de filets, de frises, de fleurons à 4 nerfs, tête jaspée (quelques rousseurs). Les 2 volumes. Collection des classiques françois, dirigée par L. S. Auger, de l’Académie françoise. Portrait de l’auteur, en frontispice.
Paris, Firmin Didot, 1865 ; in-4, 720 pp., reliure demi-chagrin bleu marine, dos orné à nerfs, 19ème siècle. Très bon état.
Paris, Éditions Jules Tallandier, vers 1925 ; in-4, 234 + 220 + 228 pp., reliure d'éditeur demi-cuir brun à coins, dos à quatre nerfs orné d'un décor, couverture conservée. Les 3 volumes. Un des plus grand philosophe du Siècle des Lumières. Ses idées ont influencé la Révolution française. Il a essayé de créer un système de notation de la musique et écrit un dictionnaire de la musique. En 1750, il participe à un concours organisé par l'Académie de Dijon, avec son discours sur les sciences. Collection "les Chefs-d'oeuvres de l'esprit". Compositions de Maurice Leloir. Belle édition des confessions de Rousseau. Très bon état.
Paris, Lequien, 1821 ; in-8, environ 450 pp. par volume, sauf le tome 21 qui est un volume de table d’environ 250 pages, les 23 vol., dans une reliure plein-veau d’époque, dos lisse orné (les deux derniers volumes ont un décor légèrement différent, mais l’ensemble se complète à merveille). Complet des écrits sur la musique et du dictionnaire de la musique. Avec 4 vol., de correspondance. Un des plus grand philosophe du Siècle des Lumières. Ses idées ont influencé la Révolution française. Il a essayé de créer un système de notation de la musique et écrit un dictionnaire de la musique. En 1750, il participe à un concours organisé par l'Académie de Dijon, avec son discours sur les sciences. Bon état.
[LORRAIN] - COLLECTIF (Sous la direction de Louis ROUSSEAU, conservateur de la Bibliothèque)
Reference : _201600727
(1958)
Nancy, Ville de Nancy - Bibliothèque municipale, 1958 ; in-4, environ 300 pp., relié demi-toile, coloris rouge, dos lisse, tranches jaspées. Imprimés parus jusqu'en 1950, concernant avant 1789, les duchés de Lorraine et de Barrois, les Trois Évêchés (Metz, Toul et Verdun), depuis 1789, les départements de la Meurthe (puis Meurthe-&-Moselle), de la Meuse, de la Moselle et des Vosges. Bon état.
Tunis, Éditions Bouslama, 1985 ; in-8 (138 x 208 mm), [4]-570 pp., broché, couverture illustrée.
Paris, Éditions Gallimard, La Pléiade, 1969 ; in-12, CXVIII-1969 pp., reliure plein cuir bleu d'éditeur, dos lisse orné, tête peinte en gris, rhodoid et jaquette. Édition publiée sous la direction de Bernard Gagnebin et Marcel Raymond. Volume 11 de la bibliothèque de la Pléiade. Un des plus grand philosophe du Siècle des Lumières. Ses idées ont influencé la Révolution française. Il a essayé de créer un système de notation de la musique et écrit un dictionnaire de la musique. En 1750, il participe à un concours organisé par l'Académie de Dijon, avec son discours sur les sciences. Bon état.
Paris, Ernest Flammarion éditeur, 1937 ; in-8, 4-VIII-348 + 4-332 pp., broché (petites rousseurs sur les tranches). Les 2 volumes. Un des plus grand philosophe du Siècle des Lumières. Ses idées ont influencé la Révolution française. Il a essayé de créer un système de notation de la musique et écrit un dictionnaire de la musique. En 1750, il participe à un concours organisé par l'Académie de Dijon, avec son discours sur les sciences. État moyen.
Londres, Casin, 1786 ; in-32, 268 pp. + 304 pp. + 229 pp. + 307 pp. + 356 pp. + 400 pp. + 336 pp. + 336 pp. + 328 pp. + 324 pp., reliés plein-veau d'époque, dos lisse orné (manque coiffe sup. du tome 10). Les 10 volumes. Un des plus grand philosophe du Siècle des Lumières. Ses idées ont influencé la Révolution française. Il a essayé de créer un système de notation de la musique et écrit un dictionnaire de la musique. En 1750, il participe à un concours organisé par l'Académie de Dijon, avec son discours sur les sciences. Bon état.
Paris, Librairie Artistique, H. Launette et Cie, 1889 ; in-folio, XXIV-273 + 383 pp., broché, couverture imprimée et rempliée. Un des plus grand philosophe du Siècle des Lumières. Ses idées ont influencé la Révolution française. Il a essayé de créer un système de notation de la musique et écrit un dictionnaire de la musique. En 1750, il participe à un concours organisé par l'Académie de Dijon, avec son discours sur les sciences. Édition de grand luxe. Certainement sur papier vélin. Nouvelle édition illustrée de quatre-vingt seize compositions par Maurice Leloir gravées à l'eau forte par les premiers artistes. Gravures protégées par des serpentes.
ROUSSEAU Jean Jacques Collection complète des oeuvres de J.J. ROUSSEAU. 26 volumes sur 36, format 170x105 mm, in 12, plein veau glacé vert, jaspé. Pièces de titre et tomaison chagrin rouge, roulette, filets, fers, palmette double filet en en encadrement, dorés. Roulette dorée sur coupes. Tranches marbrées. Genève 1782-1789. (Edité par Paul MOULTOU et du PEYRON). Tome1 : Les ouvrages politiques. Titre, table générale de toutes les pièces contenues dans les 24 volumes in 12 de la collection complète de J.J ROUSSEAU. . Discours sur l’origine & le fondement de l’inégalité parmi les hommes. Lettre à M. Philopolis sur m’ouvrage précédent. Discours sur l’économie politique. Tome 2 : le contrat sociale considérations sur le gouvernement de Pologne, & sur la réformation projetée. (Pas de tome 3-pas de tome 4) Tome 5 : IVème & partie de la Vème de Julie ou de la nouvelle Héloïse (gravures par GRVLOT) . Tome 6 : Le reste de la Vème & la VIème partie de Julie ou de la nouvelle Héloïse (gravures de GRAVELOT) les amours de Mylord Edouard Bonston. Tome 7 : les II premiers livres d’Emile ou de l’éducation- frontispice gravé de GRAVELOT. Tome 8 : III & partie du IVème livre d’Emile ou de l’éducation. Frontispice gravé de GRAVELOT. Tome 8 : IIIème & partie du IVème livre d’Emile ou de l’éducation. Frontispice gravé de GRAVELOT .Tome 9 : La suite, du IVème, & partie du Vème titre d’Emile ou de l’éducation. Frontispice gravé de GRAVELOT. (Pas de tome 10). Tome 11 : premier volume : mélanges. Lettre à M de BEAUMONT archevêque de Paris- lettre M d’ALEMBERT sur son article Genève, de l’encyclopédie- Réponse à une lettre anonyme relative à quelques passages de la lettre précédente. Del l’imitation théâtrale, essai toiré des dialogues de PLATON. Tome 12 ; contenant le deuxième volume des mélanges : lettres écrites de la montagne. Tome 13 : Contenant le troisième volume des mélanges –Discours sur la vertu la plus nécessaire aux héros- Discours qui a remporté le prix à l’Académie de Dijon en l’année 1750. Lettre à M l’abbé RAYNAL auteur du Mercure de France. Lettre de J.J ROUSSEAU sur la réfutation de son discours par M. GAUTIER- Réponse au Roi de Pologne, et observations de J.J ROUSSEAU sur la réponse qui à été faite à son discours. Dernière réponse de J. J ROUSSEAU- Lettre de J.J ROUSSEAU sur une nouvelle réfutation de son discours par un académicien de Dijon. Le lévite d’Ephraïm- Lettre à Sara- La Reine fantasque- le persifleur. Time 14 : traduction du premier livre de l’histoire de TACITE. Traduction générale de l’apocolokintofis de SENEQUE. Episode d’Olinde & Sophronite, traduite du TASSE. Fragmens pour un dictionnaire, lettres élémentaires sur la botanique-Lettres à M.D.M. sur la formation des herbiers. Tome15 : Théâtre : Narcisse ou l’amant de lui-même l’engagement téméraire, comètes-les muses galantes, ballet-Le devin du du village, intermède- lettre à M le Nieps-Pygmalion, scène lyrique, pièce en vers- Lettres sur la musique françoise- lettre d’un symphoniste. Tome 16 : projet concernant de nouveaux signes de musique. Dissertation sur la musique moderne. Essai sur l’origine des langue- Lettre à M. l’abbé RAYNAL Examen de deux principes avancés par M. RAMEAU. Lettre à M. BURNEY suivie d’une réponse du petit faiseur. Tome 17 : La première partie du dictionnaire de musique, 6 planches dépliantes, en fin de volume. Tome 18 : la deuxième partie du dictionnaire de musique, 13 palanches dépliantes, en fin de volume. . Tome 19 : Premier volume des mémoires. Les IV premiers livres des confessions de J.J ROUSSEAU. Tome 20 : deuxième volume des mémoires : les II derniers livres des confessions de J.J. ROUSSEAU. Lees rêveries d’un promeneur solitaire. Tome 21 : troisième volume des mémoires : ROUSSEAU juge J.J ROUSSEAU : Premier dialogue & partie du second. Tome 22 : Quatrième volume des mémoires. ROUSSEAU juge J.J. ROUSSEAU suite suit du second dialogue, avec le troisième. Tome 23 Premier volume des pièces divers/ Extrait du projet de paix perpétuelle de M. l’abbé de St Pierre- Jugement de J.J. ROUSSEAU sur la paix perpétuelle- Polysynodie de l’abbé St Pierre- jugement de l’abbé de St Pierre sur la polysynodie-Lettres diverse. Tome 24 : deuxième volume des pièces diverse : Lettres su divers sujets de philosophie, de morale, & de politique. Tome 25 : Tome premier supplément à la collection. Observations de M. GAUTIER su le discours qui a remporté le prix de l’Académie de Dijon en l’année 1750- Discours de M. le Roi, professeur de rhétorique au collège du cardinal Le Moine, le 12 août 1751. Réfutation de M. Gautier du discours qui a remporté le prix de l’Académie de Dijon en l’année 1750. Réfutation de M. Gautier du discours qui a remporté le prix de l’Académie de Dijon en l’année 1750.Réfutation des observations de M. J.J. ROUSSEAU de Genève sur une réponse qui a été faite & son discours, dans le Mercure der septembre 1751. Observations de M. Le Cat secrétaire perpétuel de l’académie des sciences de Rouen. Réponse au discours qui a remporté le prix de l’Académie de Dijon, par le Roide de Pologne. Discours sur les avantages des sciences et des arts, Lyon le 22 juin 1751. Arrêté de la cour du Parlement qui condamne un imprimé ayant pour titre Emile, ou l’éducation, par J.J. ROUSSEAU. 9 juin 1762.Mandement de Mgr l’archevêque de Paris portant condamnation d’un livre qui a pour titre Emile, ou l’éducation 1762. Tome 26 : tomes second des suppléments : faux-titre, titre, 466 pages 2 pages de table. Génie ou description abrégée du gouvernement de cette république (tirée de l’ Encyclopédie) –Extrait du registre de la véritable compagnie des pasteurs & professeurs de l’église & de l’Académie de Genève, du 10 février 1758. –Lettre de M. d’ALEMBERT, à M. J.J. ROUSSEAU-Lettre de M. de SERRE auteur des essais & des observations sur les principes de l’harmonie.- La découverte deux nouveau monde (tragédie) –Ode mémoires à son excellence monseigneur le gouverneur de Savoie-Lettre de J.J. ROUSSEAU à Madame la Baronne de Warens, de Chambert,-Quinze lettres relatives à la botanique, adressées à Madame le Duchesse de PORTLAND-Lettres relatives à la botanique adressées à M. de la TOURETTE. Lettres diverses- fragmens de divers ouvrages & lettres de J.J. ROUSSEAU, écrits pendant son séjour en Savoie, les originaux écrits, de la propre main de l’auteur, nous été communiqués par M. le professeur S… qui en est le possesseur. Réponse au mémoire anonyme intitulé Si le monde que nous habitons est une sphère, etc. inséré dans le Mercure Juillet, page 1514. Lettre de M. Charles BONNET au sujet du discours de J.J ROUSSEAU de Genève, sur l’origine & les fondemens de l’inégalité parmi les hommes. Tome 30 : sixième supplément aux œuvres : faux-titre, titre, 456 pages. La vertu vengée par l’amitié ou recueil de lettres sur J.J. ROUSSEAU par Madame …. Extraits du n°15 et du n°39 de l’année littéraire 1777. Lettre de Madame de Saint- G… à M. FR2RON. Lettre d’une anonyme à un anonyme au procès de l’esprit et du cœur de M. d’ALEMBERT avec les pièces justificatives. Réponse anonyme à l’auteur anonyme. Errata de l’essai sur la musique ancienne et moderne ou lettre de l’auteur de cet essai à Mme …. Extrait du n° 37 de l’année littéraire 1780. Lettre à M.d’ALEMBERT. Lettre à M. FRERON-Lettre à l’abbé ROUSSIER- Mon dernier mot ou réponse à la lettre au M.D.LB, adressée à M ; l’abbé ROUSSIER, en tête du supplément à l’essai sur la musique. Commentaire joint à la lettre précédente. Lettre adressée aux éditeurs du supplément. Observations succinctes sur une anecdote rapportée dans la septième rêverie du promeneur solitaire. Tome 32 : second supplémente à la collection des œuvres de J.J. ROUSSEAU : Les confessions de J.J. ROUSSEAU, livre VII-Livre VIII-Livre IX. Tome 33. Deuxième supplément des oeuvres de J.J. Rousseau. Nouvelles lettres de J.J ROUSSEAU à M....V, à M Le NIEPS à M e VOLTAIRE etc. voir photos de la table des matières. Tome 1 : avec dédicace de DEUPEYRON daté de 1779. Tome V pas de date 1782. Paris du fonds de la Veuve Duchesne 1788. Tomes 12-13-14-15-16-17-18 titre à la date de 1782 plus titre à part, à la date de 1781.Tomes 32 et 33 à la date de 1789. Bon état d’ensemble. A signaler au tome 18 coiffe supérieure incomplète et coiffe intérieure manquante, ainsi que coupe inférieure frottée. Au tome 32 il manque les pièces de titre et tomaison.
Ensemble de 6 pièces reliées en un volume in-8 (195 x 122 mm), plein veau marbré de l'époque, dos à 5 nerfs orné de compartiments fleuronnés et cloisonnés, pièce de titre de veau orange, roulette sur les coupes, tranches rouges.
Recueil factice, peut-être unique, réunion à l'époque des premières uvres de Rousseau, premières éditions comme réimpressions, qui serait une première tentative du libraire parisien Pissot pour offrir une édition collective des écrits du "citoyen de Genève". Par la suite, dès 1756, Pissot fit paraître un recueil désigné comme tel ("Oeuvres diverses de Mr. Jean Jaques [sic] Rousseau citoyen de Genève, Chez Pissot, quai de Conti") légèrement différent dans sa composition que celui-ci, sous page de titre générale, accompagné d'une table des pièces (cf. Bibliothèque de Genève, OCLC, 718016431 et Dufour, n°366 sans détail).Pour le détail des pièces contenues ici:1- Troisième édition en 63 pages, parue l'année de l'originale, à sa suite du "livre qui rendit Rousseau célèbre"; son succès foudroyant propulsa le Citoyen de Genève sur lavant-scène de la République des Lettres. Elle est illustrée de la même planche frontispice que celle du premier tirage, gravée par Ch. Baquoy: "Satyre, tu ne le connais pas".Selon Rousseau ("Confessions", livre VIII), Diderot remit "gratuitement" le manuscrit à son libraire parisien Pissot pour impression. Louvrage parut sous la fausse adresse de Barrillot à Genève peut être à la demande de Rousseau qui souhaitait laccorder avec le titre de "Citoyen de Genève" quil se donnait ici pour la première fois (cf. Sénelier, p. 57-58). Gagnebin (O.C. éd. de la Pléiade) souligne que ce tirage qui corrige un certain nombre de fautes typographiques est meilleur que les précédents. (Dufour, n°14. Gagnebin, I, n°3, p. 1855-1856).2- Edition originale. Vignette de titre, lettrine et bandeau (signé : "N" = Nioul) gravés sur bois. (Conlon, Ouvrages relatifs à J.J. Rousseau, n°2).3- Edition originale de la réponse de Rousseau à la brochure de Stanislas Leszczynski (cf. ci-dessus). Bien complet du feuillet blanc final. (Dufour, n°23). 4- Édition originale de cette réfutation en règle du discours de Rousseau présentée par Charles Borde devant lacadémie de Lyon. La "réponse" de Rousseau figure, sous faux-titre particulier, à partir de la page 61. (Conlon, n°5. Dufour, n°24).5- Edition originale. Borde revient à la charge, dans ce "second discours" lu à l'académie de Lyon les 1er et 31 août 1752. "Le Lyonnais avait compris que le Discours de Rousseau ne relevait pas du paradoxe, mais d'un système concerté dont on commençait à entrevoir l'ampleur" (R. Trousson, 'J.J. Rousseau jugé par ses contemporains', p. 29). (Conlon, n°10).6- Deuxième édition, quasi identique à la rarissime originale (cf. Gagnebin). Rousseau composa cette comédie à l'âge de 18 ans et la fit jouer en décembre 1752 par les comédiens du Roi, sans succès. Il accompagne le texte de la pièce dune importante nouvelle préface dans laquelle il relate les conditions de sa rédaction et revient sur sa thèse concernant linfluence des Sciences et des Arts sur les murs, pour compléter, préciser et se justifier devant la critique. Rousseau avait toujours manifesté un intérêt particulier pour cette pièce, "sorte de miroir du moi profond de son auteur". (Dufour, n°53. Gagnebin, II, B, p. 1979).Infime trace de restauration à la reliure.Bel exemplaire, grand de marges, très frais, bien relié à l'époque.
Phone number : 33 01 47 07 40 60
A la Haye, Chez Jean Néaulme, (Recte: Paris, Duchesne), 1762. 8vo. Bound in four beautiful uniform contemporary full mottled calf bindings with gilt title-and tome-lables to richly gilt spines. Gilt line-border to edges of bords. Lovely patterned edges. Spines and some corners lightly and expertly restored, barely noteable. Occasional very light brownspotting or dusting, but overall very nice and clean. Printed on good, heavy paper, with wide margins. An excellent copy. (2), VIII, (2), 466, (6) pp. + (4), 407, (1) pp. + (4), 384 pp." (4), 455, (1) pp. + 5 engraved plates (used as frontispieces and facing p. (141) of vol. 1 respectively). The first plate ""Thétis"" in the variant state without title (as described in MacEachern). Fully complete, exactly as described in MacEachern. With all the misprints: Vol. 1: 88 as S8, 443 as 433, 465 as 46" vol. 2: 356 as 256, 357 as 257 vol. 3: 383 as 363 vol. 4: 336 with first 3 broken (according to McEachern this is just the case in some copies). With the usual cancelled leaves: Vol 1: Av + B4" vol. 2: H3 + N6 (called I6). The final leaf ends with ""FIN"" and has no grapes (MacEachern: ""The grapes appear in three different forms..."").
The very scarce actual first edition, being the rarer, more sought-after, nicer 8vo-edition (as opposed to the much more common 12mo edition, which was printed about simultaneously, but which seems to have appeared later), the 8vo format also being the one preferred by Rousseau himself and the format in which he wanted his great work to appear.This magnificent work constitutes the climax of Rousseau's genius as well as the most important work on education since Plato. In Émile, Rousseau poses an entirely new approach to education and the upbringing of children. His thoughts were exceedingly controversial, the work was burnt by the executioner immediately after its first appearance and Rousseau had to flee the country due to a warrant for his arrest. The printing history of ""Émile"" is extremely complicated and has been a matter of intense dispute for many decades. Until Maceachern's bibliography from 1989, the edition that has now been established as the ""Second Paris octavo"" (MacEachern 4A) was generally considered the first printing of the work, but there is no longer any dispute about the fact that the present edition is in fact the actual first (1A). The first edition appeared in both 8vo(1A) and 12mo(1B), and it seems to be generally accepted that the 8vo-edition was distributed first, but that parts of the 12mo-edition may have been in printing a bit earlier. Rousseau himself seems to have preferred the 8vo-edition and wished for his great work to appear as this form first (""The question of the format gave rise to some dissension, for while Rousseau felt that the work was more suited to the octavo format, Duchesne preferred to print a duodecimo and only a limited number of the more expensive octavo. Rousseau finally agreed to Duchesne's plan with reluctance, declaring that in his opinion Duchesne was committing an error of judgment and that the octavo would certainly be the more sought after of the two formats."" - MacEachern, pp. 18-19). Rousseau himself was more involved in the coming-to-be of ""Émile"" than perhaps any other author has been in any other book. Throughout the entire process there were a large number of misunderstandings between himself and Duchene which more than once endangered the printing and publishing of this seminal work, and which has contributed greatly to the extremely complicated bibliographical data of it. In fact, up until very late in the process, Rousseau did not believe that the work was actually going to be finished and it took several instances of mediation between the two to keep the work on tracks. Finally, however, the work was a reality, and with it one of the greatest works of Western culture had been born.Rousseau's ""Émile"" constitutes the most significant modern treatise on the education of man, surpassed only by Plato's ""Republic"". The comparison with Plato is all the more apt, seeing that both works grow out of and are meant to remedy lacunae in the political philosophy of their authors.The conclusion to Rousseau's work on the social contract, also written during Rousseau's stay in Montmorency, had pointed to a predicament of political thought: that only if man were himself naturally inclined to freedom, could he make use of political freedom. ""Émile"" is the analysis of the conditions, under which a child can develop into a free human being. As such, it presents the conclusion to Rousseau's earlier works on inequality, political freedom and servitude.The paradox of Émile is that, while the development of human nature must be natural, if the child is to develop into a free human being, steering that development in the right - that is, free - direction requires constant intervention which, moreover, must be hidden from the child. Rousseau details this intervention in his analysis of the five stages in the education of the child, covering the period from birth to the age of 25.Being one of the most influential thinkers of the 18th century, Rousseau is considered one of the indirect causes of the French Revolution. In Rousseau one certainly finds one of the most influential spokesmen for 18th century thought, and it is primarily the thoughts of him and Voltaire that are put into action with the Revolution.""The first and last of these (i.e. Héloise and Émile), with their sentimental expression of deism, gave much offence, and Rousseau, like Voltaire, was forced to flee to Prussia. Restless and locally unpopular, he fled again to England, where he had a great welcome. Hume, who had offered him asylum, looked after him patiently..."" (PMM 207, Printing and the Mind of Man).The totalitarian tendency of Rousseau's philosophy of education has been noted by a number of philosophers, in recent times most famously, Karl Popper.McEachern: 1A
[ Chez Marc-Michel Rey] - ROUSSEAU, Jean-Jacques ; [ MERCIER DU ROCHER, André Charles François ]
Reference : 60167
(1777)
4 vol. in-12 reliure demi-basane marbrée, Chez Marc-Michel Rey, Amsterdam, 1777, xi-338 pp. (dernier f. de table paginé 337-338 monté par erreur en fin du tome 4) ; 2 ff., 255 pp. ; 2 ff., 240 pp. ; 2 ff., 318 pp., avec 5 planches hors texte, non signées
Exceptionnel exemplaire tout à fait remarquable pour les diverses longues notes manuscrites, couvrant plusieurs des gardes blanches (et quelques marges), rédigées par l'avocat poète et militant jacobin André Mercier du Rocher. Il y évoque notamment ses souvenirs et rapporte les témoignages vécus d'une connaissance directe de Jean-Jacques Rousseau. Né à La Rochelle, André-Charles-François Mercier du Rocher (1753-1816) est bien connu pour son parcours politique mais également pour son Journal ainsi que pour ses Mémoires, source importante pour l'histoire de la Révolution Française en Vendée.Dans le tome premier on peut lire cette note manuscrite importante : "Lorsque j'arrivai à Paris au mois de mai 1780, un des commis de la Douane se présenta au Bureau de la Diligence rue contre escarpe pour fouiller les paquets des voyageurs. Lorsqu'il voulut bouleverser les miens, je lui observai que je n'avais ni sel ni tabac, ni marchandises de contrebande ; n'importe dit-il, il faut voir il tombe sur cet ouvrage, en lut le frontispice et s'écria : L'Emile de Rousseau ! Monsieur c'est un livre prohibé, et il s'en serait emparé si deux de mes compagnons de voyage, un capitaine de la Marine Royale et [ Puyard ? ] de Montjourdain qui a péri depuis avec tant d'autres gens lettrés, ne s'y fussent opposés. Ce livre était donc bien confisqué partout !". L'annotateur signale également qu'un "M. C*** a imprimé un Emile chrétien en 3 vol. in-12 dont le librairie Crapet place St Michel à Paris ne put se défaire au très bas prix d'une livre dix sousn dans l'année 1787", et copie en regard un extrait d'une "Epître à la Raison" évoquant Voltaire, tirée du Mercure de février 1785. En dernière garde du même tome, Mercier du Rocher commente une note de la page 28 : "On ne se tue point pour les douleurs de la goutte dit l'auteur. J'ai connu à Paris un homme très [ ... ] des Principes de J. J. Rousseau, qui s'est coupé le cou avec un rasoir pour éviter les douleurs de la gravelle. Il se nommait Murice, il avait été Prêtre et curé et avait abandonné sa cure pour vivre en laïque avant 1780".En garde du tome second, on découvre une autre longue et remarquable note manuscrite : "j'ai rencontré le onze 8bre 1806, à Paris, un M. De Vouron, fils naturel du Duc de Grammont, c'est un homme d'une figure agréable, et d'une éducation soignée, c'est la Bonté, la douceur, la Bonhomie personnifiées. Il a vécu très familièrement avec J. J. Rousseau et a demeuré ensuite [ chez ] un des ennemis de Rousseau, c'est tout dire, chez Palissot qu'il n'aime pas autant que le Bon Jean-Jacques. Il m'a raconté plusieurs particularités de ce dernier. Avez-vous lu Télémaque lui demandait J.J. (De Vouron était alors jeune). Oui, Monsieur Rousseau. Comment trouvez-vous ce livre ? Il est bon, dit Vouron, mais... "Quoi ? Mais, repart vivement Rousseau ? Il manque de feu, dit Vouron. Monsieur, répond J. Jacques, le feu y est sous la cendre. Une autre fois, M. de Vouron se promenant seul rencontra Rousseau seul aussi. Comment, dit le Philosophe, jeune homme, vous êtes seul ? Vous êtes bien seul aussi, Monsieur Rousseau. Oh ! je suis plus âgé que vous ; et puis [j'ai ] l'expérience des hommes. M. de vouron dit un jour à Rousseau qui se plaignait de ses malheurs, c'est le sort des grands hommes ; vous devez vous attendre à cela. Mais répondit Rousseau d'un air fâché, vous n'êtes pas consolant Monsieur de Vouron. Cette réponse montre clairement que Rousseau voulait être plaint plutôt que flatté. Il était logé près d'un Maréchal Ferrant. En rentrant chez lui il failli avoir la cuisse cassée d'un coup de pied de cheval qui ne fit que l'effleurer. Rousseau racontait cet accident avec des yeux affectés d'un sentiment si extraordinaire que Vouron ne put s'empêcher d'en rire. Le Philosophe se tut alors en se regardant à un Miroir. M. de Vouron dit M. Palissot très aimable, il la [illisible] avec François de Neufchâteau, qu'il croit plutôt un politique qu'un homme de Lettres."Etat très satisfaisant (manques en coiffe, accroc à un dos, reliure un peu frottée, ex-libris ms. "ex bibliotheca A.C.Fr. Mercier du Rocher, Rupellensis, 1782"). Dufour, 201 ; McEachern, Emile, 29
3 ouvrages reliés en un volume in-8 (196 x 123 mm), plein veau marbré de l'époque, dos lisse orné de compartiments richement fleuronnés, pièce de titre de maroquin bordeaux, tranches rouges.
1- Deuxième édition publiée quelques semaines après l'originale, de ce brûlot qui envenima la "querelle des Bouffons" pour des décennies. "Le résumé des idées de Rousseau sur la musique (...), le plus impitoyable des réquisitoires contre la musique française qui fit scandale (). En manière de représailles, les musiciens de l'Opéra brûlèrent Rousseau en effigie dans la cour du théâtre" (Catalogue exposition Rousseau, B.N. 1962, n° 116). Rousseau ne critiquait pas seulement l'infériorité de la langue française, mais aussi l'esthétique de l'opéra français de son temps, "le conventionnel des représentations, les airs à roulades sans rapport avec les sentiments, l'apparat ridicule des scènes à machines, les éclats vocaux et les excessives gesticulations des interprètes (), l'absence d'action dramatique, l'abus d'une mythologie ressassée et la pompeuse niaiserie des livrets" (Cf. Jacques Gheusi, "E. Universalis").(Bibliothèque Cortot, p. 171. Fétis, 3943. Dufour, 32. Gregory, p.237. RISM B/VI/2 p.734. Sénelier, 120. Tchemerzine-Scheler, V, 529).-2- Edition originale. La réponse de Rousseau à l'article "Genève" qui venait de paraître dans l'Encyclopédie, dans lequel D'Alembert suggérait des réformes pour la ville de Genève: projet pour une "cité philosophe" de liberté politique et culturelle, notamment par la levée de l'interdiction d'un théâtre permanent. Rousseau résume, dans sa critique, tout ce qu'il dénonçait déjà comme une illusion: "le théâtre comme école de l'hypocrisie, le bel esprit, la civilité telle qu'on la conçoit à Paris sont inconciliables avec les murs de véritables citoyens. Ses thèses sur les spectacles ne sont qu'un aspect de sa réflexion sur la modernité: à quelles conditions la république est-elle possible ? Comment lier adéquatement morale, esthétique et politique" (cf. B. Bachefen, ENS éditions). Quelques piqûres aux premiers feuillets.(Gagnebin, V, 1812. Tchemerzine-Scheler, V, 535). -3- Édition originale de cette réfutation en règle du "Discours" de Rousseau présentée par Charles Borde devant lacadémie de Lyon. La "Dernière réponse" de Rousseau figure, en première édition, sous faux-titre particulier à partir de la page 61. (Conlon, n°5. Dufour, n°24).Très bon exemplaire, très bien relié à l'époque.
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3 ouvrages reliés en un volume in-8 (200 x 121 mm), plein veau brun de l'époque, dos à nerfs orné de caissons fleuronnés et cloisonnés, pièces de titre de maroquin bordeaux, tranches rouges.
1- Edition originale de premier tirage comportant les 3 cartons (p. LXVII, 111 et 139) et la correction de l'éditeur à la plume p. 11 (accent aigu sur "conformé").Frontispice: "Il retourne chez ses Égaux" dessiné par Eisen, gravé par Sornique, fleuron-vignette de titre par Simon Fokke et fleuron en tête de la dédicace aux armes de la République de Genève, également signé par Fokke."Oeuvre source, à partir de laquelle on peut faire commencer toute la réflexion moderne sur la nature de la société" (J. Starobinski).(Dufour, n°55. Gagnebin, III, p. 1862. Tchemerzine-Scheler, V, 532a).2- Première édition de cette édition contenant lintégralité du premier discours de Rousseau accompagné de sa réfutation juxtalinéaire, point par point, par Claude Nicolas Le Cat.Médecin et chirurgien auteur d'importantes découvertes, fondateur et Secrétaire perpétuel de lacadémie de Rouen, Le Cat réfute, le premier, les thèses de Rousseau.En homme des Lumières, il défend, contre Rousseau, les effets des sciences et des arts comme facteurs de progrès et affirme sa foi en la perfectibilité du genre humain. Le texte est suivi d'une réponse de Le Cat à la réplique que Rousseau avait fait paraître dans le "Mercure" de septembre 1751 (p. 95-124).Vignette-bandeau dessinée par Le Lorrain et gravée par Fessard. Bien complet de planche frontispice gravée par Jacques, qui manque souvent: "Satire, tu ne le connais pas". L'adresse est fictive, l'ouvrage est imprimé à Rouen, d'après Weller.(Gagnebin III, 1856. Dufour, 17. Conlon, 'Ouvrages relatifs à J.-J. Rousseau, n°1).3- Edition originale de premier tirage, avec lapprobation signée de Remond de Sainte-Albine datée du 23 octobre 1751, état dorigine avant la réimpression des pages 23 à 26 voulue par Rousseau. Titre de départ. Titre courant: "Lettre à M. Grimm". Ladresse est restituée d'après le "Mercure de France" de décembre 1751 et la permission tacite accordée à Pissot.La réponse de Rousseau à la réfutation de son "Discours" sur les Sciences & des Arts que Joseph Gautier, professeur à Nancy, avait publié dans le "Mercure de France" d'octobre 1751.(Dufour, I, p. 27-28, n°26).Reliure restaurée. Papillon portant une signature ex-libris ancienne apposé dans la marge inférieure du deuxième texte. Timbre à froid en coin supérieur du premier.Bon exemplaire, relié à lépoque.
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1798 2 ouvrages reliés en un volume in-8 (195 x 122 mm), plein veau blond porphyre de l'époque, dos lisse orné de compartiments fleuronnés et cloisonnés, pièces de titre de veau rouge et vert bronze, triple filet d'encadrement sur les plats, filet sur les coupes, roulette sur les chasses, tranches dorées.
Ensemble de deux importants témoignages de proches de Rousseau.1- Edition originale et unique. Homme de lettres et homme politique, Jean-Joseph Dusaulx (1728-1799) fut présenté à Rousseau par Deleyre en 1770. D'abord admirateur du philosophe, l'auteur rend compte à travers anecdotes, entretiens et lettres échangées, de ses relations devenues vite difficiles avec Rousseau, son caractère ombrageux et soupçonneux et relate les conditions de leur rupture."Loin des hagiographies fréquentes à l'époque (Révolution), il brosse le portrait d'un malade, d'un 'fou' rusé et pervers, qui lui vaudra de sévères critiques dans la presse contemporaine. C'est que ce portrait d'un maniaco-dépressif atrabilaire et sournois remettait en question le mythe intangible de 'l'immortel auteur du Contrat social' " (R. Trousson, éd. Champion). (Sénelier, 2040. Conlon, 'Rousseau', n°1052).2- Edition originale et unique. Par Olivier de Corancez (1734-1810), journaliste, fondateur du "Journal de Paris". A propos de la publication de la correspondance entre J.-J. Rousseau et Dusaulx, Corancez livre ses souvenirs personnels sur le philosophe et relate l'épisode qui avait provoqué leur rupture. Parmi les derniers à avoir visité Rousseau, il rend compte de sa dégradation physique et psychique dans les derniers moments de sa vie et défend la thèse du suicide par arme à feu, thèse alors largement débattue. C'est Corancez et son beau-père, l'horloger genevois Jean Romilly, qui réglèrent l'enterrement du philosophe à Ermenonville. Il reste que Corancez défendit en toute occasion la mémoire de Rousseau.(Conlon, 'Rousseau', n°1049).Petite fente à un mors. Coiffes frottées. Petite tache à la reliure.Très bon exemplaire, très bien conservé, bien relié à l'époque.
Phone number : 33 01 47 07 40 60
Kjøbenhavn (Copenhagen), Sebastian Popp, 1796 - 99. 8vo. Bound in three uniform contemporary half calf bindings with gilt title- and tome-labels to spines. Spines with some wear, but overall nice and tight. Internally very nice and clean. Printed on good paper. Contemporary owner's inscription to front free end-papers. XXX, (2), 336 pp. + (8), 346 pp. + (2), 368 pp. + 372 pp. + XXVI, 352 pp. + 324 pp.
Rare first edition of the first Danish translation of Rousseau's monumental work (Emilius, or an Essay on Education), being one of the absolutely most important and influential works on education. Virtually no work has had as great an impact on paedagogics as this one. Being one of the most influential thinkers of the 18th century, Rousseau is considered one of the indirect causes of the French Revolution. In Rousseau one certainly finds one of the most influential spokesmen for 18th century thought, and it is primarily the thoughts of him and Voltaire that are put into action with the Revolution. Not only in France can the effects of his philosophy and thoughts on upbringing and education be clearly seen" -his ideas were of decisive character to the generation of artists, writers, poets, philosophers etc. in the beginning to middle of the 19th century, which seminally affects Danish thought, as it is in this period that our most important and famous cultural personas are being influenced (e.g. H.C. Andersen and Søren Kierkegaard)" thus this first Danish translation is of great importance and interest. In Danish literature there is talk about the Rousseauan spirit, and it is in this spirit that the entire literary production of H.C. Andersen can be viewed, -directly or indirectly. Rousseau's three main thoughts in Émile - on the childlike, on the natural and on simple religious faith - fits like a glove on the main messages and morals of H.C. Andersen's works.Søren Kierkegaard is known to have owned a copy of Rousseau's Émile in French as well as a copy of this first Danish translation (see ""Auktionsprotokol over Søren Kierkegaards Bogsamling"" no. 941-43). As opposed to H.C.A., though, the philosophy and educational program of Rousseau does not correspond with the Christianity of Kierkegaard, who, however, quotes and comments on Rousseau and his writings on several occasions in his diaries.In Émile, Rousseau poses an entirely new approach to education and the upbringing of children. His thoughts were exceedingly controversial, the work was burnt by the executioner immediately after its first appearance and Rousseau had to flee the country due to a warrant for his arrest. There is no need to say that these new thoughts were also widely influential on Danish thought, and this especially after the appearance of the Danish translation (34-37 years after the French original). Not only Kierkegaard and H.C.A. were influenced by this great thinker, so were the likes of Ingemann, one of our greatest poets.""The first and last of these (i.e. Héloise and Émile), with their sentimental expression of deism, gave much offence, and Rousseau, like Voltaire, was forced to flee to Prussia. Restless and locally unpopular, he fled again to England, where he had a great welcome. Hume, who had offered him asylum, looked after him patiently..."" (PMM 207, Printing and the Mind of Man). Bibliotheca Danica IV:1004.
ROUSSEAU (Jean-Jacques), NOLIVOS DE SAINT-CYR (Paul-Antoine-Nicolas)
Reference : 36632
2 ouvrages reliés en un volume in-8, plein veau de l'époque, dos à 5 nerfs fleuronné et cloisonné, tranches rouges.
1- Edition originale. La réponse de Rousseau à l'article "Genève" qui venait de paraître dans l'Encyclopédie, dans lequel D'Alembert suggérait des réformes pour la ville de Genève: projet pour une "cité philosophe" de liberté politique et culturelle, notamment par la levée de l'interdiction d'un théâtre permanent. Rousseau résume dans sa critique tout ce qu'il dénonçait déjà comme une illusion: "le théâtre comme école de l'hypocrisie, le bel esprit, la civilité telle qu'on la conçoit à Paris sont inconciliables avec les murs de véritables citoyens. Ses thèses sur les spectacles ne sont qu'un aspect de sa réflexion sur la modernité: à quelles conditions la république est-elle possible ? Comment lier adéquatement morale, esthétique et politique" (B. Bachefen, ENS éditions).(Gagnebin, V, 1812. Tchemerzine-Scheler, V, 535).2- Edition originale et unique de cet ouvrage composé par Paul-Antoine Nolivos de Saint-Cyr, qui rencontra Rousseau à Venise. Membre de la "coterie holbachique", l'auteur était un proche de madame d'Holbach. Devenu "Laval", comédien aux portes de Genève, il mène ici une polémique ardente pour "venger" d'Alembert et Voltaire de la 'Lettre sur les spectacles' de Rousseau."Apologie de la comédie et des comédiens en réponse à Rousseau. C'est sans contredit le meilleur de tous les ouvrages qui parurent en réplique à cette lettre" (Quérard, 'Supercheries littéraires', 1847, II, n°3889). (Conlon, 'Ouvrages relatifs à J.-J. Rousseau', n°87. Soleinne, 'Bibliothèque dramatique', V, I, n°674).Quelques épidermures. Coiffes restaurées. Mors frottés et fendillés. Intérieur frais.
Phone number : 33 01 47 07 40 60
Kbh. (Copenhagen), Sebastian Popp, 1796 - 99. 8vo. Bound in six cont. uniform hcalfs w. gilt title- and tome-labels on backs, backs w. gilt lines. Backs and corners w. traces of use, but a fine and clean copy on good paper (skrivepapir). XXX, 336" (8), 346368372352 XXVI, 324 pp.
Rare first edition of the first Danish translation of Rousseau's monumental work (Emilius, or an Essay on Education), being one of the absolutely most important and influential works on education. Virtually no work has had as great an impact on paedagogics as this one. Being one of the most influential thinkers of the 18th century, Rousseau is considered one of the indirect causes of the French Revolution. In Rousseau one certainly finds one of the most influential spokesmen for 18th century thought, and it is primarily the thoughts of him and Voltaire that are put into action with the Revolution. Not only in France can the effects of his philosophy and thoughts on upbringing and education be clearly seen -his ideas were of decisive character to the generation of artists, writers, poets, philosophers etc. in the beginning to middle of the 19th century, which seminally affects Danish thought, as it is in this period that our most important and famous cultural personas are being influenced (e.g. H.C. Andersen and Søren Kierkegaard)" thus this first Danish translation is of great importance and interest. In Danish literature there is talk about the Rousseauan spirit, and it is in this spirit that the entire literary production of H.C. Andersen can be viewed, -directly or indirectly. Rousseau's three main thoughts in Émile - on the childlike, on the natural and on simple religious faith - fits like a glove on the main messages and morals of H.C. Andersen's works.Søren Kierkegaard is known to have owned a copy of Rousseau's Émile in French as well as a copy of this first Danish translation (see ""Auktionsprotokol over Søren Kierkegaards Bogsamling"" no. 941-43). As opposed to H.C.A., though, the philosophy and educational program of Rousseau does not correspond with the Christianity of Kierkegaard, who, however, quotes and comments on R. and his writings on several occasions in his diaries.In Émile, Rousseau poses an entirely new approach to education and the upbringing of children. His thoughts were exceedingly controversial, the work was burnt by the executioner immediately after its first appearance and Rousseau had to flee the country due to a warrant for his arrest. There is no need to say that these new thoughts were also widely influential on Danish thought, and this especially after the appearance of the Danish translation (34-37 years after the French original). Not only Kierkegaard and H.C.A. were influenced by this great thinker, so were the likes of Ingemann, one of our greatest poets.""The first and last of these (i.e. Héloise and Émile), with their sentimental expression of deism, gave much offence, and Rousseau, like Voltaire, was forced to flee to Prussia. Restless and locally unpopular, he fled again to England, where he had a great welcome. Hume, who had offered him asylum, looked after him patiently..."" (PMM 207, Printing and the Mind of Man). Bibliotheca Danica IV:1004.
Lausanne et Londres, 1766-1767, in-12, reliure plein veau marbré, dos lisse, triple filets et caissons dorés ornés, pièce de titre basane bordeaux, tranches rouges (rel. de l'époque), dos et plats frottés, coiffes abîmées, état correct
Intéressant recueil réunissant deux des principaux ouvrages publiés autour de la rupture de Hume et de Rousseau. Ce dernier, poursuivi par la censure sur le continent, était venu s'installer en Angleterre à l'invitation du célèbre philosophe écossais mais la discorde n'avait pas tardé à naître entre les deux hommes. – 1. Edition restée inconnue à Bengesco, de cette compilation des lettres publiée du vivant de l’auteur, due sans doute à Angliviel de la Beaumelle, et qui selon Grimm "a fait mourir de rire, et qu'on ne prend pas plus mauvaise opinion de l'homme illustre pour lequel le compilateur non illustre a voulu témoigner de l'aversion". – 2. Edition originale, publiée en français par Suard d'après le manuscrit anglais de Hume. L'édition anglaise "retraduite" du français, parut quelques mois plus tard. Cet ouvrage de Hume contient la version du philosophe écossais sur sa brouille avec Rousseau. Le 9 janvier 1766, par un temps glacial, deux des intellectuels les plus importants du siècle s’embarquent ensemble à Calais pour l’Angleterre : Jean-Jacques Rousseau et David Hume. Le philosophe écossais a décidé de prendre Jean-Jacques, persécuté, sous sa protection. Depuis plus de trois ans Rousseau est en effet en exil, après que son Émile ait été par jugement lacéré et brûlé sur les marches du Palais de Justice de Paris. David Hume n’a alors en France presque que des amis, Jean-Jacques presque que des ennemis. Le 21 mai de l’année suivante, hagard, au bord de la folie, Rousseau fuit l’Angleterre après une folle querelle, venimeuse, acharnée, avec le « bon David ». Que s’est-il passé ? Tout Paris bruit des éclats de la querelle. Hume décide, sous la pression des philosophes français, de rédiger un compte-rendu de cette pénible affaire, intitulé Exposé succinct de la contestation qui s’est élevée entre M. Hume et M. Rousseau, avec les pièces justificatives. Il paraît à Paris au cours de l’automne 1766. D’Alembert en a supervisé la traduction. Deux mois plus tard, il est publié en Anglais à Londres, prétendument « traduit du français ». Entre les deux éditions, Hume a rajouté des notes, en a supprimé d’autres. Au-delà de l’anecdote, qui a son importance, ce petit livre éclaire la vie quotidienne et le comportement de deux des génies de ce XVIIIe siècle européen qui en compta beaucoup. S’attacher profondément à leurs œuvres nourrit la curiosité envers les hommes qui les ont créées. Lorsqu’il s’agit de Hume et de Rousseau, rien à leur sujet ne peut nous être indifférent. – 3. Edition originale. Ayant appris la rupture survenue entre Rousseau et son protecteur, le grand philosophe écossais David Hume, Voltaire écrit à ce dernier le 24 octobre 1766 pour lui relater ses propres démêlés avec le Citoyen de Genève. Le pamphlet se termine sur une Lettre de M. de Voltaire au docteur Jean-Jacques Pansophe, texte dont Voltaire nia la paternité, inventaire cumulé des exemples démonstratifs de l’absence de bonne foi, de bon sens et de modestie chez Jean-Jacques... Bien que Voltaire ait toujours nié être l'auteur du pamphlet, ses contemporains furent unanimes à le lui attribuer, de même que les bibliographes.