1845 1845 Edition Illustrée par MM. Tony Johanneau, Emile Wattier, E. Lepoitevin, Karl Girardet, etc... 1845. Edité chez Barbier à Paris. 2 volumes in 8, reliure époque. 1/2 veau noir .dos à nerfs, orné de faux caissons dorés, titre et fleurons dorés. plats marbrés bleu. étiquette du relieur Rappet. ex libris de Joseph Eugène Brizon. Couvertures conservées. frontispices , pages de titres. TOME 1: XVIII pp+ 375 pages et classement des 23 vignettes hors texte. Jean Jacques Rousseau en frontispice. TOME 2 : 369 pages et 38 vignettes hors texte. Les vignettes sont protégées par des serpentes. Sans aucune rousseur, et avec les couvertures conservées. JOLIS EXEMPLAIRES dans une reliure sobre strictement d'époque.
PROMOTION FIN D'ANNNE 20% de remise sur le prix marqué. frais de ports en sus.
Paris, P. Didot l'Aîné, An IX (1801) 22 volumes in-8 de VIII, 314 pp. - (2) ff., 298 pp. - (2) ff., 423 pp. - (2) ff., 298 pp. - (2) ff., 337 pp. - (2) ff., 426 pp. - (2) ff., 532 pp. - (2) ff., 408 pp. - (2) ff., 412 pp. - (2) ff., 340 pp. - (2) ff., 412 pp. - 299, (1) pp. - (2) ff., 431 pp. - (2) ff., LXIII, 355 pp. - (2) ff., 504 pp. - (2) ff., 416 pp. - (2) ff., IV, 352 pp. - (2) ff., 464 pp. - (2) ff., 519 pp. - (2) ff., 428 pp. - (2) ff., 376 pp. - 379 pp., veau Lavallière glacé, roulettes dorées en encadrement sur les plats, dos lisses ornés de caissons frappés d'un fer historié, pièces de titre et de tomaison de maroquin noir, roulettes dorées sur les coupes et bordures intérieures, tranches dorées (R. P. Bozerian).
"Édition collective de Jean-Jacques publiée par Didot, sous le Consulat. Dès avant sa mort, l'engouement suscité par les écrits de Jean-Jacques encourage les éditeurs à proposer des éditions collectives. Le renom du citoyen de Genève atteint des sommets sous la période révolutionnaire, stimulant un intérêt pour ses écrits politiques. Établie par Jacques-André Naigeon - le disciple de Diderot -, François Joseph Fayolle et l'abbé François Bancarel, cette nouvelle édition entend se ""distinguer de toutes celles qui ont paru jusqu'ici"", et servir ainsi ""de type à celles qu'on donnera dans la suite"". Le soin des éditeurs s'est porté sur l'établissement des textes. ""Le Contrat Social, et le Discours sur l'Origine de l'inégalité […], ont été imprimé sur un exemplaire corrigé de la main de l'auteur […]. L'Emile a été collationné avec le plus grand soin sur deux manuscrits autographes, […] ; nous n'avons pas balancé à rétablir divers passages […] pour lesquels on avait exigé des cartons […]. Le texte des Confessions a été rétabli dans toute sa pureté d'après le manuscrit que Rousseau avait enveloppé et cacheté […] que sa veuve vint offrir, dès 1793, à la Convention nationale. […]. Le citoyen Clos, nous a généreusement offert l'exemplaire des Lettres de la Montagne, qu'il tient de l'amitié de Jean-Jacques, et dans lequel on remarque plusieurs corrections de sa main, […]"". Cette édition comprend 20 volumes auxquels ont été réunis les 2 tomes de la Correspondance originale et inédite de J.-J. Rousseau avec Mme Latour de Franqueville et M. Du Peyrou, Paris, Giguet et Michaud, an XI-1803. L'ouvrage comprend 14 planches de musique notée ""airs principaux du Devin du village"" (t. IX), 13 planches hors-texte repliées de partitions et schémas (t. XII, Dictionnaire de musique) ainsi qu'une reproduction en fac-similé imprimé à l'encre brune d'une lettre manuscrite de Rousseau adressée à Madame de Créqui, en 1751 (t. XVIII). Cette édition de Didot ne comporte initialement pas d'illustrations, mais notre exemplaire a été enrichi de 25 planches issues de la ""collection Dupréel"" (Cohen, 913 ; Girardin, pp. 112-146), dont 10 gravées sur des dessins de Moreau le Jeune et 4 d'après Le Barbier. Parmi cet ensemble de tailles-douces, on note, à côté des illustrations des écrits de Rousseau, son portrait en médaillon numismatique à l'antique par Augustin de Saint-Aubin, ainsi que son tombeau sur l'île des Peupliers à Ermenonville. Très bel exemplaire en reliures uniformes de Jean-Claude Bozerian, dit Bozerian l'Aîné, actif à Paris, de 1790 à 1811. Le fer répété au dos des volumes représente une figure de la Charité allaitant, assise entourée de trois autres enfants. L'un brandit un bonnet phrygien au bout d'un bâton, tandis que deux d'entre eux allument le feu d'un vase ardent. De la bibliothèque Rudolf Gutman (1880-1966) avec ex-libris. Bulletin Morgand n° 4, nov. 1905, n° 558, exemplaire cité. - Girardin, Iconographie des Œuvres de Jean-Jacques Rousseau, Paris, 1910, pp. 112-146. - T. Dufour, Recherches bibliographiques sur les œuvres imprimées de J.-J. Rousseau, 1925, t. I, 402 et 363. - P. Stewart, Éditer Rousseau Enjeux d'un corpus (1750-2012), ENS, 2012."
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ROUSSEAU (Jean-Jacques), STANISLAS Ier LESZCZYNSKI Roi de Pologne, MENOUX (Joseph de)
Reference : 38265
3 ouvrages reliés en un volume in-8 (182 x 112 mm), demi-maroquin acajou à coins, dos à nerfs orné de compartiments garnis d'un décor d'encadrement doré, titre doré, tête dorée (rel. fin XIXe).
1- Edition originale, exemplaire bien complet du frontispice gravé par Ch. Baquoy : "Satyre, tu ne le connais pas", qui n'a été joint qu'à un nombre réduit d'exemplaires. Louvrage a été imprimé à Paris, sous la fausse adresse de Genève, par les soins de Diderot pour le compte du libraire Pissot."Le livre qui rendit Rousseau célèbre"; son succès foudroyant propulsa le Citoyen de Genève sur lavant-scène de la République des Lettres. En répondant par la négative à la question mise au concours par l'Académie de Dijon, Rousseau prend le contre-pied de ses contemporains pour dénoncer un ordre social fondé sur le luxe et les inégalités, corrompu et bafouant les véritables valeurs. Et de démontrer que les progrès indéniables des sciences et des arts ne se sont pas accompagnés dun progrès moral. La descendance de cet essai sera immense."Une force insoupçonnée et sincèrement rebelle apparaît dans ce Premier Discours, une pensée novatrice qui sonne juste. Et la lumière que Rousseau jette sur l'homme et sur le lien social va contribuer à remettre en cause une certaine idée du progrès" (Jacques Berchtold).(Dufour, n°13. Gagnebin, III, p. 1854-1855).2- Edition originale. (Conlon, Ouvrages relatifs à J.J. Rousseau, n°2).3- Edition originale de la réponse de Rousseau à la brochure de Stanislas Leszczynski (cf. ci-dessus). (Dufour, n°23, p. 24).Mors légèrement frottés.Très bon exemplaire, frais, grand de marges, bien relié.
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[ Chez Marc-Michel Rey] - ROUSSEAU, Jean-Jacques ; [ MERCIER DU ROCHER, André Charles François ]
Reference : 60167
(1777)
4 vol. in-12 reliure demi-basane marbrée, Chez Marc-Michel Rey, Amsterdam, 1777, xi-338 pp. (dernier f. de table paginé 337-338 monté par erreur en fin du tome 4) ; 2 ff., 255 pp. ; 2 ff., 240 pp. ; 2 ff., 318 pp., avec 5 planches hors texte, non signées
Exceptionnel exemplaire tout à fait remarquable pour les diverses longues notes manuscrites, couvrant plusieurs des gardes blanches (et quelques marges), rédigées par l'avocat poète et militant jacobin André Mercier du Rocher. Il y évoque notamment ses souvenirs et rapporte les témoignages vécus d'une connaissance directe de Jean-Jacques Rousseau. Né à La Rochelle, André-Charles-François Mercier du Rocher (1753-1816) est bien connu pour son parcours politique mais également pour son Journal ainsi que pour ses Mémoires, source importante pour l'histoire de la Révolution Française en Vendée.Dans le tome premier on peut lire cette note manuscrite importante : "Lorsque j'arrivai à Paris au mois de mai 1780, un des commis de la Douane se présenta au Bureau de la Diligence rue contre escarpe pour fouiller les paquets des voyageurs. Lorsqu'il voulut bouleverser les miens, je lui observai que je n'avais ni sel ni tabac, ni marchandises de contrebande ; n'importe dit-il, il faut voir il tombe sur cet ouvrage, en lut le frontispice et s'écria : L'Emile de Rousseau ! Monsieur c'est un livre prohibé, et il s'en serait emparé si deux de mes compagnons de voyage, un capitaine de la Marine Royale et [ Puyard ? ] de Montjourdain qui a péri depuis avec tant d'autres gens lettrés, ne s'y fussent opposés. Ce livre était donc bien confisqué partout !". L'annotateur signale également qu'un "M. C*** a imprimé un Emile chrétien en 3 vol. in-12 dont le librairie Crapet place St Michel à Paris ne put se défaire au très bas prix d'une livre dix sousn dans l'année 1787", et copie en regard un extrait d'une "Epître à la Raison" évoquant Voltaire, tirée du Mercure de février 1785. En dernière garde du même tome, Mercier du Rocher commente une note de la page 28 : "On ne se tue point pour les douleurs de la goutte dit l'auteur. J'ai connu à Paris un homme très [ ... ] des Principes de J. J. Rousseau, qui s'est coupé le cou avec un rasoir pour éviter les douleurs de la gravelle. Il se nommait Murice, il avait été Prêtre et curé et avait abandonné sa cure pour vivre en laïque avant 1780".En garde du tome second, on découvre une autre longue et remarquable note manuscrite : "j'ai rencontré le onze 8bre 1806, à Paris, un M. De Vouron, fils naturel du Duc de Grammont, c'est un homme d'une figure agréable, et d'une éducation soignée, c'est la Bonté, la douceur, la Bonhomie personnifiées. Il a vécu très familièrement avec J. J. Rousseau et a demeuré ensuite [ chez ] un des ennemis de Rousseau, c'est tout dire, chez Palissot qu'il n'aime pas autant que le Bon Jean-Jacques. Il m'a raconté plusieurs particularités de ce dernier. Avez-vous lu Télémaque lui demandait J.J. (De Vouron était alors jeune). Oui, Monsieur Rousseau. Comment trouvez-vous ce livre ? Il est bon, dit Vouron, mais... "Quoi ? Mais, repart vivement Rousseau ? Il manque de feu, dit Vouron. Monsieur, répond J. Jacques, le feu y est sous la cendre. Une autre fois, M. de Vouron se promenant seul rencontra Rousseau seul aussi. Comment, dit le Philosophe, jeune homme, vous êtes seul ? Vous êtes bien seul aussi, Monsieur Rousseau. Oh ! je suis plus âgé que vous ; et puis [j'ai ] l'expérience des hommes. M. de vouron dit un jour à Rousseau qui se plaignait de ses malheurs, c'est le sort des grands hommes ; vous devez vous attendre à cela. Mais répondit Rousseau d'un air fâché, vous n'êtes pas consolant Monsieur de Vouron. Cette réponse montre clairement que Rousseau voulait être plaint plutôt que flatté. Il était logé près d'un Maréchal Ferrant. En rentrant chez lui il failli avoir la cuisse cassée d'un coup de pied de cheval qui ne fit que l'effleurer. Rousseau racontait cet accident avec des yeux affectés d'un sentiment si extraordinaire que Vouron ne put s'empêcher d'en rire. Le Philosophe se tut alors en se regardant à un Miroir. M. de Vouron dit M. Palissot très aimable, il la [illisible] avec François de Neufchâteau, qu'il croit plutôt un politique qu'un homme de Lettres."Etat très satisfaisant (manques en coiffe, accroc à un dos, reliure un peu frottée, ex-libris ms. "ex bibliotheca A.C.Fr. Mercier du Rocher, Rupellensis, 1782"). Dufour, 201 ; McEachern, Emile, 29
3 ouvrages reliés en un volume in-8 (196 x 123 mm), plein veau marbré de l'époque, dos lisse orné de compartiments richement fleuronnés, pièce de titre de maroquin bordeaux, tranches rouges.
1- Deuxième édition publiée quelques semaines après l'originale, de ce brûlot qui envenima la "querelle des Bouffons" pour des décennies. "Le résumé des idées de Rousseau sur la musique (...), le plus impitoyable des réquisitoires contre la musique française qui fit scandale (). En manière de représailles, les musiciens de l'Opéra brûlèrent Rousseau en effigie dans la cour du théâtre" (Catalogue exposition Rousseau, B.N. 1962, n° 116). Rousseau ne critiquait pas seulement l'infériorité de la langue française, mais aussi l'esthétique de l'opéra français de son temps, "le conventionnel des représentations, les airs à roulades sans rapport avec les sentiments, l'apparat ridicule des scènes à machines, les éclats vocaux et les excessives gesticulations des interprètes (), l'absence d'action dramatique, l'abus d'une mythologie ressassée et la pompeuse niaiserie des livrets" (Cf. Jacques Gheusi, "E. Universalis").(Bibliothèque Cortot, p. 171. Fétis, 3943. Dufour, 32. Gregory, p.237. RISM B/VI/2 p.734. Sénelier, 120. Tchemerzine-Scheler, V, 529).-2- Edition originale. La réponse de Rousseau à l'article "Genève" qui venait de paraître dans l'Encyclopédie, dans lequel D'Alembert suggérait des réformes pour la ville de Genève: projet pour une "cité philosophe" de liberté politique et culturelle, notamment par la levée de l'interdiction d'un théâtre permanent. Rousseau résume, dans sa critique, tout ce qu'il dénonçait déjà comme une illusion: "le théâtre comme école de l'hypocrisie, le bel esprit, la civilité telle qu'on la conçoit à Paris sont inconciliables avec les murs de véritables citoyens. Ses thèses sur les spectacles ne sont qu'un aspect de sa réflexion sur la modernité: à quelles conditions la république est-elle possible ? Comment lier adéquatement morale, esthétique et politique" (cf. B. Bachefen, ENS éditions). Quelques piqûres aux premiers feuillets.(Gagnebin, V, 1812. Tchemerzine-Scheler, V, 535). -3- Édition originale de cette réfutation en règle du "Discours" de Rousseau présentée par Charles Borde devant lacadémie de Lyon. La "Dernière réponse" de Rousseau figure, en première édition, sous faux-titre particulier à partir de la page 61. (Conlon, n°5. Dufour, n°24).Très bon exemplaire, très bien relié à l'époque.
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Ensemble de 6 pièces reliées en un volume in-8 (195 x 122 mm), plein veau marbré de l'époque, dos à 5 nerfs orné de compartiments fleuronnés et cloisonnés, pièce de titre de veau orange, roulette sur les coupes, tranches rouges.
Recueil factice, peut-être unique, réunion à l'époque des premières uvres de Rousseau, premières éditions comme réimpressions, qui serait une première tentative du libraire parisien Pissot pour offrir une édition collective des écrits du "citoyen de Genève". Par la suite, dès 1756, Pissot fit paraître un recueil désigné comme tel ("Oeuvres diverses de Mr. Jean Jaques [sic] Rousseau citoyen de Genève, Chez Pissot, quai de Conti") légèrement différent dans sa composition que celui-ci, sous page de titre générale, accompagné d'une table des pièces (cf. Bibliothèque de Genève, OCLC, 718016431 et Dufour, n°366 sans détail).Pour le détail des pièces contenues ici:1- Troisième édition en 63 pages, parue l'année de l'originale, à sa suite du "livre qui rendit Rousseau célèbre"; son succès foudroyant propulsa le Citoyen de Genève sur lavant-scène de la République des Lettres. Elle est illustrée de la même planche frontispice que celle du premier tirage, gravée par Ch. Baquoy: "Satyre, tu ne le connais pas".Selon Rousseau ("Confessions", livre VIII), Diderot remit "gratuitement" le manuscrit à son libraire parisien Pissot pour impression. Louvrage parut sous la fausse adresse de Barrillot à Genève peut être à la demande de Rousseau qui souhaitait laccorder avec le titre de "Citoyen de Genève" quil se donnait ici pour la première fois (cf. Sénelier, p. 57-58). Gagnebin (O.C. éd. de la Pléiade) souligne que ce tirage qui corrige un certain nombre de fautes typographiques est meilleur que les précédents. (Dufour, n°14. Gagnebin, I, n°3, p. 1855-1856).2- Edition originale. Vignette de titre, lettrine et bandeau (signé : "N" = Nioul) gravés sur bois. (Conlon, Ouvrages relatifs à J.J. Rousseau, n°2).3- Edition originale de la réponse de Rousseau à la brochure de Stanislas Leszczynski (cf. ci-dessus). Bien complet du feuillet blanc final. (Dufour, n°23). 4- Édition originale de cette réfutation en règle du discours de Rousseau présentée par Charles Borde devant lacadémie de Lyon. La "réponse" de Rousseau figure, sous faux-titre particulier, à partir de la page 61. (Conlon, n°5. Dufour, n°24).5- Edition originale. Borde revient à la charge, dans ce "second discours" lu à l'académie de Lyon les 1er et 31 août 1752. "Le Lyonnais avait compris que le Discours de Rousseau ne relevait pas du paradoxe, mais d'un système concerté dont on commençait à entrevoir l'ampleur" (R. Trousson, 'J.J. Rousseau jugé par ses contemporains', p. 29). (Conlon, n°10).6- Deuxième édition, quasi identique à la rarissime originale (cf. Gagnebin). Rousseau composa cette comédie à l'âge de 18 ans et la fit jouer en décembre 1752 par les comédiens du Roi, sans succès. Il accompagne le texte de la pièce dune importante nouvelle préface dans laquelle il relate les conditions de sa rédaction et revient sur sa thèse concernant linfluence des Sciences et des Arts sur les murs, pour compléter, préciser et se justifier devant la critique. Rousseau avait toujours manifesté un intérêt particulier pour cette pièce, "sorte de miroir du moi profond de son auteur". (Dufour, n°53. Gagnebin, II, B, p. 1979).Infime trace de restauration à la reliure.Bel exemplaire, grand de marges, très frais, bien relié à l'époque.
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1782 Genève, Société typographique, puis Barde & Manget, 1782 - 1782 ; 12 volumes in-4, dos en veau havane , pièces de titre en maroquin rouge, plats de veau glacé porphyre, encadrements et décors dorés, roulettes intérieures, tranches rouges (reliure d'époque).Tome 1 La politique Tome 2 Julie ou la nouvelle Héloise 1780Tome 3 Julie ou la nouvelle Heloise tome 2 1780Tome 4 Emile ou de l'education tome 1 1780Tome 5 Emile ou de l'éducation tome 2 1780Tome 6 Emile 1780Tome 7 Mélanges 1782Tome 8 Theatre Poesie . Pièces sur la musique 1782Tome 9 Dictionnaire de musique 1782 Tome 10 Confessions , Reverie du promeneur solitaire 1782Tome 11 Confessions tome 2 1782Tome 12 Pieces sur des sujets divers , receuil de lettres sur la philosophie , la morale et la politique 1782Certainement la plus importante des éditions collectives de Rousseau, en partie originale Elle comporte pour la première fois Les Confessions et de nombreuses autres premières éditions : Les Trois dialogues ou Rousseau jugé de Jean-Jacques, L’introduction nécessaire aux Rêveries, les Considérations sur le gouvernement de Pologne, Les amours de Milord Edouard Bomston (Nouvelle Héloïse), L’Engagement téméraire, Émile et Sophie ou Les Solitaires, Lettres sur la botanique, Fragments pour un dictionnaire des termes d’usage en botanique.L’illustration, en premier tirage, se compose d’un portrait de Jean-Jacques Rousseau d’après La Tour gravé par Saint-Aubin, de 12 fleurons de titre de Choffard, Le Barbier et Moreau gravés par Choffard, Dambrun et Leveau, et de 37 figures hors texte par Moreau le Jeune (30) et Le Barbier (7) gravées par Choffard, Dambrun, de Launay aîné, de Launay jeune, Duclos, Duflot, Halbou, Ingouf, Le Mire, Leveau, Martini, Romanet, Saint-Aubin, Simonet et Trière.Quelques épidermures perdues sur quelques charnières, bel exemplaire cependant, dans une jolie reliure décorative du XVIIIème siècle.
ROUSSEAU (Jean-Jacques), NOLIVOS DE SAINT-CYR (Paul-Antoine-Nicolas)
Reference : 36632
2 ouvrages reliés en un volume in-8, plein veau de l'époque, dos à 5 nerfs fleuronné et cloisonné, tranches rouges.
1- Edition originale. La réponse de Rousseau à l'article "Genève" qui venait de paraître dans l'Encyclopédie, dans lequel D'Alembert suggérait des réformes pour la ville de Genève: projet pour une "cité philosophe" de liberté politique et culturelle, notamment par la levée de l'interdiction d'un théâtre permanent. Rousseau résume dans sa critique tout ce qu'il dénonçait déjà comme une illusion: "le théâtre comme école de l'hypocrisie, le bel esprit, la civilité telle qu'on la conçoit à Paris sont inconciliables avec les murs de véritables citoyens. Ses thèses sur les spectacles ne sont qu'un aspect de sa réflexion sur la modernité: à quelles conditions la république est-elle possible ? Comment lier adéquatement morale, esthétique et politique" (B. Bachefen, ENS éditions).(Gagnebin, V, 1812. Tchemerzine-Scheler, V, 535).2- Edition originale et unique de cet ouvrage composé par Paul-Antoine Nolivos de Saint-Cyr, qui rencontra Rousseau à Venise. Membre de la "coterie holbachique", l'auteur était un proche de madame d'Holbach. Devenu "Laval", comédien aux portes de Genève, il mène ici une polémique ardente pour "venger" d'Alembert et Voltaire de la 'Lettre sur les spectacles' de Rousseau."Apologie de la comédie et des comédiens en réponse à Rousseau. C'est sans contredit le meilleur de tous les ouvrages qui parurent en réplique à cette lettre" (Quérard, 'Supercheries littéraires', 1847, II, n°3889). (Conlon, 'Ouvrages relatifs à J.-J. Rousseau', n°87. Soleinne, 'Bibliothèque dramatique', V, I, n°674).Quelques épidermures. Coiffes restaurées. Mors frottés et fendillés. Intérieur frais.
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(La réponse et la défense de Rousseau à la condamnation de son Emile et de son "système criminel") ROUSSEAU Jean-Jacques. (Genève, 1712 - Ermenoville, 1778) "JEAN-JACQUES ROUSSEAU, CITOYEN DE GENEVE, A CHRISTOPHE DE BEAUMONT, ARCHEVEQUE DE PARIS...". 1763, Amsterdam, M.M. Rey. (Relié avec:) BEAUMONT Cristophe de. "LETTRES A MONSIEUR ROUSSEAU, POUR SERVIR DE REPONSE A SA LETTRE CONTRE LE MANDEMENT DE MONSIEUR L'ARCHEVEQUE DE PARIS". 1763, Amsterdam, M.M. Rey. 2 Ouvrages en 1 volume in-12° (183x121 mm) (dimensions pages 179x114 mm) I: XL (y compris un faux-titre et un titre), 129, (3) pp. II: (2) ff., (faux-titre et titre), 136 pp. Reliure de l'époque en veau marbré. Encadrement avec un filet à froid sur les plats. Dos lisse, divisé en six compartiments, avec décorations et fleurons dorés; pièce de titre en maroquin rouge. Filet doré sur les coupes. Tranches bleutées et gardes de papier décoré. Edition à la date de l'originale de Rousseau. Edition Originale de la réponse de C. de Beaumont. Infimes usures à trois coins et infimes brunisseurs à quelques pages. Très bel exemplaire. A la suite de la parution de "Emile, ou de l'éducation...", en 1762, l'Archevêque de Paris, Christophe de Beaumont, fit publier un Mandement qui condamnait les idées déistes de Rousseau. Celui-ci avait déjà quitté la France sous la menace d'une prise de corps décrétée par le Parlement de Paris. Réfugié à Môtiers, avec cette Lettre Rousseau répond à son adversaire. "Il fait l'apologie de la religion naturelle, s'estimant sincèrement chrétien et suiveur de Jésus-Christ et non des prêtres. Il récuse le péché originel et les miracles". "Vous dites que mon plan d'éducation, loin de s'accorder avec le Christianisme, n'est pas même propre à faire des Citoyens ni des hommes; & votre unique preuve est de m'opposer le péché originel. Monseigneur, il n'y a d'autre moyen de se délivrer du péché originel & de ses effets, que le baptême. D'où il suivrait, selon vous, qu'il n'y aurait jamais eu de Citoyens ni d'Hommes que les Chrétiens. Ou niez cette conséquence, ou convenez que vous avez trop prouvé". Rousseau défend la tolérance et la liberté de penser. Le ton est polémique et vivement antipapiste, dans un souci de plaire aux pasteurs protestants. (LCPCLUM-0005) (900,00 €) (Tous les livres provenant d'Italie possèdent la licence d'exportation (Attestato di Libera Circolazione) du Ministero dei Beni e Attività Culturali)
(La réponse et la défense de Rousseau à la condamnation de son Emile et de son "système criminel") (www.cepays-ci.com)
1762-1782 17 vol. Relié 17 vol. in-12, plein veau fauve, dos lisses ornés de fleurons dorés, pièces de titre et de tomaison de maroquin rouge, armes dorées au centre des plats supérieurs, tranches marbrées. Belle réunion de différentes éditions (contemporaines des originales) en reliures d'époque aux armes du marquis de Lajudie. Notre série comprend :- Emile ou de l'éducation, par J.-J. Rousseau, citoyen de Genève. Amsterdam, Jean Néaulme, 1762, 4 vol. illustrés de 5 figures par Eisen.- Esprit, maximes, et principes de M. Jean-Jacques Rousseau de Genève. Neuchatel, Chez les libraires associés, 1764, 1 vol.- Oeuvres [diverses] de M. Rousseau de Genève. Nouvelle édition, revue, corrigée, & augmentée de plusieurs pièces qui n'avoient point encore paru. Neuchatel, 1764-1768, 9 vol. illustrés d'un portrait et de 3 frontispices.- Les Confessions de J.J. Rousseau. Londres, 1782, 3 vol. (soit les Livres I à VI et "Les rêveries du promeneur solitaire").Quelques infimes accrocs ou épidermures, mais séduisante réunion des principales oeuvres de Rousseau.
3 ouvrages reliés en un volume in-8 (200 x 121 mm), plein veau brun de l'époque, dos à nerfs orné de caissons fleuronnés et cloisonnés, pièces de titre de maroquin bordeaux, tranches rouges.
1- Edition originale de premier tirage comportant les 3 cartons (p. LXVII, 111 et 139) et la correction de l'éditeur à la plume p. 11 (accent aigu sur "conformé").Frontispice: "Il retourne chez ses Égaux" dessiné par Eisen, gravé par Sornique, fleuron-vignette de titre par Simon Fokke et fleuron en tête de la dédicace aux armes de la République de Genève, également signé par Fokke."Oeuvre source, à partir de laquelle on peut faire commencer toute la réflexion moderne sur la nature de la société" (J. Starobinski).(Dufour, n°55. Gagnebin, III, p. 1862. Tchemerzine-Scheler, V, 532a).2- Première édition de cette édition contenant lintégralité du premier discours de Rousseau accompagné de sa réfutation juxtalinéaire, point par point, par Claude Nicolas Le Cat.Médecin et chirurgien auteur d'importantes découvertes, fondateur et Secrétaire perpétuel de lacadémie de Rouen, Le Cat réfute, le premier, les thèses de Rousseau.En homme des Lumières, il défend, contre Rousseau, les effets des sciences et des arts comme facteurs de progrès et affirme sa foi en la perfectibilité du genre humain. Le texte est suivi d'une réponse de Le Cat à la réplique que Rousseau avait fait paraître dans le "Mercure" de septembre 1751 (p. 95-124).Vignette-bandeau dessinée par Le Lorrain et gravée par Fessard. Bien complet de planche frontispice gravée par Jacques, qui manque souvent: "Satire, tu ne le connais pas". L'adresse est fictive, l'ouvrage est imprimé à Rouen, d'après Weller.(Gagnebin III, 1856. Dufour, 17. Conlon, 'Ouvrages relatifs à J.-J. Rousseau, n°1).3- Edition originale de premier tirage, avec lapprobation signée de Remond de Sainte-Albine datée du 23 octobre 1751, état dorigine avant la réimpression des pages 23 à 26 voulue par Rousseau. Titre de départ. Titre courant: "Lettre à M. Grimm". Ladresse est restituée d'après le "Mercure de France" de décembre 1751 et la permission tacite accordée à Pissot.La réponse de Rousseau à la réfutation de son "Discours" sur les Sciences & des Arts que Joseph Gautier, professeur à Nancy, avait publié dans le "Mercure de France" d'octobre 1751.(Dufour, I, p. 27-28, n°26).Reliure restaurée. Papillon portant une signature ex-libris ancienne apposé dans la marge inférieure du deuxième texte. Timbre à froid en coin supérieur du premier.Bon exemplaire, relié à lépoque.
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Ensemble de 2 ouvrages réunis en un volume in-8, broché sous couverture d'attente de papier fort bleu de l'époque.
Edition originale et unique. Rousseaulâtre mystique, l'auteur se propose de réunir en un seul volume le contenu des cinq tomes des 'Confessions' de Rousseau afin de contribuer à sa gloire universelle et de mettre l'uvre à la portée de tous, "en employant ses idées, son style, son langage, trop précieux pour le changer". L'ouvrage est suivi d'une ambitieuse adaptation de la nouvelle Héloïse pour le théâtre, qui se voudrait la plus fidèle possible, sur fond musical emprunté au "Devin du Village".L'auteur se présente comme "ancien militaire, élève de Marmontel, et membre de plusieurs sociétés savantes".(Barbier, 'Principaux écrits relatifs à J.-J. Rousseau', 13-14. 'France littéraire', III, 161-162. Soleinne, 2610).Bon exemplaire, non rogné, imprimé sur papier fort, tel que paru.
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A paris. 1793. In-12. Broché. Etat passable, Plats abîmés, Dos abîmé, Intérieur frais. Tome 2: 416 pages, Du contrat ou principes du droit politique. Tome 3: 373 pages,Lettres de deux amamnts habitants d'une petite ville au pied des Alpes Héloise. Tome 4: 431 pagesLettres de deux ammants habitants d'une petit ville aux pieds des Alpes. Tomes 5: 387 pages. Lettres de deux amants habitants d'une petite ville au pieds des Alpes Quatrième partie.Tome 6: 354 pages: Lettres de deux amants habitans d'une petite ville au pied des Alpes Suite de la cinquième partie. Tome 8: 366 pagesEmile ou l'éducation Livre troisième.Tome 10: 356 pages. Emile ou l'éducation suite du livre cinquième.Tome 11 375 pages Dictionnaire de la musique tome premier.Tome 12: 401 pages:Dictionnaire de la musique Tome second.Tome 13: 299 pages + 13 planches dépliantes.Tome 14: 280 pages.Théatre et poèsies: Narcisse ou l'amant de lui-même Comédie.Tome 15 322 pagesThéatre et poésie Tome Second Pygmalion , scène lyrique. Tome 16: 328 pages: les confessions de JJ Rousseau. mémoires Tome 17: 340 pages Forte mouillure altérant la lecture: Les confessions de JJ Rousseau Mémoires tome II. Tome 18: 282 pages. Les confessions de JJ Rousseau Mémoires Tome III. Tome 19: 339 pages. Les confessions de JJ Rousseau Mémoites Tome IV. Tome 20: 359 pages. Dialogues de Rousseau Juge de Jean-Jacques. Mémoires Tome V.Tome 21: Rousseau juge de Jean-Jacques Dialogues Memoires Tome VI.grosse mouillure atlerant le papier et la lecture sur la page 292 et 293 pages détachées de la page 220 à 292. Tome 22: 218 pages. Mélanges tome premier.Tome 23: 300 pages.mélanges Tome Second.Tome 24: 422 pages. mélanges tome Troizième. Tome 25: 352 pages. Mélanges tome quatrième.Tome 26: 411 pages. Melange tome Cinquième.Tome 27: 406 pages.Mélanges tome sixième.Tome 28: 401 pages.melanges tome septième.Tome 29 ?: 300 pages: Lettres. tome 1.forte mouillure sur les 40 premieres pages. Alteration du texte de la premiere page (recto-verso).Tome 30: 243 pages. Recueil de lettres: Lettres tome II. Tome 31: 295 pages. Recueil de lettres: lettres III. Tome 32 : 316 pages. Recueils de lettres: lettres tome IV. Tome 35: 334 pzges. Recueil de lettres: Lettres Tome VII.Tome 33::287 pages. Recueil de lettres Lettre tome V. Tome 3-: 346 pages. forte mouillure atlerant le papier et la lecture d'environ 10 pages.Piéces diversent qui ont rapport avec AM Rousseau. Gravure en frontispice (tombeau).Tome 37: 358 pages: Pièces diverse tome Second. A relier. Papier à la forme en reliure d'attente Broché. en état moyen.. . . . Classification Dewey : 840.05-XVIII ème siècle
Classification Dewey : 840.05-XVIII ème siècle
A Amsterdam, chez Marc Michel Rey, 1762. Un vol. au format in-12 (168 x 102 mm) de 1 f. bl., 2 ff. n.fol., viii - 202 pp., 1 f. de catalogue éditeur in fine et 1 f. bl. Reliure de l'époque de demi-veau glacé et marbré blond, double filet doré encadrant les plats, dos à nerfs orné de filets gras à froid, jeu de petits filets obliques dorés sur les coupes, doubles caissons d'encadrement dorés, fleurons dorés, cercles dorés, pièce de titre de maroquin vieux-rouge, titre doré, palette dorée en tête et queue, jeu de filets dorés sur les coupes, tranches saumon.
Edition originale au format in-12 ; parue simultanément avec celle au format in-8. ''Les 2 ff. préliminaires non chiffrées comprennent le faux-titre : Oeuvres diverses de J. J. Rousseau. Tome Troisième. dont le verso est blanc, et la page de titre, dont le verso est blanc. Mais y a-t'il eu un faux-titre pour les exemplaires de cette édition su Contrat social vendus séparément ? s'interroge Dufour. Vignette gravée sur cuivre au titre par Boily d'après Bolomey. ''J'ai mis en vente le Tome III des Oeuvres diverses de J. J. Rousseau, contenant Le Contrat social [...], in-12, 1762. J'en ai fait une édition gd in-8 qui se vent séparément''. (Marc Michel Rey cité in Dufour). Considéré comme un des inspirateurs des idées de la Révolution française, le présent ouvrage expose avec force et clarté l'idée que la seule forme de pouvoir politique légitime est le pouvoir trouvant son fondement dans la volonté du peuple (ou «volonté générale»). Du contrat social est un traité de philosophie politique présentant comment l’homme, passé de l’état de nature à l’état de société, peut instituer un ordre social au service de l’intérêt général. Le pacte social que propose Rousseau établit ainsi le renoncement de chacun à tous ses droits naturels afin d'obtenir la liberté civile que procure la société. Cette aliénation de chaque sujet de l’État est ce pacte qui offre à chacun l’égalité. La légitimité du pacte social - reposant sur le fait que l’homme n’aliène pas au sens propre son droit naturel - laisse ainsi entendre que le pacte social est la condition sine qua non de l’existence du droit naturel de l'homme. Et c’est sur ce pacte que Rousseau fait reposer la démocratie toute entière. Dufour, Recherches bibliographiques sur les Oeuvres imprimées de Jean-Jacques Rousseau, 134 - En françcais dans le texte, n°162 - Quérard VIII, La France littéraire p. 193 (ne faisant que mention de l'édition in-12) - Rahir, La Bibliothèque de l'amateur, p. 622 (''format pt in-8'') - Roussel, Dictionnaire de Jean-Jacques Rousseau, p.257 - Tchemerzine X, Bibliographie d'éditions originales et rares d'auteurs français, 43-a (pour l'édition in-8). Deux angles émoussés. Coupes élimées. Tâches affectant les plats. Coiffes arasées. Celle de queue présente un léger travail de vers. Dos présentant un éclat légèrement altéré ainsi que quelques frottements. Quelques rousseurs et tâches dans le corps d'ouvrage (davantage marquées aux feuillets liminaires). Infime travail de vers affectant la marge supérieure des fonds de cahiers ; quoique davantage prononcé aux derniers feuillets (sans toutefois ne jamais atteindre le texte). Exemplaire néanmoins séduisant.
HUME (David), ROUSSEAU (Jean-Jacques), SUARD (Jean Baptiste Antoine) traducteur
Reference : 21201
(1766)
A Londres (ma Paris) S.e. 1766 In-16° (160 x 100 mm.), pp. XIV, 127, leggera gora di umidità all'angolo superiore delle prime 20 cc. Legatura posteriore in mezza pelle rossa, titolo e fregi in oro al dorso. Vera prima edizione della prima tiratura stampata a Parigi il 20 ottobre 1766, con il luogo fittizio di Londra (altre due edizioni contraffatte apparvero lo stesso anno a Londra e Yverdon). In fine, "Déclaration de d'Alembert aux éditeurs". La traduzione di Hume è realizzata da J.-B. Suard. Nel 1766 Hume fu coinvolto in una controversia pubblica con Jean Jacques Rousseau. La natura controversa degli scritti di Rousseau sul continente lo rese sgradito in Europa, nel dicembre 1765, mentre Rousseau, notoriamente uomo permaloso e vittimista e afflitto da manie di persecuzione, stava valutando di accettare l’ospitalità di David Hume a Londra, sir Walpole progettava di scrivere una lettera firmandosi come il re Prussia, in cui fingeva che il monarca se la prendesse con il filosofo accusandolo di non voler accettare la sua generosa ospitalità. E quindi minacciandolo di “renderlo infelice” poiché da re sapeva come fare. La falsa lettera del re di Prussia, pubblicata dopo alcuni mesi dal “Saint James Chronicle” di Londra, fece il giro dell’Europa e oltre a far ridere gli avversari del ginevrino, gettò il filosofo, ormai ospite di Hume in Inghilterra, in uno stato di tale sconforto da spingerlo ad accusare ingiustamente il suo protettore di tradimento e di essere l’ispiratore della beffa. Gli amici D’Alembert e Voltaire convinsero Hume ad esporre pubblicamente le sue ragioni. Ciò che lo scozzese fece in questo breve pamphlet che contiene anche il j’accuse di Rousseau. Questo libello non solo ci racconta il clima di una stagione intellettuale e il carattere di due filosofi, ma ci illumina, sulle rilevanti divergenze teoriche tra il padre del liberalismo e il capostipite dell’egualitarismo moderno. I due filosofi la pensavano in maniera opposta sul sistema politico inglese. Hume credeva che se l’Inghilterra forse “non godeva del migliore sistema di governo”, perlomeno aveva “il più completo sistema di libertà mai visto dal genere umano”. Invece secondo Rousseau, nonostante l’accoglienza ricevuta, “il popolo inglese crede di essere libero, ma si sbaglia di grosso”. Dufour, 'Rousseau', n° 248.
Genève / Paris, Slatkine / Champion, Edition du tricentenaire Jean-Jacques Rousseau - Oeuvres complètes XII et XIII, 2012. 2 forts volumes grands in-8, couvertures imprimées en deux tons. En belle condition. Les volumes comportent quelque illustrations hors-texte.
Volumes 12 et 13 des Oeuvres complètes de Jean-Jacques Rousseau sous la direction de Raymond Trousson et Frédéric S. Eigeldinger. Les Ecrits contiennent: Projet concernant de nouveaux signes sur la musique - Mémoire adressé à Jean-Jacques Dortous de Mairan, Jean Hellot et Jean-Paul de Fouchy - Dissertation sur la musique moderne - Lettre au "Mercure de france" - Lettre sur lopéra italien et français - Lettre à Raynal sur Blainville - Lettre à M. Grimm, au sujet des remarques ajoutées à sa lettre sur "Omphale"; - Lettre sur la musique française - Lettre d'un symphoniste de l'Académie royale de musique à ses camarades de l'orchestre - Examen de deux prinicpes avançés par M. Rameau - Essai sur l'origine des langues - L'origine de la mélodie - Extrait d'une Réponse du petit faiseru à son prête-nom, sur un Morceau de l'"Orphée" de Gluck - Lettre à M. Burney et Fragment d'observations sur l'"Alceste" italien de Gluck - Rousseau copiste de musique. * La librairie la Bergerie est sur le point de déménager - c'est la raison pour laquelle nous vous proposons jusqu'à la fin de l'année une remise de 10% sur tout le stock (pour les ouvrages encore en rayons) et de 20% sur ceux qui, déjà mis dans les cartons de déménagement, ne pourront être livrés qu'en début d'année prochaine. La remise sera déduite des prix affichés *
Club des Libraires de France, 1962, pt in-8°, xxxv-305 pp, 8 planches hors texte de reproductions contrecollées en couleurs, reliure toile blanche à rayures brunes de l'éditeur décorée d'une vignette (silhouette de Rousseau), rhodoïd, ex. tiré sur vélin blanc et numéroté, bon état
Les lettres botaniques de Jean-Jacques Rousseau adressées à Madame Delessert, à la duchesse de Portland, à MM. Liotard, du Peyrou, Clappier, Gouan, de La Tourette, de Malesherbes et Linné, présentées par Bernard Gagnebin, suivies du “Fragment de dictionnaire des termes en usage en botanique” préfacé et annoté par Ernest J. Bonnot, avec huit pages d'herbier reproduites en couleurs. — "Philosophe, éducateur, politicien, compositeur, ... promeneur solitaire, J.-J. Rousseau était aussi botaniste. Sa vie durant et avec un entrain et une activité variables, il s'adonna à cette étude de la nature qui le détournait de ses angoisses et de ses obsessions. Il était en relation avec d'excellents naturalistes de son époque, tels Gouan, de La Tourette, et même avec Linné : la correspondance qu'il entretint avec eux montre que ses connaissances scientifiques étaient loin d'être négligeables. A d'autres correspondants, amateurs ou simples curieux de la nature comme sa cousine Mme Delessert de Lyon, la duchesse de Portland, M. Du Peyrou, le Dr Pierre Clappier, etc., il adressait des plantes et parfois même de véritables cours de botanique très bien menés et fort concrets, qui font l'objet de ses lettres. On trouve aussi dans celles-ci des relations d'excursions (comme celle, d'ailleurs peu agréable, qu'il fit au Mont-Pilat !). Les pages d'introduction de B. Gagnebin, spécialiste de Rousseau, sont la biographie souvent émouvante de Jean-Jacques botaniste. Cet homme universel avait aussi le projet de publier un “Dictionnaire de Botanique”, mais cette œuvre se limita aux termes les plus courants. Les définitions y sont données avec un sens critique que beaucoup de scientifiques actuels seront étonnés de découvrir sous la plume d'un littéraire. Qu'on lise, par exemple, sa longue définition de la « Fleur » ; elle est remarquable de rigueur et de précision. Les commentaires (par notre sociétaire E.-J. Bonnot, membre du Groupe de Roanne) ont pour but de montrer comment, depuis le XVIIIe siècle, les mots définis par Rousseau ont vécu : bien peu nous sont parvenus avec leur sens d'alors ; beaucoup se sont spécialisés et sont l'image de faits plus clairs, plus précis, ayant bénéficié de techniques nouvelles d'observation ; beaucoup sont tombés en désuétude mais certains ont fait fortune parce qu'ils représentaient des données fondamentales pour la compréhension du monde végétal ; d'autres encore se sont conservés intacts grâce à l'utilisation qu'on en a faite dans la nomenclature binominale. L'ouvrage, très bien présenté, est agrémenté de photographies hors texte de planches de l'Herbier de Rousseau : Daucus carota, Alchemilla alpina, etc., Mousses diverses (Mnium undulatum, Hypnum splendens...). Bref, c'est un aspect du travail et de la personnalité du philosophe qui méritait d'être connu, car il constitue une page non dénuée de charme et d'intérêt dans l'histoire des sciences de la Nature !" (Publications de la Société Linnéenne de Lyon, 1963)
ROUSSEAU (Jean-Jacques). - [LE GROS (Jean-Charles-François) ou LEGROS],
Reference : 35660
2 ouvrages reliés en un volume in-8, demi-veau de l'époque, dos lisse orné d'un décor de palette, filet ondulé et petit fer spécial répété, pièce de titre de veau vert, tranches mouchetées.
Edition originale de ce recueil des deux essais que lauteur consacre à lanalyse et à la critique des oeuvres et des doctrines de Rousseau et de Court de Gebelin.De Rousseau, il examine les deux Discours ; de Court de Gebelin, Les Devoirs' et 'Le Monde primitif.Dans le second ouvrage (Examen des systèmes), J.-Ch.F. Le Gros se défend de vouloir mener une réfutation systématique des deux auteurs, mais revendique le droit à un examen contradictoire et approfondi de leur "système" en particulier sur la question de la "perfectibilité de lespèce humaine" (II, p. 9), de lorigine de lHomme et de linfluence de la société sur son développement.Homme dÉglise, spécialiste des questions économiques et politiques, J.-Ch.F. Le Gros (1712 1790) fut élu député du clergé aux États généraux pour la ville de Paris.(Conlon, Ouvrages relatifs à J.-J. Rousseau, n° 695 et 724. Conlon, Siècle des Lumières, 86:1487. France littéraire, V, 114. Leblanc, n° 158 et 159).De la bibliothèque dH. Châtelain, avec sa petite signature ex-libris daté de 1799.Petit accroc à la coiffe supérieure.Très bon exemplaire, très bien relié.
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In-folio (350 x 260 mm), demi-chagrin violine, dos lisse orné d'un jeu de filets dorés et au noir, palettes en tête et pied, titre doré (rel. XIXe s.), (1) f. de titre frontispice gravé, 11 pp. (Avis de l'éditeur de ce recueil [Marquis de Girardin], Noms des souscripteurs, Airs, Romances et Duos et Avertissement), 199 p. de partitions entièrement gravées sur papier vergé azuré. (1) f. de table. Paris, De Roullede de la Chevardiere, Esprit, 1781.
Edition originale, imprimée sur papier fort, de ce recueil dairs et de romances composés par Jean-Jacques Rousseau. La belle page de titre allégorique, dessinée et gravée par Charles Benazech, élève de Greuze, représente le buste de J.-J. Rousseau entouré de mères aimantes et denfants joyeux sur lîle des Peupliers, le tout encadré de trophées dinstruments de musique.René-Louis de Girardin, auteur de la préface et dernier ami de Rousseau, est le créateur du parc dErmenonville, où il accueillit le philosophe durant les six dernières semaines de sa vie. Rousseau y trouva la mort le 2 juillet 1778, au retour dune promenade.Deux jours plus tard, au coeur de la nuit, Girardin fit inhumer le "citoyen de Genève" dans un tombeau à lantique placé au centre de lîle des Peupliers, où il demeura jusqu'à la décision de la Convention de transférer ses cendres au Panthéon en 1794.La préface de Girardin, véritable panégyrique, célèbre aussi bien Rousseau l'homme que son oeuvre. Elle est suivie de 94 morceaux, complétés par un "air de Cloches" (p. 199). Ces pièces que Rousseau qualifiait de "fruits des délassements" ou de "consolation dans ses disgrâces" étaient restées inédites jusquà leur découverte parmi les manuscrits déposés à la Bibliothèque du Roi le 10 avril 1781 et leur édition dans ce recueil.Les partitions musicales sont gravées par Antoine-Jacques Richomme, le plus célèbre graveur de musique de son temps, et les paroles par André. Publié par souscription, l'ouvrage réunit, parmi ses souscripteurs, les personnalités les plus prestigieuses de l'époque, dont la reine, la comtesse d'Artois, la duchesse de Chartres, la princesse de Lamballe, ainsi que des figures influentes de Paris, de Versailles et des provinces.(Dufour, I, 349. Fétis, 2463. Girardin, 'Iconographie de Rousseau', I, p. 92. Tchemerzine-Scheler, V, 561. Manque à Cortot et Gregory).Coiffes légèrement frottées.Bel exemplaire, très frais, imprimé sur vergé fort, parfaitement conservé.
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« Edition originale » (Dufour, I, n° 89) du « Recueil d’Estampes pour la Nouvelle Héloïse » ici imprimée sur grand papier de Hollande ; « première édition mise en vente en France » (Tchemerzine, V, p. 538) et « première édition française de La Nouvelle Héloïse » imprimée par le libraire robin à Paris sur les injonctions de M. de Malesherbes. Amsterdam, chez Marc-Michel Rey, 1761.6 volumes in-12 de (6) ff. et 407 pp. ; (2) ff. , 319 pp. ; (2) ff., 255 pp. ; (2) ff., 331 pp. ; (2) ff., 308 pp. ; (2) ff., 293 pp ; incluant : Recueil d’estampes pour la Nouvelle Héloïse, avec Les Sujets des mêmes Estampes, tels qu’ils ont été donnés par l’Editeur. Paris, chez Duchesne, Libraire, rue Saint Jacques, 1761. 47 pp. et 12 fig. h.-t. de Gravelot gravées par Le Mire, Ouvrier, Lempereur, A. de Saint-Aubin, Aliamet, Choffard et Flipart. Soit un ensemble de 6 volumes in-12, plein maroquin rouge, triple filet doré encadrant les plats, dos à nerfs richement ornés, coupes décorées, roulette intérieure, tranches dorées sur marbrures. Reliure signée de Chambolle-Duru.165 x 95 mm.
« Edition originale » (Dufour, I, n° 89) du « Recueil d’Estampes pour la Nouvelle Héloïse » ici imprimée sur grand papier de Hollande ; « première édition mise en vente en France » (Tchemerzine, V, p. 538) et « première édition française de La Nouvelle Héloïse » imprimée par le libraire robin à Paris sur les injonctions de M. de Malesherbes.Deux éditions de La Nouvelle Héloïse furent publiées presque simultanément, l’une, l’édition originale, à Amsterdam par Marc Michel Rey, l’autre à Paris par le libraire Robin. Rousseau expose dans ses Confessions (livre X), que quand La Nouvelle Héloïse fut imprimée en Hollande (chez Marc-Michel Rey), M. de Malesherbes, censeur de la librairie en France, ne permit le débit de cette édition hollandaise dans le royaume qu’après l’épuisement d’une édition qu’il avait fait exécuter à Paris (par le libraire Robin), au profit de l’auteur, « malgré moi-même », dit Rousseau. Ce profit fut de cent pistoles que Jean-Jacques voulut partager avec Rey ; ce dernier s’y refusa. « Pour ces cent pistoles, dit Rousseau, j’eus le désagrément que M. de Malesherbes n’avoit pas prévu, de voir horriblement mutiler mon ouvrage, et empêcher le débit de la bonne édition jusqu’à ce que la mauvaise fût écoulée. »Alors que le Recueil des Planches a été mis en vente à Paris, au commencement de mars 1761, les six volumes de La Nouvelle Héloïse (Ed. Robin) l’on été en février. Mais l’édition originale de Marc-Michel Rey était déjà en vente en Allemagne, en Hollande, à Londres et en Suisse dès le 20 décembre 1760 (lettre de Rey à Rousseau du 30 décembre 1760). C’est ce qui explique que le Journal Helvétique, publié à Neuchatel, donne, en février 1761, une réponse à un article consacré à la Nouvelle Héloïse et paru le mois précédent. A Paris, le Mercure de France de mars 1761 (p. 101), insérait cette annonce : « Les deux éditions qui en ont été faites presque en même temps, l’une à Paris & l’autre en Hollande, ont à peine suffi pour satisfaire l’empressement du Public, qui le lit avec autant de plaisir que d’avidité ».« Le succès de la Nouvelle Héloïse fut immense, en particulier dans les milieux artistocratiques : selon l’auteur lui-même, il fallait toute la délicatesse et le tact qu’on ne peut acquérir que par l’éducation du grand monde pour saisir la finesse dont l’œuvre était imprégnée. ‘La Nouvelle Héloïse’ entreprend l’exaltation de l’amour et de l’amitié, ‘idoles’ chères au cœur de Rousseau, à travers deux personnages idéaux que l’auteur se complaît à parer des plus séduisantes images de la vertu. Ce roman renferme des pages descriptives empreintes d’une remarquable fraîcheur et contenant déjà, outre une vision subjective du ‘paysage’, tous les éléments qu’orchestreront plus tard les romantiques du monde entier, entre autres Chateaubriand et Lamartine, Mme de Staël et Georges Sand. On y retrouve certaines influences antérieures, de ‘La Princesse de Clèves’ à ‘Clarisse Harlowe’, en passant par la ‘Marianne’ de Marivaux et la ‘Manon Lescaut’ de l’abbé Prevost. Quant aux contemporains, ils goûtaient dans ‘La Nouvelle Héloïse’ non seulement le récit d’un amour malheureux, mais les dissertations sur les sujets les plus variés, politiques, religieux, philanthropiques, pédagogiques, développés avec l’emphase sentimentale chère au goût de l’époque. Avec ‘l’Emile’, ce roman contribua à créer autour de Rousseau cette réputation de révolutionnaire, qui le fit expulser successivement de France et de Suisse, le contraignant à se réfugier en Angleterre ; ce qui ne fut pas la moindre raison du grand et rapide succès dont bénéficia la Nouvelle Héloïse ».Très bel exemplaire de cette édition fort rare, bien complète des 47 pages et 12 jolies estampes du « Recueil d’estampes » ici en édition originale et premier tirage, revêtu d’élégantes reliures signées de Chambolle-Duru.
1742 4 volumes in-8° (188 x 122 mm), plein veau marbré de l'époque, dos à 5 nerfs ornés de caissons cloisonnés et fleuronnés, pièces de titre et de tomaison de maroquin bordeaux et havane, filet doré sur les coupes, tranches rouges. Tome I : (1) f., viii, (2), 466 p., (5) p. de privilège et errata - Tome II : (2) f., 407 p. - Tome III : (2) f., 384 p. - Tome IV : (2) f., 455 p., 5 planches par Eisen gravées par Le Grand, de Longueil et Pasquier. A La Haye, Jean Néaulme, 1762.
Véritable édition originale, la première mise en vente, conforme aux descriptions de J.-A. McEachern (1A) et de Gagnebin (n°1, p. 863). L'ouvrage est imprimé à l'adresse de La Haye, avec le privilège en néerlandais, et le second feuillet d'errata à la fin du premier tome."L'Emile' est imprimé et mis en vente fin mai 1762 chez le libraire N.-B. Duchesne à Paris. En homme daffaires avisé et prudent, celui-ci a pris soin de préparer deux éditions portant chacune une fausse adresse différente: 'Amsterdam, chez Jean Néaulme' pour l'édition in-12° et 'La Haye, chez Jean Néaulme' pour l'in-8° [qui sera la première commercialisée]. En échange de la paternité fictive de ces éditions, Néaulme, libraire à La Haye, reçut le monopole des ventes hors du territoire français" (Sté Internationale des Amis du Musée J.-J. Rousseau, en ligne).Si l'ouvrage connut un succès commercial immédiat, on trouva dans le livre IV un passage, "la Profession de foi du Vicaire savoyard", qui suscita les foudres du pouvoir civil et religieux.Le 7 juin, la Sorbonne censurait louvrage; le 9 juin le Parlement de Paris emboîtait le pas pour le condamner "à être lacéré et brûlé" en raison de ses "principes impies et détestables". En outre, le Parlement ordonnait "que le nommé J.J. Rousseau sera pris et appréhendé au corps, et amené ès prisons de la Conciergerie du Palais".Rousseau considérait "l'Émile" comme son oeuvre la plus importante, celle qui manifestait au mieux les principes de son "système", selon sa propre formule dans 'Rousseau juge de Jean-Jacques'.Quelques traces de restauration à la reliure, auréoles et rousseurs éparses. Petite tache d'encre en marge supérieure des premiers feuillets du t. IV.Bon exemplaire, bien relié à l'époque.
Phone number : 33 01 47 07 40 60
Grenoble Roissard 1964 1 vol. broché gr. in-8, broché, couverture rempliée, chemise et étui de toile rouge, 144 pp., illustrations en noir à la plume et au lavis par Henri Patez et nombreuses pages de fac-similé hors-texte reproduits par Jacomet. Edition soigneusement typographiée avec une introduction de Raymond Schiltz et une préface de Jean Guéhenno. Tirage limité à 974 exemplaires numérotés sur chiffon pur fil Lafuma Navarre, celui-ci en parfait état. On joint le texte d'une des contributions à un colloque sur Rousseau "Rousseau sous le nom de Reneou".
Neuchatel, 1764 1767, 1767. 9 volumes in-12, plein veau marbré de l’époque, dos lisses richement ornés, pièces de titre et de tomaison, de IV-420- 408- 384- 496- IV- 383- XLVIII-384- 480- 432- 456 pp. Portrait de Rousseau gravé par Littret d'après La Tour ; 3 frontispices aux tomes I-III gravés par Longueuil et Le Mire d'après Gravelot, Girardet, Eisen. Reliure d'epoque, en superbe etat , plein veau glacé, plats ave encadrements dorés, dos lisse decoré avec caissons , superbe à voir , photos sur demande
RAY rdc armo
Chez Deterville, libraire et Lefèvre "Paris, 1817, 18 volumes in-8 cartonnage papier à la bradel, pièce de titre et de tomaison de cuir rouge. Edition issue de l'imprimerie de Didot l'ainé. Portrait frontispice dessiné par le Mire et gravé par Delvaux, fac-similé d'une lettre manuscrite de Rousseau au début du premier volume. Dufour, Recherches bibliographiques sur les oeuvres imprimées de J.-J. Rousseau T.II N°405. / Bibliographie de la France 17 mai 1817 N°1607. T.I Discours sur les inégalités (et autres discours) VIII-438pp. / T.II 2ff.-470pp. Contrat social / T.III et IV Nouvelle Héloïse 2ff.-655pp. 2ff.-616pp. / T.V et VI Emile ou de l'éducation 2ff.-523pp. 2ff.-2ff.-630pp. / T.VII Lettres à Monsieur de Beaumont / Lettres écrites de la montagne 2ff.-528pp. / T.VIII Lettre à d'Alembert et Théâtre 2ff.-534pp. feuillets de musique pour le Devin du village / T. IX Dissertation sur la musique (et autres écrits musiquaux) 2ff.- 418pp. 2 planches dépliantes HT. ""Table générale de tous les tons..."" et ""Airs pour être joués la troupe marchant""/ T.X 2ff.-504pp. et XI 2ff.-379pp. Dictionnaire de Musique. 13 planches dépliantes de musique in fine. / T.XII Mélanges 2ff.-568pp. / T.XII 2ff.-437pp.et XIV 2ff.-684p. Les Confessions / T.XV Lettres à M. Le président de Malesherbes - Rêveries du promeneur solitaire - Rousseau juge de Jean-Jacques - Dialogues 2ff.-715pp. / T.XVI 2ff.-589pp. 1732-1762 XVII 2ff.-637pp. 1763-1766 XVIII 1767-1777 2ff-518pp. Correspondance. // relié de manière identique : Correspondance originale et inédite de J.J. Rousseau avec Mme Latour de Franqueville et M. du Peyrou, Paris, Giguet et Michaud, An XI-1803, 2 vol. in-8 reliés à l'identique, 2ff.-pp[9]-16 / pp[9]-376 // 379pp. (collation conforme à l'exemplaire de la BNF). Edition originale pour cette correspondance inédite (Dufour I-363). // joint : Addition à l'histoire de J.-J.Rousseau. Lettre à Sophie. Placard plié in-8 paginé 545 à 560. Il s'agit d'un additif à la première édition de l'Histoire de la vie et des ouvrages de J.J.Rousseau par Musset-Pathay (Paris, Pélicier, 1821). Edition originale. Cette édition des oeuvres est illustrée de 20 gravures d'après Moreau, Cochin, Monsiau etc. Coins un frottés, coiffes un peu plissées, quelques très légères rousseurs sinon bon exemplaire en cartonnage d'époque, complétée de deux pièces en édition originale dont la Correspondance avec Mme Latour de Franqueville."
[MOREAU Le Jeune] - BERQUIN (Arnaud), ROUSSEAU (Jean-Jacques).
Reference : 53862
(1883)
Lemonnyer 1883 1 vol. relié in-4, bradel cartonnage de papier rouge, titre doré en long au dos, non paginé. C'est en 1762 que Rousseau commence la rédaction de "Pygmalion". Le compositeur Coignet n'en écrira la musique que huit années plus tard à Lyon et la pièce lyrique sera créée à l'Opéra de Paris en 1772. Pour en prolonger le succès et le rendre plus populaire, Berquin en donne une adaptation en vers pour le théâtre destinée aux Comédiens français en 1775. La présente édition reprend le texte de 1775 avec sa page de titre gravée et les 5 jolies vignettes de Moreau le Jeune ainsi qu'une vignette et un cul-de-lampe par Marillier (pour "Idylle"). Tirage limité à 545 exemplaires, celui-ci un des 100 de tête numérotés sur Japon impérial avec les gravures en triple état (noir, bistre et sanguine). Sobre cartonnage moderne.