Pantin, Centre national de la danse , 2002, gr. in-8°, 191 pp, 24 pl. de photos en noir et en couleurs hors texte, chronologie, corpus (classement par artiste), broché, couv. illustrée, bon état
Recueil d'essais de théoriciens et de praticiens de la danse mettant en lumière la multiplication des représentations solo sur les scènes européennes depuis le début du XXe siècle. Ils évoquent le renouvellement esthétique, la dimension politique ou idéologique que prend parfois cette forme de création, ce qui rapproche et ce qui sépare les solistes. — On assiste aujourd'hui sur la scène européenne à la multiplication des performances en solo. Comment expliquer ce phénomène ? L'invocation de raisons pratiques ou économiques ne suffit évidemment pas. Alors que les chorégraphes actuels remettent en question le spectacle et le spectaculaire, le solo représente-t-il le lieu privilégié d'une expérimentation et d'un renouvellement esthétique ? Apparu à l'orée du XXe siècle, en même temps que la danse moderne, il n'a cessé depuis lors de se manifester sous des formes variées, souvent empreintes d'une dimension politique ou idéologique. Quel sens donner à cette émergence ? Comment distinguer ce qui rapproche et ce qui sépare le danseur en solo des autres solistes ? Pourquoi le danseur est-il attiré vers cette forme de création solitaire ? Cherche-t-il par son biais à être à la fois acteur et spectateur de lui-même, explorateur et créateur de sa propre matière gestuelle ? Le présent ouvrage est un recueil d'essais où théoriciens et praticiens de la danse mettent en perspective les multiples interprétations du solo dansé.