AVIGNOUN. ENCO DE J. ROUMANILLE, LIBRAIRE-EDITOUR. 1889. PETIT IN-8 (12 X 18 X 3 CENTIMETRES ENVIRON) DE 350 PAGES, RELIURE D'EPOQUE 1/2 VEAU NOIR, DOS A QUATRE NERFS ORNE DE FILETS DORES, TITRE DORE. BEL ENVOI D’AUTEUR SIGNE. BEL EXEMPLAIRE.
ROUMANILLE Joseph - [Saint Rémy de Provence 1818 - 1891] - Poète et libraire provençal
Reference : GF32613
(1880)
1880 1 page 1/2 in8 - En tête: J. Roumanille - Libraire-Editeur - Avignon - bon état -
A propos du portrait de Monseigneur Dubreil [archévêque d'Avignon]: il en a eu trois différents, une photographie et deux lithographies - Il a choisi pour lui la lithographie en meilleur état - "une rareté" - "10f40 envoi compris" - Il ne fait pas de bénéfice sur les images, en dehors du plaisir de lui être agréable - Il est déjà "fort ennuyé de spéculer sur les livres, fort en souffrance" par les temps qui courent "agrémentés par une République qui nous déshonore et nous ruine, horrible purgatoire" -
ROUMANILLE Joseph - [Saint Rémy de Provence 1818 - 1891] - Poète et libraire provençal
Reference : GF32614
(1880)
1880 2 pages 1/2 in8 - En tête: J. Roumanille - Libraire-Editeur - Avignon - bon état -
A propos du portrait de Monseigneur Dubreil [archévêque d'Avignon]: il n'en avait trouvé qu'un, une photographie "vieillie et jaunie" - Mais "un bon vieux curé" vient de lui en signaler un, portrait officiel lithohraphié, que l'on trouvait dans tous les presbytères - prix: 10frs - Dans son souvenir, il est très ressemblant - Mais ne l'ayant pas encore vu, il ne connait ni "le dessinateur, ni le lithographe" - C'est l'archèvêché d'Avignon qui en était le propriétaire exclusif et ils ont été dispersé à sa mort entre ses partisans et ses amis - Qu'il le prévienne s'il souhaite faire cette acquisition -
ROUMANILLE Joseph - [Saint Rémy de Provence 1818 - 1891] - Poète et libraire provençal
Reference : GF32615
(1880)
1880 3 pages in8 - En tête: J. Roumanille - Libraire-Editeur - Avignon - bon état -
Il lui envoie le premier volume de l'ouvrage de M. Champenne (?) - Le second ne saurait tarder à paraitre - Il n'a pu lui avoir un meilleur prix, la souscription étant close - Le petit catalogue qu'il lui demande ne comprend pas tous les livres "rares et épuisés" qu'il peut avoir en magasin - Il lui en énumére quelques uns généralement d'histoire locale avignonaise: Histoire de la Révolution à Avignon, Dictionnaire biographique...du Vaucluse, Histoire des souverains pontifes à Avignon, Le Fédéralisme et la Terreur à l'Isle, Evêques de Carpentras...etc..-
Joseph ROUMANILLE - [Saint-Rémy-de-Provence 1818 - 1891] - Ecrivain felibre français
Reference : 33774
2 pages 1/2 in8 - trés bon état -
Il a reçu, lu, relu "la belle et trop bienveillante étude" consacrée au "pauvre viei" dans Samedi revue - Il rêvait d'un "gentil petit texte" à mettre sur sa cheminée et il se trouve "en face d'une statue équestre" - Il poursuit par une belle critique de ce texte et la richesse de sa langue - Il termine par ses écrits et projets en cours -
ROUMANILLE (Joseph) Ecrivain et éditeur français d’expression provençale (1818-1891).
Reference : 198C16
ROUMANILLE à ROUMIEUX, Un trésor pour l’histoire du félibrige. Avignon, 12 août 1852. La première réunion félibre. Il compte sur sa présence le 27 août à Arles, pour la fête du Congrès Agricole des Bouches du Rhône. Les « muses », sont en grand émoi, « elles ne sont pas contentes d’être réunies et de se coudoyer dans un livre...Je vous y invite, tant en mon nom qu’au nom de mes confrères, qui se sont faits les ardents propagateurs de la chose. Il y aura discourt orné de couplets du cru...il y aura pareillement séance ou chaque muse viendra nous dire une de ses compositions littéraires... ». Avignon, 8 janvier 1855. Il reçoit « la revue méridionale », que Roumieux rédige. Il ne s’intéresse qu’à la partie littéraire, la partie « théâtre », le passionne moins. « ...mes habitudes et mes goûts m’éloignent du spectacle, à Avignon où rien ne m’y attire, pas mêmes des talents et divines... ». Il voudrait également connaître sa décision concernant sa collaboration. Avignon, 30 octobre 1856. Il veut le voir et lui seul, mais sa venue doit rester secrète. « Vous serez libre après mon départ de parler à qui vous voudrez de la visite que je veux avoir le plaisir de vous faire... ». Avignon, 24 novembre 1856. Il lui adresse un nouvel acte de la «comédie...ça commence à devenir plaisant. Voilà ce pauvre cher abbé accusé... ». Cette comédie étant le récit d’une anecdote entre Roumieux et un abbé. « Je ne doute pas un seul instant de votre franchise et de votre véracité de votre récit... ». Avignon, 11 décembre 1856. « Voici mon cher Carissime, où en est cette comédie. De plus en plus comique !! Lisez la nouvelle version. Lisez aussi la réponse si vous approuvez celle-ci, faites la jeter à la boite – de Tarascon. Il parait que vous avez mis l’affaire sur le tapis. Comment cela s’est-il passé ? Comment en êtes vous venu là ? Voilà maintenant que vous faites erreur et que je suis un homme déloyal !! et peu charitable!!!! Tâchez de concilier tout cela. Quant à moi je le concilie parfaitement... ». Avignon, 2 août 1857. A propos de l’Armana prouvençau. Il lui demande pour « l’armana, inoffensif et modéré », deux poèmes, pouvant servir d’entrefilet. Avignon, 4 février 1857. Il lui demande des nouvelles de Beaucaire et où en est « l’affaire grave et drôle. On ne m’en a plus soufflé le mot. Le cher curé de Malemort ne m’a plus rien dit, et je ne sais par conséquent comment il a accueilli mes loyales explications... ». Il suppose donc que « la comédie est morte et enterrée ». De son côté, il mène « toujours » humblement sa « pauvre vie d’escargot que je me suis faite – J’achète, je vends ; je perds, je gagne... ». Avignon, 22 septembre 1857. « Voici mon ours, prenez mon ours. Je l’ai tant léché que j’y ai laissé ma langue. Je vous laisse à juger si ce n’a pas été peine perdue ». Il lui en adresse 12 exemplaires qu’il lui demande de vendre, et d’insérer dans sa « Revue », que cet ouvrage est disponible entre autre, chez « Roumanille, libraire à Avignon », avec « six timbres poste bleu, de 20c [...] l’Armana est toujours là, ni vivant, ni mort. S’il doit vivre, vous le savez, et vous lui apporterez votre part de bouillon salutaire... ». En février 1858, il lui annoncera que l’Aramana a fait des prodiges. « Voilà plus d’un mois qu’il est épuisé partout. Si j’avais pu prévoir que, cette quatrième année seulement, la presse parisienne mettrait à notre service les mille bouches de sa presse, j’aurais tiré à plus grand nombre ». Il a vu beaucoup de monde à Nîmes mais la nécessité d’une présence à sa « boutique » à réduit son séjour. « Le lundi matin j’ai dû passer de la poésie aux affaires». Il lui rapportera l’anecdote que l’éditeur de « Campano toumbado » lui a racontée et qui l’a beaucoup fait rire. Avignon, 17 décembre 1859. Il lui adresse les « armana » demandés. « Hélas ! Voilà que demain je ne serai pas ici. On m’a fourré dans in guêpier... Il s’agit d’un concert en Arles demain 18, dans la grrrrrrande salle de la mairie au bénéfice de l’œuvre de la jeunesse d’Arles. Martin, le cher Nismois, est de la partie. Mistral devait en être, puisqu’il est sur le programme imprimé. Mistral ne veut pas y aller et je ne crois pas qu’on le décide. C’est comme une trahison. ». Avignon, 17 janvier 1861. « J’attends que mon ventre ait diminué pour me faire photographier de pieds en corps. Sois persuadé que je n’oublierai pas de t’adresser un des exemplaires avant la lettre que je réserverai pour mes meilleurs amis. Voilà que Théodore m’a donné son Turc, Emile Albert son squelette, Roumieux sa gravité et ses lunettes, Mistral sa belle tête en plâtre... et moi je ne puis donner qu’un portrait joufflu rébarbatif ayant plus l’air d’un marchand de vin que celui du poète ... Toi tu es heureux et poétique ; tu conserves ta sveltesse, nous engraissons hélas outre mesure. Théodore (Aubanel) a des allures de tonneau... Mistral est gras à lard ; il a deux mentons bien prononcés... ». Il lui demande ce qu’a fait « l’armana de 1861 » à Beaucaire, car « Il a fait partout des prodiges et en fait encore... ». Avignon 24 novembre 1862. Il lui accuse réception des 294 exemplaires, « attends pour m’en adresser encore que je te le demande... Si, ce que je désire de toute mon âme, ton livre a le succès qu’il mérite... Mon avis éclairé par expérience est de ne pas bourrer nos correspondants, surtout ceux des petites villes. Il faut n’envoyer que par dizaine chez les principaux, et par six chez les moindres et par deux ou trois chez les insignifiants. Mirèio, Lis oubreto, la Mioùgrano, la Farandoulo et l’Armana moi- même m’ont démontré qu’il faut munir modérément nos correspondants, qui savent fort bien redemander de réapprovisionner quand la marchandise s’écoule... ». Avignon, 28 juillet 1867. « Félibrijado solennelle, ici mardi prochain, un peu avant ou un peu après le coucher du soleil. Par ces présents, nous t’y invitons et partant, nous comptons sur ta présence et ton entrain habituel avec accompagnement de brindes, voire de calembours. Seulement, il te sera permis d’en faire qu’un après l’autre... ». Etc.
L’ensemble