P., Librairie Victor Lecoffre, J. Gabalda éditeur, 1927 et 1925, 2 vol. in-12, xii-172 et x-211 pp, les 2 ouvrages reliés ensemble en un volume demi-toile verte, pièce de titre basane noire, dos lisse orné d'un fleuron et d'un double filet doré en queue, couv. conservées, bon état (Coll. Les Saints)
"M. Rouillon a écrit, à propos de sainte Hélène, fille d'auberge, puis femme de Constance Chlore et mère de Constantin, un petit livre qui n'est pas ennuyeux et où il fait preuve à la fois de bon sens et de sens critique. Il est seulement fâcheux que son héroïne y tienne si peu de place. Était-il bien utile d'aborder un sujet que l'absence de documents réduit à presque rien ? L'auteur n'arrive à grossir un peu son volume qu'en tirant sur les moindres faits et en multipliant les hors-d'oeuvre. A noter une jolie page sur la formation des légendes en Orient, et, surtout, un appendice sur l'invention de la vraie croix, qui est à lire ; M. Rouillon rejette la légende traditionnelle." (Ch. Guignebert, Revue Historique, 1909) — "Mélanie la jeune est un personnage que nous connaissons de près grâce à une quantité de témoignages presque tous sûrs des plus grands noms de la fin du IVe siècle : Paulin de Nole, Rufin, saint Augustin et saint Jérôme, sans compter Palladius et notre Vita Meloniae. Cette aristocrate mariée à son cousin Pinien à l'âge de quatorze ans et dont les deux enfants meurent en bas âge, se voue aussitôt, de pair avec son mari, à la chasteté parfaite. Tous deux liquident leurs biens immenses à la veille de l'incursion d'Alaric contre Rome, ce qui leur acquiert une réputation dans tout le monde romain. Réfugiée d'abord en Afrique, elle passera la seconde partie de sa vie à Jérusalem, célèbre par ses records ascétiques." (Pierre Courcelle, Revue des Études anciennes)