[ROUGET DE LISLE (Claude Joseph)]; LE ROY DE SAINTE-CROIX (François Noël)
Reference : 19985
Strasbourg, Hagemann et Cie, 1880. In-4, 211 pp., maroquin bordeaux de Popelin, frises et filets dorés en encadrement sur les plats cantonnés d'arabesques, fleurons et faisceaux de licteur surmontés de bonnets phrygiens dorés, dos à nerfs orné de caissons dorés, importante bordure intérieure ornée de dentelles dorées, tête dorée sur témoins, couverture conservée (habiles restaurations des mors, minuscules épidermures en marge du 2nd plat, quelques petites rousseurs et taches).
Exceptionnel exemplaire de l'édition originale de cette monographie consacrée à La Marseillaise, abondamment truffée, évoquant ses paroles et sa musique, son histoire et son auteur, ses imitations et parodies ainsi qu'une bibliographie. Elle est comporte la partition pour chant et piano de l'hymne ainsi qu'une seconde partition pour choeur de 4 hommes. Elle est ornée de 6 photogravures en noir. Un précédent propriétaire a pris le soin de truffer l'exemplaire de nombreux autographes et portraits gravés. Le premier autographe est une lettre signée sur papier à en-tête des marchands d'autographes Étienne et Noël Charavay, datée du 6 juillet 1920 attestant que les deux pièces de Rouget de Lisle sont bien de sa main (1 p. in-12). La première planche est une gravure en bleu et rouge de Staal tirée sur Japon représentant un portrait de Rouget de Lisle dans un médaillon surmontant une scène guerrière et surmontée par une allégorie et des attributs de la Victoire et de la guerre. Le second manuscrit autographe de Rouget de Lisle est intitulé "Stances parodiées sur un air allemand" composé de 6 strophes de 5 vers comportant plusieurs corrections (2 pp. in-4). En frontispice se trouve une gravure en couleurs représentant la Probité, gravée par Mercier d'après Desrais. Le troisième manuscrit est intitulé "L'Amitié - Stances de Mr. Millevoye" d'une main non identifiée, composé de 4 strophes de 4 vers au recto et, d'une seconde main, une strophe de 8 vers, la dernière d'un poème de Béranger "Charles VII" (2 pp. in-4). Le quatrième manuscrit autographe "Vers à S.M. l'Empereur de Russie" de Rouget de Lisle est daté de janvier 1814 (1 p. in-4). Le cinquième manuscrit est une lettre autographe signée de Rouget de Lisle à M. Tastu, datée du 21 juin 1832 (2 pp. in-8). Le sixième manuscrit autographe est de la main du sculpteur David d'Angers à Carrier-Belleuse à propos de portrait de Proudhon (1 p. in-12). Le septième est une lettre autographe signée de Béranger à Rouget de Lisle, datée du 14 janvier 1832 (3 pp. in-12). En regard des Notices chronologiques, il a été relié un exemplaire de La Marseillaise illustrée, publiée à Paris par Abert en 1840 ([5] ff. in-4). Enfin, l'ouvrage comprend un grand nombres de portraits gravés des personnages historiques et artistiques évoqués au cours de l'ouvrage comme David d'Angers, Auguereau, Ney, Napoléon, Béranger ou encore Victor Hugo. Superbe exemplaire truffé dans une très belle reliure de maroquin de Popelin. Voir photographie(s) / See picture(s). * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve.
Lyon, Cumin & Masson, [1899]. In-folio de 1 titre en lithographie dans un double encadrement de filet bleu et rouge et 4 compositions tissées (27 cm x 19 cm), les soies sont montées sous passe-partout à encadrements de double filet doré un large et un fin, toile moirée bleu roi, titre doré frappé sur le premier plat, dos lisse muet (reliure de l'éditeur).
Édition tissée sur soie au métier à bras à 300 exemplaires numérotés, celui-ci n°4. Illustrations de E. Grasset, mise en carte et lisage de Travard et Billiet, tissage de la Maison Chatel et Tassinari.Cette publication peut être considérée comme le chef-d'oeuvre du tissage lyonnais par la fidélité de l'interprétation des compositions de Grasset et par la perfection du tissage. La première composition de Grasset comprend le titre, la deuxième la musique, les troisième et quatrième, les paroles.Eugène Grasset (1845-1917) fut à la fois peintre, sculpteur, décorateur (dessinant et concevant des pièces de textile ou d’ameublement, des bijoux, vitraux, céramiques…), dessinateur et affichiste, il réalisa entre autres la Semeuse pour les éditions Larousse (1890) qui deviendra l’emblème visuel de la marque jusqu’en 1950. Il reste surtout l’un des plus grands théoriciens des arts décoratifs en cette fin de siècle (Elise Rastoul, Eugène Grasset (1845-1917), le renouveau des arts décoratifs).Ex-libris Vicomte Clair.Bel exemplaire malgré le dos légèrement usé et infime rousseur sur les cartons.
Paris, Didot l'Ainé, 1796 in-8, 157 pp., gravure demi-basane fauve, dos lisse, filets dorés (reliure de l'époque). Manque à la coiffe inférieure et mors abîmé.
Très rare recueil orné d'une figure gravée et de 5 pages de musique gravées par Richomme. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Rennes : la Découvrance, 1995. [Reprod. en fac-sim. de l'ed. de 1821]. In-8 (21 cm), couverture souple illustrée, 130 pages, 260 gr. Ex. n° 7/100 sur papier Rives tradition
Très bel état
Claude-Joseph Rouget de Lisle (1760-1836), officier, poète, écrivain, auteur de La Marseillaise.
Reference : 012474
Claude-Joseph Rouget de Lisle (1760-1836), officier, poète, écrivain, auteur de La Marseillaise. L.A.S. « R. de Lisle », Choisy-le-Roy, 5 janvier 1829, 2p et demi in-8. A son ami, le docteur Emile Chapelain, « dernier adepte de la grande secte de Mesmer », adepte du magnétisme animal, « l'homme aux miracles » selon les dires de Balzac : « Cher Docteur, Vous m'avez donné tant de marques d'amitié que je crois pouvoir vous en demander une nouvelle, non pas sans encourir le reproche d'indiscrétions, mais au moins sans mériter celui d'inconvenance. Si je me trompais, j'aurais recours à votre indulgence et vous suppliant de ne pas me la refuser, tout en regardant cette lettre comme non avenue. Peut-être mon infernale situation me donne-t-elle des droits à celle de tous ceux qui ont le coeur trempé comme le vôtre. Il s'agirait, non de me prêter, mais de me faire prêter 100fr, qui me sont nécessaires, sous peine de désagréments mortels, pour acquitter un billet de cette somme que j'ai dû souscrire pour le 15 de ce mois. Ces 100fr, et cela sur ma parole, seraient remboursés moitié le 15 février, moitié le 15 mars prochains. Il est inutile de vous dire que je ne regarderais pas à l'intérêt que pourrait exiger la personne à qui vous vous adresseriez. Encore une fois, cher Docteur, pardonnez ma ridicule démarche à la détresse que me fait éprouver cette bagatelle et aux désappointements de toute espèce que j'éprouve. Il m'est dû 4000fr de droite et de gauche. Depuis que j'ai signé le billet en question, j'ai écrit de tout côté pour en recueillir quelques bribes. On compte sur mon état ; on se rit de menaces que d'ailleurs je ne sais pas faire, et toutes mes lettres restent ou sans réponses, ou sans résultats qu'en perspective, et j'en suis où vous me voyez. Soyez tranquille cependant sur le paiement des 100fr que je vous prie de me trouver. Il est hypothéqué in petto, sur la partie d'une chétive pension mensuelle dont vous avez connaissance, partie que n'absorbe pas l'autre pension que mes amis ont bien voulu accepter. Or j'irais tout nu plutôt que d'y toucher avant que le billet en question soit payé. Avez-vous reçu un billet de moi relativement aux livres que Mde Levi a bien voulu me procurer. Je comptais qu'on les apporterait hier, mais la personne n'est pas venue, ce qui achève de me désoler. Adieu - pourquoi ne m'avez-vous pas laissé mourir ? - un mot de réponse, dans tous les cas, je vous en supplie. Faites agréer mes compliments et mes voeux du jour de l'an à Mlle Constance. Quant à ce que je forme pour vous-même, ils sont en proportions de ma gratitude et de mon dévouement. R. de Lisle ». Longue et belle lettre au moment de l'écriture de ses souvenirs sur Quiberon. On apprend par une des autres lettres à Chapelain que parmi les livres demandés se trouvent les mémoires de Puisaye qui est à l'origine de l'expédition de Quiberon. Rouget de Lisle se battait dans l'autre camp. Les lettres à Chapelain étaient jusqu'à ce jour inédites. Leur existence a été signalée par Marguerite Henry-Rosier dans son livre Rouget de Lisle (Paris, Flammarion, 1937, p.206-207) mais le contenu n'avait pas été révélé. Elles appartenaient alors à madame Paul Parisot (peut-être l'épouse du journaliste et syndicaliste né en 1917). [242]
Phone number : +33 6 30 94 80 72
Claude-Joseph Rouget de Lisle (1760-1836), officier, poète, écrivain, auteur de La Marseillaise.
Reference : 012476
Claude-Joseph Rouget de Lisle (1760-1836), officier, poète, écrivain, auteur de La Marseillaise. L.A.S. « R. de Lisle », Choisy-le-Roy, 26 janvier 1829, 1p in-8. A son ami, le docteur Emile Chapelain, « dernier adepte de la grande secte de Mesmer », adepte du magnétisme animal, « l'homme aux miracles » selon les dires de Balzac : « Le hasard, cher Docteur, vient de me faire toucher quelque peu d'argent, et je m'empresse de vous l'annoncer. Voulez-vous que je vous renvoie à la fois les 100fr que vous m'avez prêtés ? Pouvez-vous, pour le moment vous contenter de la moitié, ce qui me ferait plaisir ? Un seul mot à ce sujet, et de suite je vous ferai passer le tout ou la partie. Bonjour - toujours point de nouvelles des mémoires de Vauban. J'espérais que Mr Pellecat viendrait hier, et me les apporterait : mais on ne l'a pas vu. Patience, pourvu que Mde Levi ne s'impatiente pas ! Adieu, cher ami, déchirez ce billet si on vous l'a présenté, comme je n'en doute pas. Tout à vous du fond du coeur. R. de Lisle Le Gal arrive de Paris, et me remet votre livre ainsi que le billet qu'il contient. JE vous remercie mille fois de l'un et de l'autre, ainsi que de la déclaration que vous me faites de la part de Mlle Céline, que je mérite si peu, et à laquelle je suis bien embarrassé de répondre car je n'ai plus d'esprit, du tout ». Belle lettre au moment de l'écriture de ses souvenirs sur Quiberon. On apprend par une des autres lettres à Chapelain que parmi les livres demandés se trouvent les mémoires de Puisaye qui est à l'origine de l'expédition de Quiberon. Rouget de Lisle se battait dans l'autre camp. Les lettres à Chapelain étaient jusqu'à ce jour inédites. Leur existence a été signalée par Marguerite Henry-Rosier dans son livre Rouget de Lisle (Paris, Flammarion, 1937, p.206-207) mais le contenu n'avait pas été révélé. Elles appartenaient alors à madame Paul Parisot (peut-être l'épouse du journaliste et syndicaliste né en 1917). [242]
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Claude-Joseph Rouget de Lisle (1760-1836), officier, poète, écrivain, auteur de La Marseillaise.
Reference : 012480
Claude-Joseph Rouget de Lisle (1760-1836), officier, poète, écrivain, auteur de La Marseillaise. L.A.S. « R. de Lisle », Choisy-le-Roy, 11 juin 1829, 2p in-8. A son ami, le docteur Emile Chapelain, « dernier adepte de la grande secte de Mesmer », adepte du magnétisme animal, « l'homme aux miracles » selon les dires de Balzac : « Comme vous êtes dur pour le pauvre monde, cher Docteur ! Pourquoi ne pas me répondre un mot, fût-ce, vous m'ennuyez ; laissez-moi tranquille, au moins je saurais à quoi m'en tenir ; que vous vous portez bien, quoique de mauvaise humeur, et je me tiendrai coi, tout en rongeant mon frein. Mais votre silence me désole, et met le comble à mes tribulations qui, vous le savez de reste, n'ont besoin d'aucun supplément. Peut-être êtes-vous fâché que je ne vous rende pas votre argent. Je ne vous l'avais demandé qu'avec l'intention et la persuasion de vous rembourses, presque instanti quo. Le retranchement dont je vous ai parlé ne me l'a pas permis, et me tient si court qu'on ne saurait davantage. Parlez-moi franchement sur ce point afin qu'à tout prix je prenne des mesures en conséquence. Bonjour. Aux griefs que vous pouvez avoir contre moi, je ne veux pas joindre celui de vous faire perdre un temps précieux. Mais j'insiste pour que vous m'accordiez cinq minutes de réponse sur votre santé, votre argent et le résultat de vos démarches par rapport au recueil, si toutefois vous en avec fait quelques unes. Vous ne me dites plus rien de Mlle Céline, et je n'ose plus vous en parler moi-même. Je finirai par croise que tout de bon, vous êtes jaloux. R. de Lisle Mon bras est toujours fort douloureux. Il ne me permettra pas le voyage de Paris, d'ici à quelque temps encore ». Les lettres à Chapelain étaient jusqu'à ce jour inédites. Leur existence a été signalée par Marguerite Henry-Rosier dans son livre Rouget de Lisle (Paris, Flammarion, 1937, p.206-207) mais le contenu n'avait pas été révélé. Elles appartenaient alors à madame Paul Parisot (peut-être l'épouse du journaliste et syndicaliste né en 1917). [242]
Phone number : +33 6 30 94 80 72
Claude-Joseph Rouget de Lisle (1760-1836), officier, poète, écrivain, auteur de La Marseillaise.
Reference : 012478
Claude-Joseph Rouget de Lisle (1760-1836), officier, poète, écrivain, auteur de La Marseillaise. L.A.S. « R. de L. », Choisy-le-Roy, 10 mars 1829, 2p in-12. A son ami, le docteur Emile Chapelain, « dernier adepte de la grande secte de Mesmer », adepte du magnétisme animal, « l'homme aux miracles » selon les dires de Balzac : « Enfin, mon cher ami, voilà vos 50fr que je vous envoie bien vite de peur que le diable ne me suscite encore quelqu'anicroche à laquelle il faille obvier en abusant, comme je l'ai déjà fait, de la latitude que vous m'avez laissée. Je ne renouvellerai pas tous mes remerciements et pour le service, et pour la manière dont il a été rendu, et pour les procédés qui l'ont suivi. Ce serait à n'en plus finir ; vos moments sont comptés, et je veux être court : c'est même pour cela que j'ai pris du petit papier. Bonjour donc, cher Docteur ! Ne m'oubliez pas ; Si brièvement que ce soit, écrivez-moi quand vous n'aurez rien de mieux à faire. Pour moi je ne renonce pas à vous ennuyer quelque fois. J'ai un besoin réel de vous répéter de temps à autre le témoignage de ma sincère amitié. Mes hommages accoutumés à Mlle Céline : mais je n'oserai l'embrasser jusqu'à ce que j'en ai reçu la permission officielle : pour vous c'est autre choses. R. de L. » Les lettres à Chapelain étaient jusqu'à ce jour inédites. Leur existence a été signalée par Marguerite Henry-Rosier dans son livre Rouget de Lisle (Paris, Flammarion, 1937, p.206-207) mais le contenu n'avait pas été révélé. Elles appartenaient alors à madame Paul Parisot (peut-être l'épouse du journaliste et syndicaliste né en 1917). [242]
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