Sans lieu, datée au crayon 1899. Belle gravure à l'eau-forte sur vélin fort (640 x 460 mm) avec remarque et à très grandes marges, minimes rousseurs marginales. Signature et date au crayon de Hotin et son petit cachet octogonal rouge à ses initiales.
Rare gravure en parfait état, un cheval tirant une lourde chariot chargée de tonneaux refuse d'avancer malgré les menaces du charretier. HOTIN (Auguste-Emmanuel) dit le Graveur Dieppois, peintre, dessinateur et graveur, né à Dieppe en déc. 1850, mort à Paris le 16 juin 1910. Cet artiste trop peu connu fut infirme très jeune, ce qui l'obligeait à s'appuyer sur deux béquilles pour marcher. Ce désavantage physique s'ajoutant à une extrême modestie le fit vivre un peu à l'écart. Ce fut un infatigable travailleur. On cite parmi ses reproductions : "L'Enfant rieur", d'après Frans Hals, - "Démocrite", d'après Coypel, dont l'administration des Beaux-Arts paya le dessin à la plume 1.000 francs, et d'autres gravures d'après Gérard Dou, Rubens, Roybet, Antoine Vechte, Luc Olivier Merson. Il fit aussi d'intéressantes eaux-fortes originales, notamment : "Le Trésor de Saint Jacques" ou la "Frise aux sauvages" et "Vue du Portail de la Tour Saint-Jacques de Dieppe". On lui doit également un nombre considérable de dessins (plus de 6.000), des portails, des paysages à l'huile, des aquarelles et de très remarquables tableaux en pyrogravure. Hotin succomba d'une embolie, en pleine possession de son talent, alors qu'il tirait des épreuves de son "Démocrite".
Sans lieu, 1899. Belle et attractive gravure à l'eau-forte sur vélin fort (640 x 460 mm) avec remarque et à très grandes marges. Signature et date au crayon de Hotin et son petit cachet octogonal rouge à ses initiales.
Rare gravure en parfait état. HOTIN (Auguste-Emmanuel) dit le Graveur Dieppois, peintre, dessinateur et graveur, né à Dieppe en déc. 1850, mort à Paris le 16 juin 1910. Cet artiste trop peu connu fut infirme très jeune, ce qui l'obligeait à s'appuyer sur deux béquilles pour marcher. Ce désavantage physique s'ajoutant à une extrême modestie le fit vivre un peu à l'écart. Ce fut un infatigable travailleur. On cite parmi ses reproductions : "L'Enfant rieur", d'après Frans Hals, - "Démocrite", d'après Coypel, dont l'administration des Beaux-Arts paya le dessin à la plume 1.000 francs, et d'autres gravures d'après Gérard Dou, Rubens, Roybet, Antoine Vechte, Luc Olivier Merson. Il fit aussi d'intéressantes eaux-fortes originales, notamment : "Le Trésor de Saint Jacques" ou la "Frise aux sauvages" et "Vue du Portail de la Tour Saint-Jacques de Dieppe". On lui doit également un nombre considérable de dessins (plus de 6.000), des portails, des paysages à l'huile, des aquarelles et de très remarquables tableaux en pyrogravure. Hotin succomba d'une embolie, en pleine possession de son talent, alors qu'il tirait des épreuves de son "Démocrite".