slnd (circa 1750), un volume in 4 relié en pleine basane, dos orné de fers dorés, tranches rouges (reliure de l'époque), (habile restauration à une coiffe), 211pp., (1pp., (1)
---- EDITION ORIGINALE du cours de pharmacie de Guillaume-François Rouelle rédigé par un de ces élèves ---- RARE ---- BEL EXEMPLAIRE d'une belle écriture à l'encre brune, très lisible ---- LES COURS DE G.F. ROUELLE NE FURENT JAMAIS PUBLIES. ON NE CONNAÎT QUE QUELQUES COPIES MANUSCRITES DE CE COURS :"THERE ARE FEW MANUSCRIPTS OF THE PHARMACY LECTURES". (DSB XI) ---- "Rouelle himself published little and seems to have left no manuscripts... The content of his lectures is known solely in the manuscript versions left by his students. His lectures announced some original discoveries, often first made known by his pupils. His more distinguished pupils included Lavoisier, Desmarest, Macquer, Venel, d'Arcet and Bayen ; As impressive is the list of nonscientists known to have attended his lectures : Diderot, d'Holbach, Jean-Jacqaues Rousseau, Malesherbes and Turgot". (DSB XI pp. 563/564 & Partington III p. 73) ---- "About 1730, G.F. Rouelle went to Paris and became apprenticed to an obscure german pharmacist named J.G. Spitzley. By 1740 he was giving lectures on chemistry and pharmacy in the Place Maubert and he soon attracted the attention of Buffon who, in 1742, appointed him to the post of demonstrator in chemistry at the Jardin. In 1746 Rouelle moved his laboratory to the rue Jacob where he taught private courses for the rest of his active career. Once admitted to the Company of Apothecaries of Paris in 1750, he added a pharmacy shop to his laboratory... A brilliant and flamboyant lecturer and a vivid popularizer, Rouelle filled his lecture hall at the Jardin du Roi with a mixed audience of students, young apothecaries, society folk and such well-known men of letters as Diderot, Rousseau and the economist Turgot. Besides Lavoisier, the leading french chemist of at least two generations were introduced to the subject by Rouelle. Lavoisier almost certainly followed the course Rouelle taught in his apothecary shop on the rue Jacob... Among Rouelle's innovations was his lectures with modifications, of the phlogiston theory of Stahl and the conclusion put forth by the english physiologist Hales that air can be a chemical constituent of matter. These two ideas became part of Rouelle's own synthesis, the fundamental tenet of which was that earth, air, fire (phlogiston) and water all serve as both chemical elements and physical instruments that assist in the process of chemical change...". (DSB XI pp. 562/564 & VIII p. 68)**4571/ARM3
[Paris] Imprimerie de Valleyre l'aîné s.d. [1769] in-4 en feuilles, réparation à une pliure du dernier feuillet
8 pp.Seulement deux exemplaires au CCF (BnF et BIUM). Très rare analyse chimique et pharmaceutique (Exposé des principes et vertus de l'eau d'une source découverte à Vaugirard dans le jardin de M. Le Meunnié), donnée par le grand chimiste et apothicaire Guillaume-François Rouelle (1703-1770), qui avait donné par ailleurs une analyse des l'eau minérale de Passy.Ici, on a affaire de surcroît à une pure supercherie commerciale, à la vie longue : le propriétaire d'un domaine sis sur l'actuelle rue Blomet (XVIe arrondissement), un certain Lemeunié, construisit en 1764 une fontaine et aménagea un accès descendant fait de trente-six marches, y ajoutant cette même année 1769 un jardin d'agrément de presque 4 000 m2, pour recevoir les clients. Un prospectus vantait en même temps les vertus l'eau qui en sortait. L'eau, parfaitement plate, n'avait rien de minéral et la supercherie fut dénoncée par la Faculté dans un premier rapport le 15 avril 1765. L'exploitant sut cependant trouver des appuis en Cour, si bien que deux pavillons furent ajoutés à un bâtiment principal et la bonne affaire fut même vendue par les héritiers au peintre Jean-François Lhuillier le 4 août 1781. Le propriétaire suivant, monsieur Chapot, éleva un bâtiment de trois étages et, à chaque coin du jardin, quatre pavillons de cure où, en 1842, l'eau était encore distribuée soit au verre, sur place, soit en bouteille, à emporter.Il ne semble pas que Rouelle se soit laissé circonvenir pour cette nouvelle analyse, et il conclut : "Il en résulte que cette source ne contient aucun esprit minéral, ni soufre, ni principe martial, & qu'elle est exactement dans le même état que l'eau de puits qui est au bout du jardin. D'après cet examen, nous soussignés, ne croyons pas que l'eau de cette source mérite le nom d'eau minérale"
Revue d'Histoire des Sciences - Carvallo (Sarah) sur Robert Boyle - Franckowiak (Rémi) sur Guillaume-François Rouelle - Savaton (Pierre)
Reference : 100340
(2002)
Presses Universitaires de France - P.U.F. , Revue d'Histoire des Sciences Malicorne sur Sarthe, 72, Pays de la Loire, France 2002 Book condition, Etat : Bon broché, sous couverture imprimée éditeur blanche, titre en bleu et noir grand In-8 1 vol. - 140 pages
1ere édition, 2002 Contents, Chapitres : 1. Articles : Sarah Carvallo : Chimie et scepticisme : Héritage et ruptures d'une science, analyse du Chimiste sceptique de Robert Boyle, 1661 - Rémi Franckowiak : Les sels neutres de Guillaume-François Rouelle - Pierre Savaton : De la minéralogie aux sciences de la Terre : La géologie dans l'enseignement secondaire de 1795 à 1988 - Comptes rendus - Robert Boyle est un physicien et chimiste irlandais, né au château de Lismore (en) dans le comté de Waterford, en Irlande, le 25 janvier 1627, mort le 31 décembre 1691 à Londres. Deux passions régirent sa vie : le christianisme et la science expérimentale. Robert Boyle peut être considéré comme le père de la philosophie naturelle moderne. - Guillaume-François Rouelle, dit « lAîné », né à Mathieu (Calvados) le 15 septembre 1703 et mort à Paris le 3 août 1770, est un chimiste et apothicaire français, qui donna des démonstrations de chimie au milieu du xviiie siècle, suivies non seulement par la presque totalité des chimistes du siècle comme Macquer, Antoine Lavoisier ou Venel, mais aussi par quelques grandes figures des Lumières comme Rousseau et Diderot, Condorcet, Turgot et Malesherbes. La chimie qui s'était affirmée au siècle précédent en devant vaincre l'opposition de la scolastique, captiva au contraire toute l'attention des philosophes des Lumières. Ils voyaient maintenant dans la chimie un moyen d'étudier la nature en laboratoire susceptible d'encourager une philosophie empiriste pourfendant l'esprit de système. Rouelle n'écrira pas d'ouvrage de chimie mais est l'auteur de communications à l'Académie des sciences qui seront une contribution significative à la chimie des corps salins. Après une définition claire des « sels neutres » (nommés aujourd'hui « sels ») et une tentative de taxinomie basée sur des considérations cristallographiques, l'observation systématique du point de saturation et du changement de couleur d'un indicateur coloré (le sirop de violettes), lui permet de proposer une nouvelle classification des corps salins. Il met ainsi en évidence le phénomène de « surabondance d'acide » dans les sels qui marque une étape vers la loi des proportions définies et multiples, suivant l'interprétation de Franckowiak. (source : Wikipedia) couverture à peine jaunie, sinon bel exemplaire, intérieur frais et propre - paginé 451 à 591