A Bordeaux, Imprimerie Moreau, A Bordeaux, Imprimerie Moreaumars 1816 ; in-12, basane racinée, dos orné de fleurs de lys. (Reliure de l’époque) 80 pp.ÉDITION ORIGINALE très rare du premier livre de J. F. Roucher, un poète montpellierain qui n’est pas de la famille de Jean-Antoine Roucher, l’auteur des Mois.Ce Roucher-ci est l’auteur de pièces de théâtre et d’un recueil de Fables, Contes et épîtres (1820.) Quérard VIII, 170 ne connaît pas ce premier recueil de vers. Inconnu aussi de Barbier. Vers de courtisan adressés au Louis XVIII qu’il compare à Titus, épître à un chef de bataillon qui fut le bienfaiteur du jeune barde bordelais, un dialogue satirique qu’il dit traduit de l’espagnol, une ode sur l’hypocrisie et quelques pièces de circonstances “trop peu de chose pour que je prenne la peine d’en parler” avoue-t-il dans sa préface. En effet ! Il est navrant (ou hilarant ?) de constater que la plupart des auteurs qui n’ont rien à dire, s’empressent de le dire quand même, hier comme aujourd’hui. Celui-ci prévient qu’il regardera comme contrefait tout exemplaire non paraphé de sa main ! Quel éditeur pirate songerait à contrefaire ce petit rien ? Tirage sur vélin fort, sans doute à TRÈS PETIT NOMBRE d’exemplaires, aux frais du trissotin, pour être distribués à la famille et aux amis auxquels il a dédié des vers dans son recueil.
Une bagatelle introuvable