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‎Roubaud, Benjamin (dit Benjamin) ‎

Reference : 25267

‎Voyez Messieurs et Dames ! - Lithographie originale en noir sur Velin blanc.‎

‎ Planche HT parue dans La Caricature politique, morale, littéraire et scénique, volume 6, 28 novembre 1833 (Planche n°335)- Lithographie - Œuvre: Hauteur: 27.2cmx Largeur: 35.8cm - Image: Hauteur: 20.9cm x Largeur: 27.9cm - Titre en bas au centre : « Voyez Messieurs et Dames ! » ; légende plus bas au centre : « Voyez comme il est bien dressé, il donne la patte à tout le monde et se met à genoux et reçoit toujours avec un nouveau plaisir les petites // étrennes de la société. » ; indications : en ht à gche : « La Caricature (Journal) N°159 [160]. », en ht à dte : « Pl. 333. » [erreur de numérotation, planche 335] - Dans la lettre : « chez Aubert, galerie véro dodat. » [éditeur], « Lith. de Becquet, rue Furstemberg 6. » [imprimeur] ; dans l’image, en bas à gche, signature : « Benjamin » [Benjamin Roubaud, dessinateur]Description iconographique:Dans une arène entourée de palissades de bois, Louis-Philippe est représenté avec un corps d’ours et une tête humaine, vue de dos, mais reconnaissable au haut toupet. L’explication de la pl. précise que Benjamin Roubaud a voulu montrer « le système de la paix à tout prix, dans un ours qui danse et qui fait le beau à volonté, sous le knout d’un Cosaque qui le tient enchaîné, et au son du fifre et du tambour qu’un Anglais fait sonner » (Guillaume IV, roi du Royaume-Uni ?). C’est sur un parapluie posé sur ses épaules que le roi fait reposer ses bras. A terre, à gche, gît un chapeau décoré de la cocarde tricolore. Derrière la palissade, une foule de monarques assistent au spectacle et semblent contents, à en juger par leur mine réjouie, « depuis le colosse d’Autriche jusqu’à la colossillonnette d’Espagne » (in explication). On peut notamment reconnaitre Méhémet Ali. L’explication spécifie que la pl. vise à montrer « la double nature d’un Système qui a toute la rudesse d’un ours envers les patriotes de l’intérieur, et toute sa gentillese et son obéissance pour les hommes de la sainte-alliance », faisant allusion en cela à l’attitude répressive et belliqueuse de Louis-Philippe envers le peuple français, et au contraire, sa docilité dans les affaires internationales, Louis-Philippe ayant mené une politique étrangère de non-intervention afin de se concilier les bonnes grâces des grands royaumes (notamment des trois pays formant la Sainte-Alliance). Cf. congrès de la Sainte-Alliance à Münchengraetz en septembre 1833.Personne / Personnage représenté:Louis-Philippe Ier, roi des Français‎


‎iconographie:Dans une arène entourée de palissades de bois, Louis-Philippe est représenté avec un corps d’ours et une tête humaine, vue de dos, mais reconnaissable au haut toupet. L’explication de la pl. précise que Benjamin Roubaud a voulu montrer « le système de la paix à tout prix, dans un ours qui danse et qui fait le beau à volonté, sous le knout d’un Cosaque qui le tient enchaîné, et au son du fifre et du tambour qu’un Anglais fait sonner » (Guillaume IV, roi du Royaume-Uni ?). C’est sur un parapluie posé sur ses épaules que le roi fait reposer ses bras. A terre, à gche, gît un chapeau décoré de la cocarde tricolore. Derrière la palissade, une foule de monarques assistent au spectacle et semblent contents, à en juger par leur mine réjouie, « depuis le colosse d’Autriche jusqu’à la colossillonnette d’Espagne » (in explication). On peut notamment reconnaitre Méhémet Ali. L’explication spécifie que la pl. vise à montrer « la double nature d’un Système qui a toute la rudesse d’un ours envers les patriotes de l’intérieur, et toute sa gentillese et son obéissance pour les hommes de la sainte-alliance », faisant allusion en cela à l’attitude répressive et belliqueuse de Louis-Philippe envers le peuple français, et au contraire, sa docilité dans les affaires internationales, Louis-Philippe ayant mené une politique étrangère de non-intervention afin de se concilier les bonnes grâces des grands royaumes (notamment des trois pays formant la Sainte-Alliance). Cf. congrès de la Sainte-Alliance à Münchengraetz en septembre 1833.Personnage représenté:Louis-Philippe Ier, roi des Français ‎

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‎Roubaud, Benjamin (dit Benjamin) (Roquevaire, 01–06–1811 - Alger, 14–01–1847), dessinateur-lithographe‎

Reference : 25526

(1842)

‎Panthéon Charivarique - Eugène Sue. - [Lithographie]. Sur la mer littéraire orageuse parfois, En habile marin navigue Eugène Sue Sans l'arrêter jamais la critique déçue...-Portrait-charge- lithographie originale‎

‎ 1842 LE CHARIVARI Aubert et Cie, imprimeur-lithographe- Marie-Joseph dit Eugène Sue (1804-1857) (Titre factice), PANTHEON CHARIVARIQUE, nº97. (Titre de l'ensemble)- Vers 1841 — 1843- Lithographie-Description:-1 feuillet ; illustration page 3.-- texte imprime au dos,bon etat,marges courtes,rogné en haut,petit manque papier à l'angle du bas,dans l'etat. Hauteur: 36cmx Largeur: 27.3cm - Au recto, sur la lithographie, en bas à gauche, imprimer à l'encre noire : "Chez Bauger & Cie R. du Croissant 16.", au centre : "Chez Aubert & Cie Pl. de la Bourse." et à droite, imprimé à l'encre noire : "Imp. d'Aubert & Cie." ("ie" de "Cie" en exposant sur un point). impressionInscription concernant le titre - Au recto de la lithographie, en haut, imprimé à l'encre noire à gauche : "(Romanciers)" ; au centre : "PANTHEON CHARIVARIQUE." Impression - Au recto de la lithographie, en bas à droite, sur l'image, imprimé à l'encre noire : "Benjamin". (souligné). ImpressionInscription concernant le titre - Au recto de la lithographie, en bas au centre, sous l'image, imprimé à l'encre noire : "Sur la mer littéraire orageuse parfois, / En habile marin navigue Eugène Sue / Sans l'arreter jamais la critique déçue / Voir sa plume filer un succès tous les mois."‎


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‎Roubaud, Benjamin (dit Benjamin) & Paillet - TALLEYRAND‎

Reference : 24409

(1833)

‎Cet enfant la ne marchera jamais seul.Lithographie en couleur.‎

‎ 1833 Planche HT parue dans La Caricature politique, morale, littéraire et scénique, volume 6, 29 août 1833 (Planche n°308)- La Caricature. Journal. Morale, Religieuse, Littéraire, Scénique - La Caricature ( Journal) No 147.coloriée. Plate 308. [Paris de Becquet for Maison Aubert [29 August 1833] Lithograph. Overall paper size 34.5 × 25.8 cm.French caricature of Talleyrand’s proposal to Lord Palmerston to form an alliance with Britain to counter-balance the continental league of the autocratic states of Russia, Austria, and Prussia.The print represents Talleyrand standing, supported on a crutch, reining in the infant Louis-Philippe, whilst King William IV bemus- edly looks on, commenting: ‘this child will never walk alone’. One rein is marked ‘Traite de 1815’, the other ‘Sainte Alliance’. Louis- Philippe is depicted from behind as a small boy in skirts playing with a miniature fortress and pulling a toy cannon. As usual with this artist, Talleyrand’s surgical boot is attached in error to his left foot.1 Benjamin Roubaud (1811–1847), lithographer, etcher and painter, made his name as an inspired Parisian caricaturist, contributing to the humorous comic journal La Caricature (1830–1835); he signed himself ‘Benjamin’or ‘A.B.’Dwyer 762 (misdated 1834).‎


‎signature : « Benjamin et Paillet » [Benjamin Roubaud, dessinateur, et Paillet, graveur]- Inscription - Sur le château de sable, un graffiti en forme de poire ; sur les laisses avec lesquelles Talleyrand tient le roi : « Traités de 1815 » et « Sainte alliance »Description iconographique:Talleyrand, à dte de la composition, vu de profil, appuie son bras gche sur une béquille. Il tient en laisse un enfant vêtu d’une robe rose et d’un petit fichu bleu (« en moutard tricolore » in explication). Vu de dos, il est reconnaissable au toupet et aux favoris : il s’agit du roi Louis-Philippe, occupé à construire un château de sable avec une truelle. Il tient en laisse un petit canon posé sur une plate-forme à roulettes. Allusion à son désir d’édifier des forts autour de Paris. Derrière eux se trouve Guillaume IV, roi du Royaume-Uni. Il montre Louis-Philippe du doigt tout en regardant Talleyrand avec un sourire moqueur. Il semble donner des ordres à Talleyrand. Cette pl. est une référence au projet de rapprochement avec l’Angleterre tenté par Talleyrand en direction de Palmerston pour contrer l’alliance continentale de la Russie, l’Autriche et la Prusse (Sainte-Alliance de 1815 entre ces trois pays, puis rejointe par la France en 1818 grâce à l’action de Talleyrand). Or, Guillaume IV s’y opposa, fervent défenseur de l’isolationnisme (le Royaume-Uni avait déjà refusé, en 1818, d’entrer dans la Sainte-Alliance). La pl. se moque du manque d’autonomie et d’autorité de Louis-Philippe sur l’échiquier européen.Personnages représentés:Talleyrand-Périgord, Charles-Maurice de; Louis-Philippe Ier, roi des Français ‎

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‎Roubaud, Benjamin (dit Benjamin) ‎

Reference : 25651

(1833)

‎La France traine [traîne] son boulet - Lithographie sur blanc-‎

‎ 1833 Planche HT parue dans La Caricature politique, morale, littéraire et scénique, volume 6, 27 décembre 1833 (Planche n°345)- Lithographie sur blanc- Hauteur: 27cmx Largeur: 35.6cm - Image: Hauteur: 18cmxLargeur: 28cm - Titre en bas au centre : « La France traine [traîne] son boulet. » ; indications : en ht à gche : « La Caricature (Journal) 164. », en ht à dte : « Pl. 345. » Inscription - Dans la lettre : « Chez Aubert, galerie vero dodat. » [éditeur], « L. de Becquet, rue Furstemberg 6. » [imprimeur] ; dans l’image, en bas au centre, signature : « Benjamin » [Benjamin Roubaud, dessinateur],pli à gauche,sinon bon.‎


‎Dans un paysage de plaine désolée, un monticule de pierres à dte, sur lequel est assise la figure de la France, sous les traits d’une femme plantureuse vêtue d’une robe sombre ouverte sur un large décolleté, couronnée d’une maquette de fortifications (la désignant comme l’allégorie de la France). Son bras gche est posé sur ses jambes, tandis qu’elle appuie son front sur sa main dte, le bras plié et posé sur une pierre. La pl. propose une image de la France affligée. La cause de cet accablement est accrochée à son pied gche : elle est en effet enchaînée à un boulet de prisonnier dont la forme s’apparente à celle d’une poire. Il est représenté au premier plan à gche. Il s’agit de la représentation caricaturale du visage du roi Louis-Philippe. Ainsi la pl. critique vivement la politique menée par le roi Louis-Philippe, en assimilant ce dernier à un boulet, c’est-à-dire une entrave au bon développement du pays. C’est une manière de dénoncer le bafouement des principes républicains. Une souche d’arbre mort située derrière la France contribue à amplifier l’atmosphère pathétique qui se dégage de cette pl. Enfin, à l’arrière-plan, deux hommes, habillés en gardes, surveillent la France. Il s’agit de Soult et Lobau. Critique de la situation présente jugée intolérable, cette pl. est également un encouragement à faire évoluer les choses et est signe d’espoir, si l’on en croit l’explication : « La France n’est pas condamnée au boulet à perpétuité, et tôt ou tard la Liberté le lui détachera ».Personnages représentés: Soult, Nicolas-Jean de Dieu; Louis-Philippe Ier, roi des Français; Mouton, Georges, comte de Lobau ‎

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‎Roubaud, Benjamin (dit Benjamin) ‎

Reference : 25265

‎Le père si tendre avait promis (bis) / De fair’ égorger nos amis (bis) / Mais son coup a manqué / Grâce à nos bons jurés. / Dansons la Carmagnole, / Vive le son, vive le son / Dansons la Carmagnole / Vive le son du Canon.- Lithographie originale en noir sur Velin blanc.‎

‎ Lithographie - Planche HT parue dans La Caricature politique, morale, littéraire et scénique, volume 7, 6 février 1834 LA CARICATURE (JOURNAL)/(N°170)(Planche n°358-359) - Œuvre : Hauteur: 35.5cmx Largeur: 53cm - Image : Hauteur: 29cm x Largeur: 47.5cm - Titre en bas au centre : « Le père si tendre avait promis (bis) // De fair’ égorger nos amis (bis) // Mais son coup a manqué // Grâce à nos bons jurés. // Dansons la Carmagnole, // Vive le son, vive le son // Dansons la Carmagnole // Vive le son du Canon. » ; indications : en ht à gche : « La caricature (Journal) N°170 », en ht à dte : « Pl. 358 et 359. »Inscription - Dans la lettre : « Chez Aubert, galerie véro dodat. » [éditeur], « Litho. de Becquet, rue Furstemberg 6. » [imprimeur] ; dans l’image, en bas à dte, signature : « Benjamin » [Benjamin Roubaud, dessinateur]Inscription - Sur les bâtiments à l'arrière-plan : « COUR D’ASSISES » et « PALAIS DE JUSTICE ». Un des patriotes tient un mât dont le sommet est couronné par un bonnet phrygien, et auquel est accrochée une pancarte portant la mention « Declaration [déclaration] // DU // jury // non // ils ne sont // pas coupables ». Le surnom emblématique de ce procès (« conspiration // de la poele a [poële à] frire ») est inscrit sur une feuille à terre, que les patriotes ne tarderont certainement pas à piétiner. Sur les affiches collées sur le mur à gche : « L’ENRAGE », « Un scandale », « LE [ ?] », « FAUSSAIRE », « scandale », et d’autres titres et inscriptions, illisibles.La foule, composee d’ouvriers, de gardes nationaux, d’etudiants, de journa- listes, danse la farandole autour du Palais de Justice. Philippon bat la mesure devant le Charivari ; a gauche, Persil s’enfuit mais on a attache une poele a frire a la queue de sa robe.‎


‎iconographie:Célébration de l’acquittement des suspects dans la conspiration dite de la poële à frire, et de manière générale, expression de joie face aux diverses relaxes prononcées par la justice dans des affaires de conspiration montées de toutes pièces, d’après la presse d’opposition, par le gouvernement. La scène de la pl. prend place devant le palais de justice, alors que vient d’être rendu le verdict de l’affaire dite de la poële à frire. A gche, deux patriotes jettent par la fenêtre les pièces à conviction, déversées du grand sac du « COMPLOT » : s’y trouvent un fusil, une bouteille, une feuille (sur laquelle l’inscription est illisible), divers ustensiles, un parapluie… Sous la fenêtre, Persil s’enfuit à toutes jambes, en rasant les murs. Mais il n’est pas assez rapide puisqu’un homme est occupé à lui faire une farce en accrochant une poële au bas de sa robe de juge. Il tient sous le bras l’ « acte [d’] // accusation ». C’est la farandole formée par les patriotes en train de fêter la fin heureuse du procès que Persil fuit. Les parties dte et médiane de la composition sont occupées par la représentation de la ronde d’hommes se tenant la main et chantant la chanson formant le titre de la pl. Narguant Persil, au premier plan à gche se trouvent la figure de "La Caricature" (fou portant un bonnet à plumes et grelots et un vêtement à grelots) dansant au son du tintamarre joué par la figure du "Charivari" avec des ustensiles de cuisine. Le titre est teinté d’une note républicaine très prononcée, puisqu’il reprend les premières paroles du chant révolutionnaire La Carmagnole. Les paroles du premier couplet (qui sont, dans le chant original : « Madam’ Veto avait promis (bis) // De faire égorger tout Paris (bis) // Mais son coup a manqué // Grâce à nos canonniers ») sont adaptées à la situation contemporaine. En revanche, le refrain qui leur fait suite est inchangé, puisqu’il est repris tel quel. Peut-être ce complot dit de la poële à frire fait-il référence au procès des vingt-sept, dont les accusés furent en définitive acquittés.Personnage représenté:Persil, Jean-Charles ‎

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‎Grandville , dessinateur- Roubaud, Benjamin (dit Benjamin) , dessinateur- Forest, Eugène-Hippolyte , dessinateur-lithographe‎

Reference : 25632

(1834)

‎Grand enterrement du gros Constitutionnel décédé en son hôtel rue Montmartre N°121, enface [en face] de l’apothicaire et du Marchand de Brioches.Lithographie double sur blanc.‎

‎ 1834 Planche HT parue dans La Caricature politique, morale, littéraire et scénique, volume 7, 16 janvier 1834 (Planche n°351-352) - Vic. col. 72.- Lithographie, Pli vertical médian - Œuvre: Hauteur: 35.5cmx Largeur: 52.5cm - Image: Hauteur: 28.3cmx Largeur: 46.3cm - Titre en bas au centre : « Grand enterrement du gros Constitutionnel décédé en son hôtel rue Montmartre N°121, enface [en face] de l’apothicaire et du Marchand de Brioches. » ; légende plus bas au centre : « Cet infortuné vieillard tombé, après la révolution de Juillet, dans l’enfance et le philippisme fut attaqué de tous les fleaux [fléaux] qui marquerent [marquèrent] ce temps de calamités publiques, la croix dite d’honneur, la poignée de main, la truffe ministérielle enfin, il mourut frappé de l’affreux // désabonnement et s’éteignit dans les bras de ses actionnaires St. Albin (le Rousselin de 93) Chevassus (jadis attaché à la personne de Mr. de Stael) Jay (ancien censeur), Etienne (ancien censeur) », « que la terre te soit légère, ô naif [naïf] Constitutionnel !.... De profundis. » ; indications : en ht à gche : « La Caricature (Journal) N°167. », en ht à dte : « Pl. 351. 352. » - Dans la lettre : « Chez Aubert, galerie véro dodat. » [éditeur], « L. de Becquet, rue Furstemberg 6. » [imprimeur] ; dans l’image, en bas à dte, signature : « JJ. Grandville X Benjamin // EF » [Jean-Jacques Grandville et Benjamin Roubaud, dessinateurs, et Eugène Forest, lithographe]Inscription - Grandville porte les « titres de gloire » (in explication) du journal : « articles Béotiens // banc d’huîtres // Lune de Mme de Sevigné. // Araignée diletante // Cosmétiques de Mme Ma // Articles Charadias de Mr XXX // horizons Politiques // Culte du vrai // napoles tricorniger // Fusées chromatiques // vaisseau de l’état // char de l’état ». Un pâtissier présente devant lui un registre comportant une colonne de nombreux « desabonnés [désabonnés] » et une colonne vide d’ « abonnés ». Sur l’affiche sur le mur de gche : « VENTE // par [suite ?] de décès // s’adresser // rue montmartre n°121 // en face le marchand de brioches ». Inscription en haut du mur à dte : « AUX LARMES D’ARGENT // denoyers fabricant de tombes épitaphes mausolées [ ?] »‎


‎Plusieurs articles de La Caricature s’étaient, précédemment, moqués du Constitutionnel et de ses désabonnements, qui allaient entraîner, à terme, sa chute. C’est donc la fin du journal Le Constitutionnel que la pl. propose de mettre en image. Sa mort provoque la joie d’un grand nombre de personnes et est un jour de fête. Au centre, le cercueil noir, décoré d’un motif de lune (lune-Sévignée), d’une araignée (dilettante), d’un bateau, d’une frise de poires, et d’une tête de mort. Des volatiles « fournisseur // de // plumes » sont devant. Un bonnet blanc, attribut caricatural traditionnel du Constitutionnel, se trouve au bout d’une tige et porte la croix d’honneur. Le cercueil est porté par les journaux d’opposition : le fou hilare de la « CARICATURE », le « CORSAIRE », Le National et La Tribune. Le Charivari, au premier, plan, joue du tambour pour célébrer cette mort. La marche funèbre est en réalité une grande fête pour l’opposition. Forest à dte porte un fauteuil d’académie, en forme de chaise percée (« ACADEMIQUE ET DIGESTIF »). Benjamin tient le portrait du Constitutionnel signé « Daumier » : représenté en buste, les bras croisés sur son gros ventre, assoupi, portant le bonnet de coton et la visière. Décoré de la croix d’honneur. Desperet tient l’encrier du journal en forme de poire à face humaine (Louis-Philippe). A gche au second plan, un épicier (figure du tamerlan) se lamente, et un carliste se réjouit. L’explication précise le nom des personnages se trouvant à l’arrière-plan, figures de l’opposition se réjouissant de la mort du Constitutionnel : Armand Marrast (rédacteur en chef de La Tribune), Charles Philipon (gérant de La Caricature), Becquet (imprimeur), Grégoire, Albert Cler (caricaturiste ?), Derville (contributeur à La Caricature), Altaroche (contributeur à La Caricature) et Jacques-Julien Dubochet (il participa à la création du journal d’opposition Le National). ‎

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‎Roubaud, Benjamin (dit Benjamin) (Roquevaire, 01–06–1811 - Alger, 14–01–1847), dessinateur lithographe‎

Reference : 25262

‎Verse, verse, verse encore. (Chanson Bachique) - Lithographie originale en noir sur Velin blanc.‎

‎ Lithographie - Planche HT parue dans La Caricature politique, morale, littéraire et scénique, volume 7, 30 janvier 1834 (Planche n°355) - Œuvre : Hauteur: 27cmx Largeur: 35.5cm - Image : Hauteur: 21.2cmx largeur: 28.8cm- Titre en bas au centre : « Verse, verse, verse encore. // (Chanson Bachique) » ; indications : en ht à gche : « La Caricature (Journal) N°169. », « Pl. 355. » - Dans la lettre : « Chez Aubert, galerie véro dodat. » [éditeur], « L. de Becquet, rue Furstemberg 6. » [imprimeur] ; dans l’image, en bas au centre, signature : « Benjamin » [Benjamin Roubaud, dessinateur] - Inscription - Au bout des autres branches de vigne se trouvent diverses sommes d’argent touchées par le gouvernement suite aux amendes infligées aux journaux de l’opposition : « 2200 », « 24000 », « 6000 »…Description iconographique:Parodie d’une représentation du triomphe de Bacchus. Une des œuvres de référence est-elle "Le cortège de Bacchus" réalisée au XVIIe siècle par Cornelis de Vos (Madrid, musée du Prado)? Il semblerait que la pl. entretienne quelque ressemblance avec cette œuvre (le choix de représenter un âne, la disposition des personnages…). C’est Louis-Philippe qui est représenté en Bacchus ventripotent et nu. Il chevauche un énorme coq gaulois. Il tourne la tête vers Persil, représenté en corybante, en train de presser dans la coupe du roi la récolte de raisin, se transformant en écus de cents sous, fruit des procès et amendes dont furent frappés les journaux de l’opposition (le « NATIONAL », la « Tribune » et le « CHARIVARI »). Derrière le coq se trouve Viennet en Orphée chevauchant « un pégase d’Estagel » (in explication), qui est en fait un âne (en référence aux ânes d’Estagel) et jouant de la lyre. Un autre personnage (?) chevauche aussi le coq, et cache les parties génitales du roi avec une branche de vigne. Il est coiffé d’un bicorne. A dte, madame Athalin, en ménade vêtue d’une grande robe, suit le cortège tout en buvant une coupe de « CERISES // A // L’EAU DE VIE » dont elle porte le bocal sous son bras gche. La pl. dénonce le plaisir et l’ivresse procurés aux membres du gouvernement par la récolte de l’argent issu des amendes infligées aux journaux de l’opposition. Le titre est la phrase qu’on imagine Louis-Philippe prononcer pour continuer à se délecter de ce délicieux breuvage.Personne / Personnage représenté:Persil, Jean-Charles; Louis-Philippe Ier, roi des Français; Viennet, Jean Pons Guillaume‎


‎iconographie:Parodie d’une représentation du triomphe de Bacchus. Une des œuvres de référence est-elle "Le cortège de Bacchus" réalisée au XVIIe siècle par Cornelis de Vos (Madrid, musée du Prado)? Il semblerait que la pl. entretienne quelque ressemblance avec cette œuvre (le choix de représenter un âne, la disposition des personnages…). C’est Louis-Philippe qui est représenté en Bacchus ventripotent et nu. Il chevauche un énorme coq gaulois. Il tourne la tête vers Persil, représenté en corybante, en train de presser dans la coupe du roi la récolte de raisin, se transformant en écus de cents sous, fruit des procès et amendes dont furent frappés les journaux de l’opposition (le « NATIONAL », la « Tribune » et le « CHARIVARI »). Derrière le coq se trouve Viennet en Orphée chevauchant « un pégase d’Estagel » (in explication), qui est en fait un âne (en référence aux ânes d’Estagel) et jouant de la lyre. Un autre personnage (?) chevauche aussi le coq, et cache les parties génitales du roi avec une branche de vigne. Il est coiffé d’un bicorne. A dte, madame Athalin, en ménade vêtue d’une grande robe, suit le cortège tout en buvant une coupe de « CERISES // A // L’EAU DE VIE » dont elle porte le bocal sous son bras gche. La pl. dénonce le plaisir et l’ivresse procurés aux membres du gouvernement par la récolte de l’argent issu des amendes infligées aux journaux de l’opposition. Le titre est la phrase qu’on imagine Louis-Philippe prononcer pour continuer à se délecter de ce délicieux breuvage.Personnages représentés:Persil, Jean-Charles; Louis-Philippe Ier, roi des Français; Viennet, Jean Pons Guillaume ‎

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‎Roubaud, Benjamin (dit Benjamin) (Roquevaire, 01–06–1811 - Alger, 14–01–1847), dessinateur lithographe - TALLEYRAND‎

Reference : 25148

‎Hop!.…………. hop ! ……………… hop !!!! - Lithographie parue dans le N° 191 du journal la Caricature du 3 juillet 1834. ‎

‎ Planche HT parue dans La Caricature politique, morale, littéraire et scénique, volume 8, 3 juillet 1834 (Planche n°400)Inscription - Titre en bas au centre : « hop !…………. hop ! ……………… hop !!!! » ; indications : en ht à gche : « La Caricature (Journal) N°191. », en ht à dte : « Pl. 400. »Inscription - Dans la lettre : « Au bureau, chez Aubert, pass. Véro-Dodat. » [éditeur], « Lith. Delaunois, rue du Bouloy, 19. » [imprimeur] ; dans l’image, sur le socle à gche, signature : « BenjAMIN [le N est écrit en sens inverse] » [Benjamin Roubaud, dessinateur] - Sur le socle, un graffiti représentant une tête piriforme‎


‎Sur la piste d’un cirque, Louis-Philippe (vu de dos mais reconnaissable aux favoris et au toupet) bondit de son cheval et passe à travers un cercle de papier représentant la « CHARTE // constitutionn […] [constitutionnelle] » tenu par deux personnages. Il s’agit de Talleyrand, à gche, juché sur un petit socle, incarnant la diplomatie, et de Persil en habit de magistrat, à dte, au milieu du public, de l’autre côté d’une palissade. Il incarne la « jugerie » (in explication), c'est-à-dire le ministère de la justice. Parmi les spectateurs, on peut reconnaître Lobau à gche, portant un bicorne, et Viennet derrière lui. Dans la partie de dte : Bugeaud, Fruchard, ainsi qu’Odier et Jollivet derrière eux. Enfin d’Argout se trouve à l’extrême dte. Les autres sont plus difficilement identifiables. L’explication précise la signification des attributs du roi : « (…) avec le rifflard qui représente la prudence, les culottes rapiécées qui représentent l’économie, et le faux toupet qui représente la maturité, vigoureuse encore et virile ». De plus, à gche au premier plan gît à terre un chapeau haut de forme décoré de la cocarde tricolore. A dte, enfin, un cosaque excite le cheval, un fouet à la main. Il représente « l’indépendance nationale » (in explication). La pl. ironise sur l’immense dépendance de la France de Louis-Philippe vis-à-vis de la Russie dans les affaires diplomatiques. D’après la presse d’opposition, le roi des Français va dans le sens des décisions prises par la Sainte-Alliance afin de ne pas la contrarier et risquer un incident. La pl. se propose de mettre en image une phrase extraite d’un numéro récent du Journal des débats : « On verra bientôt que le système sait surmonter toutes les difficultés, traverser tous les obstacles et briser toutes les résistances ». Le roi est ainsi présenté comme un acrobate, un pantin obéissant aux exigences de la Russie, quitte à renier les principes fondamentaux de la Charte constitutionnelle française.Personnage représenté:Persil, Jean-Charles; Louis-Philippe Ier, roi des Français; Viennet, Jean Pons Guillaume; Talleyrand-Périgord, Charles-Maurice de; Mouton, Georges, comte de Lobau; Argout, Antoine Maurice Apollinaire d', baron; Jollivet, Adolphe; Bugeaud, Thomas-RobertCaricature of the liberalized Charter of 1830 which lifted censorship of the press and increased the electorate to double its previous size. Talleyrand is portrayed as a circus master in a long frock-coat standing on a pedestal in an arena, holding up a hoop with a paper screen marked ‘Charte Constitutionelle’ with the aid of a lawyer from the side of the audience: at a command, Louis-Philippe has jumped through the hoop from the back of a galloping horse to the applause of the audience, still clutching his umbrella. Talleyrand’s orthopaedic boot is here shown correctly on his right foot. ‎

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‎Roubaud, Benjamin (dit Benjamin) - TALLEYRAND‎

Reference : 24417

(1834)

‎Traites de la quadruple alliance... Resurrection de don Carlos ....Lithographie.‎

‎ 1834 La Caricature. Journal. Morale, Religieuse, Littéraire, Scénique- La Caricature ( Journal) No 196, plate 411 [Paris] Delaunois for Maison Aubert [7 August 1834] Lithograph. Platemark 32 × 27cm; overall paper size 36.3 × 27.6 cm.,rare,bon étatFrench caricature of the Quadruple Alliance between France, Great Britain, Spain, and Portugal signed on 22nd April 1834 which crowned Talleyrand’s diplomatic career. The treaty, conceived by Palmerston to strengthen the liberal countries of western Europe against the auto- cratic northern monarchies, supported progressive governments recently installed in Spain and Portugal, against the claims of rival pretenders to the throne representing traditional interests. The infant Queen Isabella II of Spain1 was challenged by her uncle Don Carlos,2 and the young Queen Maria II of Portugal3 by her uncle Dom Miguel.4 The print shows Talleyrand peacefully reclining on a monument, as the architect of the treaty with pandemonium surrounding him. In apseudo-resurrection scene Don Carlos is shown flying on high shed- ding proclamations causing an explosion on the stock exchange, whilst below, the Queen Regent of Spain with her daughter Isabella, King Louis-Philippe and two other princes are looking up in a daze. Military conflict is indicated in a dark, brooding background.1 Isabella II of Spain (1830–1868), daughter of Ferdinand VII and Maria Cristina of the Two Sicilies, succeeded to the throne, because her father induced the Cortes to set aside the Salic law to re-establish the ancient law of succession. This was contested by her uncle, the Infante Carlos, who fought a civil war to support his claim with the help of the conservative opposition;2 Carlos Maria Isidro de Borbony Borbon-Parma(1788–1855),younger brother of King Ferdinand VII, known as Count of Molina, claimed the throne of Spain according to Salic law which excluded female succession introduced during the 18th century; the law was changed by Ferdinand in favour of his daughter Isabella. As a result the country was rent by civil war between the incumbent regency supported by the liberals and the Carlist pretender backed by the traditionalists;3 Dona Maria II (1819–1853), daughter of Pedro I Emperor of Brazil, became Queen Regnant of Portugal, when her liberal father abdicated the Portuguese throne. The decision was disputed by her absolutist uncle Miguel who usurped the throne, but was forced to abdicate in 1834;4 Dom Miguel(1802–1866),secondsonofKingJoaoofPortugal,aconserva- tive influenced by Metternich, led two revolts against his liberal father, and was exiled as a consequence. After betrothal to his young niece Maria II of Portugal, he took sole power and ruled as Miguel I of Portugal from 1828 to 1834, overthrowing the liberal constitution. In 1831 his elder brother Pedro abdicated the throne of Brazil, and ejected Miguel after a three-year civil war to re-establish Maria as Queen Regnant in 1834.‎


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‎Attribué à Roubaud, Benjamin (dit Benjamin) (Roquevaire, 01–06–1811 - Alger, 14–01–1847), dessinateur‎

Reference : 26370

‎Aristocratie et Démocratie - Lithographie originale sur Velin blanc.‎

‎ Planche HT parue dans La Caricature politique, morale, littéraire et scénique, volume 8, 27 novembre 1834 (Planche n°443)Lithographie - Oeuvre: Hauteur: 27cmx Largeur: 35.5cm - Image: Hauteur: 19.8cmx Largeur: 29.3cm - Titre en bas au centre : « Aristocratie et Démocratie. » ; indications : en ht à gche : « La Caricature (Journal) N°212. », en ht à dte : « Pl. 443. »Inscription - Dans la lettre : "Au bureau, chez Aubert, pass. Véro-Dodat." [éditeur], "Lith : Delaunois, r. du Bouloi, 19.",dans l'etat‎


‎Face à face, un chat, dont la tête anthropomorphe affiche d'épais favoris, sur un fauteuil et un bouledogue, portant le bonnet phrygien, l'aristocratie d'un côté, la démocratie de l'autre. L'explication décrypte cette scène allégorique : "Sous cette double personnification purement allégorique, se trouvent résumés les deux grands intérêts autour desquels se groupent tous les autres, et qui se disputent l'ordre social actuel. Le chat c'est la royauté, c'est la pairie, c'est le privilège électoral, c'est la liste civile, c'est le cumul, c'est le despotisme, c'est la peur, c'est l'égoïsme, c'est l'exploitation du grand nombre par le petit. ce magnifique bouledogue, au contraire, c'est la souveraineté des peuples, c'est la liberté, c'est légalité politique, c'est le devouement, c'est l'indépendence et la gloire nationale, c'est le peuple, en unh mot." Le chat-aristocratie "se tient sur ses gardes, prêt à défendre à coup de griffes la position élevée où il s'est retranché". ‎

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‎Roubaud, Benjamin (dit Benjamin) (Roquevaire, 01–06–1811 - Alger, 14–01–1847), dessinateur - TALLEYRAND‎

Reference : 24414

(1834)

‎La Quadruple alliance.Lithographie.‎

‎ 1834 La Caricature. Journal. Morale, Religieuse, Littéraire, Scénique - La Caricature( Journal) No 200 Plate 419 [Paris] Delaunois for Aubert [September 1834] Lithograph. Platemark 23 × 27 cm; overall paper size 26.5 × 33 cm.the club foot in error attached to the sitter’s left leg. Four crowned monarchs are swearing their oath by placing a hand on the holy book; from left to right: the rotund figure of Louis-Philippe, the infant Isabella II of Spain supported by a wooden baby walker has dropped her doll, the girlish Maria II of Portugal in a mantilla holding up a doll in her right hand and touching the bible with her left, and KingWilliamIV.French caricature of the Quadruple Alliance of 4th September 1834 portraying Talleyrand dressed as a bishop with mitre and crozier seated in the centre holding a large opened bible; the artist shows‎


‎bon état,pli vertical ‎

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‎BENJAMIN [ROUBAUD (Joseph Germain Mathieu, dit)].‎

Reference : 30221

(1838)

‎[Lithographie :] Les Mauvais locataires - n°2.‎

‎ [Paris], chez Aubert / Imprimerie d'Aubert et Cie, s.d. [circa 1837]. Dimensions : 309 x 238 mm.‎


‎ Lithographie marouflée sur carton fort signée dans la plaque Benjamin (pour Benjamin Roubaud). ''Benjamin est un artiste parmi les plus remarquables collaborateurs de Philippon à La Caricature et au Charivari qui s'est le plus rapproché de notre grand Daumier. Il se montra, dans ses portraits chargés, un artiste fort remarquable. Dans La Galerie de la presse et Le Panthéon charivarique, il a tracé les effigies des personnalités les plus intéressantes du règne de Louis-Philippe avec une puissance d'expression qui en fait des documents iconographiques de premier ordre pour l'histoire de cette époque''. (in Bénézit). ''Elève d'Hersent, Benjamin exposa au Salon, à partir de 1833 et jusqu'à la fin de sa vie, des portraits et des natures mortes. Quant à ses talents de dessinateur et de caricaturiste, ils s'exprimèrent notamment dans les journaux et revues de Charles Philippon''. (in Osterwalder). ''C'est probablement à cet artiste que l'on doit l'apparition de la formule grosse tête sur petit corps qui fit longtemps école. De février 1838 à juin 1842, il donne au Charivari la série dite du Panthéon charivarique''. (in Saint-Martin). Béraldi, Les Graveurs du XIXème, 33 - Osterwalder I, Dictionnaire des illustrateurs, p. 120 - Bénézit I, Dictionnaire des peintres, p. 127 - Saint-Martin, 5.000 dessinateurs de presse, p. 67. Petits manques angulaires et deux infimes déchirures marginales Papier oxydé (principalement en marge). ‎

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‎BENJAMIN [ROUBAUD (Joseph Germain Mathieu, dit)].‎

Reference : 29544

(1838)

‎Panthéon charivarique - Collection de portraits-charges d'artistes, journalistes, auteurs dramatiques, musiciens, acteurs, peintres et sculpteurs.‎

‎ Paris, Au Bureau du Charivari, s.d. [1838 à 1842]. Un vol. au format in-4 (352 x 288 mm) de 2 ff. bl., 1 page de titre n.fol., [100] planches et 3 ff. bl. Reliure légèrement postérieure de demi-cuir marine de Russie à coins, filets à froid portés sur les plats, dos lisse, titre doré. ‎


‎ Rare ensemble comportant 100 planches lithographiées tirées sur papier fort et montées sur onglet ; chacune signée Benjamin. Le présent recueil recèle ici bien sa page de titre. Certaines des planches le composant sont revêtus du timbre à froid de Beauger & Cie. ''Benjamin est un artiste parmi les plus remarquables collaborateurs de Philippon à La Caricature et au Charivari qui s'est le plus rapproché de notre grand Daumier. Il se montra, dans ses portraits chargés, un artiste fort remarquable. Dans La Galerie de la presse et Le Panthéon charivarique, il a tracé les effigies des personnalités les plus intéressantes du règne de Louis-Philippe avec une puissance d'expression qui en fait des documents iconographiques de premier ordre pour l'histoire de cette époque''. (in Bénézit). ''Elève d'Hersent, Benjamin exposa au Salon, à partir de 1833 et jusqu'à la fin de sa vie, des portraits et des natures mortes. Quant à ses talents de dessinateur et de caricaturiste, ils s'exprimèrent notamment dans les journaux et revues de Charles Philippon''. in Osterwalder). ''C'est probablement à cet artiste que l'on doit l'apparition de la formule grosse tête sur petit corps qui fit longtemps école. De février 1838 à juin 1842, il donen au Charivari la série dite du Panthéon charivarique''. (in Saint-Martin). Ex-libris Victor Mercier apposé au revers du premier plat. Le Men, L'Art de la caricature, 2011 - Benjamin Roubaud et le Panthéon Charivarique / Maison de Balzac, dossier n° 3 - Osterwalder I, Dictionnaire des illustrateurs, p. 120 - Bénézit I, Dictionnaire des peintres, p. 127 - Saint-Martin, 5.000 dessinateurs de presse, p. 67. Angles et coiffes élimés. Quelques feuillets parfois légèrement oxydés. Présence de quelques rousseurs ou tâches claires sur certaines planches. L'ensemble demeure cependant séduisant. ‎

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