P., "A. Schéhérazade" [François Bernouard], 1910. Petit in-8 carré, cousu par un ruban de tissu noir, non paginé. Edition originale, sans indication de tirage. Exemplaire sur vergé.
Premier poème publié par Maurice Rostand et l’un des premiers ouvrages édités par Bernouard. Couverture à peine salie. - Frais de port : -France 4,95 € -U.E. 9 € -Monde (z B : 15 €) (z C : 25 €)
Paris, Pierre Lafitte, [1938]. In-8, rel. demi-chagrin brun à coins, dos à nerfs soulignés de listels de maroquin fauve prolongés sur les plats, tête dorée (Flammarion), couverture avec dos conservée, 311 pp., 8 illustrations de Lydis en couleurs à pleine page dont une en frontispice. Edition numérotée, un des 1800 ex. sur vélin à la forme Bernard-Dumas.
Bel exemplaire dans une reliure signée des éditions Flammarion, dont l'atelier fut dirigé par Jean Vaillant. Dos lég. passé. - Frais de port : -France 6,9 € -U.E. 11 € -Monde (z B : 18 €) (z C : 31 €)
Paris, Librairie Charpentier et Fasquelle, 1910-1911 Ens. 6 vol. gr. in-12, reliure de l'époque uniforme demi-chagrin rouge, dos lisses ornés de motifs dorés, têtes dorées, (rel. Flammarion-Vaillant).
Très lég. frott. à certains mors, bel ensemble bien relié. - Frais de port : -France 9,7 € -U.E. 13 € -Monde (z B : 23 €) (z C : 43 €)
Paris, Editions du Panthéon, 1955. In-8 carré br., couv. rempliée ill. en couleurs, 297 pp., 10 belles illustr. h.-t. en couleurs de Jean Gradassi, très bel exemplaire numéroté sur vélin du Marais, en partie non coupé.
Bonne condition. - Frais de port : -France 4,95 € -U.E. 9 € -Monde (z B : 15 €) (z C : 25 €)
P., Pierre Lafitte, 1938, In-4, br., non coupé, 312 pp.
Tirage limité, exemplaire numéroté sur vélin à la forme. Illustré de 15 planches en couleurs hors-texte et sous serpente de Mariette Lydis.
P., Pierre Lafitte, 1939, In-8, br., non coupé, 331 pp.
Tirage limité et numéroté, exemplaire sur vélin à la forme. Illustré d'un frontispice et de 17 planches hors-texte en couleurs protégées par des serpentes.
P., Pierre Lafitte, 1938, In-8, br., non coupé, 268 pp.
Tirage limité et numéroté, exemplaire sur vélin à la forme . Illustré d'un frontispice et de 14 planches hors-texte en couleurs protégées par des serpentes.
P., Librairie Charpentier et Fasquelle, 1910, In-8, relié, non coupé, 244 pp.
Edition originale tirée à mille exemplaires numérotés sur Japon, ornée sur le faux-titre d'un fac-similé d'une aquarelle originale de l'auteur.La couverture souple en veau brun est décorée d'une grande composition estampée à froid de René Lalique représentant Chanteclerc en buste, avec en regard son nom qui sort du bec ouvert.Bel exemplaire provenant de la Bibliothèque de Jean Borderel.
P., Albin Michel, 1921, In-12, br., 153 pp.
tirée à 170 exemplaires numérotés, celui-ci est un des 80 sur pur fil.
P., Bernard Grasset, 1920, In-12, à grandes marges, 127 pp.
Edition originale tirée à 600 exemplaires numérotés, celui-ci est un des 50 sur Hollande en tirage de tête.
P., Bernard Grasset, 1921, In-12, à grandes marges, 137 pp.
Un des 100 exemplaires numérotés sur pur fil seul grand papier.
Coutances, Editions Notre-Dame, 1948. In-4 (23,5 x 18,5 cm), demi-reliure en toile bordeaux, dos lisse, titré, plats flammés, couverture conservée, tranches mouchetées, 102pp, 7 planches d'illustrations photographiques, tables de gravures et des matières.
Très bonne condition. - Frais de port : -France 4,95 € -U.E. 9 € -Monde (z B : 15 €) (z C : 25 €)
P., Eugène Figuière, 1933, In-12, br., bande annonce.
P., Fasquelle, 1911. In-12 reliure lég. post. demi-vélin blanc à la Bradel, dos lisse, auteur, titre et date dorés, couv. conservées, 212 pp., [1] f. (Bibliothèque-Charpentier). Edition originale (il n'y a eu que 60 Japon).
Edition originale du premier recueil de poèmes publiés par l'auteur. Petites taches claires au dos, relié avec ses marges, bonne condition. - Frais de port : -France 4,95 € -U.E. 9 € -Monde (z B : 15 €) (z C : 25 €)
P., Charpentier et Fasquelle, 1919. In-8 br., [3 ff.]-358 pp. Sixième mille, de la même année que l'originale.
Recueil de poèmes sur la guerre. Bonne cond. - Frais de port : -France 6,9 € -U.E. 9 € -Monde (z B : 15 €) (z C : 25 €)
Paris, 1898. 8vo. Contemporary half calf with five raised bands, gilt spine. Single gilt lines to boards. Capitals and corners worn. Inner hinges a bit weak. With Eugen Zabel's book plate to inside of front board, a postcard depicting Edmond Rostand's residense at Cambo, obviously posttamped on verso, pasted on to front free end-paper, contemporary newspaper-clipping about the numerous performances of ""Cyrano von Bergerac"" around the world pasted in to hinge of fly-leaf, where the presentation-inscription (for Eugène Zabel) is written, and finally, the original handwritten address in Rostand's hand, cut out from the envelope in which the book was sent to Zabel, is pased into hinge of half-title. Internally nice and clean.
First edition, 136th thousand (same year as the first), presentation-copy ""à M. Eugène Zabel/ très cordial envoi, -/ remerciement, -/ et sympathie./ Edmond Rostand/ Octobre 98"" of Rostand's masterpiece, which against all odds became one of the most popular plays of the century and an overnight success throughout Europe.At the end of the 19th century in France, as well as in the rest of Europe, the industrialization was the force that dominated almost all aspects of society, i.e. everything from politics and sociology to science, art, philosophy, etc. And thus, also literature and theatre in this period were products of this new power. This meant that the trend that became prevailing within literature and drama was that of realism, which in France soon developed into naturalism. In the midst of this all-encompassing emphasis on objective documentation of everyday life which rejected romance, idealization and dreaming of any kind, emerged suddenly a work that no one could believe would have any success whatsoever, but which against all odds became the hugest dramaturgical success of the period and a theatrical monument that has been remembered ever since and which still stands as thus: Rostand's ""Cyrano de Bergerac"", the unlikely play about romantic heroes, fairy-tale like maidens, medieval-inspired sword-fights, about poetry, love, and art. The play had been taken on already in 1897, when the manuscript was finished, but the directors of the theatre regretted their decision immediately, not least due to the public reaction to the ""outdated"" romantic comedy-drama, which nobody would want to go see, and thus they severely cut the budget so that Rostand had to pay for all the costumes himself. Even the actor playing the main part, a leading actor at the time, regretted having taken the part, and Rostand is reported to have apologized to him for involving him in this ""disastrous adventure"". ""Therefore, when the curtain rose on ""Cyrano de Bergerac"" for the first time on December 28, 1897, expectations were low. The audience, however, was about to be pleasantly surprised. From the hero's last first majestic entrance to his last farewell, he transfixed his viewers. Theatergoers cheered Cyrano's triumphs, sighed at his suffering, laughed at his witty wordplay, and cried as his fate became known. A full hour after the curtain fell, the audience was still applauding thunderously. It is not easy to explain why Rostand's play confounded everyone by becoming one of the century's greatest smash hits. Perhaps the answer lies in ""Cyrano de Bergerac's"" stark contrast to the grimly realistic plays of its day, which often focused on modern society's darkest problems. The figure of the swashbuckling Cyrano dueling his way across the stage and stunning his compatriots with his verbal cleverness took Paris by storm. In fact, many critics, both of Rostand's time and later, attributed the play's tremendous success to its romanticism, or emphasis on idealism and heroism."" (Glencoe Literature Library, Study Guide for Cyrano de Bergerac).The work immediately became a huge success and within a very short amount of time, it had been translated into almost all European languages and was performed at theatres throughout Europe.Eugen Zabel was a famous literary critic and author, who at the time of ""Cyrano de Bergerac"" was editor of the ""Nationalzeitung"". He was born in Königsberg in 1851 and died in Berlin in 1925. In his youth he wrote poems, and after his move to Berlin, he worked as a journalist, critic, and writer. He did a lot of work on Russian themes, both political, historical, topographical, and literary, and he became closely connected to the country. He was highly respected for his liiterary criticism and his opinions, though often controversial, played an important role in public opiniation.
[1912-1915]. Carnet in-12 carré (188 x 145 mm), 99 ff. n. ch. Similicuir noir décoré d’une signature de l’auteur et d’un portrait en médaillon.
Remarquable carnet de l'auteur. Le recueil rassemble 82 poèmes d’Edmond Rostand publiés dans les journaux et un poème manuscrit signé. Ce carnet est composé de coupures de presse soigneusement découpées et contrecollées pour former un volume de 82 poèmes inédits ou non réédités dans les nouvelles éditions de ses œuvres. Plusieurs poèmes figurent notamment dans la rare édition originale des Musardises (1890) mais n’ont pas été repris dans les éditions postérieures. Il comprend aussi un poème manuscrit intitulé "Le Chant des Astres" (13 ff. anopistographes), qui sera publié de manière posthume dans Le Vol de la Marseillaise en 1919, avec de nombreuses variantes. L’auteur s’est plu à décorer la plupart des pages d’encadrements à l’encre noire ou violette et au lavis, parfois accompagnés d’un petit dessin. En regard du titre, sur le contre-plat, il a collé la reproduction d’une photographie, probablement extraite de l’édition de ses Œuvres complètes de 1910 (la photographie originale le montre aux côtés de Constant Coquelin). Il a également ajouté à l’encre, pour quelques poèmes, le titre du journal et la date à laquelle ils avaient paru. La signature manuscrite de l'auteur apparaît à plusieurs reprises dans le recueil. Le recueil renferme : Vieux conte, Sonnet, Méditation amoureuse, I. La Chambre, L’Étui de pipe, III. Les Glycines, II. À ma lampe, À Mariani, Sonnet ("Ce que je fais, Monsieur ? Des courses dans les bois…"), Balade ("Aussi vrai que d’Hermès naquit…"), Les Nénuphars, Ballade du petit bébé, un poème sans titre composé pour la fêtes des anciens élèves de Stanislas, Les Souliers roses, Ballade de bien s’aimer, La Mort de l’Hiver, La Chapelle, Loin d’Elle, Plaidoyer de M. Edmond Rostand à sa fiancée, deux sonnets d’Edmond Rostand – Hommage à Massenet, Ballade de l’ancien élève, À Sarah, Le Pastel, Le Printemps de l’aile (8 sonnets), Enquête sur les héros littéraires (2 sonnets inédits où Cyrano remercie les lecteurs), La Houppette, Le Livre de l’aimée, sans titre : "Ce n’est pas la faute à nous deux…"), Premier passage sur mon jardin, Van Beethoven, Sonnet en l’honneur de Sarah Bernhardt, La Reine de "Ruy Blas", La Princesse lointaine, L’Aiglon, La Cathédrale, Magnard, Vieux conte, Albert de Mun, Jour des Morts, Le Cantique de l’aile, La Chemise rouge, Deux sonnets d’Edmond Rostand : Le Bleu d’horizon et Le Soldat, Deux sonnets d’Edmond Rostand : Psichari et Au buste de Max Barthou, À Sarah, Le Tombeau d’Achille (4 sonnets), Vers dédiés à Gaston La Touche, Bülow, L’Âme du soldat, Les Laquais du Cirque, Le Chant des Astres, La Charge, Les Condoléances Précieux exemplaire de l’auteur.
Maurice Rostand na pas …oublié la charmante Marie que vous étiez et je vous recevrai avec plaisir votre mari et vous… Il lui demande …Voulez-vous le lundi 12 à 5h ?...On joint 2 L.A.S. « Maurice Rostand » à « Chère Madame ». S.l.n.d. 2 pp. in-8 sur papier à lettre décoré dune armoirie. : …Voici les épreuves où je ne vois presque rien. Et, avec elles, un petit conte que je trouve gentil et que je vous recommande, car on continue à menvoyer de la copie comme si jétais toujours directeur de « Seduction »… Dans la seconde lettre, Maurice Rostand prévient sa correspondante quil ny a …rien à signaler dans les 2 numéros que vous mavez envoyés…Personnalité très en vue durant lentre-deux-guerres, Maurice Rostand écrit de nombreux poèmes, pièces de théâtres et romans. Ses mémoires, Confession dun demi-siècle, sont publiés en 1948. Il est également directeur littéraire de lhebdomadaire Séduction, en 1933.
Edmond Rostand, Chantecler. Paris, Fasquelle, 1910. In-12, 244p. Exemplaire de l'année de l'originale, mention de 13e mille. Exemplaire enrichi d'un envoi d'Edmond Rostand à Marcel Ballot, auteur dramatique, poète, critique littéraire et homme de lettres : « à Marcel Ballot / en toute amitié / et gratitude / Edmond Rostand ». Exemplaire enrichi d'une page de dédicace découpée : envoi autographe de Jean d'Esme à Rosemonde Gérard, mme Rostand. Demi-chagrin à coins, dos orné, tête dorée. Dos passé, mors supérieur fendu en tête (moins de 2 cm), papier jauni. Un des grands textes de Rostand, peu commun avec envoi.
Paris, Charpentier, 1932. In-12. Envoi de Rosemonde Gérard à Mlle Dupin sur la couverture. Broché, bon état.
L'édition originale est de 1889. Son prénom de scène, Rosemonde, lui vient de sa grand-mère, Rosemonde de Valence, fille du comte de Valence et épouse du maréchal Gérard. Dans son ascendance, elle comptait aussi la célèbre Mme de Genlis. Orpheline de père, elle avait dans son conseil de famille Alexandre Dumas et Leconte de Lisle. Le 8 avril 1890, Edmond Rostand épouse Rosemonde Gérard à Paris en l'église Saint-Augustin. Cette dernière, qui demeurait alors avec sa mère, 107, boulevard Malesherbes a pour témoin Jules Massenet. Le jeune ménage vient tout d'abord habiter 107, boulevard Malesherbes et peu après 2, rue Fortuny. C'est là qu'allaient naître Maurice Rostand, puis Jean Rostand. En 1897, les Rostand achetaient, 29, rue Alphonse de Neuville, un petit hôtel qu'ils devaient abandonner en 1900 et vendre ensuite pour se fixer à Cambo-les-Bains. Rosemonde Gérard, si elle n'avait pas épousé Edmond Rostand, eût été connue et célèbre pour sa valeur personnelle ; la gloire de son mari a éclipsé sa propre réputation. Plus que femme de théâtre au sens d'actrice, elle fut surtout poète. Elle joua la comédie rarement, dont une fois dans le rôle de Roxane de Cyrano de Bergerac, avec Sarah Bernhardt qui lui donnait la réplique en Cyrano.
Paris, Librairie Charpentier et Fasquelle, 1897 1 volume in-4 (27,2 x 19 cm) broché de (6)-120 pages. Couverture illustrée d'une lithographie par Mucha (réduction de l'affiche originale de la pièce) tirée par l'imprimerie F. Champenois. Parfait exemplaire non coupé, jamais lu, très peu manipulé. Léger empoussiérage de la tranche inférieure. Exemplaire en grande partie non coupé. Edition originale. Un des rares 25 exemplaires imprimés sur papier du Japon avec double état de la couverture (également imprimée sur Japon) dont un premier état avant la lettre (également imprimé sur Japon).
C’est après le succès des Romanesques à la Comédie-Française que Sarah Bernhardt demande à Edmond Rostand de lui écrire une pièce. Cette pièce religieuse s’est jouée le Mercredi Saint, 14 avril 1897. Sarah Bernhardt, âgée de 53 ans, y crée le rôle-titre de la Samaritaine alias Photine. Sarah Bernhardt était la Directrice et la propriétaire du Théâtre de la Renaissance dans lequel la pièce fut jouée. La musique est de Gabriel Pierné. En Samarie, les ombres d’Abraham, Isaac et Jacob viennent annoncer la venue du Messie… Jésus demande alors aux habitants, persécutés à la fois par les Romains et les Juifs de Jérusalem, d’aimer ces gens et leur conte l’histoire du bon samaritain. La belle Photine, qui d’abord se moque de Jésus, tombe à genoux lorsque celui-ci se révèle et lui offre sa chanson d’amour, qu’il accepte. Tandis que Jésus explique à Photine comment se rendre digne du royaume de Dieu. Puis, Photine ameute la foule d’un marché, répétant des textes saints qu’elle n’a pourtant pas pu lire et supplie ses concitoyens de la suivre à la rencontre de Jésus. Buvant l’eau de la cruche oubliée par Photine, les disciples sont stupéfaits de la trouver délicieuse. La Jeune femme, conduisant toute la ville, dit comment, inspirée par Jésus, elle lui a conquis tous les cœurs. La pièce se découpe en trois tableaux. Premier tableau : le puits de Jacob. Les apôtres quittent Jésus pour se rendre à Sichem, afin d’acheter des vivres. Le Christ reste assis sur la margelle du puits de Jacob. Photine vient puiser de l’eau, son amphore sur l’épaule. Jésus lui demande à boire. Elle refuse parce qu’il est juif. S’engage un long dialogue tiré des Evangiles. Deuxième tableau : la Porte de Sichem. Pierre et les disciples tentent d’acheter des vivres mais ils sont raillés par les marchands. Les apôtres s’éloignent sous les huées. Ariel est inquiet de ne pas voir revenir Photine. Elle arrive transformée et s’exprime en citation. Elle convainc petit à petit la foule. Troisième tableau : Salvator Mundi. Jésus est sur la margelle du puits. Les apôtres s’étonnent de la discussion avec Photine. On entend alors la foule des Samaritains qui approche menée par Photine. Succédant à La Princesse lointaine (1895), La Samaritaine est le premier grand succès de Rostand, la même année que Cyrano de Bergerac (représenté pour la première fois le 28 décembre 1897 au théâtre parisien de la Porte Saint-Martin). Référence : Edmond Rostand, La Samaritaine, édition postfacée, établie et annotée par Philippe Bulinge, L’Harmattan, 2004. Philippe Bulinge, « L’héritage de La Samaritaine dans Cyrano de Bergerac d’Edmond Rostand ». ; Lire également Une trilogie d'Edmond Rostand : La Princesse lointaine, La Samaritaine, Cyrano de Bergerac par Jean Bourgeois Les Belles lettres | « L'information littéraire » 2008/2 Vol. 60 | pages 27 à 38. Très bel exemplaire broché du rarissime tirage de tête sur Japon à 25 exemplaires seulement, bien complet des deux couvertures ornées de la lithographie de Mucha, tel que paru.
Phone number : 06 79 90 96 36
Paris, Charpentier et Fasquelle, 1910. 1 vol. in-8, (20,5 x 14 cm) ; [4] ff., 244 pp. Reliure en demi-chagrin vert, dos lisse orné, auteur et titre doré, double filet doré sur les plats, tête dorée. Couvertures conservées. Dos insolé.
Pièce en quatre actes, en vers. Représentée pour la première fois au Théâtre de la Porte-Saint-Martin, le 7 février 1910. Mention de deuxième mille. Exemplaire avec un envoi d'Edmond Rostand au faux-titre : "à Mademoiselle Elisabeth Lorber, Cordial souvenir de l'ami reconnaissant et dévoué de son père, Edmond Rostand". Cet envoi est suivi d'une strophe de quatre vers manuscrits d'Edmond Rostand, signée "ER". Edmond Rostand a entretenu une correspondance régulière avec Élisabeth Lorber, qui était la fille de son professeur d'allemand et ami. Élisabeth Lorber a ensuite offert l'exemplaire à sa sœur et lui a dédicacé : "Très affectueux souvenir à une petite sœur tendrement aimée, Elisabeth, octobre 1920".
Edmond Rostand, La Samaritaine. Paris, Charpentier et Fasquelle, 1898. In-8, 120p. Exemplaire de l'année de l'originale, mention de quatrième mille. Exemplaire enrichi d'un envoi d'Edmond Rostand : « à Madame Edward / et à Mademoiselle Germaine / Hugueniot, / et à Edward par dessus le marché / Leur ami / Edmond Rostand ». Les destinataires sont vraisemblablement Edouard Hugueniot (1862-1926), son épouse (et cousine germaine) Marie Ckiandi-Bey (1869-1923) et leur fille Germaine (1896-1988). Demi-chagrin brun, dos à nerfs, fleurons, couvertures conservées. Petits défauts. Un des grands textes de Rostand, ici avec un bel envoi.
Paris, Charpentier, 1910 1 vol. (170 x 240 mm) de 244 p. et [1] f. Basane souple de l'éditeur ornée d'un décor estampé à froid créé par R. Lalique, sous chemise et étui. Édition originale. Un des 1000 exemplaires sur papier impérial du Japon (n° 720). Fac-similé d'un dessin colorié d'Edmond Rostand en guise de frontispice. Joint : Portrait photographique d'Edmond Rostand. 1 tirage albuminé, format cabinet (100 x 145 mm) avec signature autographe, contrecollé sur cartoline (115 x 165 mm). Au dos timbre gaufré, "Otto [Wegener]. 3 place de la Madeleine Paris" Photographie avec signature autographe de Rostand, à l'encre, en angle inférieur droit.
Faisant suite à l'extraordinaire succès de Cyrano de Bergerac (1897) et de l'Aiglon (1900), Chantecler fut représenté en 1910 (avec une première au Théâtre de la Porte Saint Martin, le 7 février) avec dans les rôles principaux Lucien Guitry, Jean Coquelin et Madame Simone. La pièce est dédiée à son fils Jean Rostand. Très bel exemplaire, sans les défauts habituels : la fameuse couverture de Lalique est ici en très belle condition.