1 vol. in-8° br., 394 p. comme neuf, non coupé, exemplaire du service de presse.
Phone number : 06.31.29.75.65
1 f. (145 x 113), recto verso avec timbre télégraphe oblitéré, bords dentelés, pliure au centre du document.
René Max Weill, dit Romain Coolus, est désolé de n’avoir pu rencontrer Monsieur Dettelbach, puissant personnage siégeant au conseil d’administration de la Compagnie Minière franco-tunisienne dont l’épouse cantatrice mondaine, tenait un salon musical et côtoyait Proust, Raynaldo Hann...Il le remercie par ailleurs de la bienveillance dont il a fait preuve à son égard : « Laissez-moi vous dire combien je suis sensible à vos … félicitations ».
1 volume in-8° broché, couverture illustrée à rabats, 271 p., hors-texte en couleurs. Coiffes un peu abîmées sinon très bon état.
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1 volume in-12° étroit relié plein maroquin grenat, dos muet à nerfs, signature dorée Gruel en queue, toutes tranches dorées, double filet doré sur les coupes, dentelle intérieure, gardes de papier décorées, 628 p., quelques légères rousseurs. Très bon état.
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1 volume in-18° broché, X + 165 p. + figures, petites déchirures à l'amorce des mors sinon très bon état.
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1 volume in-18° broché, X + 165 p. + figures, annotations au crayon à papier sinon très bon état.
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Cologne, Pierre Gaillard, 1701. 8vo. In contemporary vellum. Small paper-label pasted on to top of spine. Light wear and soiling to extremities. Previous owner's name (Peter Otto Rosenörn) to front free end-paper. Dampstain to inner upper margin of first half of book block. A few quires split in margin and a few plates closely trimme, with minor loss in outer margin, otherwise internally nice and clean. (3), 397, (3), (24), 389 pp. + frontispiece and 100 etchings by Romeyn de Hooghe (included in the pagination).
First edition with Hooghe’s beautiful illustrations of this famous collection of tales modelled on the Boccaccio’s Decameron. According to Brunet two variants were published: one with text published below or above the engraving (The present copy) and one with engravings published separately. According to Brunet the former is preferable due to better printing quality. (Brunet I, 1735/1736). ""Les Cent Nouvelles Nouvelles"" stands as a cornerstone in the development of French literature and is regarded as being the first work of literary prose in French. Believed to have been composed around the 1460s at the court of Duke Philip the Good of Burgundy, this collection of tales offers a glimpse into the cultural and literary landscape of late medieval France. The stories were collected and possibly edited by Antoine de la Sale (1385/86 – 1460/61). ""Les Cent Nouvelles"" nouvelles were first printed by Antoine Vérard in 1486, twenty years after manuscript circulation (only one manuscript is known today). Romeyn de Hooghe, (1645 - 1708)born in Amsterdam, was a multi-talented artist known for etching, drawing, painting, and sculpting. He became famous for his political caricatures of Louis XIV and propaganda prints supporting William of Orange. His work included early comic strips and illustrations for significant texts like ""Hieroglyphica of Merkbeelden der oude volkeren"" (1735).Throughout his career, de Hooghe produced over 3500 prints and adorned city maps with decorative borders. He was praised for inventive compositions in engravings and painted large panels for public and private spaces. Despite acclaim, he faced criticism later in life for his controversial subjects and lifestyle. Historian Simon Schama lauded de Hooghe as the first great modern graphic satirist, highlighting his role in portraying conflicts between William III and Louis XIV as struggles for liberty against religious despotism. Brunet, II, 1735. Graesse, II, 102.
1 volume in-8° broché, jaquette illustrée, 215 p., rousseurs en tranche sinon très bon état d'occasion.
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1 volume in-8° (190 x 130 cm) relié demi-chagrin bleu nuit, dos à nerfs sans titre, 216 p., très bon état, dernier caisson du dos légèrement insolé.
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Petit in-4° en feuilles sous couverture rempliée. Coffret de toile noire titré. 192 p. - 10 gravures originales à la manière noire de Mikio Watanabé, dont 5 hots-texte. Tirage limité à 215 exemplaires sur vélin BFK de Rives. Exemplaire nominatif n°143 signé par l'artiste. Superbe exemplaire.
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1 volume in-4° relié cartonnage sous jaquette illustrée, 160 p. + illustrations. Très bel état.
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1 volume in-12° broché, 242 p. rousseurs en couverture sinon très bon état d'occasion.
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1 volume petit in-8° relié demi-chagrin marron, dos à nerfs, titre doré, couverture supérieure illustrée conservée, 316 p. Tirage à 2000 exemplaires numérotés. Très bel état.
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1 vol. in-8° carré rel. plein cartonnage pelliculé illustré, 127 p. + illustrations dans et hors texte. Comme neuf.
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1 volume in-12° broché, 210 p., très bon état d'occasion.
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1 volume in-8° broché, 326 p. non coupé, très bon état, petite pliure sans gravité en couverture.
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Exceptionnel script original du premier film de Romain Gary. Il s'agit de son propre exemplaire, annoté et enrichi continuellement en cours de tournage. On y joint des photographies du film. S.l.n.d. [Paris, Huelva, Boulogne, 1967]. 1 tapuscrit (205 x 265 mm) de 241 f. chiffrés de 2 à 219. Broché, sous couverture rose imprimée. Exceptionnel script original du premier film de Romain Gary. Il s'agit de son propre exemplaire, annoté et enrichi continuellement en cours de tournage.
La dactylographie comporte sur la couverture les mentions autographes : « Exemplaire auteur Romain Gary » ainsi que d’autres annotations ; s’y ajoutent une petite centaine de corrections avec, sur une vingtaine de feuillets, des collages des versions corrigées où l’on distingue, par transparence, les passages autographes modifiant le texte, tel qu’il sera donné par les acteurs du film et selon les découpages voulus par Gary. Au printemps 1967, Gary fomente un nouveau projet : devenir lui-même réalisateur « alors qu’il a toujours été déçu en voyant ses propres [livres] portés à l’écran […]. Adapter une de ses œuvres, devenir réalisateur, faire tourner Jean… trois désirs entremêlés qu’il va mettre en pratique » (Kerwin Spire, Monsieur Romain Gary, écrivain-réalisateur, p. 142). Ses romans étant bien trop importants pour être rapidement adaptés, Gary se tourne vers un recueil publié en 1962 : Gloire à nos illustres pionniers. Le livre se compose de seize nouvelles, parmi lesquelles plusieurs ont déjà fait l’objet d’une publication dans des revues ou journaux, en France ou aux États-Unis. L’une des nouvelles, « Birds in Peru », est publiée en mars par PlayBoy Magazine : elle est consacrée « best fiction of the year ». C’est cette nouvelle que Gary choisit pour servir de base au scénario du film qu’il projette : du cousu main pour Jean Seberg, dans le rôle d’une jeune femme nymphomane, mais frigide. L’affaire est rapidement conclue avec les studios Universal Pictures. Gary sera à la réalisation, assisté de Michel Wyn. « J’aurais pu me contenter de reprendre ma nouvelle pour en tirer un scénario et confier la réalisation à quelqu’un d’autre. Mais ce serait me fier à un inconnu, à une autre vision […]. J’ai beaucoup traîné sur les plateaux de cinéma et j’ai déjà écrit plusieurs scénarios mais j’ai besoin de quelqu’un pour la technique cinématographique », explique-t-il à Michel Wyn. Quant à cet étrange titre, Gary s’en explique : « J’ai observé, non loin de Lima, une plage où les oiseaux, chassés des îles voisines par le froid, viennent expirer sur le sable chaud. Cette anecdote m’a inspiré une intrigue : une jeune femme a un rendez-vous sur cette plage où elle vient chercher la mort […]. Chaque matin pendant les deux mois de l’été 1967, l’assistant metteur en scène va se rendre rue du Bac pour travailler sur le scénario et accoucher les idées que Romain Gary a à l’esprit » (Spire). « Les oiseaux vont mourir au Pérou ne fut pas un four (au contraire, donc, de ce que ne cessent de prétendre, bien hâtivement, les biographes de Romain Gary ou de Jean Seberg), mais l’un des 25 plus grands succès de l’année 1968 en termes d’entrées dans les cinémas parisiens, et il fut diffusé dans plus de vingt pays à travers le monde. Le film a aujourd’hui la réputation d’avoir été unanimement éreinté par une critique féroce, à sa sortie. Mais la vérité est ailleurs, car il n’a pas fait que déplaire, il a aussi convaincu. Ainsi par exemple, en France, Michelle Delcombre : ‘Beauté un peu quintessenciée, un peu mallarméenne, mais indéniable. On ne saurait contester que Gary voit en termes de cinéma.’ (Liberté, n° 152, 1er octobre 1968, p. 6). Ainsi par exemple aux Pays-Bas, J.C.A. Fortuin : ‘Il serait exagéré d’en parler comme d’un chef-d’œuvre, mais pour un début, ce film est assurément magistral’ (De Tijd, 25 octobre 1968, p. 15). Ainsi également en Angleterre : pour Jan Dawson, s’exprimant en 1971, ce premier film de Gary est l’un des dix meilleurs films de toute l’histoire du cinéma (cf. l’enquête du mensuel anglais Sight and Sound, vol. 41, n° 1, déc. 1971, p. 14). Ce ne sont là que trois exemples internationaux parmi d’autres. Régulièrement, dans des interviews pour la presse dans les années 1970, et dans son autobiographie La nuit sera calme (1974), Romain Gary a évoqué ce film avec affection, et l’a cité en exemple, voire en éclairage, de sa manière d’artiste de mêler, aux histoires qu’il invente, des allégories mythologiques. Quelques mois avant sa mort, dans une interview donnée au début de l’année 1980, il soulignait encore l’importance que son premier film revêtait à ses yeux : ‘[c’est] une des choses dont je suis le plus fier de ma vie.’ (cf. l’émission de Jean Faucher ‘Propos et confidences’ de Radio Canada, filmée chez Romain Gary au début de l’année 1980, diffusée en janvier-février 1982 ; transcription dans Romain Gary, Le Sens de ma vie, Paris, Gallimard, 2014, p. 88). » (Jean-François Hangouët, Note sur Les oiseaux vont mourir au Pérou, 2024). Joints : • Les deux numéros de Playboy où paraissent la nouvelle (en 1964 et 1973) ; • Plusieurs photographies en tirage d’époque, sur le tournage : Gary et Seberg, entre deux prises (cliché de plateau, Universal Pictures) ; Gary, Brasseur et Ronet, sur la plage à Huelva ; Maurice Ronet et Jean Seberg, pour plusieurs scènes sur la page ; plusieurs portraits de plateau de Jean Seberg, Maurice Ronet, Jean-Pierre Kalfon et Pierre Brasseur ensemble ; Gary et Danielle Darrieux… Une photographie montre Jean Seberg, au repos entre deux scènes, à Huelva : on y aperçoit clairement la boîte des cigares Montecristo posée sur la veste de Gary, et surtout le script de ce dernier – celui proposé ici et qui l’accompagna tout au long de ces deux mois de tournage.
Édition originale. Un des 200 premiers exemplaires sur Outhenin-Chalandre. Le premier livre de Romain Gary en français, six mois après sa parution originale en anglais, à Londres. Cette édition sera récompensée par le Prix des Critiques en septembre et marque l'entrée de Gary en littérature. Paris, Calmann-Lévy, (juin) 1945. 1 vol. (120 x 185 mm) de 178 p., [1] et 1 f. Broché, non coupé, sous coffret. Édition originale. Un des 200 premiers exemplaires sur Outhenin-Chalandre (n° 86). Le premier livre de Romain Gary en français, six mois après sa parution originale en anglais, à Londres. Jointe, magnifique lettre autographe à Maurice Nadeau, le remerciant pour la longue chronique qu’il a consacrée à Éducation européenne.
Gary y annonce son « nouveau livre » [Tulipe qui sera publié par Calmann-Lévy en juin 1946], évoquant également Albert Camus. Les deux hommes ne se connaissent pas encore mais Camus - peut-être grâce à Nadeau - lira Éducation européenne. Ce sera le début d'une relation littéraire et amicale forte entre les deux hommes. Pour l'heure, c'est un Romain Gary ému et reconnaissant qui s'adresse à Maurice Nadeau : « Cher Monsieur, Je m'excuse du retard considérable que j'ai mis à répondre à votre lettre et à vous remercier, aussi, de l'article si généreux que vous avez bien voulu consacrer à Éducation européenne dans Combat. Je pense que la façon la plus sûre, la seule façon de vous remercier, est de justifier, par mon nouveau livre, la confiance que vous semblez mettre en moi. Ce livre est sur le point d'être terminé, mais si je ne puis, pour le moment, vous donner un extrait à publier, pour la raison suivante : j'ai plus ou moins promis ce manuscrit à une revue dont le titre m'échappe. Je crois que c'est Les Temps nouveaux ou Les Temps modernes ou quelque chose comme ça - dont le directeur futur, M. Sartre, m'a assez longuement parlé à mon avant-dernier passage à Paris. Si cette revue ne se matérialise pas ou s'il apparaît contrairement à ce qu'il me paraît, que je n'ai fait aucune promesse à personne et en particulier pas à M. Sartre, je serais très heureux de vous soumettre mon nouveau livre pour que vous puissiez y choisir un bon morceau. Je m'excuse d'entrer dans ces détails idiots, mais la vérité est que je ne sais plus très bien ce que j'ai promis et ce que je n'ai pas promis et à qui. Je crois que Albert Camus pourrait vous expliquer ma situation un peu compliquée ; je sais que vous le connaissez. Je m'excuse d'ailleurs de vous importuner avec ces détails ridicules. En attendant, je ne puis que répéter encore une fois ceci : je ferais de mon mieux pour justifier la confiance que vous avez mis en moi. Romain Gary. » Cette lettre marque l'entrée officielle de Gary en littérature, sous le haut parrainage de Maurice Nadeau qui lui consacrera rien de moins que quatre articles. Dans Combat - dirigé par Camus -, Nadeau souligne que « s'il ne fait pas de doute que demain le nom de Romain Gary et de son roman Éducation européenne soient sur toutes les lèvres, c'est qu'il n'a pas écrit un roman de résistance, mais ‘le' roman de la Résistance, ou plus exactement, puisque ce vocable a déjà pris un sens étroit, il a écrit l'histoire de la lutte des peuples opprimés d'Europe sous la schlague fasciste, et ce, en un ouvrage qui ne compte pas deux cents pages, ce qui montre en passant qu'une fresque de cette ampleur et de cette importance n'a pas besoin des eaux du roman-fleuve bavard tout juste propres à l'y noyer ». Gary, ahuri par le succès, s'en émeut dès le début du mois d'août auprès de Raymond Aron, son premier lecteur et celui par qui beaucoup était arrivé : « Qu'est-ce qui se passe ? Je reçois des lettres ahurissantes d'Albert Camus, la lettre la plus belle, la plus émouvante que vous pouvez imaginer de Roger Martin du Gard ainsi que des épîtres absolument invraisemblables de quatre ou cinq types qui se disent écrivains et qui ont tous des revues » (Lettre de Romain Gary à Raymond Aron, datée du 8 août 1945, conservée dans les archives personnelles de Raymond Aron, citée par Olivier Gariguel). Écrit pendant la guerre que Romain Gary mena au sein du groupe de résistance « Lorraine », ce premier roman, d'abord publié en anglais à la fin de 1944, fit du jour au lendemain la gloire de son auteur. Ce dernier est encore à son poste de capitaine de l'état-major de Londres quand le roman, devenu L'Éducation européenne, paraît en France ; le choix du titre revenait à Pierre Calmann : « Le titre que je préfère pour votre ouvrage est : L'Éducation européenne. Je trouve que les autres sont nettement moins bons ». La version française est retravaillée entre novembre 1944 et mars 1945, et le texte, considérablement remanié : « la dépolonisation et l'Européanisation seront les deux mamelles de la gloire de Romain Gary [...] toutes les mentions de la libération de la Pologne sont supprimées dans la version française pour être remplacées par des invocations toutes nouvelles de l'Europe. Le français ayant une vocation plus universaliste que la langue polonaise, c'est en français désormais que le partisan ‘européen' Adam Dobranski, qui perd son accent, écrira son poème » (David Bellos, Le Malentendu, L'histoire cachée d'Éducation européenne, Cahiers de l'Herne). Le livre, dédié à un jeune compagnon du groupe Lorraine, Robert Colnacap, paraît au début de l'été 1945. Naissance d'un écrivain, qui obtient le Prix des Critiques le 7 novembre 1945. Magnifique exemplaire.
Albin Michel, Cahiers Romain Rolland, n° 6, 1954. In-8, broché, 356 pages, photo de la mère de Romain Rolland en frontispice. Edition originale de cette correspondance établie par Marie Romain-Rolland. Un des 76 exemplaires numérotés sur vélin de Renage (n° 24), seul tirage en grand papier. Très bel exemplaire non coupé.
EDITION ORIGINALE SUR GRAND PAPIER
Script d'auteur et version finale avant l'impression du scénario définitif, avec corrections autographes. Le scénario et les découpages techniques sont entièrement écrits par Romain Gary. L'exemplaire de de Romain Gary, enrichi de diverses photographies du film. [Paris, novembre-décembre 1970]. 1 script (215 x 275 mm) de 150 f., chiffrés 1 à 148. En feuilles. Script d’auteur et version finale avant l’impression du scénario définitif. Le scénario et les découpages techniques sont entièrement écrits par Romain Gary. Ce jeu est le sien, comme en témoigne la trentaine de corrections autographes qui jalonnent le document. Il provient par ailleurs du fonds Gary cédé au Musée des lettres et manuscrits de feu Aristophil. On retrouve sa trace lors de la vente Artcurial (Paris, 2020, lot 446) qui a dispersé l’ensemble des livres et manuscrits de cet ensemble.
On ignore le nombre d'exemplaires qui a été fait de ce screenplay, rédigé tout en anglais - la faute à une production internationale, sous la gouverne d'Alexander Salkind, un producteur franco-mexicain d'origine russe qui connaîtra gloire et fortune six ans plus tard en produisant les trois volets de Superman. Pour l'heure, ce sont James Mason, Stephen Boyd, Curd Jurgens, Jean Seberg et Henri Garcin qui sont convoqués et à qui l'on va demander des supers-pouvoirs pour faire du film une réussite. La (mince) trame ? Une jeune femme, Emily (Jean Seberg), jeune épouse d'un haut fonctionnaire d'Interpol, est perdue à des kilomètres de toute civilisation, qui doit son salut à l'intervention de Killian (Stephen Boyd), un homme prêt à tout pour réduire à néant un gang de trafiquants de drogue. Une véritable guerre dans laquelle il implique Emily, propulsée malgré elle dans un monde de violence et de corruption qui lui fera comprendre que son mari n'est pas vraiment le policier incorruptible qu'il semblait être... Le film fut tourné au cours de l'hiver 1971, dans deux villes d'Espagne, Madrid et Alicante. Romain Gary est aux commandes, avec Jean Seberg en vedette. La première eut lieu à Marseille le 19 janvier 1972. Il sortira en salle également sous les titres de Police Magnum et aux États-Unis Kill kill kill. Disons-le clairement, le film n'est pas un chef-d'oeuvre, très loin de Les oiseaux vont mourir au Pérou. La critique n'est pas tendre avec Gary : « Le problème de la drogue est un problème grave et Romain Gary un homme sérieux. Que ce romancier de talent, ancien diplomate, journaliste et cinéaste à ses heures (Les oiseaux vont mourir au Pérou), ait entrepris de dénoncer à l'écran les responsables du plus ignoble des trafics nous paraissait de bon augure [...]. Mais [tant] de scènes érotico-exotiques, de poursuites motorisées, de mitraillages en série ravalent Kill au niveau des sous-produits du genre. Méli-mélo de poncifs, d'une confusion extrême, où se noie le réquisitoire annoncé et attendu » (Le Monde). Romain Gary, dans une interview donnée au même moment, tente de convaincre : « j'ai besoin de faire partager le dégoût que m'inspire la drogue et ses trafiquants. La première chose à faire est de donner aux gens le dégoût le plus total [...]. Donner une notion d'infamie. Pour moi, ce sont des nazis. Il faut que le public rie de leurs cadavres [...]. Sur le plan international, il n'y a pas de lutte d'action. Les gouvernements ne font pas ce qu'il faut pour produire des pressions légitimes sur les pays producteurs, par peur de perdre de clients sur d'autres pans économiques ». L'intention est louable, mais le résultat, d'un point de vue cinématographique, loin d'être convaincant. Le film fait un flop. « Romain mon amour, [...] Quand tu as réalisé le film, avec si peu d'aide de qui que ce soit autour de toi, c'était en partie dans le but de sauver ma vie. Au sens propre du terme. Personne - et surtout moi - ne pensait que je serais même capable de travailler à nouveau, que je serais à même de trouver les ressources psychiques et la force physique. Et tu savais que c'était une question de survie pour moi de trouver la discipline et la force de travailler à nouveau. » Jean Seberg écrit cette lettre après la sortie du film, après que Gary eut en effet tenté de lui donner une raison de se lever et de vivre. Le film n'arrangera rien, bien au contraire, et le couple divorcera l'année suivante.
Paris Editions Albin Michel 1959 in 8 (20,5x15) 1 volume broché, portrait en frontispice, 387 pages [1]. Romain Rolland, Clamecy 1866 - Vézelay 1944, écrivain français, prix Nobel de littérature de 1915. Préface de Umberto Zanotti-Bianco. Choix de lettres de Romain Rolland à Sofia Bertolini Guerrieri-Gonzaga ( 1901-1908 ). Cahier 10. Bel exemplaire ( Photographies sur demande / We can send pictures of this book on simple request )
Très bon Broché
Paris Editions Albin Michel 1960 in 8 (20,5x15) 1 volume broché, 374 pages [1]. Romain Rolland, Clamecy 1866 - Vézelay 1944, écrivain français, prix Nobel de littérature de 1915. Choix de lettres de Romain Rolland à Sofia Bertolini Guerrieri-Gonzaga ( 1909-1932 ). Cahier 11. Bel exemplaire
Très bon Broché
Anvers éditions « Lumière » 1922 In-16° carré (160 x 146 mm) 334 pp., broché, non découronné
POUR UN THÉÂTRE POPULAIRE. Édition originale rare, un des 70 exemplaires sur Hollande, seul grand papier (celui-ci un des 20 hors-commerce, marqué D). Tirage total de 1070 exemplaires. Envoi autographe signé : « A. M. le dr A. Dufour / en cordial et reconnaissant hommage / Romain Rolland / décembre 1922 » Historien du théâtre puisant pour ses propres drames dans les sujets antiques, Romain Rolland est profondément marqué, en 1892, par les expériences de son ami Maurice Pottecher autour du théâtre du Peuple. 5 ans plus tard, il compose Les Vaincus, drame ibsénien bien différent de sa production habituelle puisquinspiré par lassassinat du président Carnot. La pièce demeure inachevée, ce qui nempêche pas Romain Rolland de continuer à réfléchir aux enjeux socio-politiques de lart dramatique. En 1899, il propose un projet de congrès européen consacré au théâtre populaire ; mais celui-ci peine à aboutir, et le Théâtre finalement fondé ne correspond en rien à ses idéaux. Il se désole dans son carnet : « Dimanche dernier, le ministre exécutait en partie le projet dont nous étions menacés et a inauguré lUniversité Populaire de la Rue Mouffetard avec le concours des quatre théâtres subventionnés représentés par Mounet-Sully, Coste, Delmas, Delna. Point de spectacle mais des récitations (Les Pauvres Gens de Hugo une fable de La Fontaine, une scène du Mariage Forcé). Cérémonie dailleurs très snobique où assiste à peine 1/8 du peuple. » (« Petit carnet inédit », 2 février 1900 [BNF RR], cité par Meyer-Plantureux) Romain Rolland trouvera cependant une consolation dans sa collaboration avec le metteur en scène Firmin Gémier, qui fonde en 1920 le Théâtre National Populaire. Cest dans ce contexte que paraît enfin Les Vaincus, toujours inachevé. Le dramaturge souligne cependant : « Si je commençais à y faire quelques additions ou retouches, on pourrait me soupçonner de lavoir adapté aux événements et aux pensées daujourdhui. Son originalité est de les avoir devancés dun quart de siècle » (p. 13) Dos insolé ; Meyer-Plantureux, Chantal. « Romain Rolland, premier théoricien du théâtre populaire » in Romain Rolland : théâtre et engagement. Presses universitaires de Caen, 2012. pp. 17-27.
Albin Michel Cahiers Romain Rolland 1978 Albin Michel, Cahiers Romain Rolland (N°24), 1978, 251 p., broché, couverture un peu insolée et salie, bords de la couverture froissés, intérieur propre.
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Editions Astarté 1996. In-8 broché de 64 pages au format 15 x 21 cm. Couvertures illustrées. Dos carré. Plats et intérieur frais. Recueil inédit de quelques poésies, particulièrement épicées, parues sous le manteau à la fin du XIXe siècle, souvent méconnues, choisies par Hippolyte Romain. Ouvrage enrichi de superbes illustrations en noir in et hors texte et de vignettes hors-texte collées, imprimées en couleur par Hippolyte Romain. Tirage unique à 950 exemplaires numérotés sur papier rose ( n° 405 ). Edition originale en état proche du neuf, bien complète de deux cartons d'invitations illustrés au format 15 x 21 et 10,5 x 15 cm, l'un pour le vernissage et l'autre pour le dîner privé du 9 décembre 1996. Précieux exemplaire enrichi d'un superbe dessin original, signé, sur 2 pages, de Hippolyte Romain. Collection personnelle.
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