TRÈS BEL EXEMPLAIRE DU LIVRE CULTE DE MAURICE ROLLINAT RARISSIME EXEMPLAIRE EN GRAND PAPIER PARFAITEMENT CONSERVÉ BELLE PROVENANCE MAURICE ROLLINAT Les Névroses Les âmes — Les luxures Les refuges — Les spectres Les Ténèbres Paris, G. Charpentier, 1883 399 p., édition originale, relié, 19x12,5cm Édition originale du deuxième recueil de poèmes de Maurice Rollinat (1848-1903), dont le colophon indique qu'il a été tiré 50 exemplaires numérotés sur papier de Hollande : celui-ci le n°35/50 justifié à la presse, seul grand papier après 10 exemplaires sur Japon et quelques exemplaires sur Chine. Portrait de l'auteur gravé par Fernand Desmoulin (1853-1914) en frontispice. Reliure à la bradel, d'époque, sobre, mais de très bonne facture. Demi-toile avec pièce de titre en cuir, nom de l'auteur et titre doré, date en queue dorée. Aucun défaut à signaler. Intérieur frais et sans rousseur. Couvertures conservées en parfait état. Reliure uniforme du 19e siècle avec les volumes des recueils Dans les Brandes (1877) et L'Abîme (1886) que nous proposons par ailleurs sur la boutique, de la bibliothèque de Charles Sagnier. Belle provenance avec l'exlibris de Charles Sagnier (1844-1888) contrecollé sur le premier plat intérieur : historien du protestantisme, négociant en graines, essences, herboristeries, produits du midi, il fut également un ami intime de George Sand, mais aussi de Gustave Flaubert et Octave Feuillet. Né à Nîmes le 11 octobre 1844 est mort à Paris le 15 juin 1888. « Issu d'une famille protestante aisée de négociants, il est durant la guerre de 1870 officier des mobilisés de la première légion du Gard à Châteauroux. A cette occasion il fait la connaissance de George Sand et entretiendra par la suite avec elle une correspondance suivie (…) Historien du protestantisme, il collabore à de nombreuses revues et notamment le Bulletin de la société d'histoire du protestantisme et la France protestante. Il contribue à dépouiller des archives jusqu'alors inédites et éclairer d'un jour nouveau certains épisodes historiques ». On lui doit aussi : La Tour de Constance et ses prisonnières, liste générale et documents inédits, Paris, 1880 ; L'assemblée de la Baume des fées près de Nîmes, Relation d'Antoine Court, s.d. A la mort de Charles Sagnier, « son fonds considérable sera légué en partie aux archives de Nîmes et à la société du protestantisme ». Ses papiers, documents, notes de travail ont été donnés aux Archives départementales en septembre 1982, par ses petits neveux M. et Mme Sagnier, à Gajan. Source Christophe Teissier, Bio-Bliographie de Nîmes et du département du Gard, tome premier, p. 225. Si le premier livre de Rollinat, Dans les brandes, paru 6 ans plus tôt chez Sandoz, passa complètement inaperçu, malgré le cortège de grands noms convoqués par le poète en tête de ses poèmes — George Sand en tête, puis Banville, Hugo, Flaubert, Baudelaire et Cros, comme nous l'avons signalé dans la fiche de présentation de cet ouvrage sur notre boutique en ligne — ce ne fut absolument pas le cas des Névroses dont le tintamarre médiatique fut assourdissant au point que la Bibliothèque universelle et revue suisse présenta le recueil comme "le plus gros succès de librairie qu'ait jamais eu poète français" (1er janvier 1883, p. 778) — succès surtout provoqué par l'attente suscitée par la publication d'un article retentissant d'Albert Wolf dans Le Figaro du 9 novembre 1882, rapportant les paroles de la figure sacrée de la tragédienne Sarah Bernhardt pour qui Rollinat est l'"artiste le plus doué" jamais rencontré par la comédienne. Cette réclame ne manqua pas de se retourner contre le poète à la publication du livre jugé par la plupart des journalistes — et souvent à tort — comme "outrancier", "macabre", "sinistre", "exagérément baudelairien", etc. Il est vrai que la comparaison entre les dédicataires des poèmes de Dans les Brandes et ceux des Névroses suffit à laisser présager une évolution dans la manière poétique de Rollinat dont les sources ou filiations littéraires semblent plus éclectiques et davantage versées dans une atmosphère fin-de-siécliste empreinte de décadentisme et de symbolisme sur laquelle les critiques peu scrupuleux ne manquèrent pas de taper : les poèmes "Le Ciel", "Le Petit Lièvre" et "Le Gouffre" sont dédiés à Léon Bloy, "Les Lèvres" à Octave Uzanne et "Les Drapeaux" à son frère Joseph, le fameux poème du "Chat" ou "La Vache au taureau" à Léon Cladel, "Le Fantôme du Crime", "Ombres visiteuses" et "Les Vieilles Haies" à Edmond Haraucourt, "La Peur" et "Le Meneur de Loups" à Jules Barbey d'Aurevilly", "La Bibliothèque" à José-Maria de Heredia, "La Chambre" à Charles Cros, "Villanelle du Diable" à Théodore de Banville, "L'étang" à Joséphin Péladan, "La Dame en cire" à Félicien Rops, "Le Val des Marguerites" à Sarah Bernhardt, "L'Allée des peupliers" à Leconte de Lisle, "Rondeau de Printemps" à Alphonse Daudet, "Les Rocs" à Victor Hugo, "Ballade des Mouettes" à Nadar, etc. Nul mieux qu'Octave Uzanne ne pouvait remettre les pendules à l'heure dans la critique qu'il fit de l'ouvrage dans sa revue Le Livre, le 1er janvier 1883 : "Maurice Rollinat, comme tous les puissants originaux, tous les nobles indomptés de la littérature, tous les fauves non châtrés qui savent encore rugir, est trop discuté maintenant en raison de son livre les Névroses pour que je puisse prétendre clore le débat par un article critique marqué au sceau des éloges les plus sincères ou le discuter sous ses trois faces également tragiques de diseur, de musicien et de poète. Il y a six ans, lorsque parurent Dans les Brandes, un remarquable livre qui passa inaperçu, parce que aucun chroniqueur boulevardier n'osa tirer alors le coup de pistolet qui éclaire un homme jusque-là dans l'ombre, j'eus le plaisir d'éclater en louanges sonores dans un sous-sol du journaliste où je faisais alors mes débuts et où ma voix avait probablement plus d'écho à ma propre oreille qu'à celle du public. Aujourd'hui Rollinat est un homme de premier plan, c'est-à-dire une cible ; tout ce qui tient une plume dans la critique plastronne contre lui, on lui casse ses vers sur la tête ; on dénie la pure sonorité de ses rimes, on glose sur ses épithètes, on voudrait le forcer à avouer qu'il a toujours vécu dans les culottes de Baudelaire et qu'il a puisé ses frissons sur les bords du gobelet dans lequel Poë sablait son gin, — tout cela se calmera, — le journaliste parisien qui a proclamé Rollinat en premier article lui a peut-être rendu un piètre service [cf. l'article d'Albert Wolf dans le Figaro], car il a fait éclore le poète trop subitement au jour aveuglant de la popularité ; la meute des petites confrères a bruyamment jappé à ses jambes ; toutes les poches de fiel se sont crevées, les vipères se sont hissées sur leur queue, le pauvre Rollinat, a été enveloppé de rancoeurs. — L'heure de l'applaudir est venue, on ne discute pas les vaillants qui poitrine aux attaques. Je ne saurais dira à Maurice Rollinat que bravo ! pour son livre d'une si haute saveur originale. Les Âmes, les Luxures, les Refuges, les Spectres et les Ténèbres, tous ces différents chapitres des Névroses sont pleins de pièces d'une belle allure et d'une vigueur peu commune. La plupart des bibliothèques sont aujourd'hui pourvues des Névroses." Ou encore Barbey d'Aurevilly qui jugea dans Le Pays du 6 juillet 1883 : "Le démoniaque dans le talent, voilà ce qu'est M. Maurice Rollinat en ses Névroses. C'est le démoniaque devant l'inconnu, embusqué derrière tout, comme une escopette du diable, devenu le seul Dieu, et qui a le tremblement du démoniaque devant le démon. C'est ce tremblement, l'inspiration vraie de M. Rollinat, qui fait sa puissance, quand il a la communique à ceux qui le lisent entre deux frissons. Je comprends très bien que la lecture de ce poète hanté perpétuellement par tous les spectres de ce diabolique inconnu qui se tapit dans toutes choses soit importune aux imaginations qu'elle trouble. Je conçois très bien que toute cette littérature cadavérique, qui n'est pas une ironie, donne au cadavre vivant de tel vieux critique la peur désagréable d'être tout à fait un cadavre demain, et que cela influe légèrement sur son impartialité, mais l'homme qui secoue de telles peurs est assurément un poète d'une énergie plus grande que celle de tous les autres poètes contemporains, dont certes le mérité n'est pas la force ! Lui il l'a jusqu'à en abuser ! C'est évidemment un poète de la famille du Dante, qui a mal tourné, en tombant dans le monde moderne, mais ce n'est pas sa faute ! Du temps de Dante, l'enfer était sous terre, et à présent il est dessus". Il n'en fallait pas moins pour faire des Névroses un livre culte, à la fois détesté et mis au pinacle, recherché et fort désirable. L'insigne rareté des exemplaires en grand papier, tout comme celle des exemplaires en tirage courant, en témoignent. Envoi soigné avec assurance, remise contre signature.
Imprimerie Laboureur & Cie. 1979. In-8. Broché. Etat d'usage, Coins frottés, Agrafes rouillées, Papier jauni. 32 pages agrafées, rousseurs sur les plats.. . . . Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
Sommaire: Ode à Baudelaire - Le Tombeau de Gautier - Banville et Rollinat - Mon ami Raymon Rollinat - Le Prix de Poésie 1979 - Oiseaux de passage - Un itinéraire Maurice-Rollinat en Bas-Berry - Maurice Rollinat, l'homme et l'oeuvre - Dixains ou Dizains ? - Echos et Nouvelles. Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
TRÈS BEL EXEMPLAIRE DU TROISIÈME LIVRE DE MAURICE ROLLINAT PARFAITEMENT CONSERVÉ BELLE PROVENANCE MAURICE ROLLINAT L'Abîme — Poésies — Paris, G. Charpentier, 1886 292 p., édition originale, relié, 18,7x12,4cm Édition originale du troisième recueil de poèmes de Maurice Rollinat (1848-1903), après Dans les Brandes (1877) et Les Névroses (1883). Reliure à la bradel, d'époque, sobre, mais de très bonne facture. Demi-toile avec pièce de titre en cuir, nom de l'auteur et titre doré, date en queue dorée. Intérieur frais et sans rousseur. Couvertures conservées en parfait état. Reliure uniforme du 19e siècle avec les volumes des recueils Dans les Brandes (1877) et Les Névroses (1883) que nous proposons par ailleurs sur la boutique, de la bibliothèque de Charles Sagnier. Belle provenance avec l'exlibris de Charles Sagnier (1844-1888) contrecollé sur le premier plat intérieur : historien du protestantisme, négociant en graines, essences, herboristeries, produits du midi, il fut également un ami intime de George Sand, mais aussi de Gustave Flaubert et Octave Feuillet. Né à Nîmes le 11 octobre 1844 est mort à Paris le 15 juin 1888. « Issu d'une famille protestante aisée de négociants, il est durant la guerre de 1870 officier des mobilisés de la première légion du Gard à Châteauroux. A cette occasion il fait la connaissance de George Sand et entretiendra par la suite avec elle une correspondance suivie (…) Historien du protestantisme, il collabore à de nombreuses revues et notamment le Bulletin de la société d'histoire du protestantisme et la France protestante. Il contribue à dépouiller des archives jusqu'alors inédites et éclairer d'un jour nouveau certains épisodes historiques ». On lui doit aussi : La Tour de Constance et ses prisonnières, liste générale et documents inédits, Paris, 1880 ; L'assemblée de la Baume des fées près de Nîmes, Relation d'Antoine Court, s.d. A la mort de Charles Sagnier, « son fonds considérable sera légué en partie aux archives de Nîmes et à la société du protestantisme ». Ses papiers, documents, notes de travail ont été donnés aux Archives départementales en septembre 1982, par ses petits neveux M. et Mme Sagnier, à Gajan. Source Christophe Teissier, Bio-Bliographie de Nîmes et du département du Gard, tome premier, p. 225. Si le premier livre de Rollinat, Dans les brandes, paru 9 ans plus tôt chez Sandoz, passa complètement inaperçu, ses Névroses occupèrent la première place médiatique, réunissant d'une part une certaine caste journalistique qui tapa sans relâche sur l'ouvrage et le taxa d'"outrancier", "macabre", "sinistre", "exagérément baudelairien", etc., et d'autre part des soutiens prestigieux comme Sarah Bernhardt, Jules Barbey d'Aurevilly ou encore Octave Uzanne. Dans L'Abîme, Rollinat examine en grande partie les vices humains, à la manière des moralistes du XVIIe siècle, avec des échos pascaliens ("La chanson de l'Ermite") quant à la place de l'homme dans l'univers, mais surtout une fascination pour l'intériorité humaine ("La genèse du crime", "Le faciès humain"), regorgeant de pouvoirs insoupçonnés, de pulsions et de projets souvent vains. L'Abîme offre un constat accablant de la nature humaine et de sa destinée. La vie, déplorable, ne sera pas, selon Rollinat, excusée par la mort. À la fin du recueil, notamment dans "Requiescat in Pace", le poète, cynique, fait de la mort un juge sans Dieu au sein de laquelle l'homme n'aura aucun droit au pardon. C'est encore Octave Uzanne qui en parla le mieux et le plus mesurent possible dans la revue le Livre du 1er janvier 1886, appréciant "un maître volume plus profond que les Névroses, plus mûr, plus humain [...] élaboré par un artiste convaincu qui restera comme l'un des poètes les plus originaux et les plus étrangement doués de cette fin de siècle" : "C'est une oeuvre de philosophe qui scrute l'hypocrisie, l'intérêt, l'égoïsme, le soupçon, la haine, le pardon, la colère, l'orgueil et l'ennui, et qui argumente sur l'ingratitude, le mépris, le néant, le doute et l'heure incertaine avec l'âpreté d'un mâle poète du XVIe siècle. Ce livre de penseur hanté par l'inquiétude et miné par le problème de la vie aura-t-il le succès de son précurseur, nous ne le pensons pas ; le lecture n'aime pas qu'on lui crie : Arrête-toi, passant, et regarde où tu vas ? — Il aime qu'on lui masque par les fleurs et les gentillesses la fosse vers laquelle il s'achemine, et le poète Rollinat voir le trou béant qui engloutit tour à tout les générations, le tombeau est toujours présent à l'horizon de sa pensée et il ne saurait voir un arbre comme tel pessimiste de notre connaissance : "Voilà un cercueil qui pousse.". Octave Uzanne Un bel ouvrage, à faire figurer dans la bibliothèque, avec les exemplaires de Dans les Brandes et les Névroses que nous proposons par ailleurs sur la boutique. Envoi soigné avec assurance, remise contre signature.
(ROLLINAT) - MELANDRI Achille (1845-1905), littérateur, peintre, photographe, il fréquenta le Chat Noir, comme Maurice Rollinat.
Reference : 10960
Mélandri dans cet article profond évoque Delacroix et Dante ( pour le sujet de la barque), Hugo au sujet de l'Eviraduns, il compare la manière de Lamartine à celle de Delaroche et rapproche Pierre Dupont et Rosa Bonheur. “Dans les “Paysages et Paysans“ de Maurice Rollinat, les tableaux abondent. On y trouve des sites qui pourraient être signé de Corot, des silhouettes rustiques qui rappellent Millet. L'auteur en perpétuelle extase devant la Nature lui a demandé la guérison de ses affres…“. Il cite le poème “ Le vieux haineux “ auquel il attribue la grandeur et la noblesse d'un Puvis de Chavannes.
Joseph Pierre a annoté le texte de Mélandri “ A Propos de la publication récente par les soins de de M. Saint Pol Bridoux, des oeuvres de son cousin Maurice Rollinat : les Bêtes…Il me semble intéressant de reproduire cette esquisse d'Achille Mélandri extraite de ma collection d'autographes“. On a joint l'épreuve imprimée du texte de Mélandri. (Reu-Bur).
1927 Chateauroux, Editions du “Gargaillou“, 1927; in-4°, broché, couverture beige illustrée en ocre du masque de Rollinat par Ringel d'Illzach, titre en noir, dos muet, 116pp., (1)f. Illustré en noir dans le texte et hors texte en un ton de photographies et nombreux dessins représentant, Rollinat, sa maison natale, puis Bel-Air, la Pouge, Fresselines et les environs ( Monet, Maillaud, Moreau, Nadar, Alluaud, Osterlind, Detroy, etc.. Textes de Rollinat, Hugues Lapaire, Alluaud, Dauray, Marius boisson, Albert Chantrier, Roger Lafagette, Jacques Berri, Georges Lubin, Albert Brimbal, Georges Lorin, Emile Vinchon,etc. Avec une Bibliographie et la liste alphabétique des “Amis de Rollinat" en 1927.
Ouvrage tiré à 375 exemplaires, celui-ci 1 des 300 sur surglacé. Non coupé. (CH1/CO1)
Ensemble de 9 tomes en édition originale in-16 (181 mm env.), demi-chagrin à coins havane, dos à cinq nerfs, caissons décorés d’encadrements dorés, pièce de titre rouge, double filet doré sur les plats, tête dorée, non rogné (Flammarion) ; Ex-libris “Bibliothèque de Robert Buthaud” dessiné et gravé par Raoul Serres.- Dans les Brandes. Poèmes et rondels. Paris, Librairie Sandoz et Fisbacher, 1877 ; couverture et dos conservés ; [2], 287, [1] pp. Envoi autographe signé “A Louis Cilié. Bien affectueusement, Maurice Rollinat”. Bel exemplaire.- Les Névroses. Les ames. Les luxures. Les refuges. Les spectres. Les ténèbres. Avec un portrait de l’auteur par F. Desmoulin. Paris, Charpentier, 1893 ; VIII, 399 pp., portrait en frontispice. Quelques petites rousseurs, plutôt vers la tranche extérieure. Bon exemplaire dans l’ensemble.- L’Abîme. Poésies. Paris, Charpentier, 1886 ; 292 pp. Quelques rousseurs éparses. Bon exemplaire dans l’ensemble.- Les Apparitions. Paris, Charpentier-Fasquelle, 1896 ; 310 pp., les deux derniers cahiers (25 et 26) sont sur un papier plus blanc et brillant. Bel exemplaire.- Paysages et paysans. Poésies. Paris, Eugène Fasquelle, 1899 ; 332 pp., bel exemplaire.- En errant - proses d’un solitaire. Paris, Eugène Fasquelle, 1903 ; 325 pp., [1] f. de table. Bel exemplaire.Oeuvres posthumes :- Ruminations - proses d’un solitaire. Paris, Eugène Fasquelle, 1904 ; 296 pp. ; rousseurs aux 2 premiers feuillets, le reste en bon état.- Les bêtes. Poésies. Paris, Eugène Fasquelle, 1911 ; VII, 227 pp. ; bel exemplaire.- Fin d’oeuvre. Préface de Gustave Geffroy, avec un portrait de l’auteur et trois illustrations. Paris, Eugène Fasquelle, 1919 ; 341 pp. (avec le catalogue complet de l’oeuvre musicale de Maurice Rollinat) ; 3 photographies hors-texte sur papier glacé.
Bel exemplaire. Grand ami de George Sand et de Jules Barbey d’Aurevilly, Maurice Rollinat est un Berrichon de Chateauroux qui va monter à Paris où il va publier son premier recueil, “Dans les brandes”, en 1877, dédié à la mémoire de George Sand ; malgré l’annonce des “Névroses” à la dernière page, l’ouvrage ne sortira que six ans plus tard ; peut-être l’insuccès de son premier recueil a-t-il un peu refroidi son enthousiasme ou peut-être a-t-il consacré beaucoup de temps aux hydropathes, groupe qu’il va fonder avec Emile Goudeau, Georges Lorin, Rives et Abram. Avec ces soirées musicales et poétiques qui se déroulèrent avec un grand succès dans différentes salles, Rollinat le pianiste-poète emporta de grands succès, au dire des nombreux témoignages qui nous sont parvenus, notamment celui de Jules Lévy dans son ouvrage consacré aux Hydropathes. (Delpeuch, 1928).
Phone number : 06 60 22 21 35
[Würth ] - Clément Jean - Rollinat Maurice - Rollinat Maurice
Reference : 1086
(1943)
Partitions sur la Saison Ménestrel 1943 approx.
Bon état Petit format
paris Bibliothèque-Charpentier 1926 in-12 demi-toile un volume, reliure demi-toile bordeaux in-douze (half cloth-bound in-12) (12,5 x 19,2 cm), dos long (spine without raised band), décoré or (gilt decoration) filets or (gilt line), titre frappé or (gilt title), pièce de titre à filets sur fond noir (label of title with gilt line), papier peigné aux plats (cover with painting paper), tête lisse (top edge smooth), gouttière long papier (fore-edge great paper) non rognée (edges no smooth), sans illustrations, 284 pages, 1926 Paris Bibliothèque-Charpentier Editeur,
Mention de cinquième mille...Bel Exemplaire....Maurice Rollinat: 1846 à Chateauroux-1903 à Ivry-sur-Seine, "diable en acier" d'après son ami Jules Barbey d'Aurevilly....en bon état (good condition). bon état
(ROLLINAT) - Revue du Berry …Directeurs Paul Mellottée, Eugène Hubert.
Reference : 11888
(1904)
1904 Châteauroux, Mellottée, Paris, Picard, 1904; brochure grand in-8 de 64pp.; couverture bleu-vert pâle, imprimée en noir et blanc, dos muet. Exemplaire non coupé.
Cette livraison renfrem : Généalogie de la famille Lejay de Bellefond par Mazières-Mauléon/ Le vrai Rollinat par J.Pierre / Un poète à l' horizon. Les Névroses par Barbey d'Aurevilly / Maurice Rollinat , son père et G. Sand par Albert Decourteix. Légères rousseurs à la couverture. (CO1/CH1)
DAUDET Alphonse & LORRAIN Jean & ROLLINAT Maurice & LECONTE DE LISLE Charles-Marie-René & BARRES Maurice & VERMERSCH Eugène
Reference : 82709
(1882)
La jeune France, Paris 1882, 17x26cm, 12 fascicules reliés en 1.
Edition originale. Reliure en demi chagrin rouge, dos à cinq nerfs, plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier à la cuve, quelques accrocs sur les coupes, coins émoussés, tête dorée. Quelques frottements sur les mors, une trace de décoloration en marge du premier plat, plats marginalement brunis, quelques petites rousseurs intérieures. Nombreuses contributions dont celles d'Alphonse Daudet, Maurice Barrès, Henri Cazalis, Charles-Marie-René Leconte de Lisle, Jean Lorrain, Anatole France, Léon Cladel, Paul Arène, José Maria de Heredia, Maurice Rollinat, Sully-Prudhomme, Eugène Vermersch, Laurent Tailhade, Maurice Rollinat... Rare cinquième année complète. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Phone number : 01 56 08 08 85
La Nouvelle Revue Critique, 1933. In-12 br. Coll. " Célébrités contemporaines ". Portrait et fac-similé. Etude critique d'Alexandre Zévaès. Bibliographie. E.O. sur papier d'édition.
[DUBRAY (Jean-Paul)] - ROLLINAT (Maurice)]. DUBRAY (Jean-Paul).
Reference : 96898
(1930)
Paris Marcel Seheur, coll. "Mystérieux ou ... disparus" 1930 1 vol. broché in-8, broché, couverture rempliée illustrée par Lebedeff, non coupé, 81 pp. Préface d'Adrien Waseige. Edition originale illustrée de nombreux bois gravés par l'auteur. Tirage unique à 375 exemplaires sur Hollande, celui-ci non justifié.
P., Fasquelle, Bibliothèque-Charpentier, 1919 ; in-12, br. 2ff.-341pp. - Portrait en frontispice et 3 planches hors-texte (la maison de Rollinat à Fresselines - Creuse). Papier jauni, dos recollé en queue. Ex-libris manuscrit de l'écrivain vichyssois Marcel Guillaumin.
Edition originale posthume, exemplaire du tirage courant après 15 sur Hollande.Après une longue préface (40 pages), ce recueil de poésies est suivi de quelques lettres de Rollinat, à sa mère, sa famille et ses amis ; et du catalogue complet de son oeuvre musicale.
S.l., Le Livre de Plantin, 30 avril 1929. In-4, en feuilles, couverture crème rempliée et imprimée en deux tons (noir et rouge), sous chemise et étui en rexine noire.
Ouvrage illustré par LOBEL-RICHE de 31 eaux-fortes originales. Portrait de Rollinat en frontispice. Tirage limité à 210 exemplaires numérotés. Un des 160 réimposés sur vélin contenant l'état en noir avec remarques (sous chemise) et l'état terminé dans le texte (n° 80). Exemplaire en parfait état. Photos sur demande.
paris Bibliothèque-Charpentier 1919 in-12 demi-toile un volume, reliure demi-toile bordeaux in-douze (half cloth-bound in-12) (12,5 x 19,2 cm), dos long (spine without raised band), décoré or (gilt decoration) filets or (gilt line), titre frappé or (gilt title), pièce de titre à filets sur fond noir (label of title with gilt line), papier peigné aux plats (cover with painting paper), tête lisse (top edge smooth), gouttière long papier (fore-edge great paper) non rognée (edges no smooth), orné d'un portrait photographique de l'auteur en noir en frontispice + trois photographies hors-texte en noir, 341 pages, 1919 Paris Bibliothèque-Charpentier Fasquelle Editeur,
Edition Originale .......Préface de Gustave Geffroy......Bel Exemplaire....Maurice Rollinat: 1846 à Chateauroux-1903 à Ivry-sur-Seine, "diable en acier" d'après son ami Jules Barbey d'Aurevilly....en bon état (good condition). a
In 12 demi-cuir,titre doré,Faux-titre,frontispice,portait de l’auteur par F Desmoulin,titre,399 pages.Charpentier G. 1883 Une pâle mouillure angle inférieur droit en début de volume.Edition originale
"Ce recueil est le plus célèbre de Rollinat.L'étrangeté et le macabre jouent un rôle capital.La Nature est alors transfigurée par le poète sous la pression d'un imaginaire de l'étrange qu'il fait se dégager du moindre évènement Ouvrage de la fascination par excellence,proche du symbolisme.Le diable, la mort,le mal,sont des thématiques omniprésentes qui percent le voile de la simple donnée naturelle.La réalité déborde alors de sens par le double recours à l'imaginaire et au nihilisme.Évacuant Dieu de sa réflexion poétique,Rollinat suppose le Diable comme s'infiltrant dans toutes les manifestations humaines et non humaines.Par ce biais négatif,il réhabilite ce qu'il y a de plus naturel et ancré dans l'humain:la luxure et la mort."
P., Librairie Jouve et Cie, 1921, in-8, br., 248 pp. (DE23)
P., Jouve et Cie, 1921, in-12, demi-basane rouge, dos à quatre nerfs, fleurons dorés dans les entrenerfs (rel. de l'époque), 243 pp., portrait photographique-frontispice, non rogné, 248 pp. (DD6)
Étude biographique et littéraire. Bien relié.
P., La Nouvelle Revue critique, 1933, in-8 carré, br., 94 pp., portrait et fac-similé en frontispice, bibliographie. (GK4A)
Paris, G. Charpentier et Cie, éditeurs, 1883, in-8vo, 2 ff. (faux-titre et titre) + 281 p. (+ 3 n. ch.), envoi sur faux-titre ‘A Madame Alphonse Daudet bien cordialement (signé) Maurice Rollinat’, cachet rond sur page de garde, de la bibliothèque de ? (au chiffre ‘J A D’ & ‘ne oubliez’) , reliure en d.-toile originale, pièce de titre en cuir au dos filets, fleuron et date dorés au dos. Couverture de la brochure cons. Bel exemplaire (signé Paul Vié).
L’édition originale de cet ouvrage, dédié à George Sand, fut publié en 1877. Image disp.
Phone number : 41 (0)26 3223808
( ROLLINAT )- Revue du Berry… Propriétaire-directeur J. Pierre.
Reference : 11889
(1904)
1904 Châteauroux, Mellottée, Paris, Picard, 1904; brochure grand in-8 de 32pp. Couverture blanche imprimée en noir. Dos muet. Exemplaire non coupé en très bon état.
Cette livraison renferme: La vérité sur Maurice Rollinat d'après sa propre correspondance par J. Pierre / En Berry poésie de Tony Bouillet / De la prononciation actuelle de quelques vieux noms célèbres par Ul. Richard-Desaix/ Généalogie de la maison d'Aumont, par Charles Charreton de la Terrière de Chavannes, prieur de Saint-Pierre de Vezins en Poictou par J.P.
Bibliothèque-Charpentier. 1896. In-8° broché. 310 pages. E.O. sur papier ordinaire.
Bon état.
"etc... Jules Jouy Villon Scarron Banville Ponchon Corneille François Colletet Claude Le Petit Berthod Désaugiers Musset Rollinat Richepin Tailhade Alcanter de Brahm"
Reference : 13406
(1912)
"1912. Paris Société des Editions Louis-Michaud 1912 - Broché 11 cm x 17 5 cm XVIII+ 137 pages ills hors-texte - Choix de poésies et préface par Camille Lemercier d'Erm couv. illustrée de G. Dorival poèmes de Villon Corneille Scarron François Colletet Claude Le Petit Berthod Désaugiers Musset Jules Jouy Banville Rollinat Richepin Tailhade Alcanter de Brahm Ponchon etc... - Bon état"