Paris, Arthus Bertrand 1846. grand in-8 , relié percaline , pièce de titre et auteur,XLVIII, 406pp illustré de 15 planches teintées,1 grande carte dépliante et plusieurs tableaux , rousseur.
Édition originale , L'auteur était membre de la Société française de géologie et de géographie.L'ouvrage est considéré comme une référence dans l'histoire des découvertes géographiques après la découverte du Nouveau Monde. Il est apparu lors de l'intense rivalité franco-britannique pour le contrôle de la navigation en Mer Rouge. Ils travaillèrent à dessiner des cartes des rives de la mer Rouge et envoyèrent des explorateurs, des voyageurs et des officiers comme Tamisier, Galinier et Rochet D. Hericourt dans la péninsule arabique. L'auteur a parcouru le bassin de la mer Rouge entre 1839 et 1840 et a visité l'Abyssinie pour la deuxième fois en 1843, traversant Al-Kassim, Djeddah, Houdeida et Mokha. Il décrit en détail la situation en Arabie, les éleveurs de qat au Yémen, et plus tard il a présenté les résultats de ses investigations à la Société Géographique à Paris. Au cours de ses voyages, Rochet a pu recueillir de nombreuses informations sur la mer Rouge et les pays environnants, notamment sa physionomie,botanique, météorologie et sa géologie. Arthus Bertrand, Paris, 1846. xlviii, [1], 406 pp., half-title, 15 steel engraved plates , 1 large folding map by S Jacobs, numerous tables, scattered spotting, minor dampness , good copy.P1-15
Paris, Arthus Bertrand, 1841. In-8 de (2) ff., xxiij-(1)-439 pp; demi-veau brun, dos lisse orné, pièce de titre de veau noir, tranches marbrées (reliure de l’époque).
Première édition, peu commune, illustrée de 12 planches lithographiées (portrait, vues, objets et outils), et d'une grande carte dépliante. Négociant et aventurier, Rochet d’Héricourt fut le premier à ouvrir la route du Choa, itinéraire le plus court entre le golfe d’Aden et l’Éthiopie centrale. Parti du Caire en février 1839, il gagna Moka en cabotant et en recueillant de précieuses informations sur le commerce et la navigation en Mer Rouge. Arrivé à Tadjoura, il décida de pénétrer en Éthiopie par le Choa plutôt que par la route habituelle de Massaouah, puis se rendit au pays des Adel et la ville d'Ankober, où il fut accueilli par le roi. Il y séjourna presque une année avant de revenir en France en 1840. Il fut reçu au Ministère de la Guerre, des Affaires Étrangères et du Commerce où il recommanda l'installation de comptoirs français dans cette région. Excellent observateur, il s’intéressa surtout aux hommes, à leurs mœurs, leurs institutions, leurs religions, ainsi qu’aux problèmes politiques et économiques. On trouve, pages 371 à 432, un recueil de mots arabes, amharas et gallas employés usuellement dans la conversation. Bon exemplaire comportant un envoi autographe signé de l'auteur à "monsieur Eyries, membre de l'Institut". Rédacteur, traducteur de récits de voyages, et géographe, Jean-Baptiste Eyriès fonda, en 1807, avec Conrad Malte-Brun, les Annales des Voyages. Il fut membre fondateur de la Société de Géographie de Paris en 1821, président de la commission centrale de cette société savante en 1826, et fut élu à l'Académie des inscriptions et belles-lettres en 1839. Cachet armorié à sec de la famille Journu sur une page de garde. La famille Journu est une famille subsistante de la noblesse française. Elle compte parmi ses membres de nombreux négociants et armateurs bordelais. Originaire de Villefranche-sur-Saône, elle s'installa dans la ville de Lyon, puis dans celle de Bordeaux au début du XVIIIesiècle. Elle se lança alors dans le négoce et dans l'armement de navires vers les Indes et les Antilles, et obtint rapidement une place distinguée dans la bourgeoisie bordelaise. Quelques rousseurs. Gay, 115. — Numa Broc, Afrique, 289.