P,lAncienne Librairie Martinon ,sd ,in4 1/2 chagrin rouge ,363-xxivpp 200 illustrations contenant 700 sujets. Dessins de Denis, Desjours , Vierge. Langue: Français
HENRI ROCHEFORT: Lettre manuscrite signée à un Romancier. PRISON / ROMAN / REVUE "LA GRANDE MARSEILLAISE". 1870. Autographe signé. Il informe l'auteur d'un roman qu'il espère le faire paraître dans la revue "la grande Marseillaise" où il écrit lui-même, mais l'état de ses yeux, abîmés par son séjour en prison, ne lui a pas permis de le lire en entier. Tout dépend des évènements. HENRI ROCHEFORT. Victor Henri de Rochefort-Luçay, né le 30 janvier 1831 à Paris et mort le 30 juin 1913 à Aix-les-Bains, mieux connu sous le nom d'Henri Rochefort, est un journaliste, auteur de théâtre et homme politique français. Il est déporté à Nouméa (Nouvelle-Calédonie) en 1873, avec Louise Michel, et s'en évade l'année suivante. Boulangiste, il est condamné une seconde fois à la déportation, en 1889, par contumace, ayant suivi le gal Boulanger dans son exil. Grand polémiste dans les pages de ses journaux (La Lanterne, La grande Marseillaise, L'Intransigeant), il défend des options politiques radicales voire extrémistes (anticlérical, nationaliste, favorable à la Commune, boulangiste, socialiste et antidreyfusard). Son engagement lui vaut le surnom de « l'homme aux vingt duels et trente procès », ainsi que des condamnations, notamment au bagne de Nouméa dont, fait unique, il parvient à s'échapper en 1874. Ce qui inspira en 1880 une peinture d'ÉDOUARD MANET intitulée "l'évasion de Rochefort", où l'on voit ce dernier en pleine mer, dans une barque. Bon
L.A.S. (208 x 133) 1 p., s.l.n.d., à "Mon cher Philibert". Froissée.
Lettre de remerciement au journaliste Philibert AUDEBRAND (1815-1906) pour son article : "() je ne pouvais pas espérer un article aussi charmant et aussi sympathique. Vous êtes un ange et un vrai ami. Les dernières lignes m'ont particulièrement touché. Je n'ai pas besoin de vous dire pourquoi, d'autant plus qu'il y avait du courage à dire ce que vous dites. Merci donc deux mille fois et tout à vous. Henri Rochefort". Journaliste et homme politique français, ROCHEFORT est déporté à Nouméa (Nouvelle-Calé-donie) en 1873, avec Louise Michel, et s'en évade l'année suivante. Boulangiste, il est condamné une 2nde fois à la déportation, en 1889, par contumace, ayant suivi le gal Boulanger dans son exil. On joint 1 photographie originale (140 x 102), portrait de H. Rochefort, avec en-dessous un bas de lettre signée "à vous, Henri Rochefort", tous 2 contrecollés sur carton fort (220 x 130) (coin inf. du support cassé.) ainsi qu'1 carte de visite "Henri de Rochefort".
P., Société Parisienne d'Edition, 1943, in-12, 237 pp, 16 pl. de photos hors texte, index des noms cités, broché, couv. ornée d'un petit portrait photo de Charles de Rochefort, bon état, envoi a.s. de Ch. de Rochefort
Mémoires de l'acteur et réalisateur Charles de Rochefort. Star du cinéma muet, il tourne en France, aux Etats-Unis et en Italie une trentaine de films en tant qu'acteur et une dizaine d'autres en tant que réalisateur. Comparse habituel de Max Linder, il joue aussi sous la direction d'Abel Gance, Léonce Perret et Victor Fleming. Son rôle le plus prestigieux est celui du pharaon Ramsès II dans la version muette des Dix Commandements réalisée par Cecil B. DeMille en 1923. Ses souvenirs, rédigés par Pierre Andrieu, évoquent le théâtre, la Grande Guerre, le cinéma, les Etats-Unis, la prohibition, Hollywood, etc. — Charles de Rochefort grandit à Oran, en Algérie française, où son père, le Marquis Paul Charles Dominique d’Authier de Rochefort, occupe le poste de directeur de la Compagnie Générale Transatlantique. Sa mère Camille est issue d'une illustre famille Corse. Adolescent, il fait du sport assidument et se forge un corps d’athlète. En 1905, il termine ses études à Paris où nait son attirance pour la scène. Charles de Rochefort se consacre rapidement exclusivement à sa nouvelle passion. Avec son charisme, son allure et son ardeur, il est très vite employé pour jouer des petits rôles au théâtre ou dans des revues de music-hall. Dès 1910, il fait ses premières apparitions pour le cinéma dans des petits films d’une ou deux bobines de Max Linder. Quand la Première Guerre Mondiale éclate, il s’engage aussitôt. En qualité de lieutenant, il participe à plusieurs campagnes et se bat à Verdun. Il est démobilisé en 1918. Charles de Rochefort est aussitôt engagé par Jean Durand pour être le partenaire de Jacqueline Forzane dans Impéria (1918), un sérial en costumes de douze épisodes produit par la Société des Cinéromans. Il travaille ensuite sous la direction de Gaston Roudès, Camille de Morlhon, Léonce Perret, et devient une vedette à part entière avec Le roi de Camargue (1921), adapté du roman de Jean Aicard par André Hugon. Ses qualités physiques sont mises à contribution dans des drames, des films d’aventure ou romanesques. Il tourne entre-autres, dans Gigolette (1921) d'Henri Pouctal, L’empereur des pauvres (1921) de René Leprince, L’arlésienne (1922) d'André Antoine, Le diamant noir (1922) d'André Hugon et La dame au ruban de velours (1923) de Giuseppe Guarino. Parallèlement, Charles de Rochefort commence une carrière américaine dans Sous le soleil d’Espagne (1922), une production de la Famous Players-Lasky tournée en Espagne par John S. Robertson. Sous le nom de Charles de Roche, il est la vedette d’une demi-douzaine de films à Hollywood, parmi lesquels La flétrissure (1923) de George Fitzmaurice avec Pola Negri, et surtout Les dix commandements (1923) de Cecil B. DeMille, dans le rôle de Ramsès II. De retour en France, il passe à la réalisation et dirige sept films dans les années 1930. En 1936, il prend la direction du Théâtre Albert 1er et le renomme Théâtre Charles-de-Rochefort. Pour sa première pièce il présente Allo, Police-secours, une œuvre policière dont il est l’auteur. Le succès le pousse à monter de nombreuses pièces du même genre, assurant souvent lui-même la mise en scène. Mobilisé et blessé au cours de la Seconde Guerre mondiale, c’est son épouse, la comédienne Mary Grant, qui reprend la direction du théâtre, poste qu’elle occupera jusqu’en 1972. En 1943, l’acteur publie ses mémoires sous le titre "Le film de mes souvenirs : Secrets de vedettes". Malade, il s’éloigne du métier à la fin des années 1940. Il décède à Paris, le 31 janvier 1952. (notrecinema.com)
Frankfurt: Wilhelm Serlin, 1668. 12mo (140 x 85 mm). In contemporary full calf with four raised bands and gilt lettering and ornamentation to spine. Small paper label pasted on to top of spine indicating the inventory number in a estate library. A few worm holes to boards. Closely trimmed, a few leaves with slight loss of text to upper margin. Leaf pp. 389/390 with repair in margin, with loss of text, otherwise a nice copy. (20), 31, (3), 430, (14)" (12), 514 pp. + frontispiece and 45 plates (as called for by Sabin).
Rare first German edition, here with the often lacking second part (“the second, which is generally lacking” – Sabin) of this early and important work on the Antilles Islands describing the customs and manner of the inhabitants - ""The work is an important and valuable contribution to our knowledge of the Antilles... "" (Sabin 72321). Rochefort's book was written for the principal purpose of convincing other Huguenots to emigrate to the Caribbean. It described the islands and the natives in glowing terms, to make the Antilles seem a desirable destination for Protestants living in a France that didn't want them and barely tolerated them. The first part of the text, beautifully illustrated with copperplates, showcases the flora of the New World, including pineapple, indigo, ginger, cocoa, coconut, palm trees, and tobacco. Additionally, depictions of various fish, birds, animals, and traditional costumes are also included. Notably, it includes a chapter on the Apalachee Indians of the southwestern United States and a Carib language glossary by Raymond Breton. “Charles de Rochefort, a French Huguenot minister and missionary, was born in 1605 and died in 1683. He spent at least a decade in the Caribbean, from 1636 to the mid- 1640s, on Tobago and what we now call St. Kitts, before returning to take up a post as minister at a Huguenot Church in Rotterdam, a position that he held the rest of his life. In 1658, a book was published in Rotterdam, called Histoire naturelle et morale des iles Antilles de l'Amerique. The only name mentioned in the preface was “M. de Rochefort”. For a long time, this was suspected to be either Cesar de Rochefort or the comte de Rochefort. But in 1992, a scholar convincingly demonstrated that the author was Charles de Rochefort, the Huguenot minister of Rotterdam. The missionary purpose notwithstanding, Rochefort was very good at describing the flora and fauna of the Antilles, especially the plants. And he provided attractive engravings of many of the tropical plants he described. We show several of those illustrations here. You will notice that Rochefort, unlike Piso, liked to depict natives interacting with the plants, which makes his engravings even more attractive, from an ethnological point of view.” (Linda Hall) This German translation is based on the second edition of the original French edition. Sabin 72321
HENRI ROCHEFORT / PAUL DE CASSAGNAC : 2 Lettres Manuscrites signées concernant une sortie au Théâtre envoyées à Monsieur (La Hargne ?), Un directeur de Théâtre. Chemise de papier avec les 2 lettres montées. Bon état. *Lettre manuscrite d'Henri Rochefort avec l'entête tampon du journal politique "l'intransigeant" dont il était le rédacteur en chef en parallèle de la revue pamphlétaire "la lanterne". Paris, le 8 Mars 1889. "Je vous serais vivement obligé s'il vous était possible de me faire faveur ce soir la gracieuseté d'une loge de quatre places. Votre tout dévoué. HENRI ROCHEFORT." *Lettre manuscrite de Paul de Cassagnac avec l'entête du ministère de l'intérieur, cabinet du ministre. Non daté, mais probablement l'année 1889. "Monsieur La Hargne, Pourrez-vous me donner une deuxième loge pour ce soir? J'en ai un grand besoin (.....?...). Paul De Cassagnac. PS: Si vous n'avez pas de deuxième place en fauteuil de me (.. prévenir..?)". PAUL DE CASSAGNAC. Paul Adolphe Marie Prosper Granier de Cassagnac (1842-1904), dit Paul de Cassagnac, est un journaliste politique, un député bonapartiste d'extrême droite et un duelliste français. Ennemi implacable de la République, il est l'inventeur du surnom péjoratif La Gueuse désignant la République, surnom repris plus tard par les royalistes de l'Action française. HENRI ROCHEFORT. Victor Henri de Rochefort-Luçay, né le 30 janvier 1831 à Paris et mort le 30 juin 1913 à Aix-les-Bains, mieux connu sous le nom d'Henri Rochefort, est un journaliste, auteur de théâtre et homme politique français. Il est déporté à Nouméa (Nouvelle-Calédonie) en 1873, avec Louise Michel, et s'en évade l'année suivante. Boulangiste, il est condamné une seconde fois à la déportation, en 1889, par contumace, ayant suivi le gal Boulanger dans son exil. Grand polémiste dans les pages de ses journaux (La Lanterne, La Marseillaise, L'Intransigeant), il défend des options politiques radicales voire extrémistes (anticlérical, nationaliste, favorable à la Commune, boulangiste, socialiste et antidreyfusard). Son engagement lui vaut le surnom de « l'homme aux vingt duels et trente procès », ainsi que des condamnations, notamment au bagne de Nouméa dont, fait unique, il parvient à s'échapper en 1874. Bon
[NANTES] L. CRUCY FRÈRES [CONSTRUCTION NAVALE] - HENRI POUSSIELGUE FONDÉ DE POUVOIR A ROCHEFORT-SUR-MER
Reference : 26330
(1803)
Chantenay 1803 RECAPITULATION DE FACTURE ORIGINALE d'1 page manuscrite à l'encre brune, format :18 x 23 cm, sur papier velin crème, ligné et filigrané, RÉCAPITULATION DE LA FACTURE DE LA GABARRE : "LA TOINETTE", CAPITAINE BURTIN ALLANT A ROCHEFORT A LA CONSIGNATION DE MR H.J. POUSSIELGUE, AVEC CHARGEMENT DE BOIS DE MARINE POUR LE COMPTE DE MR L. CRUCY FRÈRES, AU CHANTIER DE LA PIPERIE (CHANTENAY), LE 2 THERMIDOR AN 11 (21 JUILLET 1803), Récapitulation de Facture émise au Chantier de la Piperie(Chantenay) CRUCY FRÈRES.
FOURNITURE pour le Chantier Naval DE ROCHEFORT, AUX FRÈRES CRUCY, Les Crucy signent leur premier contrat pour Rochefort le 4 août 1802 pour les coques de 3 vaisseaux de 74 au prix de 640 000 francs lunité. Ils ont à leur disposition le chantier de chenal de la Cloche au « magasin brûlé ». Leur fondé de pouvoir est dabord la société Guérin Aîné et Cie, puis Henry Poussielgue, frère de leur associé Etienne Poussielgue .......... en trés bon état (very good condition). en trés bon état
A Rochefort, , A Rochefort, le 14 avril 1781 ; MANUSCRIT in-folio en ff. 20 pages et 2 ff. servant de couverture.Samuel Guisan, célèbre ingénieur agricole né à Avenches (Vaud) et mort à St.-Eustache (Antilles), avait commencé sa carrière comme régisseur d’une sucrerie au Surinam. Lorsque en 1777 Malouet vint visiter la colonie hollandaise, il réussit à l’engager au service du gouvernement français pour la gestion économique de la Guyane. Les travaux de Guisan furent considérables : assèchement des marais de Cayenne, construction de canaux, creusement du canal de Kaw, exploration des marais entre Kaw et l’Appouague, installation de colons agricoles, moulins de canne à sucre. Rappelé en France en 1780, Guisan fut récompensé de ses services par la Croix de Saint-Louis, le roi le chargea d’examiner les marais de Rochefort, afin d’en proposer un plan de dessèchement. Les travaux achevés, Guisan retourna à Cayenne d’où il fut chassé pendant la Révolution. Ce manuscrit signé par Guisan donne l’état détaillé des dépenses et devis pour ces grands travaux, pour un total de 429892 livres.
Phone number : 03 86 50 05 22
[BRETAGNE - PLUHERLIN] Messire Jean Anne Vincent LARLAN DE KERCADIO, Chevalier, Mousquetaire, Seigneur Comte de ROCHEFORT, Marquis de la Dobrays, Seigneur de Questembert, etc. et des Châtellenies de MALESTROIT et autres lieux + GUÉRIN NOTAIRE
Reference : 26295
(1755)
PLUHERLIN 1755 un document ORIGINAL manuscrit de 4 pages à l'encre brune sur velin parcheminé, format : 27,6 centimètres de haut par 20,8 centimètres de large, cachet noir de généralité : Bretagne 20 sols en tête, signé Guérin notaire du Comte de Rochefort, Chateau de Rochefort paroisse de Pluherlin, le 19 Mars 1755,
RARE DOCUMENT ...... en bon état (good condition).
(1854) Rochefort lui rappelle sa promesse …de venir poser pour votre portrait photographique. (…) quoique laffaire ait un peu changé de face. Un jeune sculpteur, M. Félix Roubaud (…) vient dêtre chargé dexécuter au Louvre les figures colossales de la Philosophie et de la poésie, a entrepris pour le Salon prochain une galerie des bustes des célébrités littéraires contemporaines… Pour mener à bien cette œuvre, il aurait besoin …du concours obligeant de ceux qui la composeront… Les confrères contactés ont tous donné leur accord pour quelques séances, étant entendu que …les bustes seront demi-nature ; dabord moulés en plâtre puis coulés en bronze… et que chacun des participants en recevra un exemplaire. …Nous savons trop bien tout ce quun tel dérangement a de désagréable. Nous nen persistons pas moins à vous supplier de vouloir bien nous accorder quelques heures. Cette galerie ne peut offrir dintérêt quautant quelle sera consciencieuse et complète… Il espère donc quil acceptera de participer prochainement à une séance, indique ladresse de latelier et attend un mot de réponse.François Félix Roubaud, dit Roubaud laîné (1824-1876) est un sculpteur français qui sera chargé de nombreuses commandes publiques, aussi bien pour la ville de Lyon quà Paris. Il réalisa également de nombreux portraits, bustes et médaillons.
Portrait photographique original d’Henri Rochefort montrant le polémiste assis dans son jardin, son chat sur les genoux. 9 x 11,5 cm hors marge, tirage d’époque avec envoi autographe dans la marge blanche : « à Madame Dashwood / souvenir de / Henri Rochefort / 1912 » Beau cliché, en bel état.
New-York, Imprimerie du Messager franco-américain, 1874. In-16 broché de 35 pp., couverture imprimée.
Édition originale de toute rareté, publiée dans l'exil. Bel exemplaire acheminé par la poste en France avec cette mention manuscrite : « M. Ziegler 52 rue du Rhône Sous double enveloppe ». Cachet à froid de la Bibliothèque Émile Bergerat.Henri Rochefort est un des personnages les plus originaux, les plus vigoureux de la seconde moitié du XIXe siècle. Collaborateur du Charivari, du Nain Jaune, il est surtout célèbre par La Lanterne, fondée en 1868. Mais là ne se limite pas son inlassable activité de polémiste. Il fonde en 1869 La Marseillaise, est le rédacteur en chef du Mot d'ordre à sa création, en février 1871. Arrêté par les Versaillais, il est condamné par le tribunal militaire à la déportation à vie. Moins d'un an après sa déportation à la Nouvelle-Calédonie, il s'évade dans nuit du 20 juin 1874 et rejoint les États-Unis.« Ayant débarqué incognito à San Francisco pour tromper la meute de journalistes qui l’attendait, Henri Rochefort fut bientôt repéré, suivi à la trace et harcelé durant toute la durée du voyage en chemin de fer qui l’emmenait à New York (7 jours). Il accepta finalement de donner une interview exclusive au New York Herald, qui fut publiée simultanément en français et en anglais le 31 mai 1874, jour de son arrivée à New York, et qui s’arracha aussi bien à Paris (la police ayant tardé à réagir) qu’à New York. Le ton en était plutôt modéré : « La Commune a été, comme les pouvoirs nés d’une insurrection, un gouvernement de fait » ; eût-elle su faire preuve d’un plus grand esprit de conciliation, « la démocratie n’aurait pas perdu 35 000 de ses meilleurs soldats, massacrés au nom de la République ». Outre avoir fait rire les Parisiens aux dépens du gouvernement, le principal résultat de la publication de ce texte fut d’amener la presse américaine et une partie de l’opinion publique à reconsidérer les événements de la Commune. Fêté par les socialistes franco-américains, Rochefort donna début juin une conférence à l’Académie de musique à New York sous la présidence de John Swinton qui fit salle comble. Le bénéfice de cette soirée, soit 722 dollars 25, fut consacré à soulager la détresse des déportés de Nouvelle-Calédonie. Cette conférence marqua aussi le point de départ d’une souscription nationale au bénéfice des communards déportés et emprisonnés. Le texte en fut aussitôt publié à New York par l’imprimerie du Messager Franco-Américain, ainsi qu’en Angleterre et à Genève » (M. Cordillot).Michel Cordillot, La Sociale en Amérique. Dictionnaire biographique du mouvement social francophone aux États-Unis (1848-1922), p. 373 ; Le Quillec, p. 520 ; manque au Catalogue la Commune de Paris de J.J. Magis, , et à Del Bo (Istituto Giacomo Feltrinelli)
1868 Paris, La Lanterne, 1868. Petit in-12, pagination discontinue 485+62+ feuillet manuscrit indiquant la saisie+ 62p.; incomplet du numero 11 samedi 8 août 1868 saisi,et avec le suivant imprimé à Imp. Wittmann 1868, Bruxelles. Revue d'un célèbre journaliste qui pris position en faveur de la Commune puis qui devint nationaliste et boulangiste. Un exemplaire rare en bon état.
Ce journal pamphletaire a largement contribué à la chute du second empire.Victor Hugo disait de l'auteur: "Rochefort, l'archer fier, le hardi Sagittaire/ dont la flêche est au flanc de l'empire abattu." Journal fondé par Henri Rochefort (1831-1913, ayant connu plusieurs séries :première série 1868-1869 [77 n°], deuxième série 1874-1876 [84 n°], titre repris en 1877. Les autorités impériales poursuivirent la Lanterne dès le n°11 (saisi pour outrage à la personne de l'Empereur et de l'Impératrice). Réfugié à Bruxelles, où il rencontra Victor Hugo (qui l'hébergea un temps), Rochefort continua la publication et assura une diffusion clandestine en France.
Paris Grasset 1963 1 vol. Broché in-12, broché, 244 pp. Édition originale de ce roman satirique sur l'étouffement d'une femme dans un mariage bourgeois avec un jeune cadre. "Il y a là, outre cette écriture ciselée qui est la marque de Rochefort, une pertinence et une vigueur peu communes, et dans son appréciation des désirs consuméristes et dans son observation du couple. La modernité de Christiane Rochefort est à l'évidence beaucoup plus charpentée, plus révoltée, plus brutale que celle de Perec qui publiera Les Choses (1965) deux ans après Les Stances." (Eric Dussert, Cachées par la forêt, p. 450). L'écrivaine féministe Christiane Rochefort (1917-1998) a construit une littérature de résistance qui dénonce le poids du patriarcat, l'inceste, l'urbanisation outrancière, la société de consommation... Un des 175 exemplaires numérotés sur vélin pur fil, seul tirage en grand papier. En parfait état.
[ROCHEFORT - NANTES - ILE DE RE - MINDIN] JEAN-BAPTISTE -AMABLE LELARGE, contre-Amiral des Armées navales de la République, Commandant des Armes, au Port et Departement de ROCHEFORT
Reference : 21089
(1795)
Brest 1795 1 feuillet avec en-tête préimprimé en noir : Liberté Egalité Fraternité et orné d'une vignette en noir (avec symboles révolutionnaires : faisceaux d'Armes et bonnet Phrygien et marianne), manuscrit à l'encre brune sur papier velin bleuté ligné filigrané, format 19,8 centimètres de large par 31,5 centimètres de haut, Lettre écrite à ROCHEFORT, le 9 Prairial, An 3, de la République Française, une et indivisible, signature manuscrite de LELARGE,
Jean-Baptiste-Amable LELARGE (1738-1805). Après une carrière sans faute dans la marine, il fut promu, avant la Révolution, lieutenant-général des armées navales et chevalier de Saint-Louis, En 1786 il fut nommé directeur du port de Brest, puis promu contre-amiral en 1793 et vice-amiral en 1798.........TEXTE DE LA LETTRE : " il est ordonné au Citoyen Heraud, enseigne de Vaisseau Non-entretenu commandant la Corvette :" l'Eugénie", de partir sans délai pour se rendre à Maindin (MINDIN) avec les Batimens destinés tant pour ce port, que pour ceux qui sont sur sa route auxquels il donnera escorte pour les conduire à leurs destinations....Il passera en s'en allant dans la rade de Saint-Martin Isle de Ré, à l'effet de prendre sous sa protection tous les batimens qui se trouvent chargés de grains et Farines pour Nantes; pour assurer l'arrivée certaine a la destination du convoi qui lui est confié, il aura soin de longer la côte le plus prés de la terre qu'il lui sera possible & evitera par ce moyen d'exposer vis à vis des forces Ennemies les Batimens qu'il a ordre de protéger dans le trajet qu'il va faire...signé LELARGE..."....... document exceptionnel qui ajoute une pierre importante dans la connaissance de l'histoire la Marine Révolutionnaire dans cette région.....UNIQUE...............................en trés bon état (very good condition). en trés bon état
[ROCHEFORT - NANTES - ILE DE RE - MINDIN] JEAN-BAPTISTE -AMABLE LELARGE, contre-Amiral des Armées navales de la République, Commandant des Armes, au Port et Departement de ROCHEFORT
Reference : 21092
(1795)
Brest 1795 1 feuillet avec en-tête préimprimé en noir : Liberté Egalité Fraternité et orné d'une vignette en noir (avec symboles révolutionnaires : faisceaux d'Armes et bonnet Phrygien et marianne), manuscrit à l'encre brune sur papier velin crème ligné filigrané, format 18 centimètres de large par 24 centimètres de haut, Lettre écrite à ROCHEFORT, le 13 Germinal, An 3, de la République Française, une et indivisible, signature manuscrite de LELARGE,
Jean-Baptiste-Amable LELARGE (1738-1805). Après une carrière sans faute dans la marine, il fut promu, avant la Révolution, lieutenant-général des armées navales et chevalier de Saint-Louis, En 1786 il fut nommé directeur du port de Brest, puis promu contre-amiral en 1793 et vice-amiral en 1798.........TEXTE DE LA LETTRE : " Le Commandant des Armes au Citoyen Heraud, enseigne de Vaisseau commandant la Corvette :" l'Eugénie" en rade à l'Isle d'Aix,....Citoyen,......Aussitôt que les Vents seront favorables, vous voudrez bien appareiller de suite pour conduire à l'entrée de la Rivière de Nantes, le Navire commandé par le Citoyen LUCAS qui est chargé de Bled pour cette commune. Vous prendrez sous votre escorte que ce seul batimens, les autres partiront sous peu avec la frégate "La Méduse", d'ailleurs pour ne pas exposer ce Batimens, il faudras serrer la côte, et suivre ce qui est prescrit dans l'ordre que je vous ai donné pour cette mission.....Salut et Fraternité....(signature manuscrite) LELARGE...." ...... document exceptionnel qui ajoute une pierre importante dans la connaissance de l'histoire la Marine Révolutionnaire dans cette région.....UNIQUE...............................en trés bon état (very good condition). en trés bon état
[Portrait - Caricature] ROCHEFORT Comte Victor-Henri de Rochefort Luçay
Reference : GF10017
4 pages en 2 feuillets in8 - 25,5x16 cm - ensemble extrait du Trombinospe par Touchatout vers 1870 -
Couverture souple. Broché. 8 pages.
Livre. Lithographie d'Adrien Tournachon en couverture. Portrait de Rochefort en frontispice. Paris, 1868.
Paris, Imprimerie Nationale, An VII in-8, 6 pp., en feuilles.
Avocat à Rochefort, député au Conseil des Cinq-Cents, Levallois relate une contestation survenue au sujet d'un médecin décédé, attaché à la marine et dont les scellés ont été effectués à son domicile par le juge-de-paix. C'est à l'administration de la marine de Rochefort qu'il revient d'effectuer cet acte.Martin & Walter, III, 21366. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
[Chez Knapen & Fils] - ROCHEFORT, M. de ; [ ROCHEFORT, Guillaume DUBOIS de ]
Reference : 65370
(1778)
1 vol. in-8 reliure de l'époque pleine basane marbrée, reliure vernissée, Chez Knapen & Fils, Paris, 1778, xxxij-324 pp. et 1 f. n. ch.
Remarquable exemplaire daté de 1778, alors que les bibliographies datent généralement l'édition de 1779. L'helléniste Guillaume Dubois de Rochefort (1731-1788) entra à l'Académie des Inscriptions et belles-lettres en 1767. Bon état (reliure vernie, petit mq. à un mors en queue, annotations marginales au crayon, ex-libris en garde).
Avignon, Seguin Frères 1809, 165x105mm, 353 + 336 + 3pages, reliure demi-basane muette. Plats papier marbré. Tranches jaspés. Bon état.
Henri Rochefort Bruxelle 1868 - 1876 ; livraisons reliées du N° 1 samedi 31 mai 1868 au N° 20 samedi 10 octobre 1868 en 2 volumes - et du N° 1 : 2ém série du samedi 4 juillet 1874 au N° 80 - 2ém série samedi 8 janvier 1876 en 8 volumes, in/12 reliure en demi-basane rouge. Soit 10 volumes. Sans les couvertures, reliure modeste pour les 2 premiers vol.
Victor Henri de Rochefort-Luçay : 1831 - 1913, mieux connu sous le nom d'Henri Rochefort, journaliste, auteur de théâtre et homme politique français. Grand polémiste dans les pages de ses journaux (La Lanterne, La Marseillaise, L'Intransigeant), il défend des options politiques radicales voire extrémistes (anticlérical, nationaliste, favorable à la Commune, boulangiste, socialiste et antidreyfusard) qui lui vaudront le surnom de « l'homme aux vingt duels et trente procès », et des condamnations, notamment au bagne de Nouméa dont, fait unique, il parvint à s'échapper en 1874.
Charles-Auguste Levassor de Latouche-Tréville (1712-1788), lieutenant-général des armées navales, commandant de la marine à Rochefort.
Reference : 012209
Charles-Auguste Levassor de Latouche-Tréville (1712-1788), lieutenant-général des armées navales, commandant de la marine à Rochefort. L.S. en partie autographe, Rochefort, 21 octobre 1784, 2p in-4. A Jean-Jacques Isle de Beauchaine (1747-ap.1792), officier de marine. Il accuse réception du congé du chevalier Isle et lui demande la date de son retour, lui signifiant son importance à Rochefort pour que le service ne soit pas en souffrance. Après avoir signé « Latouche de Tréville », il ajoute cette note autographe : « J'obtiendrai ici que vous passiez cette revue présent. On attend de grands arrangements, je doute encore qu'ils paraissent sitôt qu'on les débite ». Jolie lettre. [340]
P., Librairie Anti-Cléricale, s.d. (1880-1881), 3 vol. in-4°, 334, 339 et 532 pp, nombreuses illustrations dans le texte, reliures demi-chagrin carmin, dos à 4 nerfs soulignés à froid, titres et caissons dorés (rel. de l'époque), qqs rousseurs, bon état. Exemplaire bien relié
Réédition au format in-4° (16 x 26,7 cm) des 75 numéros de “La Lanterne” publiés sous le second Empire. Le premier volume indique en surtitre : “La Propagande républicaine”. — Etincelant polémiste et républicain ardent, Henri de Rochefort-Luçay (1831-1913) débuta comme journaliste au “Charivari” puis au “Figaro” avant de lancer “La Lanterne” en mai 1868. Le journal à la couverture vermillon, dans un format de conspirateur, tient dans la paume de la main, L'intransigeance du ton fit rapidement monter le tirage à plus de 100.000 exemplaires, imposant bientôt son unique rédacteur comme l'écrivain le plus populaire de France. L'incipit de ce "Mémorial des malpropretés de l'Empire" est resté fameux : "La France contient, dit l'Almanach impérial, trente-six millions de sujets, sans compter les sujets de mécontentement." Rochefort s'attira assez vite les foudres du gouvernement impérial : le onzième numéro fut saisi ainsi que le douzième (18 août 1868). Il fut condamné à treize mois de prison et 10.000 francs d'amende. Le chemin de l'exil s'imposait. Il quitta Paris et se réfugia à Bruxelles chez les Hugo. Pour mieux déjouer la vigilance des douanes, les brochures frappées d'interdit étaient parfois expédiées parmi des colis de bustes en plâtre de Napoléon III : "Le venin impérial porte en lui-même son contre-poison !" Sous la Commune, il livra une lutte ardente contre le gouvernement de Versailles. Condamné à la déportation en Nouvelle-Calédonie, sa spectaculaire évasion du bateau-prison fit les gros titres de la presse européenne. “La Lanterne” poursuivit le combat jusqu'en 1876, à Londres comme à Genève. Prince du pamphlet, Henri Rochefort éblouit par le tranchant du style, la fulgurance des traits, le brio de ses exécutions capitales : "Monsieur Mérimée, que toute la presse avait enterré ces jours-ci, est en pleine convalescence. Il n'est donc pas mort, mais il est sénateur, ce qui revient absolument au même."
S.D. Au sujet d'une mystification ...Je ne désire point que la terre de la Roque ne soit pas affermée. Je désire même que dans les intérêts de mon fils elle soit affermée... Il s'étonne de recevoir par l'intermédiaire d'un huissier un acte notifiant la résiliation du bail de La Roque ...Qui donc ce serait permis de faire faire par un huissier ce faux par supposition de personne. Mais une reflexion est venue diminuer mon étonnement je pense que cette lettre que j'ai reçue soit disant de Mr Recapet peut bien être une lettre anonyme... Il demande à son notaire de se renseigner : ...il faudrait si ce faux avait été commis faire signifier un acte contraire...Le marquis Henri de Rochefort-Luçay était le descendant d'une vieille famille noble, ruinée par la Révolution. Son père Claude Louis (1790-1871) avait mené la vie besogneuse de journaliste royaliste et de vaudevilliste. Précepteur, puis modeste fonctionnaire de la préfecture de la Seine, Henri de Rochefort s'évade de l'administration en écrivant de courtes comédies et en plaçant des articles dans de petites feuilles parisiennes, Le Tintamarre, Le Charivari, Le Nain jaune. En 1864, il entrera au Figaro de Villemessant, où ses chroniques irrévérencieuses lui vaudront une première notoriété et un début de fortune, mais aussi la hargne du pouvoir.