Monaco, 8 et 9 décembre 1987. In-4, 233 pp., broché. 792 lots (numérotés 300 à 1092). Nombreuses reproductions, la plupart en couleurs.
Avec les prix d'estimation.
Ces deux romans essentiels d'Henri-Pierre Roché sont intimement liés à François Truffaut, puisqu'il les adaptera tous les deux. La lecture, en 1953, de Jules et Jim, « premier roman d'un vieillard de soixante-quatorze ans, a déterminé ma vocation de cinéaste. [...] J'ai eu le coup de foudre pour ce livre ». Dix ans plus tard, il fera tourner Oskar Werner, Henri Serre et Jeanne Moreau pour incarner les personnages de Jules, Jim et Catherine. Avant de découvrir Les Deux Anglaises et le Continent, adapté en 1971, qu'il considéra comme son chef-d'oeuvre cinématographique.Ils sont ici réunis par la reliure dans diptyque composé par Louise Bescond. Paris, Gallimard, (mars) 1953 et (avril) 1956. 2 vol. (125 x 190 mm) de 252 p. et 1 f. ; 306 p. et 1 f. Reliures souple en veau naturel blanc estampé d'une plaque originale à l'eau forte figurant chacune un décor, gardes de chèvre velours, titres à la chinoise à la feuille d'or blanc, tranches dorées sur témoins à l'or blanc, chemises et étui (reliures signées de Louise Bescond - titrages Claude Ribal, 2020). Édition originale. Un des 55 et 25 premiers exemplaires sur pur fil (n° 50 et n° 10).
Ces deux romans essentiels d'Henri-Pierre Roché sont intimement liés à François Truffaut, puisqu'il les adaptera tous les deux. La lecture, en 1953, de Jules et Jim, « premier roman d'un vieillard de soixante-quatorze ans, a déterminé ma vocation de cinéaste. [...] J'ai eu le coup de foudre pour ce livre ». Dix ans plus tard, il fera tourner Oskar Werner, Henri Serre et Jeanne Moreau pour incarner les personnages de Jules, Jim et Catherine. Avant de découvrir Les Deux Anglaises et le Continent, adapté en 1971, qu'il considéra comme son chef-d'oeuvre cinématographique. À cette date, Roché était mort. Non sans avoir laissé ses mémoires, qu'il tiendra jusqu'à l'avant-veille de sa mort, en avril 1959 : il y livre de nombreuses clés, en parlant en toute franchise de sexe, d'art et de littérature. Il revient évidemment sur l'importance de son diptyque formé par Les Deux Anglaises et Jules et Jim, qui lui donne l'envie de publier un jour son Journal, prévoyant de l'intituler Victor : « Tandis que [ce dernier] reflète ma vie de trente à quarante ans, Deux Anglaises la refléterait de vingt à trente ans. Mais peut-être serait-il plus courageux et plus attachant de bâtir un ensemble sur ma vie sentimentale et ‘virile', avec mon journal intime ? ». Ce dernier sera publié en 1991. Exemple étonnant de premier roman écrit à l'âge de soixante-quatorze ans, Jules et Jim a inspiré un film célèbre à François Truffaut, qui adaptera également Les Deux Anglaises et le continent. « Je peux dire que la lecture, en 1953, de "Jules et Jim", premier roman d'un vieillard de 74 ans, a déterminé ma vocation de cinéaste. J'avais 21 ans et j'étais critique de cinéma. J'ai eu le coup de foudre pour ce livre et j'ai pensé : si un jour je réussis à faire des films, je tournerai "Jules et Jim". J'ai peu après rencontré l'auteur du livre que l'idée d'un contact avec le cinéma enchantait. Au début 61, j'ai pensé que le moment était venu de concrétiser ce vieux rêve. J'ai essayé de transposer fidèlement ce beau livre que l'éditeur Gallimard présentait ainsi : "Un pur amour à trois". » Avant d'être élevé au Panthéon du Cinéma français, le film échappe de peu à l'interdiction totale, pour sa prétendue immoralité. Il sort en France avec une interdiction aux moins de 18 ans. Jules et Jim est la célèbre histoire d'un amour à trois : Jules, un poète juif allemand séjournant à Paris avant la première guerre mondiale, rencontre Jim, poète français qui devient son inséparable ami. Ils font de concert quelques conquêtes féminines, jusqu'à ce que Jules épouse Kathe, allemande elle aussi, en visite culturelle en France également...l'amour de Jules pour Kathe ne fonctionnant vraiment que s'il est complété par celui de Jim... Monument fondateur du polyamour, il est largement autobiographique : Jules et Jim se sont rencontrés à Paris, alors qu'ils étudiaient ensemble. Henri-Pierre Roché va raconter l'histoire de leur amitié et de leurs amours entre la France et l'Allemagne à 10 000 lieues des soubresauts de la Grande Guerre. Jim, c'est lui, ou presque ; et Jules et Kathe sont directement inspirés par l'écrivain autrichien Franz Hessel et par Helen Grund (Berlinoise, fille d'un banquier prussien protestant) : ils sont les parents de Stéphane Hessel. Mais l'histoire remonte aussi à un peu plus loin : Henri-Pierre Roché fut un bourreau des coeurs, peintre, écrivain et marchand d'art qui rencontre en 1916 Marcel Duchamp. A Paris, Roché se faisait le mécène des femmes artistes qu'il séduit, fréquente le Montmartre du Bateau-Lavoir avant d'être missionné aux Etats-Unis par le Haut-commissariat de la République française chargé d'encourager l'entrée en guerre des USA. C'est là qu'a lieu la rencontre avec Marcel Duchamp, alors la coqueluche des élites à New York. Duchamp vient de rencontrer Beatrice Wood, le 27 septembre 1916, pour laquelle il éprouve, tout de suite, un fort penchant ... ce qui ne l'empêche pas de la présenter à Roché qui devient le premier amant -l'initiateur- de la jeune femme, tout en restant officiellement avec Marcel Duchamp. cet étrange trio franco-américain, Roché s'en souviendra vraisemblablement aussi au moment de rédiger son roman, comme beaucoup d'autres histoires de sa prime jeunesse où, pendant ses études à Paris, entre 1898 et 1900, "Hachepé", comme l'appelle Duchamp, mène «une double vie au cours de laquelle il enterre sa vie de garçon avec une rouerie systématique en abusant d'annonces matrimoniales (...) et diverses manipulations sentimentales qui resteront une constante de sa vie (...) L'expérience est assez déstabilisante pour qu'en mars sa mère l'envoie quelques semaines en cure hydrothérapeutique à l'institut Sonnenberg de Carspach en Alsace ».
Porto, G.E.A.P., 1985 - 1986 ; 3 fascicules reliés en 1 volume grand in-8°, plein cartonnage noir, titre et années dorés au dos, couvertures conservées ; 240pp.; 216pp.; 152pp. + 12 feuillets in-12° sur papier jaune pale; illustrations dans le texte.
3 numéros spéciaux de la revue " Arquelogia" en portugais, consacrés à Jean Roche . Exemplaire de Jean Roche, avec envoi autographe signé des 10 membres du Groupe de GEAP " à l' Abbé Jean Roche, amical hommage de ses amis", daté de Porto Novembre 1986. ( CO2)
Évreux, C. Hérissey, 1904. Un volume petit in-4 (26,5 x 21 cm) en feuilles, 26 pages +fnch., sous couverture illustrée estampée sur les deux plats, portefeuille à rabats de l'éditeur titré sur le premier plat. 18 GYPSOGRAPHIES EN COULEURS DE PIERRE ROCHE, dont la couverture et un frontispice. Cette technique de "gravure" a été inventée et mise au point par Pierre Roche (1855-1922), sculpteur, élève de Rodin. Très complexe à maîtriser, il ne l'employa que deux fois. L'ouvrage à fait l'objet d'un tirage unique à 130 exemplaires sur vélin fort traité à l'albâtre, celui-ci numéroté et nominatif. Le texte est imprimé en caractères dessinés par Georges Auriol utilisés ici pour la première fois, gravés et fondus par G. Peignot et fils. - NOTE HISTORIQUE : Cet ouvrage est un hommage à la Loïe Fuller (1862-1928), danseuse d'origine américaine dont les spectacles ont fasciné une génération de poètes, d'artistes et plus largement la bourgeoisie éclairée de l'époque ; elle utilisait dans ses chorégraphies très personnelles de longs voiles transparents qu'elle faisait tournoyer dans un savant jeu de lumières, créant ainsi des spectacles féeriques. On se pressait à ses représentations, qui connurent une vogue considérable. - ENGLISH DESCRIPTION: LA LOÏE FULLER. Text by Roger Marx. 26 pp., with 18 colour relief engravings by Pierre Roche, including the full cover. Small folio, 265 x 210 mm., bound loose as issued in the original illustrated embossed wrappers and printed cardboard chemise. Evreux: Charles Hérissey, 1904. - One of the rarest and most beautiful books of the Fin de Siecle. Marx's La Loie Fuller is also one of the most curious books from the Art Nouveau period. Using a reproductive process unseen in book production, the illustrator Pierre Roche captured the fluid movement of Loie Fuller's robes swishing through the air via his new process of "coloured relief engravings." This is number 20 of an edition of 130 copies. - Historical note: Loie Fuller (1862-1928), a burlesque avant-garde dancer whose fame rested on her renowned "skirt dance," developed a unique form of choreography which emphasized the human body as transformed by artful manipulation of her silk dress, especially under coloured gas lighting. By 1892 Fuller was in Paris and performing with the Folies Bergeres. She was an immediate sensation with audiences and critics. Stephane Mallarme, the leading poet of the Symbolist movement, dubbed her "La Loie." One reviewer described the effect as "unique, ethereal, delicious... she emerges from darkness, her airy evolutions now tinted blue and purple and crimson, and again the audience... insists upon seeing her pretty piquant face before they can believe that the lovely apparition is really a woman."
Remarquablement bien conservé dans sa condition d'origine sous le portefeuille titré d'éditeur. Rarissime (Carteret IV, p. 345). Remarkably well-preserved in its original condition under the publisher's titled portfolio. Extremely scarce in this condition (Carteret IV, p. 345).
Paris, Sous l'Enseigne du Pavillon dans un Parc & chez Henri Baguenier Desormeaux, s.d. (1913), in-4, bradel de papier marbré couverture cons., non rogné (reliure de l’époque non signé mais due certainement à D.F. Thiéraut), (16 p.). Edition originale de ce tiré-à-part à 99 ex. tous num. sur papier de Hollande à la forme, de la revue Ariane ou Le Pavillon dans un Parc, numéro d'été 1913. Cette revue était financé et dirigée par René Chalupt. Envoi a.s. de Roché : “à René Chalupt, je ne le dirai point ici, Henri Pierre Roché”. Très rare premier livre du futur auteur de Jules et Jim et avec la meilleure provenance possible. Nous recopions un passage des mémoires de Georges Auric, “Quand j'étais là”, Grasset 1979, pp. 34-35. "Connaissez-vous Roché, savez-vous qui est Henri-Pierre Roché, puis-je apercevoir ce M. Roché?" A peine arrivé à Paris, je questionnais ainsi chaque infortuné que je rencontrais. Jusqu'au beau jour où, enfin!, quelqu'un me répondit: "Mais oui, je le connais très bien..." Mon sauveur était un garçon charmant qui, d'ailleurs, allait s'empresser de nous réunir. (...) Il s'appelait René Chalupt, travaillait chaque jour dans une célèbre maison de pianos dont son père était, je crois, un des dirigeants importants. Le soir venu, il allait, passionné de musique, écouter un concert ou, plus simplement, traversait la rue La Boétie pour retrouver le bel appartement où il écrivait les vers un peu précieux, petits enfants de Levet ou de Toulet, qu'il publia ensuite, sans se hâter, dans des plaquettes devenues introuvables. Avec quelques amis, il éditait une revue d'une sorte assez rare, tout aussi épuisée j'imagine : Ariane ou le Pavillon dans le Parc (sic). Chaque numéro était tiré à quatre-vingt-dix-neuf exemplaires, réunissant à des textes, par exemple de Paul Valéry ou de Léon-Paul Fargue, quelques pages de ce mystérieux Henri-Pierre Roché que Chalupt, pour finir, allait me faire rencontrer".
Phone number : 33 01 48 04 82 15
LA ROCHE-BERNARD 1930 une photographie originale en noir du QUAI SAINT ANTOINE - LA ROCHE-BERNARD (1930) , format : 18 x 13 cm,
Superbe Photographie ........en bon état (very good condition). en trés bon état
[ROCHE Juliette] COLLECTIF
Reference : PEINTUREEEEEEEE31024
(2021)
ISBN : 9789461617446
Belgique, Gand, Snoeck, 2021, 19 x 26,5, 256 pages cousues sous couverture souple rempliée illustrée. Iconographie noir & blanc et couleurs. Catalogue édité à l'occasion de l'exposition présentée à Besançon, aux Sables-d'Olonne et à Saint-Rémy-de-Provence en 2021-2022. "Cette première rétrospective de Juliette Roche vise faire connaître cette figure méconnue des avant-gardes artistiques qui synthétise dans son travail les évolutions esthétiques du début du XXe siècle. L'exposition s'attache à cerner l'évolution esthétique, le contexte et la personnalité d'une figure impliquée dans les communautés artistiques de l'époque. La trajectoire artistique de Juliette Roche sera éclairée par la présentation inédite de ses archives personnelles. Le projet s'accompagne d'un catalogue scientifique dirigé par Christian Briend, conservateur et chef du Service des collections modernes au Musée national d'art moderne / Centre Georges Pompidou. L'édition a vocation à être un ouvrage de référence sur le travail de Juliette Roche. Abondamment illustrée par les reproductions des oeuvres et des archives personnelles de l'artiste, elle est structurée par quatre articles faisant état de la recherche sur le sujet et du témoignage du conservateur Pierre Georgel. Le cahier iconographique est ponctué de notices consacrées aux grandes typologies de sa production. Une biographie illustrée, une bibliographie et la liste des expositions auxquelles l'artiste a participé viennent compléter l'ensemble. Peu exposée du vivant de l'artiste, éclipsée par la reconnaissance de son époux, le cubiste Albert Gleizes, la production de Juliette Roche mêle les styles. Elève du peintre Maurice Denis à l'Académie Ranson, elle hérite des formes simples, du caractère décoratif et de l'univers symboliste du groupe Nabis. Sa fréquentation des cubistes de Puteaux la conduit à rythmer ses constructions en lignes géométriques. A New York durant la Première Guerre mondiale, elle participe au groupe Dada avec Marcel Duchamp et Francis Picabia. Ces rencontres introduisent dans son regard l'insolite et l'ironie. Elle renouvelle ainsi les genres traditionnels de la peinture par une grande liberté de ton. Portraits, autoportraits, paysages d'Ardèche, scènes de rue espagnoles, de music-hall parisien et new-yorkais autant que les natures mortes traduisent le regard singulier qu'elle porte sur la modernité. La grande huile sur toile American Picnic (1918), restaurée pour l'occasion, constitue un des premiers exemples d'influence américaine sur une artiste française et bénéficie, à ce titre, d'une double-page au sein du catalogue. L'exposition est conçue par le Musée des Beaux-arts et d'Archéologie de Besançon en partenariat avec la Fondation Albert Gleizes et circulera en 2021 et en 2022 au Musée Estrine de Saint- Rémy-de-Provence, ainsi qu'au Musée de l'Abbaye Sainte-Croix des Sables d'Olonne."
Très bon état.
Cahiers d'etudes cathares SARL / IMP. GABELLE. 1969. In-8. Broché. Etat d'usage, Couv. convenable, Agrafes rouillées, Quelques rousseurs. environ 71 pages. . . . Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
revue trimestrielle de la société du souvenir et des études cathares // SOMMAIRE : expose et commentaire des cahiers de fanjeaux: cathares du languedoc de deodat roche- allocution et colloque (18 mai 1969) a lontsegur de deodat roche- note sur l'orientation des archeres du chateau de montsegur de e. authie- multiples aspects de la feminite (source sacree egyptienne) de r. peschard ... Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
Paris : Editions de La Sirène, 1920 - in-8 broché de 205 pages, non coupées - complet de son bandeau d'annonce (fausse mention d'édition) - exemplaire en bon état - EDITION ORIGINALE sur papier alfa vergé -
Henri Roché dit Pierre Roché ou Henri-Pierre Roché (1879-1959), collectionneur, marchand d'art et défenseur de nombreux artistes à partir des années 1900 (Duchamp, Picabia, Marie Laurencin et plus tard Dubuffet compteront parmi ses proches) a été un dandy qui a connu beaucoup de femmes. Don Juan et ... est son premier livre, commencé d'écrire en 1905, qui se compose comme un recueil de 28 nouvelles au ton onirique qui mettent en scène des rencontres entre Don Juan et des figures féminines. Freud à qui il enverra un exemplaire appréciera. Plus tard, il écrira Deux Anglaises et le continent et Jules et Jim adaptés par François Truffaut qui s'inspirera aussi des carnets de Henri Roché pour écrire L'Homme qui aimait les femmes.
A Paris Chez Claude-Jean-Baptiste Bauche 1760 In-8 de (4)-IV-300-(4) pp., veau blond de l'époque, dos orné à nerfs
Charnière restaurées. Édition originale. Guillaume François Tiphaigne de la Roche (1702-1788) médecin à Caen et fondateur en 1744 de l'Académie des Sciences, Belles lettres et Arts de Rouen peut être considéré comme un des précurseurs de l'analyse et de l'économie politique des pêches ; ses interrogations sont de nature multidisciplinaire et posent les problèmes en termes biologiques et sociaux. Tiphaigne dénonce la surpêche dont il annonce dès 1760 qu'elle menace les réserves poissonnières de l'Atlantique. La réalité a rattrapé son imagination étonnamment perspicace. Ouvrage très souvent attribué à Charles François Tiphaigne de la Roche. « On doute par exemple de sa paternité tel l'Essai sur l'histoire économique des mers occidentales de France, dont le sujet est très original et se démarque de beaucoup par rapport à ses autres oeuvres. En fait, le soupçon vient du fait qu'un autre académicien, savant conférencier en botanique, dont le nom est proche (Guillaume François Tiphaigne de la Roche). Son corpus a été établi par la proximité entre les oeuvres, et les plus périphériques sont sujettes à interrogations » (Jacques Marx, Tiphaigne de la Roche : Modèles de l'imaginaire au XVIIIe siècle, Éditions de l'Université Libre de Bruxelles, Bruxelles, 1981).
Publications de la Sorbonne, 1980, gr. in-8°, xii-221 pp, préface par J.-B. Duroselle, 3 index, broché, couv. illustrée, bon état, envoi a.s. de E. Roche
"Ce qui fait l'objet des souvenirs d'Emile Roche, c'est l'exposé, tout simple et sans emphase, de la naissance et du développement d'une exceptionnelle amitié. Vingt-huit ans les séparent. Au moment où Emile Roche, journaliste déjà confirmé, rencontre pour la première fois Joseph Caillaux en 1927, celui-ci a déjà derrière lui l'essentiel de sa carrière. Mais il continuera, par la présidence de la commission des Finances du Sénat, à jouer un rôle considérable, supérieur, en bien des cas, à celui des présidents du Conseil, paralysés par l'instabilité du système... En 1927, Emile Roche a trente-quatre ans. Mais c'est à dix-huit ans, au plus tard – lors du grand ministère Caillaux, marqué par la crise marocaine et l'affaire d'Agadir – , qu'il se prend d'admiration pour celui qui deviendra son « grand maître ». Lieutenant en 1917, il est favorable à Caillaux, l'homme de la paix juste, plutôt qu'à Clemenceau le « jusqu'au-boutiste » ; cela lui vaut quelques querelles avec ses supérieurs et ses pairs. Il est hostile aux mesures prises contre Caillaux. Inscrit, dès sa démobilisation, au parti radical-socialiste, il salue l'amnistie de 1924 ; il approuve les brefs passages de Caillaux aux Financés en 1925 et 1926 : il l'écoute dans les réunions publiques. Bref, lorsqu'il rencontre l'homme d'Etat, il est bien préparé à passer du statut d'admirateur lointain à ceux, qui vont se succéder rapidement, de disciple, de conseiller, de confident, de collaborateur, et finalement d'ami intime et préféré. Mon rôle n'est pas ici de résumer un livre qui frappera le lecteur par l'originalité de sa préparation et par son caractère, direct, attachant, émouvant parfois. Je me contenterai d'insister sur sa division « tripartite ». Des pages de « mémoires », concises, sur ce qu'on pourrait appeler la « préparation ». Puis, l'ensemble des souvenirs sur Caillaux, regroupés et organisés selon un plan cohérent. Et enfin, l'étonnante correspondance entre le maître et le disciple – étonnante par l'évidente franchise qui jaillit de l'une et l'autre plumes. Pour notre malheur, une moitié de ces lettres ont été détruites du fait de l'occupation allemande. Pour notre bonheur, ce qui reste est l'essentiel. Mon collègue et ami Jean-Claude Allain, professeur à l'université du Maine et éminent biographe de Caillaux, a assuré la présentation scientifique de cette correspondance." (J.-B. Duroselle)
A Paris, Chez Claude-Jean-Baptiste Bauche, 1760. In-8 de (4)-IV-300-(4) pp., veau marbré, dos orné à nerfs, pièce de titre en maroquin havane, tranches rouges (reliure de l'époque).
Édition originale. Guillaume François Tiphaigne de la Roche (1702-1788) médecin à Caen et fondateur en 1744 de l'Académie des Sciences, Belles lettres et Arts de Rouen peut être considéré comme un des précurseurs de l'analyse et de l'économie politique des pêches ; ses interrogations sont de nature multidisciplinaire et posent les problèmes en termes biologiques et sociaux. Tiphaigne dénonce la surpêche dont il annonce dès 1760 qu'elle menace les réserves poissonnières de l'Atlantique. La réalité a rattrapé son imagination étonnamment perspicace.Ouvrage très souvent attribué à Charles François Tiphaigne de la Roche. « On doute par exemple de sa paternité tel l'Essai sur l'histoire économique des mers occidentales de France, dont le sujet est très original et se démarque de beaucoup par rapport à ses autres oeuvres. En fait, le soupçon vient du fait qu’un autre académicien, savant conférencier en botanique, dont le nom est proche (Guillaume François Tiphaigne de la Roche). Son corpus a été établi par la proximité entre les oeuvres, et les plus périphériques sont sujettes à interrogations » (Jacques Marx, Tiphaigne de la Roche : Modèles de l'imaginaire au XVIIIe siècle, Éditions de l'Université Libre de Bruxelles, Bruxelles, 1981).
1957 Carte de voeux de Marcel Roche pour l'année 1957. 14,5 x 19 cm, 2 ff., en deuxième page une gravure en noir représentant un paysage minier, numérotée 58/75 et signée à la mine de plomb, en troisième page un envoi autographe signé à la plume.
Bel état.
1958 Carte de voeux de Marcel Roche pour l'année 1958. 10 x 14,5 cm, 2 ff., en page 3 une gravure en noir, numérotée 66/120 et signée à la mine de plomb, le reste muet.
Marge de gauche un peu courte, mais d'origine.
1955 Carte de voeux de Marcel Roche pour l'année 1955. Carte de 12 x 15 cm, portant une gravure sur bois en noir enrichie d'un mot autographe signé de l'artiste.
Superbe état.
L'Isle-sur-la-Sorgue. Les Voisins du Zéro. 1994. Grand in-8° broché. 211 pages. Dessins, photographies et fac-similés hors texte. Etat neuf.
Hommage collectif à Maurice Roche. Textes de : Maurice Roche, Edouard Glissant, Roger Giroux, Jean Paris, Jean Laude, Valère Novarina, Jean Roy, Philippe Sollers, Christian Guilleau... Illustrations de Marcella Maltais, Jean-Paul Marcheschi, Gérard Titus-Carmel, Maurice Henry, Alexandre Calder...
Leipzig Friedrich Landischens Erben. 1748 1 vol. in-8 ( 18 x10,5 cm ) T. , (3) ff. n. ch. , 326 pp. , (1) ff. n. ch. + T. , (7) ff. n. ch. , 224 pp. . En allemand et français . Titre en rouge et noir . Bandeaux , lettrines , culs-de-lampe . Plein vélin de l' époque . Dos lisse et muet . Toutes tranches rouges . Qqs mots sur la première contregarde ( illisibles ) et sur la dernière ( " si fortune me tourmente l' espérance me contante ") . Vélin taché avec qqs petits manques . Des cahiers décalés . Des taches d' encre sur la gouttière et sur certaines pages ,cachant qqs lettres . ( Collat. complet ).
" Au XVIIIe siècle, la francomanie bat son plein en Allemagne. Une grande partie des membres de la haute société parle le français, et certains, comme le roi de Prusse Frédéric le Grand (1712-1786), même mieux que lallemand. Après la révocation de lédit de Nantes (1685) il est relativement facile dapprendre le français aussi bien par les règles que par lusage, la colonie francophone en Allemagne atteignant vers la fin du siècle des Lumières les 100 000 personnes [...]Lampleur de la francomanie est attestée par ailleurs par la masse de manuels de français publiés : ils dépassent les 300 . Généralement, les élèves veulent avant tout apprendre à parler la langue. Les maîtres mettent donc laccent sur lexpression orale. La méthode privilégiée reste la conversation, souvent combinée avec la lecture. Toutefois plus le français pénètre dans le programme détudes des écoles secondaires et à luniversité, plus on enseigne la grammaire et la composition. [...] Au siècle des Lumières le nombre de femmes qui gagnent leur vie comme gouvernantes ou comme institutrices augmente rapidement. Certaines se distinguent aussi comme auteurs de manuels de langue. Une des premières et des plus réputées est Mme La Roche sur laquelle on ne sait presque rien. Sa Nouvelle méthode pour traiter la grammaire françoise (1716), un volume de 316 pages, et La Pierre de Touche, ou le secret de délier la langue par le moyen de certains entretiens courts, faciles & galants, divises en trois parties par Mme La Roche, avec une grammaire nouvellement revue et augmentée dun recueil de plusieurs histoires, de régies & de lettres sur toutes sortes de sujets (1705) connaissent un grand succès et au moins 26 éditions jusquen 1780. Comme Du Buisson et Des Pepliers, Mme La Roche met laccent sur la répétition, la mémorisation des modèles, la lecture de textes et surtout sur la conversation.[...]Le premier volume de La Pierre de Touche comprend la grammaire (202 pages), le « Recueil de plusieurs histoires fort divertissantes, pour servir dexercices à ceux qui apprennent la langue Françoise » (p. 203-281), le « Nouveau recueil de lettres & de Billets galants avec leurs réponses sur toutes sortes de sujets » (p. 282-311) et la « Copie dune lettre écrite à un homme de qualité, touchant le choix quon doit faire dun habile Maître de Langue avec quêque Règles qui concernent la prononciation de la lettre R » (p. 312-336).Le deuxième volume se compose de trois parties. La première (p. 1-95) comporte un vocabulaire bilingue (p. 1-19) : conter, la table, le jour, la tête, un chapeau, lappartement, la cuisine, un chien, un oiseau, lempereur, un cordonnier, mon père, une pomme, un brochet, etc. ; des façons de parler : Bonjour, Madame ; Entrés, Madame ; Connoissés vous Monsieur N. ? Je vais chez Madame N ; Lentendés-vous bien ? Je ne sais pas ce que vous dites.La seconde partie (p. 96-144) contient des Entretiens et la dernière (p. 145-240) dautres Entretiens et des Histoires. " ( Jean-Antoine Caravolas , Histoire de la didactique des langues au siècle des Lumières , Presses de lUniversité de Montréal , 2020 )
Phone number : 05 53 48 62 96
P., Seuil, 1990, in-8, br., 120 pp. (S3B22)
Six textes : - Première journée, par Michel Chaillou - Deuxième journée, par Michel Deguy - Troisième journée, par Florence Delay - Quatrième journée, par Natacha Michel - Cinquième journée, par Denis Roche Envoi de Denis Roche : "Pour Bernard Delvaille - Parce que nous avons en commun la boutique de La Ville de Rodez - Avec ma fidèle amitié - Denis R.". - Sixième journée, par Jacques Roubaud Envoi de Denis Roche : "Pour Bernard Delvaille - Parce que nous avons en commun la boutique de La Ville de Rodez - Avec ma fidèle amitié - Denis R.".
P., Ramsay, 1999, gr. in-8, br., couv. ill., cahier de photos en noir hors-texte, 349 pp., chronologie, inventaire de la collection Roché (état en 1956), bibliographie, index. (DG13)
Henri-Pierre Roché (1879-1959), écrivain; journaliste, traducteur et remarquable amateur d'art.Préface de Stéphane Hessel.
Lyon, imp. Jevain, 1902, 1 affiche de 30 x 45 cm, texte sur 2 colonnes ;
Jules Roche député de l'Ardèche, proteste contre la fermeture des écoles religieuses.
Phone number : 06 80 15 77 01
Le Seuil 1999 1999. Christian Roche & Jean-Jacques Barrère: Le Feu/ Seuil Le Temps de Rêver 1999 . Christian Roche & Jean-Jacques Barrère: Le Feu/ Seuil Le Temps de Rêver 1999
Très bon état
Paris L'Herne, coll. "L'envers" 1972 1 vol. broché in-16, broché, couverture à rabats, non paginé. Edition originale numérotée du tirage courant (après 25 Hollande). Envoi autographe signé de Denis Roche à Maurice Nadeau. Texte original et traduction de Denis Roche en regard. Très bon état.
Paris NDLR n° 5-6 1980 1 vol. broché in-4, broché, couv. illustrée, 96 pp., nombreuses reproductions en noir. Numéro consacré à Maurice Roche et aux Journées d'art actuel à Limoges en 1979. Textes de Maurice Roche, Gérard de Cortanze, André Belleguie, Daniel Buren, etc. Bon état.
1894 Paris : E. Flammarion, (1894),In-12,reliure demi basane rouge,dos lisse orne, XXIV-383 p.
bon etat
1922 Paris, Gautherin, 1922. In-8, broché.Édition originale posthume sur papier d'édition de ce catalogue de 80 médailles sur la Grande Guerre par le sculpteur Pierre Roche,"mort le 18 janvier 1922 au cours de l'impression de cette plaquette".Il est illustré en phototypie d'une vignette ronde et six planches en noir reproduisant les médailles gravées par Roche en gypsotypie (sur cuivre ou acier), toutes marquées du monogramme de l’artiste, et coulées en bronze.La première collection fut commanditée par le Musée de San Francisco, le California palace of the legion of honor. Ce sont les recherches techniques de Pierre Roche autour de l'estampe en relief, sur des surfaces petites, et fragiles comme le plâtre ou le gypse gravé (La Loïe Fuller, 1904 ; Trois gypsographies, 1911), qui le ramenèrent à ce travail de minutie sur les médailles.Cette Histoire métallique de la guerre, "exécutée au fur et à mesure que se déroulaient les quatre lourdes années de guerre" provoqua un choc esthétique grâce à ces compositions délicates, "images neuves, subtiles hardies" selon le préfacier Paul Vitry, conservateur au Musée du Louvre.Quelques petites rousseurs sur la couverture.