Librairie Scientifique et Technique Albert Blanchard Malicorne sur Sarthe, 72, Pays de la Loire, France 1971 Book condition, Etat : Très Bon broché, sous couverture imprimée éditeur grise grand In-8 1 vol. - 145 pages
10 figures dans le texte en noir et blanc nouveau tirage de la 2eme édition, 1971 "Contents, Chapitres : Préface de Jean Itard, Avertissement de l'éditeur Jules Houel, Liste des travaux publiés par Jean-Robert Argand, xix, Texte, 126 pages - Essai sur une manière de représenter les quantités imaginaires dans les constructions géométriques (60 pages) - Appendices : Extraits des Annales de Mathématiques Pures et Appliquées de Gergonne - Nouveaux principes de géométrie de position, par J.-F. Français - Extraits de lettres et de correspondance, de J.-F. Français, M. Lacroix, etc.. Notes diverses - Jean-Robert Argand, né le 18 juillet 1768 à Genève et mort le 13 août 1822 à Paris, est un mathématicien (amateur) suisse. En 1806, alors qu'il tient une librairie à Paris, il publie une interprétation géométrique des nombres complexes comme points dans le plan, en faisant correspondre au nombre (où i est la racine carrée de -1) le point de coordonnées (a,b). Pour cette raison, le plan, vu comme ensemble des nombres complexes, est parfois appelé le plan d'Argand. Argand est également connu pour une démonstration rigoureuse du théorème de d'Alembert-Gauss, publiée en 1814. - Paru en 1806, publié par un illustre inconnu, cet essai tombe très vite dans l'oubli. Jean-Robert D'Argand en avait soumis un exemplaire à la critique de Legendre mais celui-ci n'a pas réagi sauf dans une lettre envoyée à François Français. Cette lettre est retrouvée par Jacques Frédéric Francais, frère du précédent, professeur à l'école impériale de l'Artillerie et du Génie, qui développe la même notion, y ajoute une notation exploitable et en fait un article dans les Annales de mathématiques de Gergonne en 1813. Il reconnaît que l'idée n'est pas de lui et en recherche son auteur. Il s'ensuit alors une correspondance entre les deux hommes, Argand cherchant en vain à donner une représentation algébrique de l'espace de dimension trois. - Cependant cette conception géométrique d'un outil algébrique heurte le sens logique de certains mathématiciens de l'époque qui n'y voient qu'un artifice de calcul. Entre-temps d'autres mathématiciens développent de manière indépendante la même idée. Ce n'est que lorsque Gauss et surtout Cauchy, s'emparent de cette idée que cette conception acquiert ses lettres de noblesse et devient un tremplin qui permet à Hamilton de créer ses quaternions. (source : Wikipedia). - NB : L'édition ""Houel"" parue en 1874, reprend les différents éléments de ces correspondances, elle est agrémentée d'une préface de Jean Itard." infimes traces de pliures aux coins des plats de la couverture sans aucune gravité, cela reste un bel exemplaire, intérieur frais et propre
Paris Bernardin-Béchet et Fils, Editeurs, sans date (Fin du XIXème siècle) 1874 in 12 (17x11) 1 volume broché, couverture imprimée, frontispice, 302 pages, non rogné. Bel exemplaire ( Photographies sur demande / We can send pictures of this book on simple request )
Très bon
LES SIGNES DES TEMPS. 1931. In-8. Relié toilé. Etat d'usage, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 160 pages augmentées de quelques dessisn en noir in et hors texte - Petites annotations sur la page de faux-titre.. . . . Classification Dewey : 840.8-Anthologies, recueils
Classification Dewey : 840.8-Anthologies, recueils
Les signes des temps. Non daté. In-12. Relié toile grenée. Etat d'usage, Couv. convenable, Dos abîmé, Intérieur frais. 160 pages augmentées de nombreuses illustrations en noir et blanc hors texte.L'une des illustrations est griffonnée au feutre bleu.. . . . Classification Dewey : 843.0692-Livres d'enfants
Classification Dewey : 843.0692-Livres d'enfants
Paris Challamel 1840 1 volume In folio. Reliure demi-basane glacé vert sombre. Dos lisse fileté. Exemplaire à grandes marges, dos frotté avec manques de cuir. 41 planches lithographiées H.T.
1904 Paris, Librairie Internationale, Le Roy, 1904 ; in-16°, broché, couverture jaune imprimée en noir; 138pp.
L'auteur a mis en exergue à son ouvrage : " Telle bourgoisie, telle jeunesse bourgeoise", et au verso du titre: " Je dédie ce livre aux travailleurs qui désirent connaître la condition morale et sociale de leurs futurs maitres dans le domaine de la production et de l'autorité capitaliste". Violente diatribe contre les étudiants, et le monde de l'Université, tous seraient sans moralité, prompts à mener une vie dissolue.( CHT13)
Paris, Challamel éditeur, 1840, in-4°, (4)nn pp + iv pp + ca. 45 lithographies + (90) pp nn (explication des planches). Reliure en plein basane d'époque avec grand décor doré sur les deux plats. Reliure avec des traces d'usage, coins émoussés, intérieur avec rousseurs (surtout sur qq. planches, te texte sans rousseurs).
[REVUE] Antoine Adam, Jean Aicard, Marc Alyn, Jean Babelon, Yvette Barre-Barteaux, Camille Barthélémy, Jacques Baudou, Pierre Béarn, Camille Belliard, Louise Bellocq, Luc Bérimont, Charles Bertin, Jeannette Besançon-Flot, Paul Bialais, Jean Biès, Maurice Blin, Françoise Blond, Georges Bouillon, Maurice Bourg, Charles Braibant, Benoit Braun, Thomas Braun, André Breton, Suzanne Briet, Carlo Bronne, Roger Brucher, Charles Bruneau, Jean-Paul Brunet, Pierre Brunon, Roger Caminade, Albert Caquot, Jules Carrez, Carzou, Jean Cazenobe, Robert Cecconello, Elise Champagne, J. Charlet, Suzette Clément-Bodart, (Colette), Hubert Collin, Colonel Compagnon, Pierre Congar, Yves Congar, René Constant, Roger Cordier, Raymond Creuze, (Vera Cuningham), André Danjon, (Dante), Marcel Dardoise, Paul Dauchy, René Daumal, L.R. Dauven, Gabriel Delattre, Marie Delcourt, Bernard Delmas-Payer, Paul Denis, Victor Demanet, Patrick Demouy, Marcel Derwa, André Dhôtel, Marie-Thérèse Donnay, Gustave Doré, Michel Doury, Paul Dresse, Blaise Druart, Henri Druart, René Druart, Jean Ducasse, (Charles Duits), André Dulière, René Dumesnil, René Dürrbach, M. Failly, Lionello Fiumi, (Flaubert), Yves Florennes, Jean Follain, Paul Fort, Maud Frère, Raymond Gailly, André Galland, Yves Gandon, Jean-Pierre Gehin, Maurice Genevoix, Pierre Gentil, Gabriel Germain, Giacomelli, Yves Gibeau, R. Gillard, Michel Gillet, Willy Gilson, (Godefroy de Bouillon), Robert Goffin, E. Golfouse, Armand Got, Grandville, (Grévisse), Henri Guillemin, Guillevic, Paul Guth, François Héber-Suffrin, Jean Héber-Suffrin, Maurice Henry, (François de Herain), Jean Héraux, Dominique Hoizey, Robert Hossein, Houdon, Marie Howet, Lucien Hubert, Georges Jacquemin, Adrien Jans, Raymond Jubert, Hubert Juin, Anne-Marie Kegels, Frédéric Kiesel, Françoise Korganov, Maurice Kunel, Elisabeth de La Mauvinière, Henry de La Tour, Denise Laborde, Marcel Lallemand, Armand Lanoux, Georges Laurent, Jean L'Herbault, France Lambert, Armand Lanoux, Georges Laurent, Paul Leclers, Camille Lecrique, Suzette Lefèvre, Jean Leflon, Fernand Léger, Jeannine Lelièvre, Jules Leroux, Jean Levy, Jacques-Gérard Linze, J.K. Longuet, Gérard Macé, (André Malraux), Pierre Manil, Jean Marchal, Maugis, André Maurois, Jean Mazeraud, Mehul, P. Michel, (Albert Mockel), Arsène Muzerelle, (Agnès Nanquette), Général Nerot, Alphonse de Neuville, Etienne Noiret, Général Noiret, (Marcel Noppeney), Pierre Nothomb, Christine Orbey, Michel Pakenham, (Paul Palgen) (Georges Paulet), Jean Paulhan, Joséphin Péladan, Louis Pergaud, Patrick Perin, Régine Pernoud, Pierre Petitfils, Pierre-Luc Petitjean, André Pézard, Jean Piaubert, Gaston Picard, Michel Picard, Marie-Pierre Pinard, Maurice Piron, Charles Plisnier, Henri Pourrat, J.-M. Poussart, Michel Prince, Jean Renac, Paul Renaudin, Patrick Reumaux, Graham Reynolds, Pierre Richard, Arthur Rimbaud, René Robinet, Jeanne Roge, Jean Rogissart, Pierre Rogissart, Elyane Ronnet, Félicien Rops, Elisabeth Rouy, Noël Ruet, Christophe Ryelandt, Saint-Pol-Roux, Jacques Saunier, Michel-Paul Sécheret, Pierre Seghers, Jean Servais, Arsène Soreil, Michel Taillandier, Roger Taillardant, Stéphane Taute, André Theuriet, Marcel Thiry, Charles Thomas, Jacques Thomas, Eva Thomé, Gaston Titaux, Suzanne Tourte, Marc-Edo Tralbaut, Noël Tuot, Jacques Vadon, (Roger Vailland), Jean-Paul Vaillant, Philippe Vaillant, Edmond Vandercammen, Jacques Vaucherot, (Verlaine), Max Vilain, Y. Vineuil, René Violaines, Robert Vivier, Patrick Vloebergh, Jean-Claude Vuaroqueaux, Louise Weiss, Elie Willaime.
Reference : 5194
LA GRIVE, 1958-1972. 33 fascicules in-8, agrafés ou brochés.
Manquent les numéros 101-106, 108, 127, 130, 133-137, 139, 143, 146, 154. [5194]
"Pierre Véron Robert Hyenne Jules Hoche Jules Henri Second Jules Demolliens Michel Thivars H. Henriot"
Reference : 8884
(1899)
"1899. Paris Librairie E. Plon Nourrit & Cie 1899 - Broché 15 5 cm x 21 5 cm 64 pages - Textes de Pierre Véron Robert Hyenne Jules Hoche Jules Henri Second Jules Demolliens Michel Thivars H. Henriot ills noir & blanc par les dessinateurs du Charivari publicités - Bon état"
LIBRAIRIE GERMER BAILLIERE. 30 NOV 1889. In-4. En feuillets. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. Paginé de 673 à 704. Lecture en colonnes.. . . . Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
Revue des cours littéraires. sommaire : LA LOI REINACH ET LES JOURNALISTES PAR GEORGES ROBERT, LE SECRET DES ZIPPELIUS PAR JULES LERMINA, LE CENTENAIRE DE LA CONSTITUTION DES ETATS-UNIS PAR GIRARD DE RIALLE, L'AMITIE DANS HORACE PAR JULES POIRET Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
JULES SUPERVIELLE - JULIEN GRACQ - OSCAR WILDE - HENRI POURRAT - JOSEPH JOLINON - ELIAN J. FINBERT - JEAN PIERRE FOUCHER - JAKEZ RIOU - ROBERT DE LA CROIX - RENE GUY CADOU - THOMAS NARCEJAC...ETC
Reference : 23385
(1948)
Paris Les Horizons du Mois 1948 -in-8 broché 1 plaquette, brochée (booklet) grand in-octavo Editeur (165 x 253 mm), dos et couverture imprimée en noir et bleu sur couverture bleu clair très légèrement défraîchis (spine and cover lightly faded) avec mouillure claire en marge, sans illustration (no illustration), mouillures claires en marge, 115 pages, sans date [ janvier 1948 (n°8) ] à Paris Les Horizons du Mois Editeur,
[HORIZON N°8 - Janvier 1948 - Directeur : Jean-Pierre Foucher - Rédacteur en Chef : Robert de La Croix - Collaborateurs : NOUVELLES ESSAIS ET POEMES DE : JULES SUPERVIELLE - JULIEN GRACQ - OSCAR WILDE - HENRI POURRAT - JOSEPH JOLINON - ELIAN J. FINBERT - JEAN PIERRE FOUCHER - JAKEZ RIOU - ROBERT DE LA CROIX - RENE GUY CADOU.........CHRONIQUES DE : THOMAS NARCEJAC - GUY LAVAUD - F. DE LA FLECHE - ALAIN MESSAIEN - GONZALO MERA - MAODEZ GLANDOUR - HENRI-JACQUES,.................en bon état malgré les défauts signalés (good condition in spite of the defects indicated). bon état
[Draner et Henriot (illustré par)] - Véron (Pierre), Leroy (Louis), Lasalle (Albert de), Audibert (Léon), Hyenne (Robert), Moinaux (Jules), Dencourt (Maurice), Second (H.), Demolliens (J.), Hoche (Jules) Arcis (Charles d'), Draner et Henriot (illustré par)
Reference : 2853
1884 - 1903 Au dépot Central des Almanachs, Librairie Plon, Paris, 1884-1903. 3 volumes in-12 demi toile. Exemplaires de travail.
La librairie est ouverte du mardi au samedi de 9h30 à 12h30 et de 13h30 à 19h00. Commandes par courriel ou téléphone. Envoi rapide, emballage soigné. La librairie est ouverte du mardi au samedi de 9h30 à 12h30 et de 13h30 à 19h00. Commandes par courriel ou téléphone. Envoi rapide, emballage soigné.
1840 Paris, Challamel,Publications de la France litteraire 1843.In 4,reliure demi chagrin tabac,dos a caissons, - iv,78 pages de texte. Avec 39 planches originales; lithographies,eaux fortes,des differentes artistes.Bel exemplaire. Plats marbré.Edition ORIGINALE.
Bel Exemplaire,rare,bon état,quelques planches jaunies, dont plusieurs font partie de l'excursion pittoresque et archéologique en Russie , sous la direction de M. le prince Anatole de Demidoff
Editions Robert Morel / Club du livre Chrétien 1960. In-8 en feuilles sous chemise, toilé bleue, non paginé, au format 19,5 x 13,5 cm. Couverture avec étoile en tôle dorée, collée. Dos carré, légèrement insolé, avec nom de l'auteur en blanc. Livre glissé sous carton en toile bleue. Recueil de fac-similés de poèmes et dessins de Jules Mougin. Plats et intérieur frais. Jules Mougin, fut intime de Jean Giono, de Louis Calaferte, Gaston Chaissac et Jean Dubuffet. Ce facteur-poète, anti-militariste viscéral, obsédé par la guerre, la mort et la révolte se consacra aussi à la littérature. Tirage limité et numéroté à 3100 exemplaires sur offset de Ruysscher ( n° 34 ), après 22 du tirage de tête sur papier de chanvre. Edition originale en superbe état général.
Site Internet : Http://librairie-victor-sevilla.fr.Vente exclusivement par correspondance. Le libraire ne reçoit, exceptionnellement que sur rendez-vous. Il est préférable de téléphoner avant tout déplacement.Forfait de port pour un livre 7 €, sauf si épaisseur supérieure à 3 cm ou valeur supérieure ou égale à 100 €, dans ce cas expédition obligatoire au tarif Colissimo en vigueur. A partir de 2 livres envoi en colissimo obligatoire. Port à la charge de l'acheteur pour le reste du monde.Les Chèques ne sont plus acceptés.Pour destinations extra-planétaire s'adresser à la NASA.Membre du Syndicat Lusitanien Amateurs Morues
Escarpit (Robert) et Bouazis (Charles), eds. - Olivier Burgelin - François Chazel - Robert Estivals - Jules Gritti - Gilbert Dumas - René La Borderie - Anne-Marie Thibault-Laulan - Henri Zalamansky - Pierre Orecchioni - Tzvetan Todorov sur Artaud - Alain Labruffe
Reference : Cyb-5515
(1972)
Mouton et Maison des Sciences de l'Homme , Travaux et Recherches de l'Institut de Littérature et de Techniques Artistiques de Masse Malicorne sur Sarthe, 72, Pays de la Loire, France 1972 Book condition, Etat : Bon broché, sous couverture imprimée éditeur blanche, illustrée d'une forme géométrique avec des mots grand In-8 1 vol. - 225 pages
quelques figures dans le texte en noir et blanc 1ere édition Contents, Chapitres : 1. Deux contextes : Olivier Burgelin : Les communications de masse dans la société industrielle, le marché des messages - Robert Escarpit : Communication et développement - 3. Des systèmes partiels : François Chazel : La communication politique dans les sociétés industrielles - Robert Estivals : La communication imprimée - Jules Gritti : La presse et la communication vraisemblable - Gilbert Dumas : Modèles socio-historiques de la communication pédagogique - René La Borderie : Eléments pour une approche de la communication audio-visuelle en éducation - Anne-Marie Thibault-Laulan : La communication audiovisuelle, pour une psychosociologie du spectateur d'images - Henri Zalamansky : Le processus de communication littéraire - Pierre Orecchioni : La communication et le langage littéraire - Tzvetan Todorov : L'art selon Artaud - Alain Labruffe : La communication dans les ensembles automatisés et les difficultés de son analyse psychologique - 3. Un problème : Charles Bouazis : Le problème du système scientifique de la communication dos un peu brunis, plats de la couverture à peine jaunis, legere pliure sur le coin supérieur du plat inférieur, affectant à peine le coin des dernieres pages, intérieur propre, papier à peine jauni
[REVUE] Albert Acrement, Alphonse Allais, Guillaume Apollinaire, Paul Alexis, Paul Ardot, Calixte Armel, G. Arnould, Timon d'Asnières, Jean d'Astorg, Régina Badet, Balérus, A. Barrère, Maurice Barrès, Jean Bastia, Charles Baudelaire, René Benjamin, Karl Benoit, Louis Béraud, Emile Bergerat, Tristan Bernard, José de Bérys, Albert Besnard, André Beury, Bing, Numa Blès, Ch. Bleunard, Louis Bonnafont, D. Bonnaud, Bousquet, Frédéric Boutet, Jacques Brindejont-Offenbach, Gustave Brisgand, André Brulé, Brunelleschi, Léonce Burret, Cami, Alfred Capus, Marcel Capy, Clément Carel, Albert Carré, Roland Catenoy, Cham, Henry Champly, André Charpentier, Chéri-Bibi, Jules Claretie, Georges Courteline, Gabriel D'Annunzio, Jane Danjou, J. Darsenne, De Losques, Maurice Dekobra, Georges Delaquys, Paul Deschanel, André Devambez, Deveria, Léon Devy, Henri Dispan, Maurice Donnay, Jean Droit, Odette Dulac, Henri Duvernois, Jacques Dyssord, Henri Enthoven, Raymond Escholier, Etcheverry, Fabiano, Delphi Fabrice, Emile Faguet, Abel Faivre, Henri Falk, Ricardo Florès, Régine Flory, Georges Fourest, Franc-Nohain, Henry Friedberg, Pierre Frondaie, Léon Galand, Ernest Gaubert, Paul Géraldy, Henri Géroule, Gervex, Gervèze, P.B. Gheusi, Giafar, André Gill, Glatigny, Urbain Gohier, Albert Guillaume, Sacha Guitry, Anna Held, J. Hénard, Jean Hervez, M.A. Hullet, Alfred Jarry, Pierre Jobbé-Duval, D. Kavé, Raphaël Kirchner, Koïster, J. Kuhn-Régnier, Gaston La Touche, Paul Lacour, Jeanne Landre, Juliette Landry, Hugues Lapaire, Ernest Laut, Henri Le Riche, Legrogenux, Lepape, Jean Lorrain, Robert Macaire, Robert Macker, Maurice Magre, René Maizeroy, Malatier, F.T. Marinetti, J. Marni, Achille Mélandri, Jacques Mercier, Lucien Métivet, A. Metzvil, Yves Mirande, Mistinguett, Montjauze, Montozon, Jules Moy, Charles Muller, Ludovic Naudeau, Nollat, Nozière, René Péan, Henri Pellier, Louis Pergaud, Jane Pierly, Raymond Poincaré, Marcel Prévost, Ray, Paul Reboux, Jacques Redelsperger, Henri de Régnier, André Reuze, Jean Richepin, Rip, Maurice Rostand, Georges Rozet, Ida Rubinstein, Marcel Saint-Jaurès, André Salmon, Aurélien Scholl, Seignac, Bernard Shaw, Emmanuel Sheridan, Louis Sonolet, Rabindranath Tagore, François de Tessan, Henri Thomas, Ed Touraine, Jacques Tournebroche, Harry Tremont, Vallée, Jean Veber, Verlhac, Raoul Vèze, Villiers de l'Isle-Adam, René Vincent, Gabriel Volland, Weyman, Gerda Wigener, Willette, Pierre Wolff, Xaudaro.
Reference : 5934
FANTASIO. Année 1912 (N° 131-154). Paris, Félix Juven éditeur, 1912. Fort in-4, demi-reliure toile, à coins.
Année complète. [5934]
BRIFFAULT, Robert ; G.-TOUDOUZE ; BERAUD-VILLARS, Jean ; JOERGENSEN, Johannes ; MAILLET, Germaine ; BEDEL, Maurice ; DUC DE LEVIS MIREPOIX ; LE GOFF, Jacques ; JACOBY, Jean ; BRASILLACH ; MICHELET, Jules
Reference : 62038
(1945)
14 vol. in-12 reliure pleine basane racinée, dos à 4 nerfs orné et dos lisse (2 vol.), [ Lot de 14 ouvrages sur le Moyen-Age ] Robert Briffault : Les Troubadours et le Sentiment romanesque, Les Editions du Chêne, 1945 [ Avec : ] Georges G.-Toudouze : Anne de Bretagne Duchesse et Reine, Librairie Floury, 1950 [ Avec : ] Jean Beraud Villars : Les Normands en Méditerranée, Editions Albin Michel, 1951 [ Avec : ] Johannes Joergensen : Saint François d'Assise Sa Vie et son Oeuvre, 59e édition, Librairie Académique Perrin et Cie, 1922 [ Avec : ] Maurice Bedel : Berthe au grand pied Mère de Charlemagne, Les Editions de Paris, 1947 [ Avec : ] Germaine Maillet : La vie religieuse au temps de Saint Louis, Robert Laffont, 1954 [ Avec : ] Duc de Lévis Mirepoix : Saint Jeanne de France. Jeanne de France Fille de Louis XI La Cendrillon des Valois, E. Flammarion, Paris, 1947 [ Avec : ] Jacques Le Goff, Les intellectuels au Moyen-Age, Editions du Seuil, 1957 [ Avec : ] Albert Ollivier : Les Templiers, Editions du Seuil, 1958 [ Avec : ] Jean Jacoby : La Pucelle d'Orléans. Fille au grand coeur. Martyre et Sainte, Mercure de France, 1936 [ Avec : ] Roger Vercel : Du Guseclin, Albin Michel, 1932 [ Avec : ] Robert Brasillach : Le procès de Jeanne d'Arc, NRF, Gallimard, 1941 [ Avec : ] Jean Alexis Néret : Louis XII, Ferenczi, 1948 [ Avec : ] Jules Michelet : Jeanne d'Arc, L. Hachette, 1853
Intéressant ensemble réunissant 14 ouvrages relatifs au Moyen-Age. Bon ensemble (ex-libris ms.). Prix du lot, non séparable.
[1949] Cette oeuvre unique sur parchemin a figuré à l'une des premières expositions du peintre Robert Lapoujade, "50 portraits d'écrivains exécutés à la pointe d'argent" (Galerie Chardin, Paris, 1949). La matière légèrement oxydée et racornie du parchemin contribue à vieillir le visage du modèle qui pointe vers l'artiste un regard incisif. En face de son portrait Supervielle a rédigé un beau texte autographe signé (22 lignes) précisément consacré au regard :"Le visage humain est une réponse à une question que, malgré les battements du coeur et de la pensée, nous ne parvenons pas à connaître. Cette réponse, de jour en jour, et d'année en année, subit de très délicates retouches. Seul, le regard reste le même. Regard, point lumineux qui nous accompagne la vie durant ; regard, le siège même de l'âme peut-être, laquelle ne doit pas avoir besoin de beaucoup de place. Dès les premiers mois de l'enfant, il est là, ce regard qui ne ressemble à aucun autre. Et l'humanité n'est faite que de ces milliards de petits points entre les paupières. Angoisse, désir, colère, le bonheur et la volupté, les guerres et l'amour, tout vient sans bruit de cette vivante et imperceptible pointe du regard humain et tout y va, même si nous baissons les paupières."Ce texte semble inédit, tout comme le portrait.
ADELSWÄRD-FERSEN Jacques d' & TAILHADE Laurent & VERHAEREN Emile & VIVIEN Renée & COLETTE & MOREAS Jean & BARBUSSE Henri & SYMONS Arthur & BERRICHON Paterne & BOIS Jules & DEREME Tristan & DEUBEL Léon & FRESNOIS André du & GHIL René & KLINGSOR Tristan & LA JEUNESSE Ernest & LEGRAND-CHABRIER & MANDIN Louis & MARINETTI Filippo Tommaso & MIOMANDRE Francis de & NAU John-Antoine & NOISAY Maurice de & OCHSE Julien & PILON Edmond & RAYNAUD Ernest & SALMON André & SAINT-POINT Valentine de & SCHEFFER Robert & VISAN Tancrède de ARMFIELD Maxwell & CIOLKOWSKI Henri Saulnier & SARLUIS Léonard & LUINI Bernardino & BAZZI Giovanni Antonio & MOREAU Gustave & VINCI Léonard de & RAPHAEL & RIBERA José de & GOYA Francisco de & RUBENS Pierre Paul & LE CORREGE
Reference : 82965
(1909)
Albert Messein, Paris 15 janvier 1909-15 décembre 1909, 22x25cm, 12 livraisons reliées en quatre volumes.
| «Akademos restera donc une création éphémère, geste précurseur qui marquera l'histoire du mouvement homosexuel et le début du xxe siècle. » |<br>* Édition originale complète des 12 livraisons de cette luxueuse et éphémère revue fondée et dirigée par Jacques d'Adelswärd-Fersen, un des rarissimes exemplaires sur japon, seuls grands papiers, comportant quatre états des gravures en couleurs. Reliures en demi-percaline sable, pièces de titre en maroquin brun, plats de papier marbré, dos et couvertures conservés pour chaque numéro, bel exemplaire à toutes marges. Notre exemplaire comporte bien les quatre états en couleurs réservés aux exemplaires de luxe, tirés sur divers papiers, de chacune des 23 héliogravures d'esthétique Arts & Crafts, symboliste, Renaissance, Art Nouveau et antique, d'après Maxwell Armfield, Henri Saulnier Ciolkowski, Léonard Sarluis, Bernardino Luini, Giovanni Antonio Bazzi, Gustave Moreau, Raphaël, Léonard de Vinci, Pollaiolo, le Corrège, Piero de la Francesca, Rubens, Jose de Ribera, Francisco Goya, Mederhausem Rodo, Cardet, et des statues et stèles du musée de Naples et d'Athènes. L'élégante maquette de couverture est signée George Auriol, maître de la typographie Art Nouveau. Contributions de Laurent Tailhade, Émile Verhaeren, Renée Vivien, Colette Willy, Joséphin Peladan, Jean Moréas, Henri Barbusse, Arthur Symons, Jacques d'Adelswärd-Fersen, J. Antoine-Orliac, Paterne Berrichon, Jules Bois, Jean Bouscatel, Tristan Derème, Léon Deubel, André du Fresnois, Maurice Gaucher, René Ghil, Henri Guilbeaux, J.-C. Holl, Tristan Klingsor, Ernest La Jeunesse, Gabriel de Lautrec, Abel Léger, Legrand-Chabrier, Louis Mandin, Filippo Tommaso Marinetti, Francis de Miomandre, John-Antoine Nau, Maurice de Noisay, Julien Ochsé, Edmond Pilon, Ernest Raynaud, André Salmon, Valentine de Saint-Point, Robert Scheffer, Tancrède de Visan... Très bel exemplaire sur japon, d'une extrême rareté, de la première revue homosexuelle française. Ce n'est qu'en 1869 qu'apparaît le terme « homosexuel », dans les échanges épistolaires entre les journalistes et juristes allemands Karl Heinrich Ulrichs et Karl-Maria Kertbeny. Leurs écrits attestent des premières tentatives de décrire l'attraction physique envers le même sexe, non pour condamner l'acte, mais pour faire accepter une autre forme de sexualité aux yeux de la société. En effet, si les relations homosexuelles sont un élément constitutif des sociétés humaines depuis l'origine, elles ont longtemps été abordées sous l'angle unique de la relation charnelle. Stigmatisé, l'acte sexuel inverti est tour à tour codifié, toléré ou sévèrement condamné à travers les époques et les cultures, mais jamais interprété sous l'angle d'une attirance exclusive. Ainsi, la France, premier pays à dépénaliser l'homosexualité, supprime en 1791 le « crime de sodomie » dans le Code pénal, mais il faudra attendre la seconde partie du XIXe siècle pour qu'émerge la conscience d'une véritable identité homosexuelle comme le décrit Michel Foucault dans son Histoire de la sexualité : « L'homosexuel du XIXe siècle est devenu un personnage : un passé, une histoire et une enfance, un caractère, une forme de vie ; une morphologie aussi, avec une anatomie indiscrète et peut-être une physiologie mystérieuse. Rien de ce qu'il est au total n'échappe à sa sexualité. Partout en lui, elle est présente [...] Elle lui est consubstantielle, moins comme un péché d'habitude que comme une nature singulière. Il ne faut pas oublier que la catégorie psychologique, psychiatrique, médicale de l'homosexualité s'est constituée du jour où on l'a caractérisée [...] moins par un type de relations sexuelles que par une certaine qualité de la sensibilité sexuelle, une certaine manière d'intervertir en soi-même le masculin et le féminin. L'homosexualité est apparue comme une des figures de la sexualité lorsqu'elle a été rabattue de la pratique de la sodomie sur une sorte d'androgynie intérieure, un hermaphrodisme de l'âme. Le sodomite était un relaps, l'homosexuel est maintenant une espèce. » LES PRÉCURSEURS C'est dans ce contexte que naissent, sous la plume de Balzac, des personnages assumant pleinement leur autre sexualité, notamment Zambinella, Seraphita et surtout Vautrin, considéré comme le premier homosexuel de la littérature française. Cependant que Baudelaire qui voulait initialement titrer ses Fleurs du Mal : « les Lesbiennes » est condamné pour ses poèmes, Lesbos et Femmes damnées, célébrant les amours féminines. Car en sortant de la marginalité et en obtenant une forme de reconnaissance, les hommes et femmes homosexuels se trouvent confrontés aux regards critiques et aux stigmatisations caricaturales. Quelques écrivains, tels que Georges Eekhoud ou Renée Vivien, proclament littérairement leur homosexualité. D'autres, comme Oscar Wilde, l'assument publiquement, mais ne laissent que discrètement transparaître leur orientation dans leur uvre. Plusieurs continuent à taire leurs véritables appétences, pour s'assurer respectabilité et reconnaissance littéraire. Parmi eux, Proust et Montesquiou deviennent alors la cible de la plume assassine et fière de Jean Lorrain, « en-philanthrope » proclamé : « Mort, Yturri te salue, tante » écrit-il à Montesquiou, par voie de presse, à la mort de son amant, Gabriel Yturri. De pareilles - et véridiques - insinuations sur Lucien Daudet vaudront à Lorrain un célèbre duel avec Marcel Proust. CHASSE AUX SORCIÈRES D'Adelswärd-Fersen, né en 1880, grandit au cur de cette révolution des murs et vit les terribles conflits intérieurs entre désir personnel et morale institutionnelle, entre représentation sociale et liberté intime. Si la France représente un espace de liberté bien supérieur à ses voisines, le jugement de la société reste profondément hétéronormé. Le fameux paragraphe 175 du nouveau Code pénal allemand condamnant en 1871 les « actes sexuels contre nature » dans tout l'Empire ou la condamnation d'Oscar Wilde aux travaux forcés en 1895, soulèvent l'indignation des homosexuels déclarés et l'inquiétude silencieuse des autres. Le monde littéraire n'est pas épargné. En 1900, G. Eekhoud est poursuivi pour Escal-Vigor, premier roman à parler ouvertement et positivement d'amours masculines. En 1902 Friedrich Alfred Krupp se suicide à la suite du scandale de présumées « orgies sexuelles » de Capri. L'année suivante, d'Adelswärd-Fersen, tout juste majeur, est accusé à son tour de pratiquer des « messes noires » avec de jeunes adolescents et la participation de l'aristocratie. De la chasse aux sorcières médiévale aux théories complotistes modernes, l'accusation de rite satanique est un topos des constructions fantasmatiques des sociétés confrontées aux différentes expressions de l'altérité. Fersen avait d'ailleurs offert à ses juges le modèle littéraire de leur accusation. C'est en effet par la publication en 1902, de L'Hymnaire d'Adonis : à la façon de M. le marquis de Sade, qu'il attire l'attention du Parquet. Et s'il n'écope que de six mois de prison, pour des faits qui seraient aujourd'hui bien plus sévèrement jugés, c'est qu'on lui reproche plus l'expression publique et littéraire de sa sexualité que ses malsaines mises en scène érotiques d'adolescents en tenues antiques. Profondément affecté par le déchaînement médiatique et le violent rejet de l'homosexualité dont il témoigne, Fersen publie en 1905 : Messes noires. Lord Lyllian, roman à clefs s'inspirant de son histoire et mettant en scène les sommités homosexuelles de la fin du XIXe siècle : Oscar Wilde, Lord Alfred Douglas, John Gray, Jean Lorrain, Joséphin Peladan, Achille Essebac, Robert de Montesquiou, Friedrich Krupp et Fersen lui-même. L'intention du jeune poète de 25 ans n'est plus seulement artistique, elle est devenue politique. D'Adelswärd-Fersen devient ainsi l'un des précurseurs du combat pour la reconnaissance et l'acceptation de l'homosexualité dans la société moderne. C'est ainsi que naît le projet d'Akademos. S'il s'inspire ostensiblement de la revue allemande d'Adolf Brand, Der Eigene, Fersen est bien plus ambitieux et souhaite entraîner avec sa revue, une mutation des mentalités. Aussi s'intéresse-t-il à des figures plus engagées comme le scientifique allemand Magnus Hirschfeld, qui crée en 1897 avec l'écrivain Franz Joseph von Bülow, le Comité scientifique humanitaire (« Wissenschaftlich humanitäre Komitee », WhK), première organisation de défense des droits des homosexuels. À la fin de l'année 1907, de la Villa Lysis à Capri, Fersen écrit ainsi à Georges Eekhoud : « La permission fort aimable que vous m'avez donnée d'écrire à Hirschfeld sous votre égide sera mise à profit. Je ne connaissais après mes passages en Allemagne que Brand et son Eigene. D'autre part, j'attendais, afin de correspondre avec les chefs allemands du parti, la réalisation d'un projet à moi, que j'ose vous confier : je voudrais, n'ayant d'ailleurs comme titre suffisant que l'orgueil de nos idées et une ardeur indicible à les savoir moins méconnues, fonder à Paris, en février prochain, une revue d'art, de philosophie, de littérature, dans laquelle petit à petit pour ne pas faire d'avance un scandale, on réhabilite l'autre Amour. J'espère, cher monsieur Eekhoud, que vous nous ferez l'honneur, un jour, de votre compagnie et de ce talent, universel aujourd'hui, qui vous range parmi les apôtres du « mouvement ». Dans tous les cas, je vous remercie pour la sympathie si délicatement exprimée, pour les espoirs que nous partageons, pour les bonheurs décrits, que tous les deux, nous avons, en marge des autres, savourés. » DER EIGENE : L'ANTI-MODÈLE Si Der Eigene, publiée dès 1896, est la première revue homosexuelle européenne et le modèle proclamé d'Akademos, elle ne poursuit pas les mêmes buts, et ne se construit pas sur le même modèle artistique et politique. Présentée comme une source de documentation des activités de nudisme et de l'histoire de l'art, la revue de l'activiste Adolf Brand ne prône pas un bouleversement social, mais une réinterprétation historique des relations hommes/femmes. Se proclamant d'un nouvel hellénisme, il s'appuie sur les usages de la pédérastie antique grecque pour réunir une communauté d'esprit viriliste, et tente de démontrer, au fil des contributions, la supériorité esthétique et érotique du corps masculin dans l'histoire de l'art et des murs. « Didier Eribon souligne de quelle manière les thèses masculinistes de Brand relèvent d'une conception universaliste de la sexualité [...], mais aussi d'une vision misogyne peu encline au changement social. L'étude du masculinisme homosexuel renvoie aussi à la construction d'une image de l'homme pensée comme outil de domination sociale envers les minorités de genre, de classe et de race. [...] la domination masculine se traduit [...] par l'exaltation des vertus morales et physiques de l'homme-machine ». Paradoxalement, la première revue homosexuelle épouse les codes de l'idéologie émergente. Dès 1903, « Brand quitte l'organisation du WhK d'Hirschfeld et fonde la Communauté des spéciaux (« Gemeinschaft der Eigenen », GdE). Influencé par le contexte de la Lebensreform, il exalte la virilité adolescente et la maîtrise de soi dans la nature. Il organise des camps collectifs, des marches sportives et des séances de nudisme, en accord avec les pratiques des Wandervogel, ces regroupements d'adolescents qui alimenteront les rangs des jeunesses hitlériennes à la fin des années 1920. » (Damien Delille, Homoérotisme et culture visuelle dans les revues Der Eigene et Akademos) AUTRE AMOUR, AUTRE CULTURE Akademos procède d'une tout autre philosophie. Pour Fersen il est moins question d'exalter la virilité issue de l'Antiquité que d'explorer une vision littéraire de l'homosexualité héritée du symbolisme décadentiste. La ligne éditoriale de la revue est parfaitement exprimée dans une nouvelle lettre à Eekhoud. « Villa Lysis, 4 août 1908 « Cher Monsieur Eekhoud, « En décembre ou en janvier dernier, je crois, nous avons parlé d'un projet de revue que nous voulions fonder des amis et moi avec l'aide de l'éditeur Messein. Il s'agissait - sans donner de prime abord à la publication un parti pris, une étiquette, une allure de combat - d'arriver à mettre en lumière la question de la liberté passionnelle - les différentes théories sensuelles. Il s'agissait en quelques mots de défendre l'Autre Amour, par le souvenir des temps passés, par les espoirs des temps présents. Akademos est maintenant une chose décidée. Revue mensuelle (que nous espérons plus tard faire paraître tous les quinze jours) elle comprendra dans chaque numéro un roman (à suivre), deux ou trois nouvelles, deux poèmes, deux pages de musique, un courrier de Paris, critique des livres, critique des théâtres, une critique d'art [et] une lettre de l'étranger. De temps à autre un article de philosophie, de médecine, de jurisprudence. Akademos enfin, contiendra outre la couverture, deux hors texte, reproduction d'une uvre antique ou moderne (sculpture, architecture, peinture ou paysage). » Akademos s'affirme dès l'origine comme une revue humaniste et un espace de tolérance, à travers lequel la figure de l'homosexuel(le), sa sensibilité spécifique, son art de vivre et l'expression artistique de sa différence puisse s'inscrire dans une quête de modernité esthétique et littéraire. ADAM L'ANDROGYNE Si Fersen et ses contributeurs cherchent dans l'art antique une légitimité historique, c'est plus pour en extraire une source d'inspiration et offrir une ascendance esthétique à la nouvelle figure artistique que promeut Akademos : l'Androgyne. À l'opposé de la polarité sexuelle défendue par Eigene, la figure de l'androgyne se pose comme une réconciliation entre les genres et une défense de l'indétermination sexuelle. Au-delà de la représentation mêlant féminin et masculin, l'androgyne acquiert dans la revue de Fersen une dimension nouvelle, politique et avant-gardiste. C'est ainsi dans Akademos que l'on trouve, sous la plume de Joséphin Peladan, la première remise en question de l'identité de genre, et les prémices d'une théorie du non-binaire. « L'Amour n'est donc plus pour le lecteur "un sentiment d'affection d'un sexe pour l'autre", mais le sentiment d'affection de l'être humain pour lui-même, qui se manifeste communément, mais non essentiellement, selon la polarisation sexuelle. Sans doute pour la correspondance des formes, l'amour peut se nommer l'attraction d'un sexe pour l'autre. Mais l'âme, quelle part a-t-elle dans la division sexuelle ? Nous avons aperçu Elohim, prenant un côté d'Adam, par une section verticale [...] Adam androgyne avait donc une âme et un esprit androgyne : et la femme serait la moitié animique et la moitié spirituelle de l'homme, comme elle est sa moitié physique ? Les théologiens, en concile, se sont posé cette question. En isolant Aïscha de Aisch, Iohah lui a-t-il donné une âme personnelle, ou a-t-il dédoublé l'âme, comme il a fait pour le corps ? Ce dédoublement a-t-il été radical, isolant le passif de l'actif ? Ou bien l'âme a-t-elle conservé son androgynisme ? En ce cas l'esprit seul attesterait le sexe intérieur. » (Joséphin Peladan, « Théorie amoureuse de l'androgyne. De l'amour », Akademos, n° 6, juin 1909) UNE ACADÉMIE SANS EXCLUS Là où Brand prônait la guerre des sexes, Fersen célèbre leur consubstantialité. Refusant tout clivage, il ouvre, dès le premier numéro, sa revue aux écrivaines lesbiennes et libérées, dont Colette, Renée Vivien et Annie de Pène, mais également aux écrivains de toutes sensibilités. Des auteurs aussi disparates que Maxime Gorki, André Salmon, Marinetti, J.-H. Rosny aîné, Arthur Symons, Henri Barbusse et Léon Tolstoï côtoient les écrivains explicitement engagés dans la cause homosexuelle. Comme l'écrit Nicole G. Albert : « Certes Fersen s'adresse aux membres de « l'Autre Amour » et conçoit Akademos comme un lieu de ralliement, voire de résistance, mais il ne veut pas les cantonner à la marginalité et vise, de façon utopique, à créer une académie sans exclus, c'est-à-dire à attirer un lectorat beaucoup plus large afin de dédiaboliser, faute de la banaliser, l'homosexualité. » (Albert, Nicole G. « Réédition d'Akademos : la renaissance d'une revue pionnière », La Revue des revues, vol. 68, no. 2, 2022) ICONOGRAPHIE D'UNE SUBCULTURE L'iconographie de la revue joue ici un rôle fondamental. Affranchie de toute fonction illustrative, elle développe sa propre identité et définit les nouveaux codes de l'homoérotisme créant des images qui « alimente[nt] la création d'une subculture homosexuelle, à même de soutenir le partage des sensibilités et d'imaginer des alternatives aux normes sociales de genre. » Le soin apporté à la réalisation de ces gravures à pleines pages, sur un papier spécial et tirées en quadruple état dans les exemplaires de luxe, témoigne de la particulière attention portée par Fersen à cette autre expression de la sensibilité homosexuelle. De futures icônes de la culture gay sont ainsi, pour la première fois, présentées dans une optique homoérotique, comme l'Antinoüs Farnèse, le Saint Sébastien de Ribera ou Le Jeune Violoniste de Raphaël. Mais c'est dans les uvres modernes que la nouvelle imagerie homosexuelle prend véritablement forme : le poignet cassé et les costumes dandy du caricaturiste Moyano, la gestuelle du fascinant androgyne de Léonard Sarluis intitulé Inquiétude, dont l'uvre originale n'a pas été retrouvée, le Iacchos de Maxwell Armfield et surtout les compositions d'Henri Saulnier Ciolkowski dont « le style ou le pinceau effilé aux doigts - les soies furent sûrement arrachées à la perruque d'une irréprochable poupée d'Asie - attaque, ô consciencieux, la tablette blanche. » (André Thévenin, « Un adepte du noir et blanc : Ciolkowski », Akademos, n°9). «L'homoérotisme devient un moyen de contourner l'interdit sexuel et de le sublimer par l'art» (Damien Delille) Parallèlement, et en réaction directe à la revue de Fersen, prend forme dans les médias réactionnaires, une imagerie violente, caricature de celle d'Akademos. C'est notamment en février 1909 qu'apparaissent dans un numéro spécial de la revue de L'Assiette au beurre intitulé « Les p'tits jeun' hommes » et portant en couverture une caricature de Fersen, plusieurs des stéréotypes visuels scellant la rhétorique naissante de l'homophobie. LE SUICIDÉ DE LA COMMUNAUTÉ La plus signifiante et émouvante de ces gravures est cependant une simple photographie qui illustre le premier numéro d'Akademos. Il s'agit du portrait de Raymond Laurent, jeune poète et amant de Longhorn Whistler, neveu présumé d'Oscar Wilde, qui s'est donné la mort le 24 septembre 1908 à Venise. Plus qu'un hommage, la photographie de ce Phbus moderne s'offre en figure tutélaire de la revue, Christ païen portant tout à la fois l'espoir et la tragédie du « troisième sexe » : « Mais ne faites point de ce suicide un crime à la littérature. Laurent s'est tué. Le revolver lui a été mis au poing par une époque où la maison Tellier est la seule expression d'âme permise. Il y a des façons de syvetonner les âmes d'élite : c'est par les préjugés » (d'Adelswärd-Fersen, sous le pseudonyme de Sonyeuse, Akademos, n° 1). Dès son premier numéro, Akademos fut accueilli avec respect et admiration par le monde littéraire, comme en témoigne cet éloge de Charles-Henry Hirsch dans le Mercure de France : « Akademos [...] est une revue somptueuse, imprimée avec luxe et bon goût. Toutes les belles choses n'ont heureusement pas un destin court et il faut souhaiter la durée à ce nouveau recueil. ». Malgré la confiance et la volonté de Fersen, sa revue ne survivra qu'une année, non en raison d'une censure ou d'une campagne de dénigrement, mais du fait même des principaux intéressés par cette courageuse, mais trop précoce tentative de révolution des murs : « Les abonnements sont d'une rareté dérisoire, et pour la raison simple que l'on considère dangereux de s'abonner... Au lieu de m'aider, toute une catégorie bien peu indulgente et nullement intellectuelle d'adonisiens me tourne le dos - est-ce par habitude ? dirait un plaisantin. [...] il reste la volonté de continuer la tâche, et l'espoir de former un parti. » (Lettre à G. Eekhoud, 9 mai 1909) - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Revue mensuelle, numéro 7-8, Mars-Avril 1956, format 260x182mm, 32 pages, illustrations photographiques in et hors-texte, exemplaire en bon état.
Sommaire : avant-propos par le père Marie-Robert Capellades, Les Sources antiques ( eglise de Lançon), La Floraison romane, Le Gothique ( églises de Salon et le Thor), L'Epanouissement classique, Cézanne ( Eglise Saint-Denis à Rognes, Eglise Paroissiale à Caumont) par le père Marie-Robert Capellades, Souvenirs sur Cézanne par Jules Bernex.
[REVUE] Henry Miller, Jean-Michel Hornus, Pierre Chabert, André Martel, Philippe Dereux, Jean Laurent, Minisclou, Anoma Kanie, Jean-Michel Humeau, Marcel Hennart, Frédéric-Jacques Temple, André Laude, Luc Bérimont, Francis Carmody, Jean Breton, Michel Salès, Henri-Simon Faure, Arthur Pétronio, Paul Robic, Grégoire, Henri Roser, Roger Mehl, Daniel Parker, Gaston Criel, Henri Rode, Marc Alyn, Louis Guillaume, Philippe Durand, Geroges Delfin, Franz Hellens, Gilbert Lamireau, Alain Bouchez, Georges Linze, Jean-Louis Depierris, René Witold, Irène Jung, Jean Breton, Patrice Cauda, Germaine Chamayou, Robert Sabatier, Pierre Mathias, Fred Bourguignon, Serge Brindeau, Robert Delahaye, Pierre Boujut, André Marissel, Jules Mougin, William Blake, Albert Maillet, Frédéric Tristan, Robert Maurice, Yves Lévy, Jérôme de Weltheim, Edmond Humeau, Adrian Miatlev, Roger-Noël Mayer, Robert Sterna, Jean Vagne, Millas-Martin, Alphonse O. Reynaud, Bernard Auriol, Jean Laurent, Jean-Louis Depierris, Louis de Gonzague-Frick, Henri Dedieu, Madeleine Valleton.
Reference : 6336
Numéro spécial de LA TOUR DE FEU, n° 47, Jarnac, automne 1955. In-8 (226 x 143 mm), broché, 176 pages.
Frontispice de Raymond Crémeaux. [6336]
Genève, Les amis du livre, sans date. Petit in-8, pleine toile décorée, frontispice. Tampon de possesseur sur garde. Illustré de dessins originaux de Robert Hainard.
* La librairie la Bergerie est en plein déménagement - Nous ne sommes donc plus en mesure d’expédier certains livres dans l'immédiat. Si le livre qui vous intéresse est disponible immédiatement, une remise de 10% sera accordée jusqu'à fin décembre - Si ce n'est pas le cas et que vous n’êtes pas pressés, vous pouvez passer commande et, dès que les livres seront à nouveau accessibles, nous traiterons vos demandes, avec une remise de 20% pour vous remercier de votre patience *
GONCOURT (Edmond et Jules de), BILLY (André), RICATTE (Robert)
Reference : 025795
(1956)
Monaco Imprimerie Nationale de Monaco, 1956-1958 1956 25 volumes in-8° (153 x 202mm), broché, sous couverture rempliée, chemise cartonnée à rabats avec titre et tomaison. (quelques chemises légèrement marquées). Cette édition monumentale a été publiée entre 1956 et 1958. Au tome XXII, notes sur le vocabulaire du journal, index (pp. 61-301) et références bibliographiques. A la fin du tome troisième de la vie des frères Goncourt on notera la présence de 14 planches en noir (reproduction en fac-similé de quelques feuillets du manuscrit du journal). Le journal est conçu en commun par les deux frères jusqu'à la mort de Jules en 1870, dès lors Edmond le continuera jusqu'à sa mort en 1896. Tirage limité à 5500 exemplaires, un des 5000 sur vélin de Renage numéroté (n° 568). Bel ensemble. Intérieur frais. Non coupé.
Jean Cocteau, André Salmon, Robert Musil, André de Richaud, Jean Follain, Boris Vian, Maurice Martin du Gard, Paul Morand, Jacques Perret, Jules Roy.
Reference : 43618
Paris, directeur Jacques Laurent. Un volume (14,3x22,6 cm) sous couverture illustrée d'un dessin de Cocteau en médaillon, (140) pages. Dos frotté et manque de 3x5 cm en couverture sinon bon état. Textes de Jean Cocteau, André Salmon, Robert Musil, André de Richaud, Jean Follain, Boris Vian, Maurice Martin du Gard, Paul Morand, Jacques Perret, Jules Roy, etc.
Créée par Jacques Laurent en 1953, cette revue donnera voix notamment aux Hussards mais aussi à de jeunes écrivains et poètes, et comptera 52 numéros jusqu'en avril 1958.
Revue La Nouvelle Revue Française sur Valery Larbaud - Saint-John Perse - Jules Supervielle - Jean Cocteau - Jean Schlumberger - Marcel Arland - Francis Jourdain - M. Constantin-Weyer - Pierre Mahillon - Th. Alajouanine - Robert Mallet - M. Martin du Gard - Claude Roy - Jean Follain - Jacques Brenner - Michel Breitman - Dominique Fernandez - Henri Thomas - Roger Nimier - Georges Lambrichs - Roger Judrin - A.-P. de Mandiargues - Jean d'Ormesson - Paul Morand - Paul Osorio - Mathilde Pomes - G. Angioletti - Gianna Manzini - Libero de Libero - G. Antonini - Charly Guyot - René Lalou - Lionel Bedouret - Vincent Milligan - Jacqueline Famerie
Reference : 87092
(1957)
Nouvelle Revue Française - N.R.F. Malicorne sur Sarthe, 72, Pays de la Loire, France 1957 Book condition, Etat : Bon broché, sous couverture imprimée éditeur blanche, titre en rouge et noir grand In-8 1 vol. - 236 pages
4 planches hors-texte d'illustrations en noir et blanc, dont 3 photographies et un fac-similé 1ere édition, 1957 Contents, Chapitres : 1. Présentation : Saint-John Perse : Valery Larbaud ou l'honneur littéraire - Jules Supervielle : Scène secrète - Jean Cocteau : Un agent secret des lettres - Jean Schlumberger : Le vaisseau de Thésée - Marcel Arland : Vers le pays d'Allen - 2. L'homme : Francis Jourdain : Remarques - M. Constantin-Weyer : Dans l'intimité de Valery Larbaud - Pierre Mahillon : Valery Larbaud et le protestantisme - Th. Alajouanine : Valbois et Valéry Larbaud - Robert Mallet : Le grand enfant - M. Martin du Gard : Rencontres - 3. Rencontres : Claude Roy : Je voudrais remercier Valery Larbaud - Jean Follain : Rencontre avec Valery Larbaud - Jacques Brenner : Au nom de Larbaud - Michel Breitman : Larbaud à 15 ans - Dominique Fernandez : Le souterrain de Larbaud - Henri Thomas : Le colporteur de Sarreguemines - 4. Autour de l'écrivain : Roger Nimier : Sur l'art et le style de Larbaud - Georges Lambrichs : L'amateur fidèle - Roger Judrin : L'auteur de Fermina Marquez - A.-P. de Mandiargues : Dans un certain miroir - Jean d'Ormesson : Le voyageur immobile - 5. Le voyageur en divers pays : Paul Morand : Une suite à la Lettre de Lisbonne - Paul Osorio : Un ami du Portugal - Mathilde Pomes : Valery Larbaud et l'Espagne - G. Angioletti : Larbaud l'européen - Gianna Manzini : Le plus jeune de tous - Libero de Libero : Un romain à Rome - G. Antonini : Barnabooth et Florence - Charly Guyot : Valery Larbaud et la Suisse - René Lalou : V. Larbaud, introducteur et intermédiaire - Lionel Bedouret : V. Larbaud et l'Amérique - Vincent Milligan : L'Amérique de Larbaud - 6. Textes : Le Sémaphore - Le coeur de l'Angleterre - Cinq lettres à Charles du Bos - Jacqueline Famerie : Essai de bibliographie chronologique infime trace de pliure sur le bord des plats, sinon bel exemplaire, intérieur frais et propre, papier à peine jauni - Paginé 387 à 622