Spangenberg, Ritter Verlag, 1977 Gebunden, Leinen mit Schutzumschlag, 150 x 215mm., 320S., illustriert.
Der Verfasser war Minenunternehmer im Inneren Mexikos und Kakteenforscher von Nordamerika bis Patagonien. Aus seinen uber 50 Jahre lang gefuhrten Tagebuchern bringt dieses buch wahrheitsgetreu, also ohne journalistische Dramatisierung einen Auszug mit den spannendsten Abenteuern, die er in halbwilden und wilden Gebieten erlebte und di er immer wieder, wenn auch insgesamt hochst verwunderlich, mit seinem Leben und seiner Gesundheit bestand. Guter Zustand.
Berlin, G. Reimer 1849, 210x120mm, IV- 564Seiten, Basil-Halbledereinband. Radierspuren. Goldgeprägtem Rückentitel. Marmorierten Deckeln. Stockflecken am Rand.
Prag, Friedrich Tempsky 1871, 210x135mm, 94Seiten, Verlegereinband.
's-Hertogenbosch, Teulings' 1930 vii + 124pp.+ 3 buitentekstills., stempel, omslag hersteld, roestplekjes
ENGEL Samuel; TSCHIFFELI Johann Rudolf; TAVEL Franz Jacob; KONIG Siegmond Friedrich; TSCHARNER Niklaus Emanuel; BERTRAND Elie; GRAFFENRIED Emanuel; MANUEL Fried. Karl Ludwig; TSCHARNER Vinzene B.; ITH Daniel Rudolf; MIRABEAU; SEIGNEUX DE CORREVON Gbriel; PAGAN ABR.;MOCHARD; RITTER E.; CARRARD B.; GRUNNER G. S.CHESEAUX Ch.; BRISSON:
Reference : 8335
Zuric [puis] Berne, Heidegguer [puis] chez la Société typographique aux dépens de la Société Oeconomique, 1760 - 1773. 21 volumes in-8, demi veau fauve à coins, dos à nerfs ornés de filets et fleurons dorés, tranches teintées en rouge. Quelques rousseurs, parfois plus marquées en p. de titre, mouillure pour l'année 1771. Bel ensemble en reliure uniforme, chaque volume portant la signature de H. L. Roux en page de titre.
Illustré de 29 planches hors-texte dépliantes et de très nombreux tableaux dépliants. De 1763 à 1773, les pages de titre sont entièrement gravées par J. R. Holzhalb. De 1760 à 1766, chaque année est composée de 4 parties en 2 volumes, à partir de 1767 à 1773, chaque année est en 2 parties reliées en 1 volume. Quelques notes manuscrites intéressantes dans la seconde partie de 1762 (p. 137, et suivantes). Pour 1764, on trouve une table générale des matières et une des auteurs. Dès 1763, c'est Fortuné-Barthelémy de Félice, à Yverdon qui fut l'imprimeur. "Les sociétés économiques furent créées en tant que sociétés savantes pendant la révolution agricole dans la seconde moitié du XVIIIesiècle. Se référant tant à la physiocratie qu'à une notion plus large de l'économie, elles avaient pour objectifs la discussion, la diffusion et la concrétisation des connaissances en vue d'accroître la production, notamment dans l'agriculture, mais également dans le commerce, l'artisanat, les mines et l'industrie. Elles établirent des descriptions topographiques et des relevés statistiques des conditions économiques, organisèrent des concours, publièrent des manuels d'instruction pour la population des campagnes, ainsi que des ouvrages consacrés à l'éducation du peuple, créèrent des exploitations modèles et encouragèrent la formation professionnelle. Elles permirent la constitution de réseaux d'experts éclairés et la diffusion de leurs connaissances. Leurs membres provenaient essentiellement des élites politiques et intellectuelles urbaines. La Société économique de Berne, créée par Johann Rudolf Tschiffeli en 1759, fut la première association de ce genre en Europe continentale. Elle avait des sections dans la partie alémanique, mais surtout dans la partie romande de la République et acquit une renommée internationale sous la présidence d'Albert de Haller (1708-1777). Son organe Mémoires et observations recueillies par la Société œconomique de Berne paraissait en allemand et en français." Emil Erne in DHS. Importante publication du cénacle helvète de la Physiocratie. "Théorie économique et politique née en France dans la seconde moitié du XVIIIes., la physiocratie entendait réagir contre le mercantilisme et réduire au minimum les interventions de l'Etat. Pierre Samuel Du Pont de Nemours, qui forgea l'expression dans son ouvrage Physiocratie ou constitution naturelle du gouvernement le plus avantageux (1767), François Quesnay et le marquis Victor de Mirabeau furent les principaux représentants de la physiocratie française. Selon eux, seule l'agriculture, et non le commerce, constituait la branche économique susceptible de pouvoir rapporter un produit net; c'est de ce secteur que les propriétaires fonciers devaient tirer au moins la moitié de leurs revenus. La physiocratie encouragea une modernisation fondamentale du secteur de production. Son idéal résidait dans une agriculture mécanisée, basée sur le fermage, avec un fort investissement en capital, inspirée du modèle anglais. La physiocratie trouva rapidement des partisans en Suisse. La Société économique de Berne, fondée en 1759, joua un rôle pionnier en établissant un réseau de correspondants dans toute la Suisse. Grâce à ses concours, elle émit des propositions d'amélioration qui furent publiées dans les Mémoires et observations recueillies par la Société œconomique de Berne. Ces articles portaient sur des domaines variés, comme l'apiculture, les fourrages, l'irrigation ou le drainage; les récompenses étaient aussi attribuées à des paysans. […] Le service mercenaire introduisit une note spécifiquement suisse dans le discours physiocratique. Responsable d'une baisse constante de la population, celui-ci était accusé d'affaiblir la Confédération et de la conduire à son déclin; par conséquent, les paysans devaient être soutenus. Les "patriotes économiques" exercèrent aussi une grande influence au sein de la Société helvétique (1761-1797), qui comptait parmi ses membres d'éminents partisans des idées physiocratiques, tels Isaak Iselin et Niklaus Emanuel Tscharner. La "conversion" d'Iselin à la physiocratie remonte à 1770. Son ouvrage Träume eines Menschenfreundes (1776), et le mensuel édité par ses soins Ephemeriden der Menschheit (1776-1782) sont, avec les écrits de l'économiste Jean Herrenschwand, les œuvres théoriques les plus ambitieuses de la physiocratie suisse." Fabian Brändle in DHS. Illustré XXe