1792 A Paris, Chez Le Jay, 1792. In-8 broché, XL-336 pages à toutes marges, couverture muette.
Une mouillure marginale en pied sur 2 cahiers.
A Londres. 1780.[with second title-page:] RECUEILS DE CONTES ET NOUVELLES; par Mr. le Marquis de M ***. FIRST EDITION Edition originale,IN8 broché,couvertures papier epoque,non rogné,155p.,frontispice gravé,tres rare,texte frais,
1780 1780 Londres. 1780. 2 tomes en 1 volume in-8, pleine basane, dos lisse orné, pièce de titre en maroquin rouge, discrètes restaurations aux coins. (2) ff. ; 155 pp. ; (1) p. bl. - (2) ff. ; 180 pp.
Edition originale de ce recueil de 16 contes par Mirabeau, illustrée d'un frontispice gravé. Mirabeau a repris ou s'est fortement inspiré de divers auteurs, pour la publication de ces contes, ce qui lui a valu une accusation de plagiat. Minuscule galerie de vers en marge inférieure.
1825 demi-rel. 9 vol. in-8, CCXIX-351, 448, XIX-456, 512, 480, XXIV-447, 423, 502 et 464 pages, portrait et fac-simile d'autographes, Paris, Dupont et Brissot-Thivars, 1825-1827,
Œuvres oratoires- Lettres de Cachet - Les Prisons d'Etat - Essai sur le Despotisme - Histoire secrète du Cabinet de Berlin - Lettres à Sophie - De la Liberté de la Presse - Observations sur Bicêtre - Discours et opinions -
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Chez Le Jay 13 x 20,5 Paris 1792 In-8, reliure demi-basane fauve début XIXe, dos lisse orné de fleurons, de filets et de frises dorés, plats de papier à la cuve caillouté, tranches jaunes, XL-336 pp. Edition posthume, juste un an après la mort de Mirabeau (1749-1791), du premier texte de Mirabeau, écrit au château d'If (1775), virulent pamphlet contre le pouvoir royal. Cette édition est intéressante, car l'éditeur Le Jay a placé en introduction la Lettre de M. de S.M. aux Auteurs de la gazette Littéraire, "qui renferme des détails précieux sur la jeunesse de Mirabeau, sur la jalousie de son père, et sur les persécutions que lui a valu cette première production de son génie." Le texte est daté du 15 décembre 1776, époque où, recherché, Mirabeau s'est exilé en Hollande en compagnie de Sophie de Monnier et où il écrivait sous le nom de Monsieur de Saint Mathieu (emprunt au titre de sa mère vicomtesse de Saint Mathieu, d'où les initiales M. de S.M.). C'est dans cette lettre également, en réponse à l'article élogieux de la Gazette Littéraire du mois de novembre 1776 et en se faisant passer pour un "parent et ami" de ce jeune auteur de vingt-trois ans, qu'il révèle "Ce jeune auteur est le comte de Mirabeau". Bonne reliure, coins en bon état et intérieur frais. Très bon exemplaire.(VeiBbis8) PHOTOS NUMERIQUES DISPONIBLES PAR EMAIL SUR SIMPLE DEMANDE-DIGITAL PHOTOGRAPS MAY BE AVAILABLE ON REQUEST
Exemplaire d’une grande pureté, grand de marges car non rogné, conservé broché, tel que paru. S. l., 1789.2 tomes en 2 volumes in-8 de : I/ xv pp., (1) p. bl., 168 pp.; II/ 207 pp. Conservé dans ses couvertures muettes d’attente, cote de bibliothèque sur le plat supérieur des volumes, non rognés. Brochure d’origine.220 x 140 mm.
Édition de l’année de l’originale de ce livre qui fit scandale.Barbier, Dictionnaire des ouvrages anonymes, II, 831 ; Peignot, Dictionnaire des livres condamnés au feu, I, 321.Il fut condamné, par arrêt du 10 février 1789, à être lacéré et brûlé au pied du grand escalier, par la main du bourreau.« Mirabeau (1749-1791) obtient, grâce à Calonne, une mission secrète en Prusse. Dans une correspondance chiffrée, il raconte à l’abbé de Périgord (le futur Talleyrand) les intrigues de la cour de Prusse. Elle sera publiée sous le titre ‘Histoire secrète de la cour de Berlin’ et fera scandale.Quand il revient en France, le mouvement révolutionnaire vient de commencer. Il y participe aussitôt. Calonne refusant de l’employer à nouveau, il s’attaque à lui dans sa ‘Dénonciation de l’agiotage’ (1787). Rejeté par la noblesse, il se présente aux élections et est élu par le Tiers État à la fois à Marseille et à Aix, pour laquelle il optera. A cette époque, il fonde ‘Le Journal des États-Généraux’. Un des premiers, Mirabeau réclamera avec insistance la convocation de ces derniers. Une réputation douteuse l’a précédé aux États Généraux ; on le croit prêt à toutes besognes, et les représentants du Tiers États se montrent réservés sinon méfiants. D’autre part, il a contre lui la cour, les ministres, la noblesse et le clergé. Sa tâche s’annonce difficile. Isolé à l’Assemblée, Mirabeau est pourtant un des rares députés à posséder un plan et une méthode, sans compter ses dons exceptionnels d’orateur. Il fera son devoir avec passion, par génie. »Exemplaire d’une grande pureté, grand de marges car non rogné, conservé broché, tel que paru.
de l'imprimerie du Vatican A Rome, (Neuchatel) de l'Imprimerie du Vatican. 1783. Petit In-8 relé dei-toile de l'époque, pièce de titre noire de 1 ff blanc, titre, IV + 192 pages. Mirabeau a rédigé ce recueil de 11 textes érotique emprisonné à Vincennes par son père, en même temps que le marquis de Sade. Cette édition fut publiée à frais partagés par trois imprimeurs libraires de Neuchâtel, en Suisse, à qui Mirabeau avait cédé son ouvrage. L'ouvrage a été mis à l'index le 2 juillet 1794. L'Errotika Biblion est divisé en onze chapitres dont les titres sont masqués par des titres en hébreu ou en grec. Manque le dernier feuillet à la Toproïde, ainsi que les 5 derniers feuilelts de La THalaba. Edition orignale en reliure très modeste. En l'état
Toutes les expéditions sont faites en suivi au-dessus de 25 euros. Expédition quotidienne pour les envois simples, suivis, recommandés ou Colissimo.
Paris, J.B. Garnery ; Strasbourg, Treuttel ; Londres, de Boffe ; 1792, an 3e de la liberté ; quatre tomes, in-8 ; plein veau moucheté bronze, dos lisses, faux nerfs de grecques dorées, fleurons dorés dans les caissons, pièces de titre de maroquin bordeaux et de tomaison sur pièces rondes du même cuir, cerclées d'un motif décoratif doré, triple filet doré d'encadrement sur les plats (reliure de l'époque) ; (2) ff., 44 pp. (Discours préliminaire), 436 pp. ; (2) ff., 452 pp. ; (2) ff., 600 pp. ; (2) ff., 356 pp., (2) ff. catalogue de Garnery, libraire et portrait gravé de Mirabeau en frontispice du T.I.
Très bel exemplaire dans une élégante reliure, avec juste quelques coins légèrement usés et quelques rares rousseurs éparses.EDITION ORIGINALE de ces lettres qui n'étaient pas destinées à la publicité ; Pierre Larousse les considère comme " une oeuvre éloquente, pleine de vie, de passion et d'originalité ".
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1792 Seconde édition. A Paris, chez Le Jay, libraire, rue Neuve-des-Petits-Champs, près celle de Richelieu, au Grand Corbeille, no 146. 1792. In-8° (130 x 217 mm) de [2]+176 pages. Belle reliure du début du XIXe siècle en basane racinée, avec dos lisse orné et pièce de titre en maroquin rouge. Seconde édition de ce célèbre ouvrage sur la sexualité et ses perversions durant lAntiquité, et plus particulièrement lAntiquité biblique (!), que Mirabeau écrivit durant ses loisies forcés au donjon de Vincennes entre 1777 et 1780.
1825 Paris, Chez Dupont et Brissot-Thivars, 1825-1827, 9 volumes in-8 reliés demi-basane beige de l'époque, dos à 5 faux nerfs dorés, auteur titres et tomaison dorés, tranches jaspées, portrait et fac-similé hors texte, très bon état
1820 Paris, Chez Kleffer et Aug. Caunes, janvier 1820, 3 volumes in-8 reliés demi-basane beige de l'époque, LXI-533 576 et 540 pages, dos à 5 faux nerfs dorés, auteur titre et tomaison dorés, tranches jaspées, portrait et fac-similé hors texte, très bon état
A Paris, chez Baudoin, 1789. 1 feuillet. 25 pages. (18x12 Cm). Broché, couverture muette. Deuxième couverture détachée. Petits manques angulaires. Publié en 1789, en plein cœur de la Révolution française, cet ouvrage propose une vision réformatrice de l'organisation territoriale de la France, envisagée par le Comte de Mirabeau. À une époque marquée par des bouleversements politiques et sociaux profonds, l'auteur avance l'idée d'une répartition des départements basée sur la population plutôt que sur la superficie, s'opposant ainsi aux plans initiaux. Cette proposition, bien que n'ayant pas été retenue dans son intégralité, préfigure les débats sur l'équité et la représentativité qui continuent d'animer la gestion des territoires. Rares rousseurs. Papier bruni.
Paris, , 1789. 19 livraisons in-8.Réponse à la lettre du comte de Mirabeau à ses commettans. Sans lieu, 1789. In-8 de 16 pp. Ensemble 1 vol. in-8, demi-veau moderne.
Arrêt du Conseil d'état du roi, qui ordonne l'exécution des Réglemens de la Librairie, & qui fait défences à tous imprimeurs, libraires, ou autres, d'imprimer, publier & distribuer aucun Prospectus, Journal ou autre Feuille périodique, sans la permission de sa Majesté. Du 6 mai 1789. A Paris, de l'Imprimerie royale, 1789. In-4 de 3 pp. Arrêt du Conseil d'état du roi, qui supprime le N°1 d'une feuille périodique, ayant pour titre, Etats-Généraux ; & qui fait défenses d'en publier la suite. Du 7 mai 1789. A Paris, de l'Imprimerie royale, 1789. In-4 de 3 pp. Prospectus. États-Généraux. Sans lieu, ni date (Paris, avril 1789). In-4 de 2 pp. Le prospectus est adressé (suscription manuscrite au verso) à Joseph de Froment, baron de Castille, officier aux gardes françaises, rue St Dominique ; né à Uzès, Froment (1747-1826), nommé lieutenant du roi en Languedoc pour le diocèse d'Uzès et Bas-Vivarais, eut un longue et fidèle amitié avec Louise de Stolberg, comtesse d'Albany.MIRABEAU (Honoré Gabriel Riquetti, comte de). États-Généraux. Sans lieu ni date (Paris, 1789). 2 livraisons petit in-4 à pagination continue (n° I, 4 pp. ; n° II, pp. 5-8). Première édition, le n°I, de Versailles le 2 mai et en interligne p. 3, de Versailles le 4 mai, paru le 5 mai ; le n°II, de Versailles le 5 mai, paru le 7 mai. Bulletin. États-Généraux. Sans lieu, ni date (Paris, 15 mai 1789). 1 livraison In-4 de 5 pp. Remarquable ensemble constitué des deux états successifs du journal publié par Mirabeau au début de la Révolution : numéros I et II, États Généraux (mai 1789), et le Prospectus (avril), qui porte comme épigraphe : Novus nascitur ordo, « roulait sur l'utilité des journaux pour les peuples libres ; le n°I était annoncé pour le lendemain de l'Assemblée, et Mirabeau tint parole, sautant à pied joint par dessus toutes les lois restrictives de la liberté de la presse. Ce premier numéro fut suivi d'un second » (Hatin). Mirabeau y prenait directement les ministres à parti ; il emploie un vocabulaire d'avant garde : communes, assemblée nationale, cause populaire. Le journal de Mirabeau déclencha une réponse immédiate de l'autorité royale et on trouve ici les deux arrêts du conseil des 6 et 7 mai. Le libraire dut rendre les souscriptions. Mirabeau n’en resta pas là et publia dès le lendemain un journal intitulé Lettre du comte Mirabeau à ses commettants, toujours sans autorisation mais cette fois couvert du manteau de l'inviolabilité parlementaire, et plaçait la censure dans l'alternative de s'abstenir ou de s'interposer entre l'élu et les électeurs, ce que les circonstances rendaient difficile et périlleux. On trouve ici, reliée en tête, la collection complète des Lettres du comte Mirabeau à ses commettants publiées du 10 mai au 25 Juillet 1789. Mirabeau confiera à ses collaborateurs son journal et le numéro 20 paraîtra sous le titre, Courrier de Provence. L’initiative de Mirabeau provoqua un déferlement : des centaines de publications diverses suivirent ; in fine, a été relié le premier numéro, sur les trois parus (15- 24 mai), du Bulletin des Etas-généraux qui commence par un avertissement « curieux , à plus d'un titre pour l'histoire la presse » (Hatin). Les Lettres donnèrent lieu aussi à de nombreuses polémiques ; à la suite est relié l'un de ces pamphlets anonymes qui porte en épigraphe : Je ne puis rien nommé, si ce n'est pas son nom. J'appelle un chat un chat, Mirabeau un fripon. L'ensemble a été constitué à l'époque mais relié à nouveau au XXe siècle.Tourneux, IV, 24119 ; Hatin, 121, 111 ; Rétat, 115, 64, 19 ; Sgard, I, 412, 184.
Paris, Brissot-Thivars et Planchard, 1820. 3 vol. in-8 (213 x 127 mm) de 1 f. bl., 2 ff. n.fol., 1 frontispice gravé n.fol., 490 pp. et 1 f. bl. ; 1 f. bl., 2 ff. n.fol., 452 pp. et 1 f. bl. ; 1 f. bl., 2 ff. n.fol., 435 pp. et 1 f. bl. Reliures uniformes de l'époque de pleine basane racinée blonde, filet gras à froid encadrant les palts, dos lisse ornés de filets gras et maigres dorés, larges fleurons dorés, pièces de titre et de tomaison de maroquin ébène, titre doré, tomaison dorée, dentelle dorée sur les coupes.
Edition originale collective. Ensemble complet des trois volumes que forment les Lettres écrites du donjon de Vincennes. Le premier s'ouvre sur un frontispice gravé figurant Sophie de Monnier. ''La vie sentimentale de Mirabeau fut une suite de séductions, de poursuites, d’emprisonnements, de retrouvailles et de ruptures digne d’un roman picaresque. Sophie est mariée au vieux marquis de Monnier quand, en 1775, elle est séduite par Mirabeau emprisonné à Pontarlier à la demande de son père. Il l’enlève, l’emmène en Hollande où ils passent quelques mois avant que leurs familles respectives n’exigent leur extradition. En juillet 1777, la jeune femme, enceinte, est jetée dans un couvent ; le jeune homme est conduit au donjon de Vincennes. Mirabeau quittera sa prison trois ans plus tard, amoureux d’une autre femme. Ses Lettres restituent admirablement la vivacité d’esprit et de plume de Mirabeau, le soin qu’il prend à clamer son innocence, à convaincre tous ceux auxquels il peut s’adresser de l’injustice de son sort. En toutes circonstances, en vrai fils des Lumières, Mirabeau raisonne. Les ouvrages qu’il écrira en prison sont en gestation dans cette correspondance où le futur orateur affûte ses arguments, fait ses gammes d’éloquence — cela, pour l’amour de Sophie.'' Graesse IV, Trésor de livres rares et précieux, p. 535 - Brunet III, Manuel du libraire et de l'amateur de livres, 1739 - Quérard VI, La France littéraire, p. 159 (pour une édition différente, quiqu'à la même date et chez les mêmes éditeurs). Angles élimés. Petits défauts affectant les mors. Dos éclaircis et présentant en outre quelques frottements épars. Inégales rousseurs dans le texte. Nonobstant, belle condition.
Sans lieu, ni mention d'Editeur, sans date, 1 volume in-12 de 185x120 mm environ, Lettres de I à XX, I : 19 pages, II : 20 pages, III : 20 pages, IV : 27 pages, V : 16 pages, VI : 20 pages, VII : 23 pages, VIII :: 23 pages, IX : 22 pages, X : 24 pages, XI : 53 pages, XII : 24 pages, XIII : 18 pages, XIV : 28 pages, XV : 24 pages, XVI : 32 pages, XVII : 17 pages, XVIII : 24 pages, XIX : 56 pages, XX : 24 pages (Carnets de Provence), pleine basane brune, dos à nerfs portant titres et tomaison dorés sur pièces en maroquin bordeaux, tranches mouchetées de rouge. Nombreuses notes anciennes à l'encre sur les pages de titre, pages de garde, tranche, ex-libris manuscrits et signatures, mouillure dans la marge interne, manque une partie de la dernière garde blanche, rousseurs, épidermures, frottements et rayures sur le cuir.
Honoré Gabriel Riqueti aussi orthographié Riquetti, comte de Mirabeau, plus communément appelé Mirabeau, né le 9 mars 1749 au Bignon (aujourd'hui Le Bignon-Mirabeau, Loiret) et mort le 2 avril 1791 à Paris, fut simultanément ou successivement un révolutionnaire français, ainsi quun écrivain, diplomate, franc-maçon, journaliste et homme politique français. Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.
, , 1787. In-8 de 62-(1) pp.Lettre du comte de Mirabeau écrite à MM. les commissaires du Tiers Etat de Marseille, le 7 avril 1789. S.l.n.d. (Aix, 1789). In-8 de 8 pp.Correspondance entre le comte de Mirabeau et M. de C***, sur le Rapport de M. Necker, et sur l'Arret du Conseil du 29 Décembre, qui continue pour six mois, force de monnoie au Papier de la Caisse-d'Escompte. Sans lieu, 1789. In-8 de (4)-60 pp.Opinion du comte de Mirabeau sur le règlement donné par le Roi, pour l'exécution de ses Lettres de Convocation aux prochains etats-généraux, dans son comté de Provence, 1789. David, Aix, 1789. In-8 de 36 pp.Discours sur la représentation illégale de la Nation Provençale dans ses États actuels, &sur la nécessité de convoquer une Assemblée générale des trois Ordres, prononcé par le Comte de Mirabeau, dans la quatrième séance des Etats actuels de Provence. Le 30 Janvier 1789. A Aix, chez Gibelin-David & Emeric-David, 1789. In-8 de 35 pp.A la Nation Provençale. Sans lieu, 1789. In-8 de 56 pp.Réponse aux protestations faites au nom des Prélats & des Possédans-fiefs de l'Assemblée des États actuels de Provence…1789. In-8 de 80 pp.Éloge de M. le comte de Mirabeau. S.l.n.d. (1791). In-8 de 8 pp.Ensemble 8 pièces reliées en 1 vol. in-8, demi-toile turquoise, pièce de titre en maroquin rouge (reliure du XIXe siècle).
Exemplaire de l'arrière-petite nièce de Mirabeau, Sibylle Gabrielle Riquetti de Mirabeau (1849-1932), connue sous le pseudonyme Gyp, son nom en littérature, avec son chiffre doré sur le premier plat. 1, Édition originale qui comprend la Première Lettre sur l'Administration de M. Necker ou Réponse à M. de Cretelle, datée du 19 Mars 1787 et la Seconde Lettre du Comte de Mirabeau sur l'Administration de M. Necker, de Tongres, premier Mai 1787. Cette analyse critique de la politique financière de Necker (mauvaise conception de l'emprunt etc.) causa l'exil de l'ancien ministre. L'ouvrage est supprimé par arrêt du 6 Juin 1787. Le tableau hors texte manque. INED 3189. 2, Édition originale suivie de la Seconde Lettre à MM. les Députés… Mirabeau élu député du Tiers Etat à Aix et Marseille, opte pour Aix et explique sa décision en assurant Marseille de tout son zèle en sa faveur. Dans la seconde lettre, Mirabeau amplifie l'éloge de Marseille qu'il assure de sa reconnaissance et de ses efforts pour seconder ses intérêts. Malgré cela, il énonce un principa important dans le système représentatif : «Tout député… doit être le député du Royaume ». 3, Édition originale. Correspondance privée de Mirabeau avec Cerrutti sur la politique de Necker auquel ils reprochent une avance de la caisse d'escompte de quinze millions contre son accord pour le nouveau cours forcé des billets. La publication de ces lettres entraina l'irritation et de Necker et de Cerrutti qui souhaitait qu'elle restât privée. INED 3184. 4, Édition originale. Mirabeau acquiesce au règlement dont il souligne tout le côté positif, malgré quelques lacunes, et conseille aux provençaux d'obéir, aux ordres du roi. 5, Édition originale. La loi électorale de décembre 1788 concernant les modalités des élections aux États-Généraux permettait à Mirabeau de participer aux assemblées de la noblesse sans posséder de fief ; ce fut une des raisons qui le décidèrent à quitter précipitamment Paris pour Aix. Mais cette loi ne fut pas acceptée en Provence, en vertu de lois plus anciennes propres à cette province : Mirabeau dénonce dans ce discours l'illégalité de ces règles, défend le principe de la souveraineté de la Nation, puis demande de répondre aux vœux du Tiers-État et de convoquer en Assemblée générale les vrais représentants de chaque ordre. 6, Édition originale. Exclu de l'Assemblée de la noblesse de Provence sous le prétexte qu'il ne possédait pas de fief, Mirabeau répondit à l'affront par cet Appel à la Nation Provençale, qui représente sa candidature à la députation dans l'ordre du Tiers-État. 7, Édition originale. Publication du discours que Mirabeau n'a pu prononcer en 1789 devant l'Assemblée de la noblesse de Provence, qui répond aux accusations de celle-ci. 8, Edition originale.
Paris, A. Auffray et A. Guyot puis Delaunay, 1834-1835. 8 vol. in-8, XX-439 pp. 2 pl. + III-417 pp. 3 pl. + VII-479 pp. + VII-506 pp. 1 pl. + IV-423 pp. + VII-456 pp. + VII-430 pp. 1 pl. +VIII-624 pp., demi-basane havane, dos long orné de filets dorés et à froid, tranches mouchetées (épidermures, 6 mors fendus, quelques rousseurs et taches, pâle mouillure marginale au 4e vol.).
Édition originale en volume, cet exemplaire est enrichi d'un envoi autographe signé de Lucas Montigny, fils adoptif de Mirabeau et éditeur de ces mémoires. Elle est ornée d'un portrait de Mirabeau en frontispice du 1er volume gravé par Etiou d'après une peinture de Boxe de 1789, du portrait Victor Riquetti, père d'Honoré Gabriel, ainsi que de 5 fac-similés. Brunet, III, 401 * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve.
[BOREL Antoine] - MIRABEAU (Honoré-Gabriel Riquetti comte de) - SECOND Jean
Reference : 13236
(1795)
Latin et françois. 14 figures hors texte par Antoine Borel (1743-1810).Tome 1 : Elégies de Tibulle par Honoré Gabriel Riquetti, comte de Mirabeau. 4 gravures.Tome 2 : Elégies de Tibulle avec des notes et recherches de Mythologie, d'Histoire et de Philosophie; suivies d'élégies d'Ovide sur la mort de Tibulle; suivies des Baisers de Jean Second; Traduction nouvelle, adressée du Donjon de Vincennes, par Mirabeau, à Sophie Ruffey. 10 gravures.Tome 1 : Paris, rue saint André des arts N°46, An VI - 1798.Tome 2 : Paris chez Berry, et Tours chez Letourmy, An 3 - 1795.Reliure plein veau de l'époque. Dos lisse orné et doré avec pièces de titre et de tomaison. Coins émoussés. Très rares rousseurs. Bon état. Format in-8° (21x13).
BOREL Antoine
# AUTEUR: Mirabeau Honoré-Gabriel Riquetti comte de # ÉDITEUR: Malassis le jeune d'Alençon # ANNÉE ÉDITION: 1789 # ENVOI, BEAUX PAPIERS: Vergé # COUVERTURE: Plein veau foncé - dos à nerfs filet et décor dorés - pièce de titre rouge - titre doré # DÉTAILS: 3 volumes, In 8° relié. T1- 2ff + XVIII + 318pp. T2-1ff (pdt)+ 376pp. T3- 102pp. Edition originale. ”Mirabeau relégué en Prusse avec une mission secrète, laissa dans l'ouvrage qu'on va lire, un monument curieux de son séjour à la cour du grand Frédéric. On croit que ces lettres étaient adressées à Calonne. Les derniers moments de Frédéric y sont retracés d'une manière vive et piquante, et tous les portraits que Mirabeau essaie de peindre sont frappés de main de maître. Cependant Frédéric se meurt, et l'écrivain n'a plus guère que de basses intrigues à peindre car il n'est plus entouré que de petits hommes et de petits intérêts..”( Lecointre et Pougin 1835). L'ouvrage contient des informations inédites et fort curieuses sur la franc-maçonnerie au XVIIIème siècle, particulièrement en Prusse. Toutes les impressions sont sans lieu sans nom d'auteur ni éditeur. Lacéré et brulé par l'exécuteur de la haute justice, le 10 Février 1789. # PHOTOS visibles sur www.latourinfernal.com
# ÉTAT: D'usage, manque à la coiffe sup. dorure passée, plats râpés sur les bords
A Paris, chez Kleffer et Caunes, 1820, 1 demi velin dépoque, titres manuscrits au dos, coins émoussés. 3 volumes in-8, f.t., portrait gravé en frontispice par Le Mire Ainé, titre, LXI-533pp., 1 fac-similé dépliant, f.t., titre, 576 pp., et f.t., titre, 541 pp., quelques rousseurs ;
Phone number : 06 80 15 77 01
Séduisant exemplaire conservé tel que paru à toutes marges dans ses brochures d’attente, l’un des plus grands connus. Hambourg, s.n., 1782. 2 tomes en 2 volumes in-8 de : I/ xiv pp., (1) f., 366 pp., (1) f. d’errata ; II/ 237 pp., ff. du premier cahier intervertis, cachet humide d’une bibliothèque religieuse répété sur le titre, la p. 121 et en dernière page de chaque volume. Conservé non rogné dans ses brochures d’attente de papier dominoté, étiquettes avec titre aux dos, boite de plexiglass. Brochures de l’époque. 217 x 142 mm.
Edition originale du virulent ouvrage de Mirabeau écrit pendant sa détention au donjon de Vincennes et s’élevant contre le despotisme. Graesse, IV, 535 ; Einaudi 3932 ; Cioranescu 45191 ; Conlon 82 ; Bûcher 573. Mirabeau (1749-1791) est le fils de l’économiste Victor Riquetti de Mirabeau. Homme politique français, il est l’un des personnages les plus marquants de la Révolution et l’orateur de plus brillant de l’assemblée constituante. Il a des relations très difficiles avec son père et mène une vie de débauche où il accumule de nombreuses dettes. Pour le soustraire à ces dernières, il sera enfermé par lettres de cachet en prison sur demande de son père à plusieurs reprises. Mirabeau rédigea les Lettres de cachet dans le donjon de Vincennes où il resta enfermé pendant 3 ans et demi, au même moment que le Marquis de Sade. Œuvre éloquente où il flétrit énergiquement les abus du pouvoir arbitraire, Les Lettres de cachet sont un véritable réquisitoire débutant par une histoire du droit pénal français ; Mirabeau poursuit par l’organisation de l’administration pénitentiaire à la fin de l’Ancien Régime, qu’il dénonce violemment. « ‘Des Lettres de cachet’ n’est pas seulement une éloquente protestation contre le despotisme, un plaidoyer chaleureux en faveur de la liberté individuelle, mais encore un véritable travail d’érudition rempli d’exemples historiques, et qui suppose d’immenses lectures ». (Barbier). « C’est par l’histoire et par la raison que Mirabeau combat les détentions arbitraires » (P. Negrin). « Des Lettres de cachet mérite de grands éloges. Les principes du droit naturel, base de toute société et de toute civilisation, y sont exposés et développés avec autant de force que de netteté. Mirabeau s’y montre déjà grand publiciste et l’écrivain y fait pressentir l’orateur ». (A. de Montor). « Cet ouvrage, nouvelle dénonciation du pouvoir arbitraire, plaidoyer en faveur de la liberté individuelle, défense de la justice et de l’humanité contre le despotisme, eut un tel retentissement à l’époque, que Vergennes demanda à la Prusse d’arrêter la publication de cet écrit licencieux, de le saisir et de détruire le manuscrit… » (H. Aureole, Bibliographie sur Mirabeau). Superbe exemplaire conservé tel que paru, à toutes marges car non rogné, dans ses brochures d’attente de papier dominoté. L’un des plus grands exemplaires connus (hauteur : 217 mm). Le second volume est considéré comme rare car il aurait été détruit par les autorités prussiennes, à la requête du gouvernement français. Provenance : l’exemplaire provient de la bibliothèque de Mr. Bidault, Gentilhomme du Comte d’Artois, futur Charles X.
Bruxelles, chez tous les libraires, 1868, 1 br., dos cassé. in-12, f.t., titre, XV-211 pp. ;
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Honoré Gabriel Riquetti, comte de Mirabeau, Des lettres de cachet et des prisons d'Etat. Ouvrage posthume, composé en 1778. Hambourg, s.n., 1782. 2 volumes in-8, XIV-[2]-366-[1]p & 237p. Edition originale complète en deux volumes, le deuxième, quoiqu'assez courant, est réputé avoir été détruit. Intéressante provenance : Pierre Chollet-Beaufort (1762-1803), avocat, homme politique, administrateur du département du Puy de Dôme, député au Conseil des Cinq-Cents. Reliure pleine basane marbrée, dos lisse orné, pièce de titre et tomaison, tranches marbrées. Une coiffe arasée, premier cahier du tome 1 jauni, mouillure au tome 2 (coin extérieur du bas) avec atteinte au texte, souvent assez claire, parfois très visible. Agréable exemplaire toutefois.
s.l., s.d. (1789), 1 br., sans couverture, exemplaire à relier. in-8 de 49 pp. ;
Phone number : 06 80 15 77 01
Paris, Auguste Aufray, Adophe Guyot, Delaunay, 1834-1835. 8 vol. in-8 de (4)-XX-439 pp. ; (4)-V-417 pp. ; (4)-VII-479 pp. ; (4)-VII-506 pp. ; (4)-IV-423 pp. ; (4)-VII-456 pp. ; (4)-VII-430 pp. ; VIII, 624 pp. ; demi-veau vert bronze, dos orné à nerfs, tranches jaspées (reliure de l'époque).
Édition originale. Mirabeau n'ayant laissé aucune sorte de souvenirs, on doit à son fils adoptif Jean-Marie-Nicolas Lucas de Montigny (1782-1852), la publication de ses "Mémoires". C'est une documentation unique sur Mirabeau et la Révolution. Portrait de Mirabeau en frontispice d'après Boze, de son père d'après Aved, de son oncle d'après Thérése Boucher, gravés par Adéle Etiou, et 8 fac-similés. Envoi manuscrit signé de l'auteur : à Monsieur Gabriel Pellenc hommage de haute estime et de tendre dévouement Lucas de Montigny. Emouvant exemplaire offert par le fils adoptif de Mirabeau au fils unique du secrétaire dévoué et ami intime du grand homme, Jean-Joachim Pellenc (1750-1833). Grabriel Pellenc (1790-1872), à qui Mirabeau donna son nom en le tenant sur les fonds baptismaux, fut nommé préfet de l'Isère en 1832. Quelques rousseurs ; les feuillets du tome VIII, imprimés sur mauvais papier par Delaunay, sont brunis. Fierro, 1036.