[Grassiant ] - Lumière Jean - Richepin Tristan,Richepin Eliane - Richepin Tristan,Richepin Eliane
Reference : 16383
(1942)
Partitions sur la Seconde guerre mondiale,Partitions sur les Lettres et poste Decruck Maurice 1942
Etat moyen Petit format
...Figure-toi que jai concouru pour la « Marseillaise de laviation, sous le pseudonyme de « Philippe Navarre »… explique Richepin …Or sur 1200 manuscrits, 18 ont été primés… dont le sien. Ils seront …exécutés vendredi soir à Excelsior devant le public qui jugera… et cest là que Richepin a besoin de son aide : …Si tu étais le zèbre que tu as toujours été tu te procurerais des places (ce nest pas difficile), et tu irais avec des copains bruyants (…) applaudir à outrance ce génial Philippe Navarre et voter pour lui Fais ton possible pour me faire avoir le 1er prix ça serait très drôle… mais surtout, discrétion absolue quant au véritable auteur. Il espère le voir prochainement et le prévient quil va envoyer …un mot à Léo aussi qui va se démener pour me faire triompher…Fils du poète Jean Richepin, Tiarko Richepin grandit dans le milieu artistique et littéraire, apprend son métier à l'école Niedermeyer, puis au Conservatoire de Paris. En 1909, il compose avec Sacha Guitry une opérette intitulée Tell père, Tell fils, parodie de Guillaume Tell qui permet aux deux jeunes auteurs d'évoquer joyeusement leur pénible condition de fils d'hommes célèbres. À la veille de la Grande Guerre, il obtient le succès à l'Opéra-Comique avec la Marchande d'allumettes, saluée par Reynaldo Hahn.
BELLE ET LONGUE LETTRE NARRANT LES DÉBUTS DE TIARKO RICHEPIN EN TANT QUE CHEF DORCHESTRE, DIRIGEANT UNE DE SES ?UVRES... Richepin se sent un ...misérable, et un répugnant personnage... de ne pas avoir répondu plus tôt à ses lettres. ...Notre vie à nous est toujours la même ; excitée et travailleuse nocturne et coulissière (sic). En effet depuis la première de Falstaff, ton grand couillon de frère vient dîner presque tous les jours ici, et nous nous ruons, aussitôt la dernière bouchée, à la Porte St Martin, côté des artistes, ou nous essayons [...] de baiser les joyeuses commères de Windsor ; je crois Robert très amoureux. Moi je travaille, malgré cette ébullition passagère, comme un nègre blanc. Tu nignores pas que jai dirigé aux concerts Léo-Rey le 20 décembre 1903, un grand poème symphonique de moi (125 pages dorchestre) ; et que jai eu un grand succès. Javais 80 musiciens sous mon jeune bâton ; je te jure que je ne me sentais pas très fier, quand je suis monté sur le plateau, avant de commencer devant une salle archi-comble. Je nai eu tout mon sang froid quaprès la première partie, qui a fait un gros effet ; alors, sentant le public avec moi, jai dirigé avec une ardeur et une netteté qui a épaté tous les musiciens qui étaient dans la salle. Mon poème symphonique intitulé « Hélas » et dont je tenvoie le poème, a 3 parties ; ça dure 20 minutes, je te jure que jai cru que ça durait 3 heures ; à la fin on ma fait une véritable ovation ; on ma fait revenir 5 fois saluer ; dans les coulisses, quand des tas de gens sont venus me féliciter, je tremblais comme une feuille, tellement jétais nerveux. Et dire que je vais repasser par ces émotions le 1er mars, je vais rediriger « Hélas » et une autre chose [...]. Cest une danse bretonne, que jintitule « Le feu de la St Jean », ça a 45 pages dorchestre ; mais un orchestre considérable ; je vais avoir besoin, pour ça de grands musiciens. Quel malheur que tu ne sois pas ici en ce moment, pour me soutenir. [...] Quant à Jacques (son frère) inutile de te parler de lui, tu as dû en entendre parler. Le Gil Blas fait en ce moment-ci une campagne pour le faire décorer de la légion dhonneur [...]. Tu vois Jacques dici à Tréboul dans ses habits de chasseur, de pêcheur, de cavalier (...), étalant le petit bout de ruban rouge [...]. Nous comptons faire une de ces bombes à Tréboul, dont nous nous souviendrons longtemps [...]. Raconte-moi un peu ta vie au milieu de ces Chinois [...]. Est-ce que tu chasses ; y a-t-il du gibier dans ce pays lointain ; ton frère ma dit que tu avais un petit bateau, est-ce vrai... Fils du poète Jean Richepin, Tiarko Richepin grandit dans le milieu artistique et littéraire, apprend son métier à l'école Niedermeyer, puis au Conservatoire de Paris. En 1909, il compose avec Sacha Guitry une opérette intitulée Tell père, Tell fils, parodie de Guillaume Tell qui permet aux deux jeunes auteurs d'évoquer joyeusement leur pénible condition de fils d'hommes célèbres. À la veille de la Grande Guerre, il obtient le succès à l'Opéra-Comique avec la Marchande d'allumettes, saluée par Reynaldo Hahn.
Enoch et Cie. sans date. In-4In-4 Carré. Broché. Etat passable. Couvertures illustrees en couleur et en lithographie de Georges Auriol,signees du monogramme. 75p de partitions,
Poemes de Jean Richepin et musique de Alexandre Georges.Chansons sont extraites du roman de Jean Richepin, Miarka, la fille à l' Ourse,dos renforce,texte bon
…Cest entendu. Jirai lundi prochain, ravi de te revoir et de tapplaudir…Fils du poète Jean Richepin, Tiarko Richepin grandit dans le milieu artistique et littéraire, apprend son métier à l'école Niedermeyer, puis au Conservatoire de Paris. En 1909, il compose avec Sacha Guitry une opérette intitulée Tell père, Tell fils, parodie de Guillaume Tell qui permet aux deux jeunes auteurs d'évoquer joyeusement leur pénible condition de fils d'hommes célèbres. À la veille de la Grande Guerre, il obtient le succès à l'Opéra-Comique avec La Marchande d'allumettes, saluée par Reynaldo Hahn.
…Moi aussi je suis en ce moment dans un travail formidable. Je termine 4 actes et suis enchanté. Je vais très prochainement auditionner avec les chanteurs dans un grand théâtre. Viens donc un matin vers 11 prendre le porto de lamitié. Je te donnerai tes musiques...Fils du poète Jean Richepin, Tiarko Richepin grandit dans le milieu artistique et littéraire, apprend son métier à l'école Niedermeyer, puis au Conservatoire de Paris. En 1909, il compose avec Sacha Guitry une opérette intitulée Tell père, Tell fils, parodie de Guillaume Tell qui permet aux deux jeunes auteurs d'évoquer joyeusement leur pénible condition de fils d'hommes célèbres. À la veille de la Grande Guerre, il obtient le succès à l'Opéra-Comique avec La Marchande d'allumettes, saluée par Reynaldo Hahn.
Paris Maurice Dreyfous 1881 -in-12 demi-percale un volume, reliure demi-percale marron in-douze (duodecimo)(18,8 x 12 cm), RELIURE D'ÉPOQUE, dos long (spine without raised bands), décoration "or", Titre et Auteur frappés "or"avec deux filets "or" (gilt line) de part et d'autre, fleuron "or" au centre du dos, double filets "or" en pied, toutes tranches lisses , Ex Libris : gravé en noir au dos de la 1ère de couverture dans une vignette ronde blanche : aux Armes du Comte de LANJUINAIS [Victor Ambroise, vicomte « de » Lanjuinais, né le 5 novembre 1802 à Paris où il est mort le 1er janvier 1869, est un homme politique français. D'orientation libérale, ami de Tocqueville, il fut élu à plusieurs reprises député de la Loire-Inférieure et fut ministre sous la Deuxième République, propriétaire du château de Kerguéhennec, surnommé le Versailles breton, (château du XVIIIe siècle) situé à Bignan (Morbihan) - blasonnement : Écartelé : au 1, du quartier des Comtes Sénateurs de l'Empire ; au 2, d'argent à la croix potencée de sinople ; au 3, d'argent à trois mains dextres appaumées de carnation 2, 1, les doigts tournés à dextre; au 4, d'azur au lion d'or tenant de la patte sénestre une balance d'argent et de la dextre un frein du même. L'écu environné d'une bordure de sable], sans illustrations (no illustration), 295 pages, sans date (1881) Paris : Maurice Dreyfous Editeur,
La Chanson des gueux est un recueil de poèmes de Jean Richepin paru originellement en mai-juin 1876 chez Decaux, puis republié en 1881 sous une forme très différente dite "définitive" chez Dreyfous. En 1876, le public découvre Richepin avec La Chanson des gueux, placée dès le prologue sous l'égide de François Villon. Elle vaut immédiatement à son auteur un procès pour outrage aux bonnes murs. Le livre est saisi, des passages et des poèmes sont censurés et son auteur est condamné à un mois de prison à Sainte-Pélagie, à une amende et à la privation de ses droits civils et politiques.En 1881, Richepin publie une version remaniée qui tient compte de la censure : il supprime deux poèmes, Ballade de joyeuse vie et Fils de fille, plus la traduction de deux "Sonnets bigornes", et en corrige trois, Idylle de pauvres, Frère, il faut vivre, et Voyou. Parallèlement, il en modifie d'autres et surtout il en ajoute trente-cinq inédits, ainsi qu'une préface et un "Glossaire argotique" final. Par exemple, il remanie le premier "Sonnet bigorne" de la partie "GUEUX DES CHAMPS", dont il répertorie ensuite les termes dans le glossaire final et qu'il fait suivre par un "Autre sonnet bigorne" inédit avant 1881 ...... PLAN DE L'OUVRAGE : Prologue : Ballade du Roi des Gueux - Gueux des champs : Chansons de mendiants (14 poèmes)- Les Plantes, les Choses, les Bêtes (10 poèmes) - LOdyssée du vagabond (12 poèmes) - Gueux de Paris : - À Raoul Ponchon (1 poème)- Les Quatre Saisons (23 poèmes) - Au pays de Largonji (18 poèmes), Nous autres gueux : Nos gaietés (12 poèmes)- Nos tristesses (11 poèmes) - Nos gloires (8 poèmes), Épilogue : La fin des gueux ...... EDITION EN PARTIE ORIGINALE ...... Bel exemplaire ..... DE TRÉS BONNE ORIGINE .... TRÉS RARE .... En très bon état (fine condition). en trés bon état
Paris, E. Dentu, éditeur 1888 In-8 raisin, reliure demi chagrin marron, plats papier jaspé bleu, dos à nerfs, tête dorée, 337 pp., 4 pointe-sèche en frontispice et hors texte sous serpente, 15 hors texte, nombreuses illustrations dans le texte
“En réalité, vous vous foutez de tout, excepté de deux choses: jouir le plus possible et faire du bruit dans le monde. Vous êtes naturellement un cabotin, comme d'autres sont naturellement des magnanimes et des héros. Vous avez ça dans le sang. Votre rôle est d'épater le bourgeois. L'applaudissement, l'ignoble claque du public imbécile, voilà le pain quotidien qu'il faut à votre âme fière.” Lettre à Jean Richepin (1877). Ces quelques lignes de Léon Bloy définissent parfaitement Jean Richepin, poète turbulent, remarquable par ses excentricités. Miarka, la fille à l’ourse est l’un des livres les plus connus de Jean Richepin. Ses racines familiales à Ohis ont permis à l’académicien d’écrire, à la fin du XIXe siècle, ce grand roman populaire, traversé par le choc des cultures entre les Bohémiens vagabonds, buveurs de vent, assoiffés d’espace, et les paysans de la Thiérache. Adapté plusieurs fois au cinéma, Dans ce roman populaire, publié en 1883, nous sommes loin de l’anarchiste de la Chanson de Gueux (1876)où il est le premier à donner, aux lettrés, le goût de l'argot, Richepin nous propose ici, une monographie consacrée aux humbles et pittoresques bohèmes, paysans, truands qu'il affectionne tout particulièrement., mais nous retrouvons le goût de l’auteur pour les marginaux de son époque, les Bohémiens en l’espèce. Bon état d’occasion
. G. Havard Fils Editeur Paris, 1898, in-12 br., xix-580pp. Petite déchirure sans manque au mors inférieur. En guise de préface, un poème de Jean Richepin intitulé La Bibliothèque. Chaque poète cité bénéficie d'une note biographique. L'ouvrage couvre la période 1600-1715. Edition originale en grande partie non coupée. Très bon état pour cet ouvrage important et peu courant.
Drame en cinq acte en vers , CHARPENTIER ET FASQUELLE, 1912. 155 pages - Belle reliure demi veau dos à nerfs caissons decorés des fleurs dorés Auteur, titre, fleuron et filets dorés -Curieusement , en plus de sa reliure , ce livre est doté de deux dessins originaux , l'un en couleur representant un berger et ses moutons devant un coucher de soleil , et un autre tres fin representant un berger regardant une bergere , au fusain , d'une grande qualité signés tous les deux ESSTY ,? , Erny ? avec un poeme de Lamartine manuscrit , face au dessin , tres certainement ecrit par Richepin lui meme , daté de du 25 fevrier 1915, ainsi qu'un petit mot de l'illustrateur, et en fin de livre un poeme de Richepin lui meme sur 18 lignes signé Jean Richepin extrait de la Chanson des Gueux et daté du 2 octobre 1914,superbe, photos sur demande
Ray vitrine galerie *
1920 Encre de Chine, (1920), 15.3 x 19.7 cm. (format à vue), 25 x 29 cm. (format de la feuille).
Maquette originale de Paul Allier pour "Les Caresses" de Jean Richepin. Ces quelques vers de Jean Richepin, sont légendés, sous le dessin "Et lache j'ai derechef, Ployé à mon coeur et mon chef à ta guise..." Brumaire N°10, dessin N°10. Manque de papier au coin supérieur gauche (4 x 3 cm.) et salissures n'atteignant pas le dessin. Paul Allier (1883-1967), peintre, dessinateur humoriste, décorateur, expose dans divers Salons entre 1913 et 1919. Collabore à La Baïonnette, Fantasio, Le Matin, Ric et Rac, collection le Roi des Scouts ...
...Je reçois ta lettre à linstant, et elle maffole tout en me réjouissant... senthousiasme le musicien ...Puisque tu es heureux nul plus que ton vieux frère et ami ne peut mieux partager ton bonheur, je ne me souviens pas avoir vu ta fiancée mais je suis persuadé quelle doit être délicieuse et jai hâte de la connaître. Alors tu te maries toi, cest fantastique ; on était tellement habitué à ton célibat de tous les temps, et voilà que tu vas être deux. Donne moi plus de détails, et dis-moi quand, exactement, tu comptes être béni nuptialement. Je ferai, tu penses, tout mon possible pour y assister. Vas-tu rester à Paris définitivement ? Jespère que tu ne comptes pas emmener ta femme dans les lointains pays chinois. Quel bonheur si tu nous restes définitivement...Fils du poète Jean Richepin, Tiarko Richepin grandit dans le milieu artistique et littéraire, apprend son métier à l'école Niedermeyer, puis au Conservatoire de Paris. En 1909, il compose avec Sacha Guitry une opérette intitulée Tell père, Tell fils, parodie de Guillaume Tell qui permet aux deux jeunes auteurs d'évoquer joyeusement leur pénible condition de fils d'hommes célèbres. À la veille de la Grande Guerre, il obtient le succès à l'Opéra-Comique avec la Marchande d'allumettes, saluée par Reynaldo Hahn.
30/08/1931 Jacques Richepin et sa femme, qui sont ...des Amis et des admirateurs de Monsieur Pierre Benoit..., souhaitent être inscrit ...pour lachat de lépée dhonneur quon lui offrira le 27 septembre, pour la somme de deux cents francs. [...] Nous tâcherons de nous rendre libres pour assister au banquet...
Le compositeur regrette de n'avaoir pas eu de ses nouvelles depuis longemps et annonce …Je fais avec Sacha Guitry une fantaisie musicale en 5 actes qui se passe en Chine, et javais le plus urgent besoin davoir dans les mains ton livre sur la musique chinoise que jai perdu et qui me serait précieux [...]. Cest, je te le répète excessivement urgent... Il termine ...Quelle joie jaurais de te revoir. Si tu me répondais télégraphiquement, je te bénirais...Tiarko Richepin grandit dans le milieu artistique et littéraire, apprend son métier à l'école Niedermeyer, puis au Conservatoire de Paris. En 1909, il compose avec Sacha Guitry une opérette intitulée Tell père, Tell fils, parodie de Guillaume Tell qui permet aux deux jeunes auteurs d'évoquer joyeusement leur pénible condition de fils d'hommes célèbres. À la veille de la Grande Guerre, il obtient le succès à l'Opéra-Comique avec La Marchande d'allumettes, saluée par Reynaldo Hahn.
Librairie Universelle 1907
Etat moyen Grand format Piano
Paris, André Plicque & Cie, Editeurs, 7 rue Honoré-Chevalier, 1927, 1 volume in-8 de 245x195 mm environ, 320 pages, demi-maroquin à coins tabac, dos à 4 nerfs plats, portant titres dorés, orné d'un motif mosaïqué, gardes marbrées, couverture d'origine conservée. Exemplaire numéroté 120/500, un des 420 exemplaires sur vélin de Rives, numérotés de 81 à 500. Avec 30 compositions de A. Morand, (18 hors texte à pleine page, 10 bandeaux et vignette de titre et une vignette sur le dernier plat. Dos insolé, légères traces blanches sur les le cuir, bon état.
Auguste-Jules Richepin, dit Jean Richepin, né à Médéa (Algérie française) le 4 février 1849 et mort à Paris le 12 décembre 1926, est un poète, romancier et auteur dramatique français. Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.
Un des 33 exemplaires du tirage de tête sur papier impérial du Japon numérotés (n°4), 1 vol. in-folio en feuillet sous chemise, Alfred Mame et Fils, s.d. (circa 1920), avec 34 compositions à pleine page de Job, aquarellées au pochoir, avec un poème autographe signé de Jean Richepin et 2 grandes aquarelles originales signées de Job (le Faucheur de Bouvines)
Superbe exemplaire sur papier impérial du Japon, enrichi du poème autographe signé de Jean Richepin et de deux splendides et impressionnantes aquarelles originales signées de Job, dont certainement la plus impressionnante composition de l'ouvrage : "Le Faucheur de Bouvines", dans laquelle un fantassin sectionne le jarret du la monture d'un chevalier lancée à grande allure. La chemise d'origine en toile manque, mais l'exemplaire est en parfait état par ailleurs.
Paris, Maurice Dreyfous, 1883 1 volume in-12 (17 x 11 cm) de (3)-384 pages. Reliure de l'époque demi-maroquin cerise, dos à nerfs richement orné aux petits fers dorés, lettre R dorée au centre de chaque caisson, tête dorée, non rogné, les deux plats de couverture conservés. Fine reliure non signée (dans le goût et la qualité des reliures de Victor Champs). Superbe état, reliure très fraîche. Intérieur très frais, sans rousseurs. Édition originale en librairie. Exemplaire de dédicace offert par l'auteur au critique Francisque Sarcey (hommage de l'auteur bien reconnaissant). Il n'a été tiré que 56 exemplaires sur grand papier. Celui-ci est tiré sur papier vélin légèrement teinté (papier ordinaire) de qualité. La critique donnée dans la revue Le Livre par Bernard-Henri Gausseron, dès la parution du volume, est des plus enthousiastes : "Ces études ont été un des plus grands succès du journal dans lequel elles ont d'abord paru. Elles forment aujourd'hui un livre qui restera comme un des monuments les plus caractéristiques de l'esprit et du style de ce temps. [...] ce livre de Richepin contient bien la quintessence du pavé parisien de nos jours, en même temps qu'il donne exactement la mesure du talent de l'écrivain arrivé au point culminant de la première partie de sa carrière. [...] Le- Pavé de Jean Richepin est pour sa prose ce qu'est la Chanson des Gueux pour ses vers l'expression nette et complète d'un génie original à un moment donné de son évolution intellectuelle. Il lui marque sa place parmi les prosateurs, comme la Chanson des Gueux la lui marque parmi les poètes. [...] Je ne peux, faute d'espace, analyser cette monographie du pavé de Paris faite par un Parisien qui aime sa ville jusque dans ses vices et ses ordures, tout en n'en dissimulant rien. Il est même, à mes airs, frappé de ces laideurs et de ces vices au point de les exagérer involontairement et du ne plus pouvoir mettre en leur juste relief les grâces les charmes, les douceurs et les beautés de cette ville unique et sublime qui, si elle a les sombres profondeurs de l'enfer de Dante, a aussi des splendeurs en plein ciel, telles que nul poète n'en a imaginé pour décrire le paradis. [...]" (B.-H. G.). A propos de Jean Richepin on retiendra cette lettre du bougon Léon Bloy : « En réalité, vous vous foutez de tout, excepté de deux choses : jouir le plus possible et faire du bruit dans le monde. Vous êtes naturellement un cabotin, comme d'autres sont naturellement des magnanimes et des héros. Vous avez ça dans le sang. Votre rôle est d'épater le bourgeois. L'applaudissement, l'ignoble claque du public imbécile, voilà le pain quotidien qu'il faut à votre âme fière. » — Léon Bloy, Lettre à Jean Richepin (1877). Provenance : Bibliothèque Francisque Sarcey (vente du 22 novembre 1899, n°179). Mention de cette vente par le propriétaire suivant (note sous le faux-titre avec envoi). Le bibliophile A.R. a fait faire la reliure en 1899, à son initiale (R doré au dos du volume). Charmant exemplaire de dédicace.
Phone number : 06 79 90 96 36
1888 Paris, E. Dentu, éditeur, 1888. In-4 demi chagrin rouge, dos à nerfsorné tête dorée, (XXIII+243pp+t.). Ouvrage insolite et curieux composé des lettres d'un chien se qualifiant lui-même de "déclassé"; elles retracent son périple à travers Paris, ses observations, ses réflexions sur la condition animale, les propriétaires d'animaux, la SPA (créé en France), etc. Illustré de nombreux dessins originaux de grands artistes du temps, tels que: Benjamin-Constant, Bracquemond, Frémiet, Gérome, Puvis de Chavannes, etc, pamphlet sur la condition animale; accompagné d'une lettre-préface de Léon Cladel et d'un poème inédit de Jean Richepin.Quelques rousseurs sinon bel exemplaire
Paris Editions d'Art Pelletan 1910 1 in-4 demi-chagrin havane doré à coins, dos estampillé et mosaiqué. Editions intégrales décorées de 252 compositions originales de STEINLEN pour l'un et de vingt-quatre compositions pour l'autre. Paris, Editions d'Art Pelletan, imprimés sur les presses à bras de Lahure, 1910, 2 ouvrages réunis en un fort volume in-4, maroquin vert foncé, plat supérieur orné d'un dessin aux 3 couleurs au motif de l'illustration "Premier retour" page 86 figurant 3 jeunes gueux "fauves, hagards" encadré d'un filet or, dos titré à 4 nerfs, filet doré sur les coupes, gardes de maroquin vert encadrées d'un double filet, bordures de maroquin vert olive serties d'un filet doré, mosaïquée, contre-gardes de soie moirées vert olive, tranches dorées, couvertures et dos conservés, sous chemise de demi-maroquin à bandes et étui bordé de maroquin vert, (Semet et Plumelle Relieur).
La Chanson des Gueux, très bel ouvrage ouvrage de Jean RICHEPIN, superbement illustré par Théophile Alexandre STEINLEN (1859-1923) est divisé en plusieurs parties : 1°/ Gueux des Champs ; 2°/ Gueux de Paris ; 3°/ Nous autres Gueux ; Épilogue : La Fin des Gueux. In-fine un glossaire argotique composé par Jean RICHEPIN. Cette édition a été établie par Édouard Pelletan avec le concours de Steinlen pour les compositions et de Ducourtioux pour la gravure. Tirage limité à 340 exemplaires numérotés. Un des 267 exemplaires sur vélin à la cuve des papeteries du Marais. "Très belle publication fort cotée, en grande faveur chez les bibliophiles. L'éditeur a abandonné la lithographie, adoptant le procédé direct repris au burin, qui traduit admirablement le talent de l'artiste" (Carteret, IV, 341 ; Monod, II, 9706 ; Crauzat, 643). Dernières Chansons de mon Premier Livre. Édition originale illustrée de 24 compositions de STEINLEN. Tirage en noir et rouge limité à 285 exemplaires numérotés. Un des 225 exemplaires sur vélin à la cuve des papeteries du Marais. "Belle publication recherchée, qui, en réalité, est le complément de La Chanson des Gueux ; toutefois l'éditeur, tout en respectant le même format et le même genre d'illustration, a légèrement modifié les tirages. Il est donc souvent possible de joindre cette plaquette à l'édition des Chansons", (Carteret, IV, 341 ; Monod, II, 9711). Les caractères ont été dessinés par Grasset. Exemplaires justifiés par l'éditeur. "Vous trouverez STEINLEN à l'entrée du chantier, à la porte de l'atelier, à la sortie de l'usine ; il est partout où le peuple se réunit, aux jours de fête, d'émeute ou de grève. D'autres se sont piqués d'isoler l'individu pour le mieux définir et STEINLEN y excelle (...) ; personne ne possède au même degré que STEINLEN le don et le pouvoir de faire courir sur une assemblée le frisson d'une angoisse commune" (Roger Marx in L'Oeuvre gravé et lithographié de Steinlen). Infimes piqures et très légères usures aux bordures de l'étui.
[Erny ] - Richepin Tiarko,Fargues Paulette - Richepin Tiarko - Normand Paul
Reference : 14395
(1946)
Paris, Librairie Charpentier et Fasquelle, 1899. 3 feuillets. 195 pages. 1 feuillet blanc. (21x14 Cm). Demi-cuir vert à coins. Dos à nerfs doré. Dos et plats frottés. Coins et coiffes émoussés. Papier légérement jauni. Rares taches. Le livre Les Truands de Jean Richepin est un drame en cinq actes, en vers, qui a été représenté pour la première fois au Théâtre de l'Odéon en 1899. Cet exemplaire est accompagné d'un envoi autographé de l'auteur sur la page du faux-titre. Richepin, auteur, acteur et aventurier français, a su chanter l'amour et la douleur avec une richesse et une saveur de vocabulaire rappelant la manière de Rabelais. Dans Les Truands, il critique la vie studieuse et contemplative de la vie des villes pour exalter la vie libre, même si elle est en marge des lois sociales.