RICHAUD (André de) écrivain, poète et dramaturge français (1907-1968)
Reference : 38BC22
Correspondance amicale avec toutefois dans une de ces trois lettres, une surprenant confession très probablement liée à un évènement précédent, pour lequel le poète éprouve le besoin d’exprimer ses regrets et excuses à Céleste, se définissant de « Confesseur Publique ». Il lui avoue et qu’il y a « des choses qui font mal à l’âme », et qu’il souffre beaucoup, « d’avoir une fois avec vous, été fourbe et menteur. Je vous demande très humblement, et si vous avez la gentillesse de me le permettre, très gentiment pardon ». Dans une seconde lettre il lui apprend qu’il est à Saujon en Charente Maritime, à la pension Quies, « Excusez moi de ne pas vous avoir écrit plus tôt mais on m’a fait un traitement à mourir. Ça va mieux… ». Enfin, la dernière lettre, fait référence au voyage qu’il vient de faire, « un voyage horrible à cause de la chaleur », et c’est en hâte, qu’il lui adresse cette lettre de Fontaines Si Martin, où il se trouve. « Hier, j’ai été un peu bousculé par l’atmosphère d’ailleurs charmante de cette maison. Le papa et la maman sont délicieux mais cinq garçons de 22 à 17 ans, ça fait quand même un peu plus de bruit que Mr Albaret !... A table, c’est le collège, la nuit c'est la caserne !... ». Il souligne qu’il est fatigué. « Cette détende de mes nerfs m’oblige à rester étendu toute la journée au bord de la Saône… ».