Aux dépens de la Compagnie, à Amsterdam 1744, 4 tomes en 4 Vol. in 12 (9,5x16,2cm), (26) 480pp. et (2) 491pp. et (6) 635pp. et (2) 646pp., relié.
Nouvelle édition, illustrée de 32 figures par Punt et une vignette de titre répétée sur les 4 tomes. Pages de titres en rouge et noir. Première édition, semble-t-il, a être totalement illustrée, de précédentes éditions ne présentaient que quatre frontispices, cependant il est à noter que les figures portent la date de 1742. La mention de troisième édition ne renvoie qu'aux éditions hollandaises et n'est donc pas significative. Traduction de l'abbé Prévost et de Aubert de la Chesnaye des Bois. Reliure en pleine basane brune d'époque. Dos à nerfs orné. Pièce de titre et de tomaison en maroquin rouge. Coiffe de tête du tome I arrachée. Un manque en tête du tome II. Un manque au mors supérieur en queue du tome I. Coiffe de queue en partie manquante au tome III. Coins émoussés. Frottements. Rousseurs péarses. Pamela fut un véritable coup de théâtre dans le monde des lettres et eut un succès retentissant dans toute l'Europe. Son principal mérite est sans doute d'avoir donné naissance non seulement au roman epistolaire (Rousseau) mais à Fielding qui donna deux suites satiriques : Les aventures de joseph Andrews et Tom Jones. On sait que Diderot ne tarissait pas d'éloges à propos de ce roman. Pamela est un roman de moeurs et un roman sentimental dont l'empreinte sur la littérature du XVIIIe est indélébile et durable. On le considère souvent comme le premier roman de moeurs bourgeoises, et ce déplacement des lieux de l'action de l'aristocratie vers la bourgoisie eut un énorme impact. - Photos sur www.Edition-originale.com -