A Paris, chez Firmin Didot, 1818. In-8, 247pp-1f (errata) ,brochage d'attente en papier bleu , 6 planches dépliantes, lithographiées par C.De Last, dont une carte des ruines, des plans de coupe et des reproductions d'inscriptions relevées sur une brique de Babylone.
Claudius-James Rich (1787-1821), archéologue et anthropologue britannique, fut nomme agent de la British East India company à Bagdad en 1808, ou il commença une brillante carrière de diplomate. Il visita Babylone en 1811, et établit la première carte topographique précise du site. Au cours des années suivantes, il entreprit de petites fouilles et trouve une série de pièces archéologiques qu'il expédia en Angleterre, notamment la stèle de Nabonide, mais aussi des briques inscrites, des tablettes d'argile et des sceaux-cylindres portant des inscriptions . Il publia ses découvertes en 1815 et 1818 et son étude du site est à l'origine des études mésopotamiennes.P2-3A
A Paris Firmin Didot 1818 in-8 demi-basane verte, dos lisse orné d'un sphinx doré, titre doré [Rel. moderne], dos légèrement passé, quelques rousseurs aux premiers feuillets mais bon exemplaire
247 pp., 6 gravures dépliantes hors-texte in fine (et non quatre comme indiqué au titre).Première édition française de cette remarquable étude parue originellement à Vienne dans les Mines de l'Orient.Rich y donne "une description très détaillée de toutes les ruines et de tous les tertres [...] qui s'étendent à une grande distance sur les deux rives de l'Euphrate" (Michaud). Ses travaux sur Babylone sont considérés comme le point de départ de l'archéologie mésopotamienne (Chahine, 4032)