Amsterdam, 1775 ; in-12, basane fauve, dos orné, tranches rouges. (Reliure de l?époque)." 2 ff., 201 pp.Coiffes et coins leger.élimés.Taches jaunes en marge de qques feuillets,sinon bon exemplaire
Roman sous forme de lettres. Il n?y est question que de sentiments amoureux, un département que Madame Riccoboni, ancienne actrice du Théâtre italien, connaissait jusqu?au bout de son éventail. Ces lettres ?furent les premiers essais romanesques de l?auteur, et ces essai est un chef-d?oeuvre. Ce roman eut un grand succès et suffirait pour assurer à l?auteur une place distinguée parmi les romanciers du XVIIIe siècle.? dit Girault de St Fargeau. Bibl des romans., qui consacre une longue notice à ce livre, dans laquelle il insiste sur le fait que la Riccoboni ?ne s?érige point en moraliste, ne prêche pas, n?analyse point les passions avec subtilité, ne les gourmande point avec hauteur.
Paris, Desray, Paris, Desray1790 ; 8 vol. in-8, veau fauve raciné, encadrement de grecques dorées, dos lisses recouverts d’un treillis doré, pièces de t. en maroq. rouge, tr. marbrées. (Reliure de l’époque) IV pp., 464 pp. - titre, 480 pp. - titre, 434 pp. - titre, 402 pp. - titre, 448 pp. - titre, 476 pp. - titre, IV pp. (reliées à la fin), 432 pp. - titre, 378 pp., 1 f. de privil.24 illustrations hors-texte par Brion de La Tour et Gravelot, les mêmes que celles de l’édition en 8 volumes donnée par Volland en 1786.C’est la dernière édition des Œuvres publiée du vivant de Madame Riccoboni qui meurt en 1792, ruinée dans l’isolement.Femme du comédien Antoine-François Riccoboni, Madame Riccoboni qui passait pour l’une des dames les plus spirituelles de son siècle, est née à Paris en 1714 d’une famille originaire du Béarn. En 1734 elle débuta au théâtre dans une pièce de Marivaux. En 1735 elle épouse Riccoboni, un comédien aussi médiocre qu’elle. “Le froid accueil qu’elle recevait du public et les tracasseries de ses camarades, ajoutaient encore à l’ennui qu’elle éprouvait et augmentaient chaque jour sa répugnance pour un était qu’elle avait pris par nécessité. Ce fut dans ces circonstances que Mme Riccoboni devint auteur pour se distraire des ses chagrins.” Weiss in Biogr. Universelle de Michaud. Sa première œuvre Les Lettres de Mistress Fanny Butler (1757) obtint un succès immédiat. L’Histoire du marquis de Cressy publiée l’année suivante fut encore mieux accueillie. “Madame Riccoboni est tributaire du roman anglais, dont elle fait sienne l’intention morale. Mais elle garde sa manière vive et nette (...) un goût avisé la préserve en général de l’amphigouri larmoyant. L’émotion qui reste sincère, n’offusque pas chez elle la clarté ni l’esprit. À tout prendre, Mme Riccoboni, que goûtait fort la reine Marie-Antoinette, est l’un des meilleurs auteurs de romans du siècle - Pour la première fois, la femme soulève le problème de sa destinée” écrit A. Monglond Dict. des Lettres françaises XVIIIe s.Bel exemplaire finement relié à l’époque pour Claude-Ignace de Barante (1750-1814) (ex-libris).
Paris, Par la Société des Libraires, Paris, Par la Société des Libraires1757 ; in-12, veau fauve marbré, dos à nerfs et ornements dorés, tranches rouges. (Reliure de l’époque) 164 pp.Édition à la date de l’originale. Deux éditions ont paru en 1757, l’une à l’adresse d’Amsterdam et celle-ci, donnée par les Libraires Associés de Paris. Mylne Martin 57.12C’est le premier des dix romans de madame Riccoboni. Avec ce livre, elle met au goût du jour le style épistolaire pratiqué en Angleterre par Richardson que l’abbé Prévost avait traduit avec beaucoup de succès. Ce premier roman est inspiré par une aventure personnelle de l’auteur. Persécutée par un mari violent et débauché, l’acteur Antoine François Riccoboni qu’elle avait épousé en 1734, elle l’avait quitté en 1755. “M. Boissonade a révélé cette particularité connue de peu de personnes, les lettres de Fanny Butler, données sous forme d’un roman, doivent leur origine à une liaison d’amour très réelle, et furent adressées à M. de Maillebois, dont elle était folle, et qui la quitta fort brusquement.” Gay II, 827.À la suite est relié un autre roman épistolaire de madame Riccoboni : Lettres de Milady Juliette Catesby à Milady Henriette Campley, son amie. Seconde édition. Amsterdam, 1759 ; 172 pages. Seconde édition publiée la même année que l’originale. Mylne Martin, 59.22 - Gay II, 827 : “Petit roman sentimental, bien écrit et devenu classique”. Coins inférieurs usés, sinon bel exemplaire.
Amsterdam, , Amsterdam, 1775 ; in-12, basane fauve, dos orné, tranches rouges. (Reliure de l’époque). 2 ff., 163 pp.Roman sous forme de lettres. Il n’y est question que de sentiments amoureux, un département que Madame Riccoboni, ancienne actrice du Théâtre italien, connaissait jusqu’au bout de son éventail. Ces lettres “furent les premiers essais romanesques de l’auteur, et ces essai est un chef-d’oeuvre. Ce roman eut un grand succès et suffirait pour assurer à l’auteur une place distinguée parmi les romanciers du XVIIIe siècle.” dit Girault de St Fargeau. Bibl des romans., qui consacre une longue notice à ce livre, dans laquelle il insiste sur le fait que la Riccoboni “ne s’érige point en moraliste, ne prêche pas, n’analyse point les passions avec subtilité, ne les gourmande point avec hauteur.”Cachet officiel de Rouen (XVIIIe) et signature Havas (XVIIIe) dans la marge inférieure de la page 1. Sans doute un visa de douane. Coiffes et coins élimés.