In-8 (161 x 100 mm), pleine basane marbrée, dos à 4 nerfs orné de compartiments ornés d'un décor fleuronné et cloisonné estampé à froid, pièce de titre de maroquin brique, filet à froid sur les coupes, tranches rouges (reliure anglaise de l'époque), 164 p. Paris, Par la Société des Libraires, 1757.
Seconde édition, publiée la même année que l'originale. Bien que présenté comme une traduction de l'anglais, ce roman est en réalité la première oeuvre composée par Marie-Jeanne Riccoboni. Raymond Trousson, dans ses "Notes de lecture" ("Dix-Huitième Siècle", 1981, p.445 sq.), souligne les origines autobiographiques de ce récit, ainsi que l'inspiration puisée chez Richardson, Crébillon fils et Marivaux, tout en mettant en avant l'originalité de Mme Riccoboni: un style épuré, une unité resserrée dans le temps et l'espace, et une absence de digressions.Ce roman explore l'illusion amoureuse, où l'héroïne découvre que son amant n'était que le fruit de sa propre imagination. C'est également un roman féministe qui offre un réquisitoire éloquent contre la domination masculine."L'un des meilleurs auteurs de romans du siècle. Pour la première fois, la femme soulève le problème de sa destinée" (Monglond, cité par Dict. Fayard, p. 1120).(Martin, Mylne et Frautschi, 'Bibliographie du genre romanesque français', 57 :12. Quérard, 'France littéraire', VIII, 18).Ex-libris gravé du bibliophile britannique Anthony Conyers Surtees.Très bon exemplaire, très frais, dans une reliure anglaise de l'époque ornée d'un décor estampé à froid.
Phone number : 33 01 47 07 40 60
Amsterdam, 1775 ; in-12, basane fauve, dos orné, tranches rouges. (Reliure de l?époque)." 2 ff., 201 pp.Coiffes et coins leger.élimés.Taches jaunes en marge de qques feuillets,sinon bon exemplaire
Roman sous forme de lettres. Il n?y est question que de sentiments amoureux, un département que Madame Riccoboni, ancienne actrice du Théâtre italien, connaissait jusqu?au bout de son éventail. Ces lettres ?furent les premiers essais romanesques de l?auteur, et ces essai est un chef-d?oeuvre. Ce roman eut un grand succès et suffirait pour assurer à l?auteur une place distinguée parmi les romanciers du XVIIIe siècle.? dit Girault de St Fargeau. Bibl des romans., qui consacre une longue notice à ce livre, dans laquelle il insiste sur le fait que la Riccoboni ?ne s?érige point en moraliste, ne prêche pas, n?analyse point les passions avec subtilité, ne les gourmande point avec hauteur.
Paris, Desray, Paris, Desray1790 ; 8 vol. in-8, veau fauve raciné, encadrement de grecques dorées, dos lisses recouverts d’un treillis doré, pièces de t. en maroq. rouge, tr. marbrées. (Reliure de l’époque) IV pp., 464 pp. - titre, 480 pp. - titre, 434 pp. - titre, 402 pp. - titre, 448 pp. - titre, 476 pp. - titre, IV pp. (reliées à la fin), 432 pp. - titre, 378 pp., 1 f. de privil.24 illustrations hors-texte par Brion de La Tour et Gravelot, les mêmes que celles de l’édition en 8 volumes donnée par Volland en 1786.C’est la dernière édition des Œuvres publiée du vivant de Madame Riccoboni qui meurt en 1792, ruinée dans l’isolement.Femme du comédien Antoine-François Riccoboni, Madame Riccoboni qui passait pour l’une des dames les plus spirituelles de son siècle, est née à Paris en 1714 d’une famille originaire du Béarn. En 1734 elle débuta au théâtre dans une pièce de Marivaux. En 1735 elle épouse Riccoboni, un comédien aussi médiocre qu’elle. “Le froid accueil qu’elle recevait du public et les tracasseries de ses camarades, ajoutaient encore à l’ennui qu’elle éprouvait et augmentaient chaque jour sa répugnance pour un était qu’elle avait pris par nécessité. Ce fut dans ces circonstances que Mme Riccoboni devint auteur pour se distraire des ses chagrins.” Weiss in Biogr. Universelle de Michaud. Sa première œuvre Les Lettres de Mistress Fanny Butler (1757) obtint un succès immédiat. L’Histoire du marquis de Cressy publiée l’année suivante fut encore mieux accueillie. “Madame Riccoboni est tributaire du roman anglais, dont elle fait sienne l’intention morale. Mais elle garde sa manière vive et nette (...) un goût avisé la préserve en général de l’amphigouri larmoyant. L’émotion qui reste sincère, n’offusque pas chez elle la clarté ni l’esprit. À tout prendre, Mme Riccoboni, que goûtait fort la reine Marie-Antoinette, est l’un des meilleurs auteurs de romans du siècle - Pour la première fois, la femme soulève le problème de sa destinée” écrit A. Monglond Dict. des Lettres françaises XVIIIe s.Bel exemplaire finement relié à l’époque pour Claude-Ignace de Barante (1750-1814) (ex-libris).
[BOSSUET (Jacques-Bénigne)] - [anonyme] - [RICCOBONI (Marie-Jeanne)].
Reference : 11271
(1771)
A Bouillon, aux dépens de la Société typographique, 1771 [puis :] A Amsterdam, s.é., 1775. 2 vol. reliés en 1 in-12 (167 x 98 mm) de 1 f. bl. et 220 pp. ; 1 f. n.fol., 163 pp. et 1 ff. bl. Reliure de l'époque de plein veau blond marbré, plats jansénistes, dos à nerfs orné de filets gras à froid, jeu de petits filets obliques dorés sur les nerfs, doubles caissons d'encadrement dorés, fleurons dorés, semis de pointillés dorés, titre doré, palette dorée en tête et queue, filet doré sur les coupes, toutes tranches rouges.
Réunion de deux textes reliés en un volume ; le premier, imprimé à Bouillon. Le second est l'oeuvre de Marie-Jeanne Laboras de Mézières, dame de Riccoboni, ''actrice très agréable du théâtre italien et l'une des meilleures romancières de la fin du XVIIIème siècle''. (in Quérard). ''Cet ouvrage [Lettres de Milady Juliette Catesby [...]] suffirait pour assurer à l'auteur une place distinguée parmi les meilleurs romanciers du XVIIIème siècle''. (op. cité). ''Amoureux fou de Milady Juliette Catesby, pourquoi Milord d’Ossery, la veille de son mariage, disparaît-il pour en épouser une autre? Voici l’énigme que Juliette ne sait résoudre et l’offense qu’elle ne veut pardonner lorsque Milord d’Ossery —veuf— revient vers sa première maîtresse avec autant de passion que s’il n’avait jamais changé! Plaisirs d’amour et souffrances d’amour vont alterner de façon très heureuse au cours d’un échange de lettres entre Juliette Catesby et son amie Henriette Camplay. En somme, que des êtres incompréhensibles l’un pour l’autre se fascinent, se poursuivent et cherchent à s’unir, voici les données d’une énigme heureusement assez insoluble pour que l’avenir du roman demeure pour longtemps assuré. Diderot dans sa correspondance a fait l’éloge des Lettres de Milady Juliette Catesby: «La seconde lecture m’a fait encore plus de plaisir que la première. Cet ouvrage aura du succès. Je vous conseille de le donner et de l’avouer.» Absent de Barbier, Dictionnaire des ouvrages anonymes ainsi que de Manne, Nouveau recueil d'ouvrages anonymes et pseudonymes concernant L'Esprit de Bossuet - Etienne, p. 8 ; Douret, 53 ; Clément, p. 165 - Concernant Riccoboni : Quérard VIII, La France littéraire, p. 18 - Cioranescu III, Bibliographie de la littérature française du XVIIIème, 53043 (pour une édition de 1759) - Brunet IV, Manuel du libraire et de l'amateur de livres, 1278 (pour les Oeuvres complètes de l'auteur). Angles élimés. Coiffes arasées. Frottements superficiels affectant le dernier plat. Belle condition intérieure.
[Chez Volland] - RICCOBONI, Madame ; BRION DE LA TOUR ; GRAVELOT ; [ RICCOBONI, Marie Jeanne ]
Reference : 63724
(1786)
Nouvelle édition, Revue & augmentée par l'Auteur, & ornée de 24 Figures en taille-douce, 8 vol. in-8 reliure romantique demi-veau cerise, dos à 4 nerfs dorés orné et estampé à froid, toutes tranches marbrées, Chez Volland, Paris, 1786, avec 24 planches hors texte par Brion de La Tour et Gravelot
Belle reliure romantique très décorative des oeuvres complètes de la comédienne et romancière Marie-Jeanne Riccoboni (1713-1792) dont les romans épistolaires dans le goût de Richardson ou sa "Suite de la vie de Marianne" très bien imitée de Marivaux remportèrent de beaux succès et les louanges de la critique. Bon ensemble (manque à un coin au tome III avec petits froissements aux ff., qq. ff. un peu plus courts de marge, bon exemplaire par ailleurs, ex-libris héraldique aux armes échiquetées du Comte Folchi gravé par Stern, et de Augustin Quenson, Juge). Cohen et Ricci, II, 890
RICCOBONI, MARIE JEANNE LABORAS DE MÉZIÈRES, MADAME (1713-1792)
Reference : 22301
(1772)
1772 Paris, Chez Humblot, Libraire, Rue S. Jacques. 1772. Cuir, 10cm x 17cm. (viii) - 220 pages.L'ouvrage publié sous le pseudonyme d'Adelaïde de Varançai, est faussement traduit de l'anglais. + Lettres de Mylady Juliette Catesby: 1769. (4p) - 171 pages. Reliure plein cuir d’époque, mors usés et légèrement fendus. Dos avec accros et manques aux coiffes,haut et bas. Dos lisse avec pièce de tomaison et dorures. Tranches et pages de garde marbrées. Pages intérieures condition correcte, propres et solides. Photos disponible sur demande. édition de la première oeuvre de Madame Riccoboni (1713-1792), dont 6 des 8 nouvelles quelle publia le furent sous forme épistolaire. Ces lettres font montre d'un esprit indépendant, capable d'irrévérence et de commentaires caustiques. Cette nouvelle, précéda le succès des nouvelles de Rousseau, les suivantes furent écrites sur le même modèle. Stendhal en conseilla la lecture à sa soeur .Considérée comme l'un des meilleurs auteurs de son siècle, Riccoboni, en tant que femme soulève pour la premiere fois sa destinée
Mde RICCOBONI (Marie Jeanne de Heurles Laboras de Mezières )
Reference : 22108
(1777)
1777 PARIS, chez Humblot, 1777 - Edition Originale - Complet en 2 tomes en 1 volume in-12 - Reliure plein veau havane Dos lisse orné - Pièce de titre en maroquin rouge,Titre doré - Ecoinçons dorés sur les plats - Toutes tranches mouchetées - (4)-154 et (4)-208 pages - bon exemplaire - Réf. 22108
Marie-Jeanne Riccoboni (1713-1792).Considérée comme l'un des meilleurs auteurs de son siècle, après avoir été une actrice par nécessité, elle fut une romancière fort appréciée de son temps, à tel point que ses pairs refusaient de reconnaître que l'auteur était une femme. Son premier roman eut un succès immédiat et les suivants furent encore mieux reçus, loués pour la finesse du style et l'intérêt des détails, C'est ainsi que Diderot, dit delle : « Cette femme écrit comme un ange, c'est un naturel, une pureté, une sensibilité, une élégance, qu'on ne saurait trop admirer ».Stendhal en conseilla la lecture à sa soeur Son oeuvre est surtout le reflet de la condition féminine de son temps, elle trace en même temps la voie du Romantisme en affirmant la primauté du coeur sur la raison et les conventions sociales. Elle traduit un esprit indépendant, capable d'irrévérence et de commentaires caustiques. - ATTENTION: Colis recommandé uniquement sur demande (parcel recommended on request). Si vous désirez un remboursement équivalent au montant de votre achat, en cas de perte détérioration ou spoliation, demandez-nous expressément un envoi en recommandé ( if you wish a repayment equivalent to the amount of your purchase, in case of loss - deterioration or despoliation, ask us expressly for a sending recommended)- Conditions de vente : Les frais de port sont affichés à titre Indicatifs (pour un livre) Nous pouvons être amené à vous contacter pour vous signaler le - Conditions of sale : The shipping costs are displayed as an indication (for one book) We may need to contact you to inform you of the cost of the additional shipping depending on the weight and the number of books- Possibilité d'envoi par Mondial-Relay - Réception en boutique sur rendez-vous. Librairie G. PORCHEROT - SP.Rance - 0681233148
Chez Humblot, à Paris 1781, In-12 (10x17,5cm), (2) iv, vi, 220pp. ; (2) 154pp. ; (2) 208pp. et (4) 146pp. ; vi, 278pp. et (4) 4, 140pp. (2) 141pp. (2) 138pp. et (4) 115pp. (2) 110pp. (2) 112pp. (2) 120pp. et (4) 182pp. (2) 176pp. et (4) 168pp. (6) 242pp. et (2) xij, 403pp. (3) et (4) 516pp., 8 volumes reliés.
Première édition collective. Une page de titre générale dans chaque tome, une pour chaque oeuvre et chaque partie de chaque oeuvre, l'éditeur ayant composé l'édition avec des anciens volumes qu'il avait en stock (notés troisième, quatrième édition, etc.). Reliure en plein veau raciné légèrement postérieur. Dos lisse orné de 3 fers soleil, roulettes en queue et tête. Sur chaque tome, 2 pièces de titre en maroquin rouge, une pièce de tomaison en maroquin vert. Dentelle d'encadrement sur les plats. 3 coins émoussés. Traces de frottement. Très bel ensemble, bien relié et frais. Détails des volumes : T1 : Les lettres de Fanny Butlerd, Les lettres de Mylord Rivers. TII : Histoire du Marquis de Cressy. Histoire d'Ernestine. Pièces diverses. TIII : Amélie (Imité de Fielding). TIV : Histoire de Miss Jenny. TV : Lettres d'Elisabeth-Sophie La Valliere. T VI : Lettres de Mylady Catesby. Lettres de Madame de Sancerre. T VII et VIII : Théâtre anglois (L'enfant trouvé de Edward Moore ; La façon de le fixer de Murphy ; La fausse délicaterre de Hugh Kelly ; La femme jalouse de George Colman ; Il est possédé de Drury-Lane). Marie-Jeanne Riccoboni (1713-1792), fut, après avoir été une actrice médiocre par nécessité, une romancière fort appréciée de son temps, à tel point que ses pairs refusaient de reconnaître que l'auteur était une femme. Son premier roman eut un succès immédiat et les suivants furent encore mieux reçus, loués pour la finesse du style et l'intérêt des détails, plaçant Madame Riccoboni parmi les meilleurs romanciers du XVIIIe. Son uvre est surtout le reflet de la condition féminine de son temps, elle trace en même temps la voie du Romantisme en affirmant la primauté du cur sur la raison et les conventions sociales, s'inspirant en cela des romans sentimentaux anglais du XVIIIe, notamment de Richardson. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Chez Humblot, à Paris 1767, In-12 (9,5x16,5cm), (12) 190pp. ; (4) 192pp. (2), 2 parties en un volume relié.
Edition originale. Reliure en plein veau brun d'époque marbré. Dos à nerfs orné. Pièce de titre de maroquin rouge. Coiffe de tête élimée. 3 petits trous de vers le long du mors supérieur. Traces de frottement.Manque au mors inférieur en tête et queue. Ensemble plutôt frais. Tampon bleu en page de faux-titre : Bibliothèque de "Fousire" ? Marie-Jeanne Riccoboni (1713-1792), fut, après avoir été une actrice médiocre par nécessité, une romancière fort appréciée de son temps, à tel point que ses pairs refusaient de reconnaître que l'auteur était une femme. Son premier roman eut un succès immédiat et les suivants furent encore mieux reçus, loués pour la finesse du style et l'intérêt des détails, plaçant Madame Riccoboni parmi les meilleurs romanciers du XVIIIe. Son uvre est surtout le reflet de la condition féminine de son temps, elle trace en même temps la voie du Romantisme en affirmant la primauté du cur sur la raison et les conventions sociales. Ce roman épistolaire est celui d'un groupe de femmes rendues indépendantes par le veuvage, et finalement libérées. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Par La Société des Libraires, Paris 1759, in-12 (10x16cm), (4 p.) 188 pp., relié.
Seconde édition du premier ouvrage de Mme Riccoboni paru anonymement pour la première fois en 1757. Reliure de l'époque en pleine basane blonde, dos lisse orné de filets et fleurons dorés ainsi que d'une pièce de titre de maroquin rouge, gardes et contreplats de papier à la colle, toutes tranches rouges. Reliure un peu frottée par endroits. Une petite tache d'encre au verso de la garde se poursuivant sur la page de titre. Ex-libris biffé au dos de la page de titre. D'abord actrice, Marie-Jeanne Riccoboni se consacra par la suite uniquement à la littérature. Elle fréquenta plusieurs salons et fut l'amie de David Hume et Adam Smith avec lesquelles elle entretint une correspondance. Elle gagna rapidement l'estime de Diderot qui disait d'elle: « Cette femme écrit comme un ange, c'est un naturel, une pureté, une sensibilité, une élégance, qu'on ne saurait trop admirer.» Admiratrice de Richardson, elle mit au goût du jour le genre épistolaire en France. - Photos sur www.Edition-originale.com -
S.n., à Amsterdam 1759, In 12 (10x17cm), (2) 250pp., relié.
Edition originale. Roman paru anonymement et prétendu traduit de l'anglais. Il sera en fait plus tard traduit en anglais par Frances Brooke, avec laquelle l'auteur était en relation. Reliure en plein veau blond d'époque marbré. Dos à nerfs orné. Pièce de titre en maroquin rouge. Mors inférieur fendu en tête le long du premier caisson, un coin émoussé et dénudé. Marie-Jeanne Riccoboni (1713-1792), fut, après avoir été une actrice médiocre par nécessité une romancière fort appréciée de son temps, à tel point que ses pairs refusaient de reconnaître que l'auteur était une femme. Son premier roman eut un succès immédiat et les suivants furent encore mieux reçus, loués pour la finesse du style et l'intérêt des détails, plaçant Madame Riccoboni parmi les meilleurs romanciers du XVIIIe. NB : Cet ouvrage est disponible à la librairie sur demande sous 48 heures. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Chez Humblot, à Paris 1771, in-12 (9,5x16,5cm), (8) 242pp., relié.
Seconde édition, parue après l'originale de 1767. Reliure en plein veau glacé d'époque. Dos lisse orné. Pièce de titre en maroquin rouge. Un trou de ver sur la pièce de titre, 2 sur le plat supérieur. Une pâle mouillure en marge des 3 premiers feuillets ; une déchirure avec manque au feuillet 71, sans atteinte aucune au texte. Marie-Jeanne Riccoboni (1713-1792), fut, après avoir été une actrice médiocre par nécessité, une romancière fort appréciée de son temps, à tel point que ses pairs refusaient de reconnaître que l'auteur était une femme. Son premier roman eut un succès immédiat et les suivants furent encore mieux reçus, loués pour la finesse du style et l'intérêt des détails, plaçant Madame Riccoboni parmi les meilleurs romanciers du XVIIIe. Son uvre est surtout le reflet de la condition féminine de son temps, elle trace en même temps la voie du Romantisme en affirmant la primauté du cur sur la raison et les conventions sociales. Ce roman est celui d'un groupe de femmes rendues indépendantes par le veuvage, et finalement libérées. - Photos sur www.Edition-originale.com -
S.n., à Amsterdam 1761, In 12 (9x15,5cm), (2) 250pp., relié.
Seconde édition, parue censément chez le même éditeur que la première en 1759, avec la même collation. Roman paru anonymement et prétendu traduit de l'anglais (il sera plus tard traduit par Frances Brooke, avec laquelle l'auteur était en relation). Reliure en pleine basane d'époque marbrée. Dos à nerfs orné. Pièce de titre en maroquin rouge. un coin émoussé et dénudé. Frottements. Marie-Jeanne Riccoboni (1713-1792), fut, après avoir été une actrice médiocre par nécessité, une romancière fort appréciée de son temps, à tel point que ses pairs refusaient de reconnaître que l'auteur était une femme. Son premier roman eut un succès immédiat et les suivants furent encore mieux reçus, loués pour la finesse du style et l'intérêt des détails, plaçant Madame Riccoboni parmi les meilleurs romanciers du XVIIIe. NB : Cet ouvrage est disponible à la librairie sur demande sous 48 heures. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Paris, Par la Société des Libraires, Paris, Par la Société des Libraires1757 ; in-12, veau fauve marbré, dos à nerfs et ornements dorés, tranches rouges. (Reliure de l’époque) 164 pp.Édition à la date de l’originale. Deux éditions ont paru en 1757, l’une à l’adresse d’Amsterdam et celle-ci, donnée par les Libraires Associés de Paris. Mylne Martin 57.12C’est le premier des dix romans de madame Riccoboni. Avec ce livre, elle met au goût du jour le style épistolaire pratiqué en Angleterre par Richardson que l’abbé Prévost avait traduit avec beaucoup de succès. Ce premier roman est inspiré par une aventure personnelle de l’auteur. Persécutée par un mari violent et débauché, l’acteur Antoine François Riccoboni qu’elle avait épousé en 1734, elle l’avait quitté en 1755. “M. Boissonade a révélé cette particularité connue de peu de personnes, les lettres de Fanny Butler, données sous forme d’un roman, doivent leur origine à une liaison d’amour très réelle, et furent adressées à M. de Maillebois, dont elle était folle, et qui la quitta fort brusquement.” Gay II, 827.À la suite est relié un autre roman épistolaire de madame Riccoboni : Lettres de Milady Juliette Catesby à Milady Henriette Campley, son amie. Seconde édition. Amsterdam, 1759 ; 172 pages. Seconde édition publiée la même année que l’originale. Mylne Martin, 59.22 - Gay II, 827 : “Petit roman sentimental, bien écrit et devenu classique”. Coins inférieurs usés, sinon bel exemplaire.
1765 Paris, Humblot, 1765, in 12 de (4)-302-(2) pp., rel. d'ép. plein veau brun granité, dos lisse orné de fers dorés, pièce de titre de maroquin rouge, manque à la coiffe inférieure, bon ex.
Éd. orig. de ce recueil dans lequel on trouve une "Suite de la vie de Marianne", si bien imitée de Marivaux (La Vie de Marianne) qu’il fallut publier un avis pour détromper le public. Marie-Jeanne Riccoboni (1713-1792) fut, sa vie entière, comédienne à l'Hotel de Bourgogne dans la troupe de la Comédie Italienne, et écrivit quelques romans.
Brocas et Humblot, Paris 1762, In-12 (9,5x17,2cm), (4) 176pp. ; (4) 208pp. ; (4) 271pp., 3 parties en un volume relié.
Première édition de la traduction et libre adaptation de Madame Riccoboni. Reliure en plein veau blond marbré et glacé d'époque. Dos à nerfs orné. Pièce de titre en maroquin rouge. Traces de frottement. 2 coins émoussés. Une bande de décoloration en haut du plat supérieur. Page de titre de la seconde partie plus courte en marge basse. Les feuillets 197 à 203 de la dernière partie sont plus courts en marge haute. Bon exemplaire. Ex libris aux armes du XIXe de la famille de Bauffremont,illustre famille de noblesse féodale originaire deLorraine, avec ses deux devises : Dieu ayde au premier chretien et Plus de deuil que de joye. Dans la préface, la traductrice s'excuse de sa mauvaise connaissance de la langue anglaise, un dictionnaire et une grammaire l'ayant peu aidé à comprendre des passages difficiles, aussi a-t-elle librement adapté bon nombre de passages, le roman étant devenu un hybride composé par deux auteurs, Fielding et Riccoboni. On ne retrouvera donc pas l'humour et la satire si présents chez Fielding. Amelia est le dernier des 4 romans écrits par Fielding,Il raconte l'histoire d'Amelia et du capitaine William Booth après leur mariage. - Photos sur www.Edition-originale.com -
1772 A Amsterdam, sans nom d'auteur ni d'éditeur, 1772. Nouvelle édition. In-16 de 174 pp. Reliure bradel fin XIXè demi percaline taupe à coins, pièce de titre de maroquin rouge, lettres dorées. Avec un cachet représentant des armoiries sur le faux-titre. Bon état. Auteure de huit romans publiés entre 1757 et 1777, Madame Riccoboni est pour son époque un modèle de vie moderne : mariée jeune, déçue par son mariage, séparée légalement de son mari dans un temps où le divorce n'existait pas, ses romans rencontrèrent un vif succès et lui permirent de devenir financièrement indépendante par son travail. C'est l'écriture de toute une classe de femme, rendues indépendantes par le veuvage, et libérées des liens éprouvants du mariage. "Les Lettres de Catesby" eurent un succès si prodigieux, que quelques critiques, ne pouvant en nier le mérite, prétendirent quune femme ne pouvait en être lauteur, et qu'il s'agissait d'un roman anglais dont elle naurait été que la traductrice. Quoi qu'il en soit, elles donnèrent avec raison à Mme Riccoboni une grande célébrité. Les "Lettres de Catesby" s'inscrivent dans la tradition du roman épistolaire, qui est alors la forme de prédilection des femmes écrivains. Ce roman préromantique hybride, mi-lettres, mi-récit, affirme certes la primauté du cur sur le cerveau. Mais il donne aussi le point de vue d'une femme auteur sur des institutions qui la briment, sur l'amour, sur le mariage et sur les hommes.
Amsterdam, , Amsterdam, 1775 ; in-12, basane fauve, dos orné, tranches rouges. (Reliure de l’époque). 2 ff., 163 pp.Roman sous forme de lettres. Il n’y est question que de sentiments amoureux, un département que Madame Riccoboni, ancienne actrice du Théâtre italien, connaissait jusqu’au bout de son éventail. Ces lettres “furent les premiers essais romanesques de l’auteur, et ces essai est un chef-d’oeuvre. Ce roman eut un grand succès et suffirait pour assurer à l’auteur une place distinguée parmi les romanciers du XVIIIe siècle.” dit Girault de St Fargeau. Bibl des romans., qui consacre une longue notice à ce livre, dans laquelle il insiste sur le fait que la Riccoboni “ne s’érige point en moraliste, ne prêche pas, n’analyse point les passions avec subtilité, ne les gourmande point avec hauteur.”Cachet officiel de Rouen (XVIIIe) et signature Havas (XVIIIe) dans la marge inférieure de la page 1. Sans doute un visa de douane. Coiffes et coins élimés.
écrite & envoyée par elle à Milady, Comtesse de Roscomond, ambassadrice d' Angleterre à la Cour de Danemark. Paris. Desray. 1790. in-8 (21x13 cms). 434 pages. Pleine basane blonde d'époque, dos lisse très orné, roulette encadrant les plats.
3 gravures en taille douce de Gravelot en hors-texte. Cet ouvrage forme le tome troisième des oeuvres complètes de Madame Riccoboni en 8 volumes.Bel exemplaire.
[Aux dépens de la Compagnie] - MARIVAUX, Pierre Carlet de Chamblain de ; [ RICCOBONI, Marie-Jeanne ]
Reference : 34588
(1745)
2 vol. in-12 reliure demi-basane marron postérieure (fin XVIIIe), Aux dépens de la Compagnie, Amsterdam, 1745, Tomes 1 et 2 : 1 f. de titre, 228 pp., 1 f. blanc, 1 f. de titre, 240 pp. ; Tomes 3 et 4 : 1 f. de titre, 272 pp., 1 f. de titre, 220 pp.
Etat satisfaisant (rel. frottées avec fentes et mq. en mors et coiffes, ex-libris manuscrit anciennement gratté). Rare exemplaire de cette édition, la première à être bien complète des douze parties (la douzième partie, apocryphe, rédigée par Riccoboni).
Paris, Humblot, 1772. 2 vol. in-12, demi-basane brune de l’époque, dos lisse orné, plats de papier marbré, tranches rouges,[2]ff.-358 pp. et [2]ff.-320 pp.-[3]ff. (Privilège et errata). Edition originale.
De la bibliothèque du duc et de la duchesse La Rochefoucauld-Doudeauville (ex-libris gravé à la devise "C’est mon plaisir").Après une carrière dans la troupe des Comédiens-Italiens, Mme Riccoboni (1713-1792) se consacra à la littérature. "Cette femme écrit comme un ange, c'est un naturel, une pureté, une sensibilité, une élégance, qu'on ne saurait trop admirer" (Diderot). Dos et plats frottés, minime travail de ver à un mors du tome II. Intérieur frais. - Frais de port : -France 4,95 € -U.E. 9 € -Monde (z B : 15 €) (z C : 25 €)
Chez Ph. N. Lottin, Paris 1725, In-12 (9,5x17cm), 79pp. (4) ; (10) 101pp. (2) ; xij, 95pp., 3 ouvrages en un volume relié.
Edition originale de cette lettre critique au sujet du Tasse et d'une nouvelle traduction. Nouvelles éditions pour les deux pièces de théâtre de Boursault. Reliure en plein veau blond glacé d'époque. Dos à nerfs orné. Pièce de titre en maroquin rouge. Un manque en tête au mors supérieur. Coiffe de queue légèrement élimée. Traces de frottement. 2 coins légèrement émoussés. Petites auréoles d'eau sur les plats. Bel exemplaire. Dans cette lettre à l'abbé Conti, Madame Riccoboni livre une critique et un essai sur la traduction. On y distingue une pensée moderne, en réaction contre les adaptations. La première édition des Fables d'Esope par Boursault date de 1690. C'est une pièce comique, qui consiste à illustrer par des scenettes les fables d'Esope, avec pour personnage principal Esope lui-même. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Paris. Brocas & Humblot. 1762. 3 tomes en 1 volume in-12 (102 x 165mm) dos basane brune à 5 nerfs, caissons et fleurons, plats mouchetés, 1f., 176, 2ff., 208 et 2ff., 271 pages. Reliure d'époque un peu abîmée mais solide.
Paris Humblot 1767 2 tomes en un volume in-12 (10 X 16,5 cm) veau havane marbré, dos à nerfs orné de fers dorés, pièce de titre de maroquin rouge, tranches rouges. 8 pp non chiffrées + 190 + 192 pp. (Reliure de l'époque).
Petits manques de cuir au bas du premier plat, un mors fendu sur 3 cm.