Paris, François Clousier ; la veuve Aubouyn (Blois, I. Hotot), 1666. 2 vol. in-folio de 6 pp. (titre et dédicace) (4) pp. chiffrées 5-8 (préface) 11-(1)-12-642-12 pp. 2 portraits gravés ; 842-20 pp., veau brun, dos orné à nerfs, petites armes frappées sur pièce de maroquin rouge en bas du dos, tranches jaspées (reliure de l'époque).
Édition originale. Portraits gravés de l'auteur Guillaume Ribier et du dédicataire Colbert. L'achevé d'imprimer pour la première fois est du 13 novembre 1665Mémoires du conseiller d'Etat Guillaume Ribier (Blois, 1578-1663) publiés après sa mort par son neveu Michel Belot. Guillaume Ribier succéda à son père dans la charge de lieutenant au présidial de Blois et devint ensuite lieutenant général et président au même siège. Dans l'assemblée des états tenue en 1614 à Paris, il siégea comme député du tiers et présenta au roi au nom de quarante-cinq de ses collègues, une requête tendant à obtenir une réduction assez considérable de l'impôt. On ne fit point droit aux justes réclamations des députés, mais on accorda par honneur à Ribier le brevet de conseiller d'État. La reine-mère, pendant son séjour à Blois, aimait à le consulter dans ses affaires, et lui offrit l'emploi de secrétaire de ses commandements, qu'il refusa par modestie. Il avait recueilli un très grand nombre de documents historiques pour servir à l'éclaircissement des règnes de François Ier, Henri II et François II, objet de cette publication posthume.Provenance : bibliothèque du roi Louis-Philippe au château de Neuilly (petites armes en pied et cachet ex-libris sur chaque page de titre). Bel exemplaire. Hauser, II, 806 ; Catalogue des livres provenant des bibliothèques du feu roi Louis-Philippe I, 1929 (qui donne par erreur comme date 1661).
S.l., 1607. Petit in-8° dérelié de (1) f., 38 pp. mal chiffrées 30, (1) f. blanc. Signatures : pi1 [A-E]4. Quelques rousseurs. Intéressante note manuscrite au v° de la garde et du titre. Ex-libris ms. sur le titre.[C10]
Edition originale rare de cette brochure anonyme, écrite par un catholique, qui exhortait le roi de réparer l'unité de l'Eglise par la tenue d'un concile ?cuménique universel ou tout au moins national. Pierre de l'Estoile, qui acheta cette publication le 3 mars 1607, l'attribue à un conseiller de la cour dénommé Ribier. Cet écrit connut un certain retentissement jusqu'en Italie où Sarpi le traduisit en italien. Marc Venard en donne une excellente analyse ("Le projet d'un nouveau concile dans la France d'Henri IV) dans les Actes de la table ronde de Lyon (28 février 2003), "Autour du Concile de Trente", pp. 45 à 60 (Publications de l'Université de Saint-Etienne, 2006). Il en détaille également la polémique qui s'ensuivit et les libelles qui furent imprimés à cette occasion. Lelong, 5886, Venard, n°1.
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