Revue d'Histoire des Sciences - Carvallo (Sarah) sur Robert Boyle - Franckowiak (Rémi) sur Guillaume-François Rouelle - Savaton (Pierre)
Reference : 100340
(2002)
Presses Universitaires de France - P.U.F. , Revue d'Histoire des Sciences Malicorne sur Sarthe, 72, Pays de la Loire, France 2002 Book condition, Etat : Bon broché, sous couverture imprimée éditeur blanche, titre en bleu et noir grand In-8 1 vol. - 140 pages
1ere édition, 2002 Contents, Chapitres : 1. Articles : Sarah Carvallo : Chimie et scepticisme : Héritage et ruptures d'une science, analyse du Chimiste sceptique de Robert Boyle, 1661 - Rémi Franckowiak : Les sels neutres de Guillaume-François Rouelle - Pierre Savaton : De la minéralogie aux sciences de la Terre : La géologie dans l'enseignement secondaire de 1795 à 1988 - Comptes rendus - Robert Boyle est un physicien et chimiste irlandais, né au château de Lismore (en) dans le comté de Waterford, en Irlande, le 25 janvier 1627, mort le 31 décembre 1691 à Londres. Deux passions régirent sa vie : le christianisme et la science expérimentale. Robert Boyle peut être considéré comme le père de la philosophie naturelle moderne. - Guillaume-François Rouelle, dit « lAîné », né à Mathieu (Calvados) le 15 septembre 1703 et mort à Paris le 3 août 1770, est un chimiste et apothicaire français, qui donna des démonstrations de chimie au milieu du xviiie siècle, suivies non seulement par la presque totalité des chimistes du siècle comme Macquer, Antoine Lavoisier ou Venel, mais aussi par quelques grandes figures des Lumières comme Rousseau et Diderot, Condorcet, Turgot et Malesherbes. La chimie qui s'était affirmée au siècle précédent en devant vaincre l'opposition de la scolastique, captiva au contraire toute l'attention des philosophes des Lumières. Ils voyaient maintenant dans la chimie un moyen d'étudier la nature en laboratoire susceptible d'encourager une philosophie empiriste pourfendant l'esprit de système. Rouelle n'écrira pas d'ouvrage de chimie mais est l'auteur de communications à l'Académie des sciences qui seront une contribution significative à la chimie des corps salins. Après une définition claire des « sels neutres » (nommés aujourd'hui « sels ») et une tentative de taxinomie basée sur des considérations cristallographiques, l'observation systématique du point de saturation et du changement de couleur d'un indicateur coloré (le sirop de violettes), lui permet de proposer une nouvelle classification des corps salins. Il met ainsi en évidence le phénomène de « surabondance d'acide » dans les sels qui marque une étape vers la loi des proportions définies et multiples, suivant l'interprétation de Franckowiak. (source : Wikipedia) couverture à peine jaunie, sinon bel exemplaire, intérieur frais et propre - paginé 451 à 591