[Révolution d'Angleterre 1649] Boulay de la Meurthe,JB Salaville, Benjamin Constant, C Millon, J Chas
Reference : 010940
[Révolution d'Angleterre 1649] Réunion d'ouvrages sur le sujet publiés pendant la révolution française : -Boulay de la Meurthe, Essai sur les causes qui, en 1649, amenèrent en Angleterre l'établissement de la république ; sur celles qui devaient l'y consolider ; sur celles qui l'y firent périr. Paris, Baudoui, an VII. [2]-132p. -J.B. Salaville, De la révolution française comparée à celle d'Angleterre ou lettre au représentant du peuple Boulay sur la différence de ces deux révolutions. Paris, Revol & Vatar, an VII. [2]-44p. -Benjamin Constant, Des suites de la contre-révolution de 1660 en Angleterre. Paris, Buisson, an VII. 94p -C Millon, Histoire de la révolution et de la contre-révolution d'Angleterre. Paris, Moutardier, Cordier & Legras, an VII. XVI-240p. -J. Chas, Tableau historique et politique de la dissolution et du rétablissement de la monarchie anglaise depuis 1625 jusqu'en 1702. Paris, Pilardeau, Lefort & Surosne, an VIII. [2]-IV-288p -Anonyme, Adresse à tous les amis de la France sur la brochure de Benjamin Constant [etc.]. Paris, Les marchands de nouveautés, 1799. [2]-33p. Publié dans la foulée de la pièce de Constant. Reliure demi-basane d'époque. Belle réunion, bel exemplaire.
Berlin, Bei Johann Friedrich Unger, 1792; in-12, 390-551-474-383-368 pp., cartonnage de l'éditeur. Les 5 volumes. Très bon état plein velin en bel état - zweite auflage -inhalt: Bd. 1: Frankreich vor der Revolution, Ursachen und Geschichte der Revolution bis zur Zurückberufung Neckers. - Bd. 2: Von der Rückkehr Necker's bis zur Gefangennahme des Königs und der königl. Familie. - Bd 3: Von der Gefangennahme des Königs bis zu den Feiern auf dem Märzfeld (Champs de Mars). - Bd 4: Über die Auseinandersetzungen in Nancy und die Geschichte der Revolution bis 1790. - Bd 5: Von Anfang 1791 bis zur Flucht des Königs. - Die beiden Falttafeln zeigen Arbeiten der Bürger von Paris auf dem Märzfeld und einen Plan des Märzfeldes, wie dieses zu der am 14. Januar 1790 denkwürdigen Verbindung aller Truppen und Bürgermilizen Frankreichs präpariert worden war. - sehr guter Erhaltung.
Très bon état plein velin en bel état - zweite auflage -inhalt: Bd. 1: Frankreich vor der Revolution, Ursachen und Geschichte der Revolution bis zur Zurückberufung Neckers. - Bd. 2: Von der Rückkehr Necker's bis zur Gefangennahme des Königs und der königl. Familie. - Bd 3: Von der Gefangennahme des Königs bis zu den Feiern auf dem Märzfeld (Champs de Mars). - Bd 4: Über die Auseinandersetzungen in Nancy und die Geschichte der Revolution bis 1790. - Bd 5: Von Anfang 1791 bis zur Flucht des Königs. - Die beiden Falttafeln zeigen Arbeiten der Bürger von Paris auf dem Märzfeld und einen Plan des Märzfeldes, wie dieses zu der am 14. Januar 1790 denkwürdigen Verbindung aller Truppen und Bürgermilizen Frankreichs präpariert worden war. - sehr guter Erhaltung.
1 vol in- 8 broché - Tome deuxième / 50 pages - Numéro 11 - Novembre / décembre 1905
bel état de conservation
Paris, Presses universitaires de France, 1948 22 volumes in-12, brochés.
Rare collection complète de cet ensemble de fascicules commémoratif, qui est devenu rare tant dans le détail que dans son intégralité. Il faut dire que, à la différence de celui de la Révolution de 1789, le centenaire de 1848 passa relativement inaperçu dans une France qui sortait à peine de la guerre : initiative de l'Assemblée Nationale, qui mit en place une "commission nationale" dès février 1947, l'événement ne suscita qu'une quarantaine d'expositions - souvent confidentielles - en province, et seulement 94 parutions spécifiques échelonnées de 1944 à 1952. Mais il n'y eut pas de célébration nationale, pour cause d'entrée dans la guerre froide et de fissure du consensus hérité du tripartisme. Le colloque du centenaire, tenu du 30 mars au 4 avril 1948 à la Sorbonne, fut purement scientifique, et nullement idéologique.I. BRUHAT (Jean) : Les Journées de février 1848 (77 pp.). - II. CASSOU (Jean) : Le Quarante-huitard (52 pp.). - III. GUILLEMIN (Henri) : Lamartine en 1848 (91 pp.). - IV. TERSEN (E.) : Le Gouvernement provisoire et l'Europe (79 pp.). - V. BASTID (Paul) : L'Avènement du suffrage universel (76 pp.). - VI. MOLINIER (Sylvain) : Blanqui (71 pp.). - VII. VIDALENC (Jean) : Louis Blanc (69 pp.). - VIII. SCHNERB (Robert) : Ledru-Rollin (76 pp.). - IX. THOMAS (Edith) : Les Femmes en 1848 (79 pp.). - X. CUVILLIER (Armand) : Buchez et les origines du socialisme chrétien (83 pp.). - XI. DOLLEANS (Edouard) ; PUECH (J.-L.) : Proudhon et la Révolution de 1848 (78 pp.). - XII. CORNU (Auguste) : Karl Marx et la Révolution de 1848 (75 pp.). - XIII. ANGRAND (Pierre) : Etienne Cabet et la République de 1848 (80 pp.). - XIV. SCHMIDT (Charles) : Des Ateliers nationaux aux barricades de juin (68 pp.). - XV. CHAUNU (Pierre) : Eugène Sue et la Seconde République (69 pp.). - XVI. ARMAND (Félix) : Les Fouriéristes et les luttes révolutionnaires de 1848 à 1851 (84 pp.). - XVII. GASTON-MARTIN : L'Abolition de l'esclavage (27 avril 1848) (64 pp.). - XVIII. GODART (Justin) : A Lyon, en 1848, les voraces (71 pp.). - XIX. DUVEAU (Georges) : Raspail (63 pp.). - XX. POMMIER (Jean) : Les Ecrivains français devant la Révolution de 1848. Lamartine, Hugo, Lamennais, George Sand, Michelet, Béranger (79 pp.). - XXI. REMOND (René) : Lamennais et la démocratie (77 pp.). - XXII. CARNOT (Paul) : Hippolyte Carnot et le ministère de l'Instruction publique de la IIe République (84 pp.). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
(DK12)
- The French revolution. The Henry K. Fried collection, 1168 numéros, 8 et 9 juin 1989, Swann Galeries - Révolution française. Gilhofer et Ranschburg, Luzern, catalogue 53 - 248 numéros et catalogue 55 - 237 numéros - La Révolution française. Clavreuil, 3174 numéros - Les Révolutions de 1789. Librairie Anselot, 11.171 numéros - Révolution. Prouté, 503 numéros - 1789. Jean Clavreuil, 2066 numéros - Bi-centenaire de la Contre-Révolution 1793. Vachon à Nantes, 1439 numéros - Collection Jean-Louis Viguès. Drouot, 15 décembre 1989, 445 numéros- Révolution française. Librairie Teissèdre, catalogue 4, 874 numéros
Didot l’aîné 1802 3 volumes in-folio plein veau marbré, dos lisse, tranches dorées, filets, dentelles et fleurons, pièces de titre et de tomaison, triple filet sur les plats, roulettes sur les coupes et contreplats. I : 2 ff.- frontispice - VI- 36 pp.- 9 gravures hors-texte - 272 pp. - 68 gravures hors-texte 1 à 68. II : 2 ff.- frontispice - pp. 273 à 580 - 76 gravures hors-texte de 69 à 144. III : 3 ff. - frontispice - 123 pp. 60 gravures hors-texte. Coiffes absentes, charnières fendillées. Quelques rousseurs marginales sur les planches. Bon exemplaire.
Beau tirage, bien complet des 3 frontispices, 153 gravures et 60 portraits sous serpente. Les discours sont de l’abbé Fauchet, Chamfort et Ginguené pour les 25 premières livraisons ; de Pagès pour la suite. “Une succession chronologique d'événements marquants de la Révolution française, présentés chacun par un texte et illustrés par une gravure. Ce recueil ayant été conçu dans la dynamique de l'actualité qu'il relate, avec un décalage plus ou moins long, constitue un exemple remarquable d'écriture et de représentation contemporaine de l'Histoire. Avec leurs contrefaçons hollandaise et allemande, les gravures des Tableaux historiques véhiculèrent ainsi en Europe, à retardement, mais avec une efficacité incontestable, sinon le souffle de la Révolution française, du moins une nouvelle image de la France au seuil du XIXe siècle” (Claudette Hould, Annie Jourdan, Rolf Reichardt et Stéphane Roy, Musée de la Révolution française, RMN, 2002) Bon état d’occasion Livres à planches
Bulletin d'Histoire Économique de la Révolution - Ministère de l'instruction publique et des Beaux-Arts publié par la Commission de recherche et de publication des documents relatifs à la vie économique de la révolution
Reference : 73864
(1913)
1913 année 1913 - Numéro 2 - Imprimerie Nationale, Paris - in-8 broché - 260 pages
Couverture brochée un peu piquée et jaunie - intérieur propre - non massicoté
Paris, Petit, Lille, chez les principaux libraires [Imprimerie de C. L. Deboubers], 1791 in-8, 31 pp., imprimées sur papier bleuté, en feuilles.
L'ouvrage de Montlosier qui venait juste de paraître connut vite un grand succès et entra dans la catégorie des bréviaires de la contre-révolution. Sa réfutation dans notre opuscule entraîna une réponse de Montlosier, et une contre-réponse de l'auteur.Pierre-Marie de Grave (1755-1823), écuyer du fils aîné du duc de Chartres avant la Révolution, avait embrassé les idées "patriotes", et il fut le ministre de la guerre contemporain de la déclaration de guerre brissotine. Il émigra après sa démission.Martin & Walter, 15 600. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Auber, Imprimé par Didot aîné, et terminé par Charles, an XIII - 1804 3 vol. in-folio, avec 224 planches gravées (dont 3 frontispices par Copia et Malapeau d'après Fragonard fils, 153 vues des événements révolutionnaires, deux tableaux - sur la valeur des assignats ; sur les nouvelles circonscriptions concordataires -, et 66 portraits à la manière noire par Le Vachez dans un encadrement gravé, copieusement légendés en bas), demi-chagrin maroquiné marine, dos lisses, pièces de titre cerise (J.-M. Durand). Rousseurs éparses au vol. II.
Édition "impériale" (presque définitive) de cette célèbre iconographie de la Révolution.Commencée en 1791 avec l'ultime version juste après le passage à l'Empire, elle fut refaite et retravaillée de façon complète. En effet, la complexité de cette série associant texte et images est considérable : à la parution initiale en livraisons de 2 gravures et 8 pages de légendes, s'est ajoutée la réfection du texte lors de la réédition de 1798, où il s'agissait de "dégager" les commentaires de "toute rouille révolutionnaire", à savoir des interprétations les plus extrêmes des événements relatés. Tourneux donne une idée (I, pp. 38-48) des modifications et variantes introduites, sans vouloir d'ailleurs se montrer exhaustif. Enfin, l'édition consulaire (1802), et l'édition impériale (1804, la nôtre) effectuèrent une dernière relecture rétrospective visant à la glorification de Bonaparte et de son oeuvre régénératrice après Brumaire. D'où des déplacements de gravures (prise de Malte, et conquête de l'Égypte placées avant la Fête de la liberté), et la modification (Napoléon Empereur des Français remplaçant Bonaparte Premier Consul) ou l'ajout de planches (Cambacéres, Lebrun, Talleyrand, Duhesme, Beurnonville et Macdonald ne se trouvent que dans cette édition).L'ensemble offre un prodigieux témoignage sur la façon dont les contemporains se représentaient les événements et les personnages de la Révolution, ainsi que sur les fluctuations du "politiquement correct" de l'époque, en fonction des régimes et des factions, avant même l'intervention des différentes "régulations" historiennes, libérales, contre-révolutionnaires, socialistes, etc. C'est que nombre de faits qui ont l'honneur d'un tableau complet (comme par exemple le bûcher de l'effigie de Pie VI devant le Palais-Royal en avril 1791) ont été oblitérés ultérieurement de la "mémoire" révolutionnaire, voire des attentions de l'historiographie. D'autres événements, qui furent l'objet d'une reconstruction a posteriori ne figurent en revanche pas (pensons à la "conjuration" de Babeuf). Si l'on veut savoir ce que l'on retenait à grand trait de la période 1789-1800, une fois les orages passés, cette collection offre le regard le plus intéressant.I. [2] ff. n. ch., vj pp., 36 pp. [Discours préliminaires], 272 pp., avec 78 planches hors texte, dont un frontispice (f. 265-266 déchiré en largeur).II. [2] ff. n. ch., pp. 273-580, avec 78 planches hors texte, dont un frontispice.III. [2] ff. n. ch., 27 pp., 12 pp., 9 pp., 32 pp., 9 pp., 22 pp., 12 pp., 8 pp., 4 pp. [texte des diverses constitutions de la France depuis 1791, du Concordat, du sénatus-consulte sur le Consulat à vie, de la table générale], avec un frontispice, un tableau des circonscriptions ecclésiastiques et 66 portraits hors texte (déchirure latérale au portrait de Carrier).Tourneux I, 283 (pour notre exemplaire) - cf. les numéros 280 et 282 (donne la collation la plus soignée des différents états de cette collection, et on doit toujours s'y référer). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Phone number : 06 46 54 64 48
S.n., [14 juillet] 1790 Manuscrit autographe anonyme. 2 pages. 36 vers (6 strophes de 6 vers) 1 bi-feuillet 21,7 x 16,8 cm. parfait état. Belle écriture parfaitement lisible. Pièce autographe inédite non encore attribuée.
Nous donnons ci-dessous l'intégralité de ce cantique jamais publié. Ils sont enfin brisés les fers Qu’avait forgés la tyrannie ; Sur les noirs cachots entr’ouverts De la Bastille démolie, Les braves français ont planté L’étendard de la liberté. Princes, ministres, courtisans, Déprédateurs de nos finances ; Nobles, seigneurs et intendants, Lâches oppresseurs de la France, Comme ils sont tous épouvantés A l’aspect de la liberté ! Ducs, chevaliers, comtes, marquis, Héros du nom de la naissance ! Vos vains titres sont abolis. On ne reconnait plus en France Que cette sainte égalité Qui convient à la liberté. Grand dieu qui fait régner les rois, Maître de tout ce qui respire ; Aujourd’hui courbés devant toi, Les citoyens de cet empire Prononcent en un chœur sacré Le serment de la liberté. Nous jurons tous respect aux lois, Fidélité à la patrie ; Nous jurons d’obéir au roi, De sacrifier notre vie Pour le maintien de la sûreté La garde de la liberté. Sois le vengeur de nos serments, Ô dieu qui punit les parjures ; Des despotes et des tyrans Purges à jamais la nature ; Fais luire à l’univers entier, Le flambeau de la liberté. Cette pièce en vers de circonstance a été écrite pour servir "pour le 14 juillet 1790". Le 14 juillet 1790 célèbre le premier anniversaire de la prise de la Bastille. C'est ce qu'on appelle alors la Fête de la Fédération, organisée par La Fayette alors Commandant de la Garde nationale de Paris. La prise de la Bastille fut l'un des événements inauguraux et emblématiques de la Révolution française. La fête de la Fédération fut organisée sur le Champs-de-Mars, à Paris. Louis XVI, roi de France, assiste à cette fête et y prête serment à la Nation et à la loi dans un climat d'unité nationale, en présence des députés des 83 départements de l'époque. Dès le 1er juillet 1790, 1 200 ouvriers commencent les travaux de terrassement. Ils sont nourris, mais mal payés et, quand on leur reproche leur lenteur, ils menacent de quitter le chantier. Il s’agit de transformer le Champ-de-Mars en un vaste cirque, d’une capacité de 100 000 spectateurs, au centre duquel doit s’élever l’autel de la patrie. On fait appel à la bonne volonté des Parisiens. Ils répondent en masse. Louis XVI vient de Saint-Cloud donner un coup de pioche, La Fayette, en manches de chemise, travaille comme un ouvrier. C'est bientôt une fourmilière humaine, où les ouvriers du faubourg Saint-Antoine côtoient les nobles, où les moines côtoient les bourgeois, où les courtisanes donnent la main aux dames des beaux quartiers. Les charbonniers, les bouchers, les imprimeurs viennent avec leurs bannières décorées de tricolore. On chante le Ah ! ça ira et autres couplets patriotiques. Les soldats se mêlent aux gardes nationaux. On héberge les fédérés venus de la province ; ils sont au moins 50 000. Les fédérés défilent avec leurs tambours et leurs drapeaux ; ils sont 100 000, y compris ceux de Paris. Les Parisiens prennent place sur les talus qu’on a élevés autour de l’esplanade.? La Fayette, commandant de la Garde nationale, en grand uniforme, arrive sur un cheval blanc et monte sur l’estrade. Il prête serment le premier, au nom des gardes nationaux fédérés : « Nous jurons de rester à jamais fidèles à la nation, à la loi et au roi, de maintenir de tout notre pouvoir la Constitution décrétée par l'Assemblée nationale et acceptée par le roi et de protéger conformément aux lois la sûreté des personnes et des propriétés, la circulation des grains et des subsistances dans l'intérieur du royaume, la prescription des contributions publiques sous quelque forme qu'elle existe, et de demeurer unis à tous les Français par les liens indissolubles de la fraternité. ». Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord, évêque d’Autun, célèbre la messe, entouré de 300 prêtres en surplis de cérémonie. En montant sur l'estrade, il aurait dit à La Fayette : « Par pitié, ne me faites pas rire ». Puis c'est au tour du président de l'Assemblée de prêter serment au nom des députés et des électeurs. Enfin, le roi prête à son tour serment de fidélité aux lois nouvelles : « Moi, roi des Français, je jure d'employer le pouvoir qui m'est délégué par la loi constitutionnelle de l'État, à maintenir la Constitution décrétée par l'Assemblée nationale et acceptée par moi et à faire exécuter les lois ». La reine, se levant et montrant le Dauphin, déclare : « Voilà mon fils, il s'unit, ainsi que moi, aux mêmes sentiments ». Le Marquis de Ferrières se souvient que : « ce mouvement inattendu fut payé par mille cris de : vive le roi, vive la reine, vive Monsieur le dauphin! » La multitude prête serment et on entonne un Te Deum, puis on se sépare au milieu des embrassements et des vivats dont beaucoup s’adressent à Louis XVI. Ferrières raconte : « C’était un spectacle digne de l’observation philosophique que cette foule d’hommes venus des parties les plus opposées de la France, entraînés par l’impulsion du caractère national, bannissant tout souvenir du passé, toute idée du présent, toute crainte de l’avenir, se livrant à une délicieuse insouciance. » On connait la suite ... Le 6 juillet 1880, le 14 juillet devient officiellement jour de la Fête nationale française, sur proposition du député Benjamin Raspail. L'année 1789 (prise de la Bastille chère aux républicains) ou 1790 (fête de la fédération chère aux conservateurs) n'est pas spécifiée par la loi afin de satisfaire les deux courants de l’époque. Cette période d'effervescence et d'euphorie révolutionnaire et patriotique fur l'occasion de centaines de chants et chansons patriotiques défendant la liberté, la patrie et le roi (ce qui changera bientôt). Malgré nos recherches nous n'avons trouvé aucune trace de ce cantique pour le 14 juillet 1790 commençant par "Ils ont enfin brisés les fers qu'avait forgés la tyrannie ..." et s'achevant par "Sois le vengeur de nos serments, Ô dieu qui punit les parjures ; Des despotes et des tyrans Purges à jamais la nature ; Fais luire à l’univers entier, Le flambeau de la liberté." L'écriture est belle et affirmée. Un grand nom de la révolution française se cache-t-il derrière ces quelques lignes ? C'est une possibilité qui mériterait d'être étudiée de très près. Plusieurs auteurs de renom se sont essayé aux chants révolutionnaires, notamment Marie-Joseph Chénier qui composa le Chant (hymne) du 14 juillet qui commence par ces vers : "Dieu du peuple et des rois, des cités, des campagnes, De Luther, de Calvin, des enfants d’Israël, Dieu que le Guèbre adore au pied de ses montagnes, En invoquant l’astre du ciel ! [...]". Notre Cantique n'a rien à envier aux meilleures productions versifiées de l'époque. ON JOINT : CHANSON DE TABLE, Pour la Fédération du 14 juillet 1790. Par J. S. L***, natif de Paris, garde nationale de Beaumont-sur-Oise. 4 pages in-8 (en feuilles). De l'imprimerie de Devaux, rue des Boucheries Saint-Honoré, N°7. Cette pièce en vers semble fort rare. Nous n'en n'avons trouvé la trace que dans un recueil factice de pièces révolutionnaires. Le thème de cette chanson et la loi, la liberté, la nation et le roi, le tout roulant sur un fond bacchique des plus réjouissants. Distribué aux passants dans la rue ces feuillets soumis aux vents, à la pluie et au temps n'ont pour ainsi dire pas été conservés et sans doute de très nombreux ont été perdus à jamais. Très rare. Cantique autographe inédit pour le 14 juillet 1790, pièce unique importante pour l'histoire de la révolution française, à laquelle on adjoint une Chanson imprimée pour la Fédération, pièce devenue introuvable. Ensemble des plus rares et évocateur d'une période révolutionnaire remplie d'effervescence et de fortes espérances.
Phone number : 06 79 90 96 36
Paris, Librairie historique de la révolution et de l'empire 41, rue de seine, vers 1880; in-8, XLIV-839-868 pp., cartonnage de l'éditeur. Les 2 volumes. En 2 volumes Très bon état - rousseurs- pour la partie historique : les actes et décrets des différentes assemblées et du Comité de Salut Public, les journées révolutionnaires, les représentants en mission, les sièges, les batailles, les combats de terre et de mer, les traités de paix, les procès célèbres, etc., avec documents inédits - pour la partie biographique : les ministres, les députés et leurs suppléants, ayant siégé ou non à la Constituante, à la Législative, à la Convention, au Conseil des Anciens, au Conseil des Cinq-Cents, les membres des administrations élues, municipales ou départementales, les députés au Corps législatif, les candidats élus pour le Corps législatif, les membres du Sénat conservateur et du Tribunat, la Chambre des Cent-Jours, les officiers généraux des armées de terre et de mer, les préfets, les évêques de 1789, les évêques constitutionnels et les évêques concordataires, les magistrats, les savants, les artistes, les commerçants notables et les patriotes les plus en vue, etc. / Avec leurs noms, prénoms, surnoms et pseudonymes, le lieu et la date de leur naissance et de leur mort, leur famille, leurs professions ou fonctions successives, avant, pendant et après la Révolution et l'Empire, ouvrage rédigé pour l'histoire générale par le Dr. Robinet / pour la partie descriptive et biographique par Adolphe Robert / pour les matières constitutionnelles et législatives par J. Le Chaplain -- 2 vol. grand in-8 de XLIV-839 et 868 p., impression sur 2 colonnes, EO demi-basane rouge dos a nerfs.
En 2 volumes Très bon état - rousseurs- pour la partie historique : les actes et décrets des différentes assemblées et du Comité de Salut Public, les journées révolutionnaires, les représentants en mission, les sièges, les batailles, les combats de terre et de mer, les traités de paix, les procès célèbres, etc., avec documents inédits - pour la partie biographique : les ministres, les députés et leurs suppléants, ayant siégé ou non à la Constituante, à la Législative, à la Convention, au Conseil des Anciens, au Conseil des Cinq-Cents, les membres des administrations élues, municipales ou départementales, les députés au Corps législatif, les candidats élus pour le Corps législatif, les membres du Sénat conservateur et du Tribunat, la Chambre des Cent-Jours, les officiers généraux des armées de terre et de mer, les préfets, les évêques de 1789, les évêques constitutionnels et les évêques concordataires, les magistrats, les savants, les artistes, les commerçants notables et les patriotes les plus en vue, etc. / Avec leurs noms, prénoms, surnoms et pseudonymes, le lieu et la date de leur naissance et de leur mort, leur famille, leurs professions ou fonctions successives, avant, pendant et après la Révolution et l'Empire, ouvrage rédigé pour l'histoire générale par le Dr. Robinet / pour la partie descriptive et biographique par Adolphe Robert / pour les matières constitutionnelles et législatives par J. Le Chaplain -- 2 vol. grand in-8 de XLIV-839 et 868 p., impression sur 2 colonnes, EO demi-basane rouge dos a nerfs.
1848-1849 A Paris aux Bureaux de l'Illustration, rue de Richelieu, 60. 1848-1849. I volume in-folio. Demi basane verte, filets et titre en doré. 384 pages. Gravures en noir et blanc. Avec la table des matières et la table des gravures
Bon état intérieur conservé dans sa fraîcheur. Reliure présentant de nombresues épidermures sur le cuir et des traces d'usure du temps sur les plats. Pages de garde et de faux titre froissées
Paris Au Siège de la Société de l'Histoire de la Révolution Française 1913 in 8 (25,5x17) 1 volume reliure à la bradel demi percaline rouge, dos lisse orné d'un fleuron et de filets dorés, couverture conservée [1] 452 pages, 2 petits cachets anciens. Société de l'Histoire de la Révolution Française. Bel exemplaire ( Photographies sur demande / We can send pictures of this book on simple request )
Très bon Couverture rigide
S.l. [Grenoble], s.d. (1788) 3 parties en un vol. in-8, [2] ff. n. ch., 187 pp., [5] pp. n. ch. de table, 94 pp., un f. n. ch. de table, [2] ff. n. ch., 203 pp., basane fauve granitée, dos lisse orné de filets dorés, pièce de titre cerise, encadrement de double filet à froid sur les plats, hachuré doré sur les coupes, tranches rouges (reliure de l'époque). Des épidermures sur les plats.
Trois premières parties (sur les huit publiées). Les édits du 8 mai 1788 qui établissaient en lieu et place des Parlements la Cour plénière et les Grands bailliages, dernière tentative de l'autorité royale pour en finir avec l'anarchie parlementaire, déclenchèrent une réaction d'une grande violence des Parlements, et notamment celui de Dauphiné, qui devait préparer la voie aux événements de 1789. L'ensemble que nous présentons a été composé à Grenoble. C'est un ouvrage à l'architecture complexe réunissant en fait plusieurs recueils de pièces qui circulaient alors sous forme manuscrite ou imprimée, chacun possédant un titre particulier. Nous avons seulement : I. Recueil de divers écrits sur les édits du 8 mai 1788, & sur les États-Généraux : [2] ff. n. ch., 187 pp., [5] pp. n. ch. de table des pièces. - II. Recueil de diverses pièces concernant la Révolution du 8 mai 1788 : 94 pp., un f. n. ch. de table. - III. Second recueil d'un Choix de pièces et d'écrits divers, sur la révolution qui a été tentée en France par les édits du 8 mai 1788 ; & sur les États-Généraux : [2] ff. n. ch., 203 pp. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
S.l., 1791 in-8, 48 pp., dérelié.
Député d'Auvergne à la Constituante, Montlosier défendit avec force les privilèges de la couronne. Réfugié en Angleterre, il dirigea le Courrier de Londres. Ce texte célèbre est un des bréviaires de la contre-révolution.Rare.Martin & Walter, III, 25029. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Chez Petit libraire, 1791 in-8, 31 pp., broché.
Défense des mesures prises par l'Assemblée constituante, notamment sur le plan judiciaire : instauration des juges de paix, des jurys, des tribunaux de familles etc. L'auteur condamne la contre-révolution, et s'oppose vivement à l'instauration d'une République.Absent de Martin & Walter. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
S.l. [Grenoble], s.d. (1788-1789) 8 parties en deux vol. in-8, demi-basane fauve à coins, dos lisses, pièces de titre cerise et vertes, tranches citron (reliure de l'époque). Coins et coupes frottés, manque de cuir au dos du premier volume.
Les édits du 8 mai 1788 qui établissaient en lieu et place des Parlements la Cour plénière et les Grands bailliages, dernière tentative de l'autorité royale pour en finir avec l'anarchie parlementaire, déclenchèrent une réaction d'une grande violence des Parlements, et notamment celui de Dauphiné, qui devait préparer la voie aux événements de 1789. L'ensemble que nous présentons a été composé à Grenoble. C'est un ouvrage à l'architecture complexe réunissant en fait plusieurs recueils de pièces qui circulaient alors sous forme manuscrite ou imprimée, chacun possédant un titre particulier : [Volume I :] I. Recueil de divers écrits sur les édits du 8 mai 1788, & sur les États-Généraux : [2] ff. n. ch., 187 pp., [5] pp. n. ch. de table des pièces. - II. Recueil de diverses pièces concernant la Révolution du 8 mai 1788 : 94 pp., un f. n. ch. de table. - III. Second recueil d'un choix de pièces et d'écrits divers : [2] ff. n. ch., 203 pp. - IV. Réfutation approfondie des édits du 8 mai 1788, sous le rapport du droit naturel, & sous celui du droit public & positif du Royaume ; ou La France rappelée à sa constitution monarchique, à sa législation & à ses droits généraux & individuels [réunit trois pièces à pagination séparée] : titre, 58 pp., 43 pp., 31 pp. - V. Récit des fêtes données à Grenoble, les 12 & 20 octobre 1788, au retour du Parlement : titre, 56 pp. [Maignien, 254]. - VI. Recueil de divers discours et compliments adressés au Parlement de Dauphiné, à l'occasion de son heureux retour, les trois premiers jours de la reprise de ses séances ; savoir les 20, 21 & 22 octobre 1788 ; ensemble les réponses de cette Cour à tous les discours & à tous les compliments qui lui furent adressés ces jours-là : 32 pp. [Maignien, 253]. - VII. Discours de M Savoye de Rollin, avocat-général au Parlement de Dauphiné ; prononcé lors de la séance de cette Cour, du 21 octobre 1788, pour l'enregistrement & la publication de la déclaration du Roi, du 23 septembre 1788, qui ordonne que l'assemblée des États-Généraux aura lieu dans le courant du mois de janvier de l'année prochaine : 18 pp., 8 pp., 7 pp.[Volume II :] VIII. Nouveau recueil, ou Choix de pièces et d'écrits divers, sur la Révolution qui a été tentée en France par les édits du 8 mai 1788 ; sur les suites de cette tentative ; sur le retour des Parlements ; & sur la composition & la conduite des États-Généraux : [5] ff. n. ch. (titre, table des pièces, note), 58 pp. (Dauphiné), 13 pp. (Roussillon), 72 pp. (Languedoc), 23 pp. (Bourgogne), 17 pp. (Bretagne). - IX. Suite au Nouveau recueil, ou Choix de pièces et d'écrits divers (...) : [2] ff. n. ch., 120 pp., 136 pp., 8 pp. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
,
La vie politique d’une région française de la Révolution de 1848 à la Troisième République: Le Dauphiné.001. THOMAS (V.). Élections générales pour la formation d’une Assemblée Constituante. Exécution du décret du gouvenement provisoire de la République française, en date du 5 mars 1848. A Messieurs les électeurs du département de l’Isère. Paris, Brière, s.d., in-4, (2) pp.002. Le COMITÉ Républicain électoral de l’Isère à tous les citoyens du département. Ensemble de 11 circulaires du 11 mars au 20 avril 1848, et de la liste des candidats. A l’Assemblée nationale constituante. 003. GUILLAUD (Abbé). Aux Électeurs de l’Isère. Grenoble, le 25 mars 1848. Grenoble, Baratier, s.d., in-8, (4) pp.004. BUISSON (F. Mécanicien de Tullins). Aux électeurs du département de l’Isère. 20 mars 1848. Grenoble, Barnel, s.d., in-8, 7 pp.005. GONDRECOURT (A.). Aux militaires de tous les régiments appelés à élire des représentants du Peuple pour le département de l’Isère. Le 20 mars 1848. Grenoble, Baratier, s.d., in-8, 4 pp.006. À l’Assemblée Nationale et au Pouvour Exécutif de la République française (sur le projet d’organisation judiciaire). Grenoble, Maisonville, s.d., in-folio, 3 pp.007. CLUB de la Garde Nationale, ou Association Républicaine des contribuables et des travailleurs de l’Isère. 20 mars 1848. Grenoble, Prudhomme, 1848, in-8, 4 pp.008. À MM. les élécteurs du département de l’Isère. Des électeurs de Tullins, le 15 mars 1848. Suivi de le Lettre adressée au Comité électoral de Tullins, le 23 mars 1848. Grenoble, Prudhomme, s.d., in-8, 4 pp.009. MICHAL (Laurent). Concitoyens. Grenoble, le 21 mars 1848. In-8, (2) pp.010. FAYEN (Alexandre). Citoyens, une victoire sublime a renversé le despote… Grenoble, le 12 mars 1848, lettre autographiée de 3 pages.011. APPEL extraordinaire à tous les travailleurs. Grenoble, le 25 mars 1848. Grenoble, Allier, 1848, 1 page.012. [AFFICHE]. Mairie de Grenoble. Avis au Public. Grenoble, Allier, mars 1848, 44 x 28. Manques dans les marges et taches.013. MARION. Aux citoyens juges de paix, maires et membres des commissions municipales du département. Grenoble, le 10 avril 1848. S.l.n.d., in-4, (3) pp.014. MURAILLAT. [Adresse aux travailleurs]. Grenoble, le 11 avril 1842 (pour 1848). Grenoble, Barnel, s.d., in-4, 1 page.015. ÉLECTIONS de l’Isère. Grenoble, le 14 avril 1848. S.l.n.d., in-4, 1 page.016. SAPPEY (Adolphe, ouvrier mécanicien). Électeurs de l’Isère. Grenoble, 16 avril 1848. In-4, 1 page.017. [AFFICHES]. Mairie de Grenoble. Élections. 2 affiches (dont une endommagée). Grenoble, Allier, avril 1848, 44 x 28.018. RAMBAUD (Jean). À mes compatriotes des Hautes-Alpes. Gap, Allier, s.d., in-8, 1 page.019. ÉLECTIONS d’avril-mai 1848. 4 listes de candidats.020. APPEL aux patriotes du département de l’Isère, par ceux de Vizille. Vizille, le 20 avril 1849. Grenoble, Maisonville, s.d., in-4, (2) pp.021. BOULLENOR (Alfred). Le rédacteur de la Révolution-Sociale au public. Grenoble 25 avril 1848. In-folio, 1 page autographiée.022. Dossier sur les élections communales de Grenobleen juillet 1848: une affiche (endommagée) et 3 documents in-8 ou in-4 imprimés à Grenoble.023. [AFFICHE]. Renouvellement des Conseils Généraux et des Conseils d’arrondissement. Grenoble, le 14 août 1848, 58 x 44.024. Le COMITÉ électoral républicain-démocratique de l’Isère, aux électeurs du département. Grenoble, le 24 novembre 1848. Grenoble, Maisonville, s.d., in-4, (3) pp. Joint un autre document émanant du Comité Républicain Démocratique.025. FROMENT (Le Père). Conseils à ses camarades à l’occasion des nouvelles élections. Grenoble, Baratier, s.d. (1848), 4 pp.026. MARTIN (L.). Droits et devoirs du citoyen. Grenoble, Prudhomme, 1848, in-12, 16 pp.027. MONT-ROND (Capitaine). Opinions sur les questions du jour émises en 1848. S.l.n.d., 46 pp.028. BELLIER (Dr). Metternich le Diable. Sa science, sa société secrète, sa puissance, ses crimes, ses misères. Fin des maux des pauvres et des riches. Paradis sur la terre. Montélimar, 1848, in-8, 32 pp.029. SAPPEY (F.). Réflexions d’un paysan de Voreppe à l’occasion de la nomination du président de la République Française. Grenoble, Baratier, s.d. (1848), in-4, 4 pp.030. VAUGELAS (F. de). Considérations sur la réforme électorale. Grenoble, Barnel, s.d. (vers 1848), in-8, 52 pp.031. [AFFICHE]. Ville de Grenoble. Élection du Président de la République. Grenoble, Allier, décembre 1848, 44 x 27.032. ÉLECTION du Président de la République. Paris, Chaix, s.d., in-4, 1 page.033. CANDIDATURE de Louis-Napoléon Bonaparte. Ensemble de 10 documents imprimés à Grenoble en décembre 1849, in-12, in-8 ou in-4.034. CANDIDATURE du général Cavaignac. Ensemble de 2 affiches (dont 1 abîmée) et de 7 documents imprimes à Gap ou à Grenoble en décembre 1849, in-8 ou in-4.035. RÉPUBLIQUE Française. Grenoble, le 11 mars 1849 (au sujet de la dissolution et des nouvelles élections). Grenoble, Maisonville, s.d., in-4, (1) page.036. À l’ASSEMBLÉE Législative. Grenoble, Maisonville, s.d., in-folio, (1) page.037. ALLIER et LAFORGUE-BELLEGARDE. Chers concitoyens. Paris, 10 avril 1849. In-4, (2) pp.038. Le COMITÉ Central Républicain. 2 circulaires d’avril 1849.039. Le COMITÉ général des Amis de la République et de la Constitution. Grenoble, Allier, 27 avril 1849, (3) pp.040. [AFFICHE]. Comité Électoral-Démocratique des trois cantons de Grenoble. République, Constitution, rien de moins. Grenoble, Maisonville, avril 1849, 62 x 46? Sur papier brun. Déchirures.041. DURAND-SAVOYAT (Napoléon). Aux électeurs du département de l’Isère. Paris, le 27 avril 1849. Paris, Maulde et Renou, s.d., in-4, (3) pp.042. RENAUD (Représentant du Peuple). Aux Électeurs du département de l’Isère. Paris, le 28 avril 1849, in-8, (3) pp.043. REY (Joseph). Profession de foi électorale. Grenoble, 30 avril 1849. Grenoble, Maisonville, s.d., in-8, 3 pp.044. [AFFICHE]. Souveraineté du Peuple. Comité Electoral Central Démocratique. Grenoble, Maisonville, mai 1849, 64 x 46. Sur papier rose. Déchirure au centre.045. [AFFICHE]. Souveraineté du Peuple. Liste définitive. . Grenoble, Maisonville, mai 1849, 64 x 46. Sur papier rose. Déchirure avec manque au centre.046. TIMON (Joseph). Aux Électeurs du département de l’Isère. Vienne, le 2 mai 1849. Vienne, Timon, 1849, in-4, 3 pp.047. PROCÈS-VERBAL de l’Assemblée générale des délégués cantonaux du département de l’Isère, du 5 mai 1849. Grenoble, Maisonville, s.d., in-4, (2) pp.048. AVRIL (Louis). Aux Électeurs du département de l’Isère. Grenoble, le 6 mai 1849. Grenoble, Prudhomme, in-8, 3 pp. 049. CLÉMENT (Prosper). 5 imprimés pour sa candidature aux élections de mai 1849. Gap, s.d., in-8 ou in-4.050. FAURE. Aux électeurs des Hautes-Alpes. Paris, avril 1849. Gap, Allier, in-4, (1) page.051. Aux Électeurs du département de l’Isère. Le Comité électoral des Démocrates-Socialistes de l’Isère résidant à Paris. Paris, Maulde et Renou, s.d., in-4, (3) pp.052. AUX ÉLECTEURS de Saint-Marcellin. Grenoble, Maisonville, s.d., in-4, 1 page.053. Le Comité démocratique central de l’Isère aux électeurs du département. Grenoble, Maisonville, s.d., in-4, (2) pp. Petit manque angulaire.054. République Démocratique. Grenoble, Maisonville, s.d., in-4, 1 page.055. Comité général des Amis de la République et de la Constitution (liste) et Vrais Républicains (liste).056. DOMENJON (A., de l’Isère). Simples réflexions morales et politiques. Lyon, Chanoine, 1849, in-12, 31 pp.057. RÉFLEXIONS d’un cultivateur du Trièves (Isère) sur les élections prochaines. Paris, Proux, 1849, in-12, 35 pp.058. JOUTEUR (P.). Projet d’organisation sociale tendant à l’amélioration des classes laborieuses. Vienne, Timon, 1849, in-8, 67 pp.059. AMOUROUX (J. A.). Une Course au clocher ou promettre et tenir sont deux. Grenoble, Baratier, s.d. (1849), in-8, 16 pp.060. PASCAL (Typographe). Le citoyen Pascal, Lt-Col. De la XIe légion de la Garde Nationale de Paris, à ses concitoyens de l’Isère. 20 février 1850. Vienne, Roure, in-4, 1 page.061. Comité Démocratique Central de l’Isère. Aux électeurs républicains du département. Grenoble, Maisonville, s.d., in-4, (2) pp.062. [BARRAL]. 3 documents électoraux.063. M. Dupont (de Bussac) jugé par ses œuvres. 2 mars 1850. Grenoble, Baratier, s.d., in-4, (2) pp. 064. Aux Habitants de Grenoble et du département de l’Isère, et plus particulièrement à la classe des travailleurs. Grenoble, le 7 mars 1850. Grenoble, s.d., in-4, 1 page.065. MORTILLET (Paul de). Réponse d’un cultivateur au Patriote des Alpes. Grenoble, Barnel, s.d., in-4, 1 page.066. DESSAIX (Joseph). La Vérité sur le duel qui a eu lieu près de Chambéry entre Alphonse Monod et Joseph Dessaix. Grenoble, Maisonville, 1850, in-8, 85 pp.067. BONJEAN (L. B.). Socialisme et sens commun. Paris, Le Normant, 1850, in-12, 69 pp.068. DAMBUYANT (C.). Album d’un sourd muet. La Guillotière, s.d. (1851), in-12, 23 pp.069. Deux feuilles émanant de l’Inspection des Postes de l’Isère et du procureur de la République de Grenoble datées des 3 et 4 décembre 1851 sur les événements politiques.070. MÉMOIRE pour Jean-Antoine Ferlay… contre J.-B.-M.-S. Bancel. Valence, Chenevier et Chavet, s.d. (1851), in-8, 56 pp.071. La NAPOLÉONADE, ou la plus vraie des légitimités,en deux épreuves, 1848 à 1851 (par un ancien militaire). Grenoble, 1852, 14 pp.072. CHAPUYS-MONTLAVILLE (Préfet de l’Isère). 2 circulaires aux maires, des 15 et 16 décembre 1851. Grenoble, Allier, s.d., in-4.073. TABLEAU des votes du 21 décembre, pour le département de l’Isère, par arrondissements, cantons et communes. Grenoble, Redon, s.d., 42 x 30.074. ÉLECTIONS de 1852 à Valence et à Grenoble. Ensemble de tracts et de circulaires.075. [AFFICHES ÉLECTORALES]. 3 affiches de convocation pour les élections dans la Drôme en 1851-1852. Valencce, Chenevier et Chavet, 1851-1852, 62 x 50.076. [AFFICHE]. Élection des députés au corps législatif. Arrêté relatif à la tenue des assemblées électorales. Grenoble, Allier, février 1852, 70 x 47.077. [AFFICHE]. Élection au corps législatif. Le seul candidat recommandé par le gouvernement pour l’arrondissement électoral de Grenoble, est M. Joseph Arnaud. Grenoble, Allier, février 1852, 70 x 47. Déchirure au centre avec manque.078. Aux Électeurs de l’arrondissement de Grenoble. Grenoble, le 6 février 1852. Grenoble, Redon, s.d., in-4, 1 page.079. Commission Napoléonienne. Électeur des campagnes. Grenoble, Baratier, s.d., in-8, 3 pp.080. [AFFICHE]. Vote sur le Senatus-Consulte du 7 novembre 1852 qui défère l’Empire au prince Louis-Napoléon Bonaparte sous le titre de Napoléon III, Empereur des Français. Valence, Chenevier et Chavet, 1852, 60 x 46.080 bis. BÉRARD (Préfet de l’Isère). 3 circulaires adressées aux maires, les 10 et 11 novembre 1852 et le 3 décembre 1852. 081. [AFFICHE]. Électeurs de la Drôme (appel à voter pour Louis-Napoléon). Valence, Chenevier et Chavet, 1852, 60 x 48.082. MICHAL (V.). Le Moyen de faire fortune. Grenoble, Maisonville, 1856, in-12, 52 pp.083. SAINT-ROMME (H.) A mes Juges et à mes concitoyens (contre les calomnies de napoléon Chancel). Grenoble, Maisonville, s.d. (1858), in-8, 38 pp.084. BERTRAND (Abbé I.). Journalistes et Journaux. Paris, Douniol, Valence, Favier, 1860, in-12.085. CHANCEL (Napoléon). Je ne puis me taire!! Deuxième mémoire dédié à mes concitoyens. S.l., 1862, in-8, 120 pp. Joint A mes concitoyens. Post-scriptum. 4 pp. (contre M. Saint-Romme).086. LEBLOND. Lettre d’un électeur de Grenoble à MM. les électeurs de la 1ère circonscription du département de l’Isère. Grenoble, 1865, in-8, 1863, 8 pp.087. PÉRIER (Casimir). Protestation contre les opérations électorales de la première circonscription du département de l’Isère adressée à Messieurs les membres du corps législatif. Troyes, 1863, in-8, 47 pp. 088. LETTRE d’un paysan à l’Empereur Napoléon III. Grenoble, Prudhomme, 1867, in-8, 14 pp.089. KLÉBER (Alphonse). Aux électeurs de la 2e circonscription électorale de l’Isère. S.l., 1867, in-4, 4 pp.090. BON (L.-P.). Épître première aux électeurs. Grenoble, 1867, in-8, 16 pp.091. PERACHE (J.). Le Guide de l’Électeur. Valence, Chaléat, 1869, in-16, 110-(1) pp.092. [AFFICHE]. Mensonge de la dernière heure. (Contre M. Bancel). Valence, Chenevier et Chavet, 1869, 56 x 44.093. BERGER. Mes chers compatriotes. Valence, Chenevier et Chavet, 1869, in-4, (3) pp.094. MORIN (Théodore). A mes concitoyens de la 3e circonscription électorale de la Drôme. Nyons, 1869, in-4, (3) pp.095. 1869. Election au corps législatif, 4eme circonscription de l’Isère. MÉMOIRE contre l’élection de M. Edouard Marion, ex-agent de change à Paris. Bourgoin, Moulin, 1869, in-4, 19 pp.096. ÉLECTION de M. le Vte Monier de la Sizeranne. Réfutation du Mémoire de M. Crémieux et de la protestation d’un certain nombre d’électeurs de la 2me circonscription de la Drôme. Paris, Imp. du Journal Officiel, 1869, in-4, 110 pp.097. LACOUR (Maire). Ville de Romans. Exposé sur le projet de budget pour l’exercice 1870. Romans, Bossan, 1869, in-8, 104 pp. Mouillures.098. ROUSSEL (P.-A.). Prophétie de Napoléon Ier. Discussion politique d’un maire avec son curé la veille des élections au Corps législatif. Le 11 mai 1849. Réponse de l’électeur en 1870. Valence, Berger et Dupont, 1871, 16 pp.099. MADIER-MONTJAU Aîné. Rapport sur l’instruction publique et discussion et délibération y relatives. Valence, Chenevier et Chavet, 1871, 80 pp.100. CALCHAS. Agenda des révolutionnaires et des conservateurs, dédié aux députés des comités de conciliation à l’Assemblée Nationale. Valence, Céas, s.d.(1871), 14 pp.101. [AFFICHE]. Élections du 8 février 1871. Comité de conciliation. Valence, Céas, 1871, 66 x 50.102. [AFFICHE]. Comité Conservateur Libéral. Profession de foi de M. Plan-Lacondamine. Valence, Céas, s.d., 62 x 50.103. DOSSIER sur les élections de 1871. Tracts.104. LAFOSSE (Calixte). L’Allobroge. Chants plébéiens. Romans, Rosier, 1872, in-16, 32 pp.105. DUCROS (Conseiller municipal à Romans). Prêtres et nobles. Réponse à Mgr de Ségur. Valence, Chaléat, 1872, in-12, 32 pp.106. DUCROS (J.-P.). Le Grand règne du Christ et de ses martyrs ou sa République. Valence, Chaléat, 1872, in-12, 120 pp.107. ROGUIER (Jules). Question de l’enseignement primaire. Réponse à M. Ducros. Valence, Berger & Dupont, 1872, in-8, 18 pp.108. Le GOUVERNEMENT de la Défense Nationale et le département de l’Isère. Dépêches télégraphiques officielles. Grenoble, Maisonville, 1875, in-12, 64 pp.109. RÉPONSE d’un bourgeois savoyard à la lettre d’un gentilhomme dauphinois. Au sujet du livre de M. René Maral. Grenoble, Drevet, 1876, in-12, 16 pp.110. MAUREL DE ROCHEBELLE (A.). La Conduite de Grenoble. Par un bon pèlerin. Grenoble, Dardelet, 1875, in-8.111. LETTRE d’un gentilhomme dauphinois. A Monsieur René Maral, prêtre, réfugié à Genève. Grenoble, Drevet, 1876, in-8, 15 pp.112. MAUREL DE ROCHEBELLE (A., Conseiller municipal de Meylan). Le Réveil est mort. Des lampions! Oraison funèbre du Réveil du Dauphiné. Chambéry, Bottero, 1877, in-12, 36 pp.113. MORELLET. La Vérité sur le radicalisme, le républicanisme et l’état de siège. Voies et moyens. Grenoble, 1877, in-8, 69 pp.114. DOSSIER sur les élections de 1877-1878 à Valence. Tracts et lettres autographes signées.115. CHALAMET (Dr C.). Enfants assistés. Du rétablissement des tours. Rapport présenté au Conseil Général de la Drôme. Valence, Chenevier et Pessieux, 1878, in-8, 15 pp.116. ARNAUD (A.). La Candidature de M. Vogeli. Grenoble, 1878, 12 pp.117. EYMARD-DUVERNAY (Ad.). Élections sénatoriales de l’Isère, du 5 janvier 1879. 8 pp.118. Les JÉSUITES et la propriété. Lettres grenobloises. Aux conservateurs. Grenoble, 1880, in-8, 16 pp.119. Un ŒUF de Pâques Dauphinois. Ditel et fantaisiste. Dédié à un Petit-Boutien. Par un gros-boutien. Vienne, Savigné, 1880, in-8, 30 pp.120. OBSERVATIONS sur un double projet de mairie et d’école de filles dans la commune de Voreppe. Grenoble, Maisonville, 1881, in-8, 15 pp.121. DOSSIER sur les élections municipales à Valence de 1884 à 1888. Tracts et listes électorales.122. LAURENS (Ch.). Situation politique et financière de la France. Appel à tous les citoyens indépendants! Valence, Imp. Valentinoise, 1885, in-12, 32 pp.123. FERLAY (Marius). Le Candidat malgré lui. Nouvelle historique tirée des récentes aventures politiques du vicomte de La Brunetière. Valence, Imp. Valentinoise, 1885, in-8, 56 pp.124. La LANTERNE DAUPHINOISE. Les élections dans l’Isère par Diogène Boisvert.. Journal électoral bi-hebdomadaire. Grenoble, 1889, 7 numéros brochés ensemble.125. [AFFICHE]. Les Candidats de l’Union Conservatrice aux électeurs du département de la Drôme. Valence, 1885, 44 x 31 sur papier orange.126. [AFFICHE]. Élections législatives du 4 octobre 1885. Profession de foi des candidats de l’Union Conservatrice. Valence, 1885, 84 x 60 sur papier orange.127. DOSSIER de l’Union Conservatrice. Lettres autographes signées et tracts.Joint quelques tracts politiques, documents électoraux ou municipaux et journaux de l’époque. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Phone number : 06 46 54 64 48
(à la fin:) Paris, Imprimerie Nationale, Thermidor An 4 (1796). 24 pages. (19,5x12,5 Cm) Broché. Couverture postérieure muette. Intéressant texte financier sur les conséquences monétaires de la révolution et les diverses situations qui s'en étaient suivies (emprunts contractés avant la révolution, etc.). Rare rousseurs. Des petits plis.
Narbonne, Chez Decampe, 1791. 12 pages. (26,5x21,5 Cm9. Broché. Ce texte fut adopté à la suite du célèbre Rapport de LE CHAPELIER qui est ici imprimé à sa suite. Ce rapport justifiait par une phase nouvelle de la Révolution l'interdiction des Societés, Clubs et autres Associations de Citoyens: "...lorsque la Révolution est terminée...alors il faut que tout rentre dans l'ordre le plus parfait, que rien n'entrave l'action des pouvoirs constitués...".
Paris, Maret, Mathé et Dupont, (1795). 87 pages. (19,5x12,5 Cm). Broché. Couverture postérieure. Isidore Langlois camarade de classe de Camille Desmoulins, se signala dès les débuts de la Révolution par les opinions les plus exaltées et marcha au premier rang parmi ceux qui assaillirent les Tuileries le 10 Août 1792. Par la suite, il combattit Robespierre avec acharnement. Il retrace dans ce texte son itinéraire pendant la Révolution. Rousseurs éparses. Petits accrocs.
Paris Imprimerie Royale 1789 Paris, Imprimerie Royale, 1789. Tache brune, légère mouillure en marge, quelques déchirures marginales sans atteinte au texte. RARISSIME AFFICHE, réalisée par l'imprimerie royale en janvier 1789 à l'occasion de la convocation des états généraux : premier acte de Révolution Française. Y sont reproduits la lettre du roi ainsi que le règlement de la convocation (fixant l'organisation des élections et la rédaction des cahiers de doléances), pour diffusion dans les villes françaises. Le nom de la localité est laissé blanc sur cet exemplaire, qui n'a vraisemblablement jamais servi ; sur un exemplaire de l'affiche conservé au Musée Carnavalet, ce nom a été manuscrit à l'encre. On notera par ailleurs que le texte du règlement présente quelque différences mineures avec le texte publié en volume par l'Imprimerie royale : coupe ou ajout de virgules, suppression des lettres majuscules en début de chaque article, "en enverront des copies" plutôt que "enverront des copies" à l'article VI, "soit qu'ils soient" plutôt que "qu'ils soient" à l'article XXIII, "bailliage & sénéchaussée" plutôt que "bailliage ou sénéchaussée" à l'article XXIX, "des députés du Tiers-état" plutôt que "les députés du Tiers-état" à l'article XXXIII, "nommera" plutôt que "et nommera" à l'article XLIII. Pour Louis XVI, la convocation des États généraux, qui n'avaient plus été réunis depuis 1614, constitue la seule réponse possible à une crise financière et sociale--pourtant, leur transformation en une Assemblée nationale usurpant l'autorité royale marquera le début de la Révolution française et la chute de l'Ancien Régime. Dès 1786, le Trésor Royal, asséché notamment par la participation française à la Révolution américaine, est menacé de ruine. Mais l'Assemblée des notables de 1787 puis le Parlement de Paris rejettent les réformes financières proposées par les ministres de Louis XVI. Seuls les états généraux, avancent-ils, devraient décider des questions fiscales. Le peuple approuve cette prise de position du parlement, y voyant un signe de résistance face à la tyrannie de la monarchie absolue. Le roi et les parlements s'engagent dans un bras de fer au terme duquel Louis XVI finit par céder : la convocation des États généraux est ordonnée. La mise en oeuvre, cependant, s'avère problématique : comment déterminer le statut des provinces et assurer la légitimité des élections ? L'enthousiasme populaire retombe lorsque le roi annonce que, comme en 1614, clergé, noblesse et tiers état compteront le même nombre de députés--et ce en dépit du fait que ce dernier ordre, regroupant 90 à 98% de la population, endosse le gros de la charge fiscale. Jacques Necker, ministre des finances, finit par renverser cette décision, doublant le nombre de représentants du tiers état. En janvier 1789, le règlement est établi. Divisé en 51 articles, il s'ouvre sur une profession de bonne volonté : Sa Majesté a désiré, que des extrémités de son Royaume & des habitations les moins connues, chacun fût assuré de faire parvenir jusqu'à Elle ses voeux & ses réclamations ; Sa Majesté ne pouvant atteindre que par son amour à cette partie de ces peuples, que l'étendue de son royaume & l'appareil du trône semblent éloigner d'Elle [...] Sa Majesté a donc reconnu avec une véritable satisfaction, qu'au moyen des Assemblées graduelles ordonnées dans toute la France pour la représentation du Tiers-état, Elle auroit ainsi une sorte de communication avec tous les Habitans de son Royaume. [...] Enfin, Sa Majesté, selon l'usage observé par les Rois ses prédécesseurs, s'est déterminée à rassembler autour de sa demeure les États généraux du royaume, non pour gêner en aucune manière la liberté de leurs délibérations, mais pour leur conserver le caractère le plus cher à son coeur, celui de conseil & d'ami. En vérité, ce même règlement tend à assourdir les voix des populations les plus éloignées du pouvoir central : bailliages et sénéchaussées sont divisés en circonscriptions "principales" et "secondaires" en fonction de leur importance et de leur ancienneté ; alors que le nombre de députés est d'ordinaire calculé par rapport au nombre d'électeurs, dans le cas des paroisses rurales, la proportion demeure la même mais pour le nombre de "feux" (foyers) plutôt que d'individus ;les cahiers de doléances, remaniés à plusieurs reprises avant leur lecture à Versailles, ne reflètent guère les problèmes des paysans les plus pauvres ; les représentants du Tiers-état, qui doivent financer leurs déplacements et disposer pour faire campagne de temps de loisir, sont pour l'écrasante majorité des bourgeois aisés. Et si le droit de vote est accordé à certaines femmes (propriétaires de fief ou d'entreprise, membre d'une communauté religieuse ou d'une corporation), aucune ne sera élue. Outre ces considérations, le règlement, fort complexe, paraît souvent peu clair à ceux qui sont chargés de l'appliquer. Le roi lui-même en reconnaît l'imperfection, et annonce avec optimisme qu'il compte charger les États généraux de l'amender: "Sa Majesté a cru mieux répondre aux voeux de ses Peuples en réservant à l'Assemblée des États généraux le soin de remédier aux inégalités qu'on n'a pu éviter, & de préparer pour l'avenir un système plus parfait." Au final, près de 6 millions de français prennent part au processus électoral, rédigeant 25 000 cahiers de doléances. Le 5 mai, les quelque 1200 députés se réunissent à Versailles. Mais avant même l'ouverture des débats, les représentants du tiers état s'offusquent du traitement préférentiel accordé aux députés des deux autres ordres, et les pourparlers s'éternisent. Le 10 juin, alors que Louis XVI, préoccupé par la mort du dauphin, porte son attention ailleurs, le tiers état invite les membres des autres ordres à les rejoindre, formant une Assemblée nationale usurpant le pouvoir du roi. Dix jours plus tard, cette même assemblée, trouvant sa salle de réunion fermée sur les ordres de Louis XVI, se regroupe dans la salle du jeu de paume et prête serment de ne pas se séparer avant la rédaction d'une nouvelle constitution. Cet événement marque le premier acte de la Révolution.
Edition originale
Richard (Hugues) - Revue La Révolution en Côte-d'Or sur Bénigne Poncet
Reference : 86980
(1977)
Archives Départementales de la Côte-d'Or, Dijon , Revue La Révolution en Côte-d'Or - Nouvelle série - Fascicule 14 Malicorne sur Sarthe, 72, Pays de la Loire, France 1977 Book condition, Etat : Bon broché, sous couverture imprimée éditeur orange grand In-8 1 vol. - 62 pages
14 pages de fac-similés de documents juridiques anciens 1ere édition, 1977 "Contents, Chapitres : Selon le site de l'Académie de Dijon : ""Né à Dijon le 20 octobre 1766, Bénigne Poncet étudie au collège des Godrans et à la Faculté de droit. Reçu avocat en 1785, il devient, à la Révolution, employé dans les bureaux du district de Beaune. En 1792, avec le bataillon des grenadiers de la Côte-dOr, il prend part à la campagne de Belgique et est promu capitaine. En 1795 il est nommé professeur de législation à lÉcole centrale du département établie à Dijon. Le principe de ces écoles centrales était que les élèves choisissaient librement un ou plusieurs cours, et les professeurs le programme du leur. Celui de législation, destiné aux élèves les plus âgés (à partir de 16 ans), était conçu comme une étude philosophique des lois. Poncet a fait évoluer lobjet de son enseignement : dabord attaché aux « principes de législation » avec une présentation du droit public et du droit privé, il sest ensuite consacré à létude du droit privé, pour satisfaire les désirs de ses élèves et il réussit bien (ce nest pas le cas partout). La création des lycées en 1802 ferme les écoles centrales, Poncet continue son enseignement chez lui. Avec le soutien de Berlier (Célébrations 2011, p. 12), il contribue à faire établir à Dijon une des dix écoles de droit prévues par la loi du 11 floréal an X et il est nommé professeur de législation criminelle et de procédure civile et criminelle à cette école, devenue en 1808 faculté dans le cadre de lUniversité impériale. Les événements de 1814 et 1815 lamènent à écrire une « Réflexion sur le droit de souveraineté » (inédite). À côté de son enseignement, Poncet a eu une activité davocat importante et a été élu bâtonnier du barreau de Dijon. Après un petit livre anonyme au sujet dune affaire dinfanticide en lan X, il a publié un Traité des actions (181)7 et un Traité des jugements (1821), tirés de son cours de procédure et destinés à ses étudiants. Il a écrit avec Proudhon une consultation, imprimée en 1831. Membre de lAcadémie de Dijon dès 1802, élu au conseil municipal de Dijon en 1834, marié sans enfants, il meurt à Dijon le 5 février 1835""." infime trace de pliure sur le haut et le coin droit du plat supérieur, sans gravité, sinon bel exemplaire, intérieur frais et propre, une légère tache sur le haut de la tranche centrale, n'affectant pas l'intérieur
Paris - Strasbourg, Onfroy, Treuttel et Würtz, impr. De l’imprimerie de Didot jeune, à Paris 1815 6 volumes. In-18 13,5 x 8 cm. Reliures de l’époque basane havane marbrée, dos lisses ornés de petits fers encadrés de filets dorés, pièces de titre maroquin vert, plats encadrés d’un filet doré, LXXXVI-454-XXXVIII-456-CXXXVI-327-481-CXL-322-CCXVI-398 pp., 6-1-2-2-2 gravures.
Charles de Lacretelle (1766-1855) est considéré comme l’un des pionniers de l’étude historique de la Révolution française. Vol. I : Assemblée constituante, suivie de Réflexions politiques sur les circonstances, par J. P. Rabaut. Les six gravures d’après les dessins de Moreau (sixiéme édition, Paris,1813) - Vol. II : Assemblée législative (quatrième édition, Paris, 1815) - Vol. III & IV : Convention Nationale (Paris, 1803) - Vol. V & VI : Directoire exécutif (seconde édition, Paris, 1810). Bon état d’occasion
LA RÉVOLUTION SURRÉALISTE. N° 7. (15 juin 1926). Antonin Artaud, André Breton, Marcel Noll, Michel Leiris, Robert Desnos, Philippe Soupault, Louis Aragon, Arp, Pierre de Massot, René Crevel, Maxime Alexandre, etc. Illustrations de : Arp, Giorgio de Chirico, Georges Malkine, André Masson, Picasso, Man Ray, Pierre Roy, Dédé Sunbeam, Yves Tanguy, etc. Couverture très légèrement usagée, sans manque, sans gravité.
LA RÉVOLUTION SURRÉALISTE. Paris (42, rue Fontaine). Direction : Pierre Naville et Benjamin Péret, puis (à partir du n° 4) André Breton. In-4° agrafé. 12 numéros (dont un double, le n° 9-10) ont paru en 11 livraisons du 1er décembre 1924 au 15 décembre 1929. (Destribats, 230)