Alvares 1854 In-12 cartonné, 310 pp. Portrait frontispice gravé par Nargeot et un fac-sim.
Edition originale rare. “En 1850, Monsieur Nicolas, le meilleur ou tout au moins le plus curieux ouvrage de Rétif, se vendait en nombre à vingt centimes le volume, rue de Touraine-Saint-Germain, aujourd'hui rue Dupuytren. Un petit libraire de la rue de la Lune, Alvarès, acheta tout en bloc et imagina d'en constituer une valeur à la hausse, en demandant à Monselet une biographie bibliographique qui remit Rétif à la mode.” (Jules Richard , L'art de former une bibliothèque, 1883) Bon état d’occasion Edition originale
Garnier Frères, coll. « Classiques Garnier » 1970 In-12 cartonné 18,5 cm sur 11,7. LV-17 illustrations-310 pages. Bon état d’occasion.
Bon état d’occasion
Buisson Ferney - Paris 1789 3 volumes in-12 ( 185 X 105 mm ) de XII-315 335 et 288 pages, cartonnage de papier marbré à la bradel, superbe papier dattente de lépoque conservé à lintérieur de louvrage ( Reliures signées de LOBSTEIN LAURENCHET ). EDITION ORIGINALE. Mouillure claire à quelques feuillets, quelques déchirures en marge sans atteinte au texte. Beaux exemplaires agréablement reliés. ( Attribué à RETIF DE LA BRETONNE par Barbier "Dictionnaire des ouvrages anonymes et pseudonymes" ).
[Binet] - Nicolas-Edme Rétif de la Bretonne [Restif de la Bretone]
Reference : AMO-4497
(1782)
Imprimé à La Haie [La Haye], et se trouve à Paris chés [la d.me Veuve Duchesne, libraire], 1784 8 parties en 4 volumes in-12 de 344, 320, 320-(4) et 344-8-[clxix à ccxliv]-(10) pages. 38 figures hors-texte dont 8 frontispices. Soit un ensemble complet de 16 parties reliées en 8 volumes in-12 (17 x 10,5 cm). Reliure demi-maroquin rouge à petits coins. Reliure pastiche XVIIIe siècle (exécutée dans la première moitié du XXe siècle). Tête dorée. Tranches inégales (non rognées après reliure). Particularités de l'exemplaire : Notre exemplaire est bien complet de 120 figures hors-texte. A noter qu'une des figures pour la Paysanne a été reliée par erreur dans un des volumes du Paysan. Par ailleurs notre exemplaire contient 2 états en couleurs (aquarellés anciennement à la main) pour le Paysan ainsi que 4 états supplémentaires (3 pour le Paysan et 2 pour la Paysanne). La figure de l'attentat est ici en 2 états, avant et après la censure (jambes en l'air visibles et non visibles pour le viol de Madame Parangon). Les reliures sont en excellent état et de très bonne facture. Les dos ornés sont à l'imitation des meilleures reliures décorées de la fin du XVIIIe siècle avec petits fers dorés et pièces de titre et tomaison de maroquin citron. Le quatrième et dernier volume de la Paysanne a les premiers feuillets partiellement délavés (mouillures anciennes sans doute au moment même de l'impression des feuillets). Ce défaut a été fixé par un encollage et un lavage professionnel des feuillets concernés. Le reste des volumes est très frais. Le tirage des figures est de très bonne qualité.
Concernant Le Paysan : Quatrième édition, la plus correcte, donnée par Rétif de la Bretonne lui-même. Exemplaire bien complet de la suite de 82 figures en excellent tirage publiée courant 1781-1782. Le Paysan perverti est aujourd'hui reconnu comme l'ouvrage le plus important de Rétif de la Bretonne et il fut en son temps aussi celui qui fit le succès de son auteur. Son style et son fond en font l'un des ouvrages du XVIIIe siècle précurseurs du genre naturaliste par bien des aspects. Avec le Paysan perverti de Rétif on est très loin des marivaudages creux et autres romans sans tenue de la seconde moitié du XVIIIe siècle. Rétif insuffle à la psychologie des personnages une teneur inégalée alors. Le mode d'écriture épistolaire ajoute à l'intensité dramatique et ancre le tout dans la réalité non-romanesque. Avec ce long roman par lettres Rétif obtient la reconnaissance d'homme de lettres tant recherchée par lui depuis ses débuts en littérature en 1764 (La Famille vertueuse). La remarquable illustration renferme 82 figures gravées en taille-douce, 8 frontispices, dont quatre signés par Berthet, et 74 planches par Le Roy, le tout d'après Louis Binet sous la direction de Restif. Cette quatrième édition du Paysan, pourtant décriée par lui-même (Monsieur Nicolas), a en réalité été exécutée à Paris par lui et/ou sous ses ordres. C'est la seule édition du Paysan à posséder un errata et la seule pour laquelle le placement des figures correspond à la pagination. Cette édition s'accorde avec la Paysane pervertie publiée seulement en 1784 mais rédigée en seulement 30 jours en septembre 1780 (Monsieur Nicolas). Rétif insiste sur les difficultés qu'il rencontra pour son Paysan avec la censure. Ce sont 3 figures qu'il dut faire refaire (fig. n°8, 24 et 33. Cf. liste P. Lacroix). La figure 8 montre Edmond et Gaudet d'Arras dans un cabinet dont les murs sont recouverts de peintures obscènes (la censure obligea Rétif à faire gratter ces peintures - dans la version censurée on ne les distingue plus). La figure 24 quant à elle montre Edmond et Gaudet d'Arras en habit religieux (la censure obligea Rétif à faire revêtir Gaudet d'Arras d'un habit civil). Enfin, la figure 33 représente Madame Parangon en train de se faire trousser par Edmond (la censure obligea Rétif à supprimer les jambes "un peu trop en l'air" de ladite dame). Nous avons dans notre exemplaire la figure 33 en double, une pour chaque état censuré et non censuré. Les 2 autres figures sont ici dans l'état censuré. Le Paysan perverti rapportera à Rétif, avec les rééditions, neuf mille livres, soit une dizaine d’années de son salaire à l’imprimerie quand il y était bien payé. Le Paysan perverti a été publié pour la première fois en 1775 (sous la date de 1776, date que Rétif conservera pour toutes ses éditions du Paysan). Né au sein d’une famille nombreuse, Edmond, fils de paysan, est envoyé par ses parents à la ville dans l’espoir de "parvenir" et de faciliter ainsi l’avenir de toute la famille. Enthousiaste, l’adolescent compte bien tirer profit de toutes les opportunités qui ne manqueront pas de se présenter à lui. Mais si la ville est le lieu de tous les possibles, elle est aussi celui de tous les dangers : la beauté inaccessible de Mme Parangon, les leçons du sulfureux Gaudet, les discours des femmes trop faciles, les mirages d’un orgueil que l’on ne combat plus, les belles promesses des pensées libertines… autant d’attirantes lumières qui éblouissent le naïf Edmond, et qui, s’il n’y prend garde, pourraient bien l’aveugler…"(extrait de la présentation de l'édition du Paysan perverti donnée par Norbert Crochet, 2016). Il y a énormément de Nicolas-Edme Rétif de la Bretonne dans Edmond, pour ne pas dire tout ! Sa venue à Auxerre en tant qu'apprenti imprimeur (Edmond est apprenti peintre dans une ville qu'on ne peine pas à reconnaître pour Auxerre). Son arrivée à Paris, ses illusions et ses désillusions, etc. Tout y est, fardé, changé, un peu, beaucoup ou à peine. Les lecteurs de son temps, eux, n'en savaient rien et lisaient le Paysan comme une jolie histoire véritable (ce qu'elle était presque entièrement). Références : Cohen, 498-499 ; Rives Childs, p. 236, n°10 ; Paul Lacroix, pp. 131-132, n°5. Concernant La Paysane : Exemplaire bien complet des 38 figures d'après Binet. Exemplaire bien complet des pages additionnelles à la fin du tome IV. Ouvrage composé en 30 jours par Rétif, dans le mois de septembre 1780, pour servir de suite et de complément à son Paysan perverti paru en 1776, la Paysane pervertie connut quelques déboires avec la censure qui ne lui permit pas de voir le jour avant 1784. "C'est l'ouvrage de prédilection de l'auteur qui a beaucoup plus pensé que le Paysan perverti" (Revue des ouvrages, p. ccxxxivj). La censure exigea que les titres fussent changés (notre exemplaire). De Paysane pervertie elle devient "Dangers de la ville" seulement (de nouveaux titres et faux-titres recollés sur les premiers émis). Rétif trembla tout 1785 de voir encore sa Paysane suspendue à chaque instant. Les exemplaires s'écoulèrent cependant. Aucune autre édition de la Paysane ne vit le jour (seules 2 contrefaçons circulèrent entre 1785 et 1786). Les 38 estampes de la Paysane étaient déjà achevées au mois de juin 1783 et annoncées au public au commencement de 1784. 2 figures (qui manquent souvent) n'ont été livrées qu'après la mise en vente de l'ouvrage (elles sont bien présentes dans notre exemplaire - figures III bis et VIII bis). La Paysane pervertie a été imprimée à 3.000 exemplaires mis en vente par la Veuve Duchesne. "La Paysane approfondit les caractères qui n'étaient qu'esquissés dans le Paysan : Fanchon, Pierre, Gaudet d'Arras surtout, y sont parfaitement achevés [...] Ces deux ouvrages, qui n'en sont réellement qu'un seul, sont peut-être la plus utile production qu'on ait mise au jour depuis le commencement du siècle." (Rétif de la Bretonne, Mes ouvrages, p. 34-35). "Je n'ai jamais rencontré une nature aussi violemment sensuelle. Il est impossible de ne pas s'intéresser à la variété des personnages, des femmes surtout, qu'on voit passer sous ses yeux, et à ces nombreux tableaux caractéristiques qui peignent d'une manière si vivante les mœurs et les allures des Français de la classe populaire. Pour moi qui ai eu si peu l'occasion de penser au-dehors et d'étudier les hommes dans la vie réelle, cette œuvre a une valeur inappréciable." (Schiller). "Jamais écrivain ne posséda peut-être à un aussi haut degré que Rétif les qualités précieuses de l'imagination. " (Gérard de Nerval) Références : Paul Lacroix, Rétif de la Bretonne, pp. 224-232 ; Rive-Childs, pp. 289-291 Provenance : de la bibliothèque Bertrand Hugonnard-Roche avec ex libris contrecollé dans chacun des volumes. Rare ensemble de cet ouvrage richement illustré et toujours recherché en belle condition.
Phone number : 06 79 90 96 36
Nicolas-Edme Rétif de la Bretonne [Restif de la Bretone]
Reference : AMO-4489
(1777)
A Genève et se trouve à Paris, chés la Veuve Duchêne, 1777. 2 parties reliées en 1 volume in-12 (17,7 x 10,2 cm environ) de 244 et 244 pages (+ 6 feuillets non chiffrés). 15 figures hors-texte. Reliure de l'époque plein veau brun tacheté à l'acide, dos lisse à faux-nerfs filetés, pièces de titre en maroquin rouge, tranches rouge pâle, doublures et gardes de papier marbré. Exemplaire très frais conservé dans sa première reliure. Exemplaire bien complet des 6 feuillets de Revue des ouvrages de l'auteur qui manquent presque toujours à la fin du volume. Quelques restaurations professionnelles de qualité à la reliure (mors, coiffes et coins), petite épidermure au premier plat (coin inférieur). Les restaurations sont à peine visibles. L'ensemble est de très grande qualité. Edition originale et unique édition du premier ouvrage illustré de Rétif de la Bretonne.
"On a prétendu faire entendre aux Agréables, qu'à l'âge de 40 ans ils doivent renoncer à leurs prétentions, et revenir de leur ivresse ; s'ils ne veulent pas que le mépris et le persiflage amère flétrissent les myrrhes et les rose dont leur front est couronné. Si le vice a pu leur faire illusion dans la jeunesse, cette illusions cesse pour le Quadragénaire ; la vertu seule, l'union respectable des époux, ayant pour base les avantages solides de la raison, l'arrangement des affaires, peuvent lui procurer un bonheur réel et durable. [...] Le Quadragénaire est par lettres. Après un court Avant-propos, qui indique le sujet de l'ouvrage, commence la correspondance d'une jeune personne raisonnable, avec un homme âgé de 40 ans, dont elle désire devenir l'épouse. Dans les premières lettres, elle laisse entrevoir modestement et peu à peu son intention : mais dès qu'elle est suffisamment connue, elle emploie tous les moyens, pour déterminer un homme sensé, timide, et qui connait trop bien son siècle, pour vouloir hasarder le bonheur de la fille d'un ami, et le sien propre, par un imprudent mariage. [...] Elise (c'est le nom de la demoiselle), en fille sensée, persiste dans le plan de conduite qu'elle s'est tracé : elle épouse le Quadragénaire, dont elle ne peut douter qu'elle ne soit adorée, et elle est heureuse avec lui, en continuant d'être raisonnable, c'est à dire en se circonscrivant dans les soins de son ménage, en fermant l'oreille et l'entrée de sa maison aux jeunes muguets, et à tout être inutile. L'ouvrage est terminé par une revue très-abrégée des différents états, dans laquelle on se propose d'éclairer les parents, sur celui qu'ils doivent préférer pour s'y choisir un gendre. [...]." (extrait de la Revue des ouvrages de l'auteur, rédigée par Rétif de la Bretonne lui-même). En réalité ce sont les amours déguisées de Rétif de la Bretonne lui-même avec Virginie qu'il nous raconte pour la première fois dans ce roman une fois de plus en grande partie autobiographique. Ses amours avec Virginie seront aussi contés dans La Malédiction paternelle, Monsieur Nicolas et Mes Inscripcions. En incorrigible coureur de jupons, Rétif essaye, par ce livre, de se convaincre d'être raisonnable arrivé 40 ans, cesser de penser qu'on peut encore se faire aimer à cet âge, sans se faire berner par la pernicieuse femina. C'est le premier livre de Rétif orné de belles illustrations. C'est la veuve Duchêne elle-même qui proposa à Rétif les services d'un jeune artiste de 24 ans, André Dutertre, élève du peintre Vien. Les gravures ont été gravées par Bacquoy et Berthet (seules deux sont signées). Rétif indiquait cet ouvrage comme épuisé dans un catalogue de ses ouvrages en 1788. Provenance : de la bibliothèque Pierre Duché avec ses deux ex libris (un ex libris sur papier et un ex libris ovale doré sur cuir). La bibliothèque de Pierre Duché, grand bibliophile, a été vendue en 1972 en plusieurs sessions. Son ex libris, montre de son exigence en matière de bibliophilie, porte la devise suffisamment explicite : « attendre et savoir choisir ». Pierre Duché était un grand amateur de littérature française (Hugo, Balzac, et Rétif de la Bretonne). Références : Rives Childs n°XVII, p. 245-246 ; Paul Lacroix (Bibliophile Jacob), n°XVIII, p. 145-147 : "ce roman singulier est très rare". Très bel exemplaire très bien conservé dans sa première reliure. Très rare dans cette condition.
Phone number : 06 79 90 96 36
Nicolas-Edme Rétif de la Bretonne [Restif de la Bretonne]
Reference : AMO-3252
(1789)
Nicolas-Edme Rétif de la Bretonne [Restif de la Bretonne] Les Nuits de Paris, ou l'Observateur Nocturne. Par M. Rétif de la Bretone, auteur des Contemporaines, du Paysan et de la Paysane pervertis. [Première-Onzième partie]. A Londres, et se trouve Chez les principaux Libraires de France, 1789 11 parties reliés en 6 volumes in-12 (16,5 x 10 cm environ) de 171-(1), 180, 176, 183, 168, 168, 166, 168, 183, 187 et 176 pages. [Parties 1 à 11]. Tout ce qui a paru de cette contrefaçon. Reliure demi-basane fauve de l'époque à petits coins, plats de papier raciné. Reliures usagées aux coins et coiffes, mors parfois fendus ou faibles, accrocs et manques aux pièces de titre et tomaisons, intérieur très frais et collationné complet de tout ce qui a paru de cette édition "pirate" (voir ci-dessous). Édition "pirate". Contrefaçon partielle des Nuits de Paris. Les "Nuits de Paris", l'un des plus importants ouvrages publiés par Rétif de la Bretonne, a paru en 16 parties entre 1788 et 1794. En 1788 ont paru les 14 premières parties qui constituent le corpus initial auquel ont été ajoutées les XVe (1791) et XVIe (1794) parties. L'ensemble des 14 premières parties de l'édition originale contient 380 nuits et 16 illustrations. L'édition que nous proposons, très mal décrite par les bibliographes (sans doute parce qu'ils n'ont pu l'avoir en mains - comme Paul Lacroix et Rives Childs qui en parle d'après Lacroix ...), est complète en 11 parties et sans illustrations. Cette édition clandestine semble donc n'avoir pas été jusqu'à son terme, volontairement semble-t-il si l'on prend en compte la date d'édition de 1789 (date à laquelle les 14 volumes de l'édition originale avaient déjà été publiés). J. Rives Childs indique qu'il manque à son exemplaire les parties 12, 13 et 14. En réalité elles ne manquent pas, elles n'ont tout simplement jamais été imprimées. Cette série en 11 parties s'achève donc sur la 309e nuit (sur 380 que compte normalement les 14 premières parties). Selon Michel Delon : "L'impression des Nuits commença, parallèlement à leur rédaction en mars 1787 et se poursuivit - avec des adjonctions de dernière minute - jusqu'en novembre 1788, ce qui permit aux douze premières parties de paraître avant la fin de cette année 1788. Les deux dernières (XIII et XIV) ne furent disponibles qu'en 1789. [...]. En 1789, sont parues une contrefaçon des sept (??) premiers volumes, intitulée Les Nuits de Paris ou l'Observateur nocturne (Londres) [...]." (Notes de l'édition Folio Classique, pp. 327-328, 1999). "Qui Rétif rencontre-t-il lorsqu'il se promène la nuit du côté des Tuileries, de la foire Saint-Laurent, du Jardin des plantes, au bal de l'Opéra ou dans les allées du nouveau Palais-Royal ? Une Vaporeuse, une fille violentée, une fille perdue, une fille honteuse, une fille ensevelie vivante, un homme aux lapins, un homme qui ne dépense rien, un décolleur d'affiches, un homme échappé au supplice, un pendu puis rompu, des bouchers, deux abbés qui se battent en duel, un garçon en fille, des tueurs-de-temps, des violateurs de sépultures, des balayeurs, des acteurs, des littérateurs et toutes les «incongruités nocturnes» qu'offfrent les bas-fonds, les ruelles, les bals, les cafés et les cachots de Paris à la veille de la Révolution. Les surréalistes se souviendront du Paris de Rétif, qui est déjà celui de Nerval et de Baudelaire." (Michel Delon) Fils de paysans de l'Yonne, devenu ouvrier typographe à Auxerre et Dijon, Nicolas Restif de La Bretonne s'installe à Paris en 1761 : c'est alors qu'il commence à écrire. Il a une vie personnelle compliquée et est sans doute indicateur de police. Polygraphe, il fait paraître de très nombreux ouvrages touchant à tous les genres, du roman érotique (L'Anti-Justine, ou les Délices de l'amour) au témoignage sur Paris et la Révolution (Les Nuits de Paris ou le Spectateur nocturne, 1788-1794, 8 volumes) en passant par la biographie avec La Vie de mon père (1779) où il brosse un tableau idyllique du monde paysan avant la Révolution avec la figure positive de son père. Il a également touché au théâtre sans grand succès. Cherchant constamment des ressources financières - il mourra d'ailleurs dans la misère -, il écrit aussi de nombreux textes pour réformer la marche du monde. Cependant l'œuvre majeure de Restif de la Bretonne est sa vaste autobiographie, Monsieur Nicolas, en huit volumes échelonnés entre 1794 et 1797. Ce livre fleuve se présente comme la reconstruction d'une existence et expose les tourments de l'auteur/narrateur comme à propos de la paternité - le titre complet est Monsieur Nicolas, ou le Cœur humain dévoilé -, mais témoigne aussi de son temps et constitue une source très abondante de renseignements sur la vie rurale et sur le monde des imprimeurs au XVIIIe siècle. C'est aussi un philosophe réformateur pénétré de rousseauisme qui publie des projets de réforme sur la prostitution, le théâtre, la situation des femmes, les mœurs, et un auteur dramatique. (Babelio) Provenance : signature "Bartholdi" (?) au premier volume. Localisation : Bibliothèque cantonale et universitaire de Lausanne (Suisse) [11 parties] ; Bibliothèque de Bordeaux (catalogue, 1837), n°4.666 [11 parties] ; Le Bibliographe alsacien, n°364 (11 premières parties ... et pour cause). Nous ne savons pas à qui imputer la mise en œuvre de cette édition "avortée" ? Une étude précise des ornements utilisés, de la mise en page et du caractère utilisé, du papier, pourrait sans doute permettre d'attribuer à une ville et un atelier d'imprimerie précis. Une étude rapide nous amène à penser qu'il pourrait s'agir d'une contrefaçon produite en Suisse. Elle est imprimée sur beau papier en assez jolis caractères et assez correcte. Références : J. Rives Childs, Restif de la Bretonne, pp. 303-307 ; P. Lacroix, Restif de la Bretonne, pp. 258-301 (qui décrit si mal cette contrefaçon qu'il ne l'a sans doute jamais eu entre les mains). Bon exemplaire en condition d'époque de cette édition pirate rare, encore plus rare même que l'édition originale. Renseignements complémentaires sur demande.
Phone number : 06 79 90 96 36
Nicolas-Edme Rétif de la Bretonne [Restif de la Bretonne]
Reference : AMO-4386
(1782)
L'Andrographe ou Idées d'un honnête-homme, sur un Projet de Règlement, proposé à toutes les Nations de l'Europe, pour opérer une Réforme générale des mœurs, et par elle, le bonheur du Genre-humain. Avec des Notes historiques et justificatives. Recueillies par N.-E. Rétif-de-la-Bretone, éditeur de l'ouvrage. Première partie. [suivi de :] Seconde partie contenant les notes. A La-Haie, chés Gosse et Pinet, et se trouve à Paris, chés la d(a)me Veuve Duchesne et Belin, et Mérigot-jeune, 1782 2 parties reliées en 1 volume in-8 (20,7 x 13,5 cm. Hauteur des marges : 201 mm) de (1)-475-(1) pages. Pagination continue. Reliure de l'époque pleine basane caramel marbrée, dos lisse orné, pièce de titre et tomaison. Mors fendus (les plats restent solidement attachés), quelques épidermures sur les plats, la partie haute du plat supérieur épidermé (frotté), dos frotté, coins et coupes frottés, coiffes usées. Les gardes volantes et doublures sont un étonnant et superbe papier dominoté montrant un motif en trompe l'œil. Intérieur très frais. Une rousseur courant dans la marge inférieure de quelques feuillets. Reliure solide et décorative typique de son époque (vers 1790-1795). NDLR : Nous n'avons pas souhaité toucher à cette reliure d'époque, remarquable par son papier décoré en doublure et gardes, afin de laisser les soins d'un travail de restauration professionnelle à l'acquéreur. La fraîcheur intérieure du volume justifie ce travail. Edition originale. Notre exemplaire est en 476 (i.e. 478 la dernière n'étant pas paginée et donnant une liste des ouvrages de l'auteur) pages mal paginées à la fin (il y a 2 pages paginées 472). Lacroix signale des exemplaires en 492 pages (les pages 477 à 492 son un Supplément au Pornographe et Suite de la note [Q]. Mais Rives-Childs précise que ce supplément signalé par Paul Lacroix n'a rien à faire avec l'Andrographe. C'est une suite normalement ajoutée à la troisième édition du Pornogaphe de 1776 et c'est par une simple coïncidence que la pagination de ce supplément se trouve conforme à la fin de l'Andrographe et c'est ce fait seulement qui a permis à Restif de l'ajouter comme s'il appartenait à ce volume. Cet ouvrage devait tout d'abord porter le titre de l'Anthropographe, ou l'Homme réformé, titre qui se trouve en tête du texte après l'introduction et au commencement de la seconde partie. C'est le tome IV des Idées singulières, et "le complément du troisième volume (les Gynographes) ; l'homme et la femme ne pouvant être réformés l'un sans l'autre". "Les journalistes n'ont point parlé de ce quatrième volume que l'auteur ne leur a point envoyé, mais il est bien supérieur aux deux premiers, par l'importance de la matière." (Rétif de la Bretonne, Revue des ouvrages, p. CCXLIII.). L'ouvrage, commencé en 1776 et repris en 1780, fut achevé en 1781, durant l'impression des Contemporaines (Ibid., p. CCXXXIV). Tabarant avait le pressentiment que l'Andrographe "ne circula que par le colportage. Il est des plus rares." Le livre a-t-il été saisi, supprimé, mis à l'index ?" se demande Paul Lacroix. Rives-Childs ne tranche pas sur ces points malgré ses propres recherches. "C'est surtout dans l'Andrographe que Restif a donné pleine carrière à ses théories socialistes." (Rives-Childs). Au verso du titre, on lit cet avis de l'éditeur (Rétif de la Bretonne) : « Les puristes, ces ennemis immortels de tout bien, m'ont reproché d'avoir composé le Pornographe. Je leur déclare ici que je m'en applaudis ; c'est un projet utile, honnête, et le Gouvernement ne commettrait aucune indécence, en le réalisant : il n'y a rien d'indécent, pour la Divinité, pour la Nature et pour les corps politics (sic) ; Dieu et la Nature ont fait l'anus et la bouche, sans s'avilir ; ils ont réglé les fonctions des parties secrètes, etc. Les corps politics peuvent en faire autant. Comme auteur, je n'ai pas traité une matière insolite ; Philon, qui valait bien nos puristes, a fait un livre de Meretricis mercede, et Philon avait des mœurs pures. Les écrivains utiles ont toujours de la peine et du temps à perdre, pour répondre aux sots et aux mal-intentionnés ; c'est un mal nécessaire. » Référence : J. Rives Childs, Restif de la Bretonne. Témoignages et Jugements. Bibliographie, p. 281-282. P. Lacroix, Bibliographie des ouvrages de Rétif de la Bretonne, p. 207-212 ; Tabarant, le Vrai visage de Rétif de la Bretonne, p. 275-276). Très bon exemplaire en condition d'époque.
Phone number : 06 79 90 96 36
Nicolas-Edme Rétif de la Bretonne [Restif de la Bretonne]
Reference : AMO-3244
(1782)
Recueillies par N.-E. Rétif-de-la-Bretone, éditeur de l'ouvrage. Première partie. [suivi de :] Seconde partie contenant les notes. A La-Haie, chés Gosse et Pinet, et se trouve à Paris, chés la d(a)me Veuve Duchesne et Belin, et Mérigot-jeune, 1782 2 parties reliées en 1 volume in-8 (21 x 13,5 cm. Hauteur des marges : 202 mm) de (1)-475-(1) pages. Pagination continue. Reliure de l'époque pleine basane caramel, dos lisse orné, pièce de titre. Quelques épidermures sur les plats. Les gardes volantes ont été coupées. Intérieur très frais. Le pourtour des premiers et derniers feuillets légèrement bruni sans gravité. Reliure solide et décorative typique de son époque (vers 1790-1795). Edition originale. Notre exemplaire est en 476 (i.e. 478 la dernière n'étant pas paginée et donnant une liste des ouvrages de l'auteur) pages mal paginées à la fin (il y a 2 pages paginées 472). Lacroix signale des exemplaires en 492 pages (les pages 477 à 492 son un Supplément au Pornographe et Suite de la note [Q]. Mais Rives-Childs précise que ce supplément signalé par Paul Lacroix n'a rien à faire avec l'Andrographe. C'est une suite normalement ajoutée à la troisième édition du Pornogaphe de 1776 et c'est par une simple coïncidence que la pagination de ce supplément se trouve conforme à la fin de l'Andrographe et c'est ce fait seulement qui a permis à Restif de l'ajouter comme s'il appartenait à ce volume. Cet ouvrage devait tout d'abord porter le titre de l'Anthropographe, ou l'Homme réformé, titre qui se trouve en tête du texte après l'introduction et au commencement de la seconde partie. C'est le tome IV des Idées singulières, et "le complément du troisième volume (les Gynographes) ; l'homme et la femme ne pouvant être réformés l'un sans l'autre". "Les journalistes n'ont point parlé de ce quatrième volume que l'auteur ne leur a point envoyé, mais il est bien supérieur aux deux premiers, par l'importance de la matière." (Rétif de la Bretonne, Revue des ouvrages, p. CCXLIII.). L'ouvrage, commencé en 1776 et repris en 1780, fut achevé en 1781, durant l'impression des Contemporaines (Ibid., p. CCXXXIV). Tabarant avait le pressentiment que l'Andrographe "ne circula que par le colportage. Il est des plus rares." Le livre a-t-il été saisi, supprimé, mis à l'index ?" se demande Paul Lacroix. Rives-Childs ne tranche pas sur ces points malgré ses propres recherches. "C'est surtout dans l'Andrographe que Restif a donné pleine carrière à ses théories socialistes." (Rives-Childs). Au verso du titre, on lit cet avis de l'éditeur (Rétif de la Bretonne) : « Les puristes, ces ennemis immortels de tout bien, m'ont reproché d'avoir composé le Pornographe. Je leur déclare ici que je m'en applaudis ; c'est un projet utile, honnête, et le Gouvernement ne commettrait aucune indécence, en le réalisant : il n'y a rien d'indécent, pour la Divinité, pour la Nature et pour les corps politics (sic) ; Dieu et la Nature ont fait l'anus et la bouche, sans s'avilir ; ils ont réglé les fonctions des parties secrètes, etc. Les corps politics peuvent en faire autant. Comme auteur, je n'ai pas traité une matière insolite ; Philon, qui valait bien nos puristes, a fait un livre de Meretricis mercede, et Philon avait des mœurs pures. Les écrivains utiles ont toujours de la peine et du temps à perdre, pour répondre aux sots et aux mal-intentionnés ; c'est un mal nécessaire. » Référence : J. Rives Childs, Restif de la Bretonne. Témoignages et Jugements. Bibliographie, p. 281-282. P. Lacroix, Bibliographie des ouvrages de Rétif de la Bretonne, p. 207-212 ; Tabarant, le Vrai visage de Rétif de la Bretonne, p. 275-276). Bel exemplaire en condition d'époque.
Phone number : 06 79 90 96 36
En France, et à Paris, chés la veuve Duchesne, Humblot, Le Jai et Dorez, Delalain, Esprit et Mérigot, 1776 3 tomes reliés en 2 volumes in-8 (20 x 13 cm) de (1)-480, (1)-192 et (1)-370-(2) pages. Reliure demi-maroquin prune à larges coins, dos lisses ornés, filets dorés, tête dorée (reliure de la seconde moitié du XIXe siècle signée Petit successeur de Simier. Extrémités des coins et coiffes usés/frottés, dos passés. Intérieur frais malgré quelques marges légèrement brunies, sans gravité. Complet. Deuxième édition. Exemplaire cartonné comme la plupart des exemplaires qu'on peut trouver de cet ouvrage malmené par la censure. Voici les cartons présents dans cet exemplaire: Tome 1: pages 31 à 36 remplacées par un seul feuillet (B7), pages 41-42, 51-52, 54-55, 57-58, pp. 79 à 81 et cahier D remaniés, pages 82 à 86 remplacées par une seule page numérotée 82-86, pages 355 à 374 remplacées par un seul feuillet. Tome 2: pages 59-60, pages 121 à 128 remplacées par un seul feuillet. Tome 3: pages 1-2, pages 19 à 22, remplacées par un feuillet, tout comme pour les pages de 25 à 40 et de 305 à 308. Cette "seconde édition" censurée et remaniée, d'après Rives Childs, aurait été imprimée en réalité entre 1776 et 1780, sans pouvoir être plus précis. Cet ouvrage existe sous le titre de "Le Nouvel-Emile" (il en existe deux ou trois exemplaires portant ce titre conservés à la Bibliothèque de l'Arsenal (Rives Childs, p. 240). La censure fut la cause des changements que le Nouvel-Emile a dû subir avant de paraître dans une forme encore abrégée sous le titre de l'Ecole des Pères. Restif nous explique que "mon Nouvel-Emile... a paru sous le titre de l'Ecole des pères" (Monsieur Nicolas, t. VII, p. 4151). Restif commençait son travail d'un nouvel ouvrage après avoir achevé, au commencement d'avril 1770, les deux premiers volumes des Idées singulières. Il faisait la connaissance à ce moment d'Elise Tulout (l'Elisabeth de la Malédiction paternelle). (Rives Childs) Dans l'idée de Rétif de la Bretonne, cet ouvrage faisait partie intégrante des Idées singulières (Pornographe, Andrographe, Thesmographe, Gynographes) sous le faux-titre titre : L'Educographe. On trouve dans cet ouvrage, comme presque toujours avec Rétif, un enchevêtrement de récits qui n'ont pas d'obligations les uns aux autres. Cependant très intéressant pour le récit qu'il fait des journées "paysannes" de sa région de la Bourgogne (Yonne). C'est aussi un traité d'éducation de l'homme-social (l'homme vivant en société). "Mis à part, peut-être, La Philosophie de Monsieur Nicolas, aucun des ouvrages où Rétif expose ses idées ne se présente sous forme de pur traité : dans l'Ecole des pères (1776), c'est par le biais d'un "journal d'éducation", où viennent s'insérer entretiens, lettres et récits, qu'il livre ainsi ses théories pédagogiques (inspirées par la lecture de l'Emile de Rousseau) et aborde la plupart des domaines de la connaissance (des techniques de labourage à la structure de l'univers). Ce journal est tenu par le Comte de S*, qui y consigne pour sa fille Désirée les étapes de la découverte par son futur gendre, Roger, du milieu rural puis urbain." (Françoise Le Borgne). Fils de paysans de l'Yonne, devenu ouvrier typographe à Auxerre et Dijon, Nicolas Restif de La Bretonne s'installe à Paris en 1761 : c'est alors qu'il commence à écrire. Il a une vie personnelle compliquée et est sans doute indicateur de police. Polygraphe, il fait paraître de très nombreux ouvrages touchant à tous les genres, du roman érotique (L'Anti-Justine, ou les Délices de l'amour) au témoignage sur Paris et la Révolution (Les Nuits de Paris ou le Spectateur nocturne, 1788-1794, 8 volumes) en passant par la biographie avec La Vie de mon père (1779) où il brosse un tableau idyllique du monde paysan avant la Révolution avec la figure positive de son père. Il a également touché au théâtre sans grand succès. Cherchant constamment des ressources financières - il mourra d'ailleurs dans la misère -, il écrit aussi de nombreux textes pour réformer la marche du monde. Cependant l'œuvre majeure de Restif de la Bretonne est sa vaste autobiographie, Monsieur Nicolas, en huit volumes échelonnés entre 1794 et 1797. Ce livre fleuve se présente comme la reconstruction d'une existence et expose les tourments de l'auteur/narrateur comme à propos de la paternité - le titre complet est Monsieur Nicolas, ou le Cœur humain dévoilé -, mais témoigne aussi de son temps et constitue une source très abondante de renseignements sur la vie rurale et sur le monde des imprimeurs au XVIIIe siècle. C'est aussi un philosophe réformateur pénétré de rousseauisme qui publie des projets de réforme sur la prostitution, le théâtre, la situation des femmes, les mœurs, et un auteur dramatique. (source Babelio). Référence : J. Rives Childs, Bibliographie des ouvrages de Rétif de la Bretonne, p. 240 ; P. Lacroix, Rétif de la Bretonne, p. 136-143 ; Françoise Le Borgne, Récits et expériences dans L’École des pères de Rétif (Etudes Rétiviennes, N° 30, juin 1999, p. 89-100). Bon exemplaire de cet ouvrage peu commun.
Phone number : 06 79 90 96 36
Nicolas-Edme Rétif de la Bretonne [Restif de la Bretonne]
Reference : AMO-3624
(1788)
A Neufchatel, et se trouve à Paris, chés la Veuve Duchesne, 1788 2 parties en 1 volume in-12 (16,7 x 10,4 cm - Hauteur des marges : 163 mm) de (2)-232 et 222-(4) pages. 14 figures hors-texte + vignette-portrait en médaillon sur chaque page de titre. Reliure de l'époque pleine basane marron d'Inde granité, dos lisse orné aux petits fers dorés, pièce de titre de maroquin rouge, doublures et gardes de papier marbré. Quelques restaurations à la reliure (extrémité de la coiffe supérieure, mors, quelques frottements et fissures sans gravité le long d'un mors. Intérieur frais. Cicatrices de mouillure ancienne en marge de quelques feuillets, sans aucune gravité. Troisième édition. Il n'existe pas à proprement parler de "seconde édition" de La vie de mon père. Il existe deux tirages de l'édition datée 1779 (le premier sorti des presses à la fin de l'année 1778 et le suivant, quasi identique, sorti quelques mois plus tard). En réalité cette "troisième édition" n'est véritablement que la seconde. Les gravures sont les mêmes que celles de la première édition (premier et deuxième tirage). On trouve, à la page 197 de la deuxième partie, pour la première fois, la curieuse notice généalogique sur sa famille. C'est une plaisanterie de Rétif faisant remonter ses origines familiales à l'empereur Pertinax. Rétif nous dit dans Mes inscripcions qu'il commença à travailler sur cette nouvelle édition le 21 juillet 1785. La Vie de mon père a été composé en 1778 immédiatement après la mise en vente du Nouvel Abeilard, parut à la Saint-Martin [novembre], sous la date de 1779. C'est de ce petit ouvrage, qu'un homme en place a dit : "Je voudrais que le Ministère fit tirer cent mille de ces petites parties, pour les distribuer gratis à tous les chefs de villages." (Revue des ouvrages, p. CLXXXV.) "Débarrassé du Nouvel Abeilard, en me rappelant ce que mon père avait souvent raconté devant moi, pendant mon enfance, de son séjour à Paris et de Miss Pombellins, il me vint une idée vive, lumineuse, digne du Payan-Paysane pervertis ! Je réfléchis sur tous les traits sortis de la bouche d'Edme Retif et je composais sa vie. Je ne revis pas ce petit ouvrage, je le livrai à l'impression, en achevant de l'écrire. Aussi, tout y est-il sans art, sans apprêt ; la mémoire y a tenu lieu d'imagination. A la seconde et à la troisième édition, je n'ai fait que corriger quelques fautes de style ou replacer quelques traits oubliés. Cette production eut un succès rapide, ce qui doit étonner ! Elle n'était fait ni pour les petits-maîtres, ni contre les femmes, ni pour dénigrer la philosophie : les bonnes gens seuls la pouvait acheter. Apparemment, ils donnèrent le ton pour la première fois. C'est dans la Vie de mon père que j'ose inviter les prêtres au mariage." (Monsieur Nicolas, tome X, p. 234). "Cet ouvrage, le plus estimable des miens et celui dont le succès a été le plus général, me fut inspiré tout à coup, en finissant l'impression du Nouvel Abeilard, à laquelle j'avais travaillé sans relâche, je mis la main à la plume avec ardeur et je l'écrivis tout d'un trait, car je ne fus occupé d'autre chose, tant que l'impression dura." (Mes ouvrages, p. 149). "Avec La Vie de mon père, Restif de la Bretonne s'est fait le nouveau Plutarque d'un simple paysan de la région de Tonnerre, un homme de bien dur à la tâche, juste dans ses jugements et ses actions et aux saines mœurs patriarcales. Jamais, dans la littérature française, la classe laborieuse n'avait encore été célébrée de manière aussi fervente. Car si Rétif de la Bretonne parfois enjolive et ne résiste pas à une certaine sentimentalité bien dans le goût de son temps, cette peinture d'une paysannerie française heureuse émeut par son authenticité et la finesse de ses détails. Mais La Vie de mon Père est un ouvrage profondément nostalgique. Le monde rural cher au souvenir de son auteur, c'est en effet un âge d'or qu'il oppose à la corruption des mœurs parisiennes et dont il fait mélancoliquement sentir qu'il est déjà révolu. Il y a chez lui quelque chose de la psychologie des Romains de la décadence qui regrettaient les vertus de la République, et là encore, Restif de la Bretonne était bien de cette génération prérévolutionnaire qui appelait à leur restauration." (Présentation, édition Garnier). Référence : J. Rives Childs, Restif de la Bretonne. Témoignages et Jugements. Bibliographie. p. 250 ; P. Lacroix, Bibliographie de Restif de la Bretonne, p. 155. Bel exemplaire en reliure de l'époque de cette édition rare.
Phone number : 06 79 90 96 36
Nicolas-Edme Rétif de la Bretonne [Restif de la Bretone]
Reference : AMO-3378
(1802)
Nicolas-Edme Rétif de la Bretonne [Restif de la Bretone] FRAGMENT DE MANUSCRIT AUTOGRAPHE INÉDIT. Vers 1802 / 1804 1 page in-4 Cachet de collection ancienne. Papier vergé. ON JOINT : Transcription dactylographiée par un précédent propriétaire-collectionneur (2 pages in-8).
Le texte se compose de deux parties. La première partie occupe les 2/3 supérieurs de la page et contient un texte cite plusieurs femmes connues de l'époque. "Dans la circonstance qui avait lieu en cet instant, Paris était rempli de Députés de toutes les Provinces. La fortune des deux soeurs fut rapide. Touts les filles du Palais-Egalité furent délaissées. La Siphilis disparut, les charlatans n'eurent plus rien à faire. Grâces en soient rendues au Castriot célèbre, dont la réputation attira les deux cousines à Paris [...]." Dans la seconde partie du fragment (1/3 inférieur de la page) Restif a rédigé des notes au sujet de la "Pornographie", c'est-à-dire l'étude de la Prostitution. "La Prostitution fait comme une population à part, dans le local célèbre, qui fait le sujet de cet article. Les Magnats en sont les Abbesses de cette population femelle et stérile. Les maquerophoros en sont les fléaux ; les vieilles-filles en sont les agentes et la vermine ; les enfants qu'elles prostituent en sont les victimes et les élèvres. J'ai proposé au Gouvernement de mettre de l'ordre, dans cet horrible caos du désordre [...]." A la fin de la page on lit "coté 33 jusqu'à 43", indication par Rétif de l'endroit précis où devait s'insérer ce fragment dans le corpus du Pornographe. Un peu plus haut, au début des "Observations" Rétif indique "au folio 10, 11, 12 etc. [...] à placer après le grand M". Nous pensions, d'après la transcription ancienne qui en avait été faite, avoir à faire à un fragment du Pornographe, mais il s'avère, à la lumière de recherches récentes faites par le spécialiste reconnu de Nicolas-Edme Rétif de la Bretonne, que ce fragment serait inédit et appartient à un ouvrage autre que le Pornographe. Nous réservons la primeur de cette découverte au futur acquéreur de ce fragment inédit qui fera vraisemblablement prochaine l'objet d'une publication scientifique. détail Homme de lettres marginal, grand adversaire de Sade, Nicolas Edme Restif de la Bretonne (1734-1806) a observé pendant "mille et une nuits ce qui se passe dans les rues de la capitale". Sa passion des femmes l'a conduit à y fréquenter avec assiduité les prostituées. Débauché en quête de vertu, Restif expose, dans Le Pornographe ou la Prostitution réformée (1769), ses idées singulières sur la question : il propose d'instaurer des maisons de passe, tenues selon un règlement minutieux, sous la protection de l'État ; des filles publiques, indispensables à la Nation, vivraient ainsi harmonieusement, loin des regards, dans des "parthénions", sorte de phalanstères idéaux pour les filles de petite vertu (Présentation d'édition du Pornographe, éd. Mille et une nuits, 2003). Fils de paysans de l'Yonne, devenu ouvrier typographe à Auxerre et Dijon, Nicolas Restif de La Bretonne s'installe à Paris en 1761 : c'est alors qu'il commence à écrire. Il a une vie personnelle compliquée et est sans doute indicateur de police. Polygraphe, il fait paraître de très nombreux ouvrages touchant à tous les genres, du roman érotique (L'Anti-Justine, ou les Délices de l'amour) au témoignage sur Paris et la Révolution (Les Nuits de Paris ou le Spectateur nocturne, 1788-1794, 8 volumes) en passant par la biographie avec La Vie de mon père (1779) où il brosse un tableau idyllique du monde paysan avant la Révolution avec la figure positive de son père. Il a également touché au théâtre sans grand succès. Cherchant constamment des ressources financières - il mourra d'ailleurs dans la misère -, il écrit aussi de nombreux textes pour réformer la marche du monde. Cependant l'œuvre majeure de Restif de la Bretonne est sa vaste autobiographie, Monsieur Nicolas, en huit volumes échelonnés entre 1794 et 1797. Ce livre fleuve se présente comme la reconstruction d'une existence et expose les tourments de l'auteur/narrateur comme à propos de la paternité - le titre complet est Monsieur Nicolas, ou le Cœur humain dévoilé -, mais témoigne aussi de son temps et constitue une source très abondante de renseignements sur la vie rurale et sur le monde des imprimeurs au XVIIIe siècle. C'est aussi un philosophe réformateur pénétré de rousseauisme qui publie des projets de réforme sur la prostitution, le théâtre, la situation des femmes, les mœurs, et un auteur dramatique. (source Babelio). détail Les manuscrits autographes de Restif de la Bretonne sont de la plus grande rareté.
Phone number : 06 79 90 96 36
A Genève et se trouve à Paris, chés la Veuve Duchêne, 1777 2 parties reliées en 1 volume in-12 (17 x 10,5 cm) de 244 et 244 pages. 15 figures hors-texte. Reliure plein maroquin bleu nuit, dos à nerfs janséniste (auteur et titre dorés, millésime doré en queue), filet perlé doré sur les coupes, doublures intérieures de soie brochée à motifs fleuris, montage sur charnière de maroquin, encadrement intérieur des plats d'un double-filet doré, doubles-gardes de tissu coloré, tranches dorées Exemplaire très bien conservé dans une jolie reliure de la fin XIXe siècle (non signée). Petit manque de papier angulaire pp. 135/136 avec perte du numéro de pagination (restauration du papier au moment de la reliure). Tache dans la marge d'un feuillet. Exemplaire sans les 6 feuillets de Revue des ouvrages de l'auteur qui manquent presque toujours à la fin du volume. Edition originale et unique édition du premier ouvrage illustré de Rétif de la Bretonne. "On a prétendu faire entendre aux Agréables, qu'à l'âge de 40 ans ils doivent renoncer à leurs prétentions, et revenir de leur ivresse ; s'ils ne veulent pas que le mépris et le persiflage amère flétrissent les myrrhes et les rose dont leur front est couronné. Si le vice a pu leur faire illusion dans la jeunesse, cette illusions cesse pour le Quadragénaire ; la vertu seule, l'union respectable des époux, ayant pour base les avantages solides de la raison, l'arrangement des affaires, peuvent lui procurer un bonheur réel et durable. [...] Le Quadragénaire est par lettres. Après un court Avant-propos, qui indique le sujet de l'ouvrage, commence la correspondance d'une jeune personne raisonnable, avec un homme âgé de 40 ans, dont elle désire devenir l'épouse. Dans les premières lettres, elle laisse entrevoir modestement et peu à peu son intention : mais dès qu'elle est suffisamment connue, elle emploie tous les moyens, pour déterminer un homme sensé, timide, et qui connait trop bien son siècle, pour vouloir hasarder le bonheur de la fille d'un ami, et le sien propre, par un imprudent mariage. [...] Elise (c'est le nom de la demoiselle), en fille sensée, persiste dans le plan de conduite qu'elle s'est tracé : elle épouse le Quadragénaire, dont elle ne peut douter qu'elle ne soit adorée, et elle est heureuse avec lui, en continuant d'être raisonnable, c'est à dire en se circonscrivant dans les soins de son ménage, en fermant l'oreille et l'entrée de sa maison aux jeunes muguets, et à tout être inutile. L'ouvrage est terminé par une revue très-abrégée des différents états, dans laquelle on se propose d'éclairer les parents, sur celui qu'ils doivent préférer pour s'y choisir un gendre. [...]." (extrait de la Revue des ouvrages de l'auteur, rédigée par Rétif de la Bretonne lui-même). En réalité ce sont les amours déguisées de Rétif de la Bretonne lui-même avec Virginie qu'il nous raconte pour la première fois dans ce roman une fois de plus en grande partie autobiographique. Ses amours avec Virginie seront aussi contés dans La Malédiction paternelle, Monsieur Nicolas et Mes Inscripcions. En incorrigible coureur de jupons, Rétif essaye, par ce livre, de se convaincre d'être raisonnable arrivé 40 ans, cesser de penser qu'on peut encore se faire aimer à cet âge, sans se faire berner par la pernicieuse femina. C'est le premier livre de Rétif orné de belles illustrations. C'est la veuve Duchêne elle-même qui proposa à Rétif les services d'un jeune artiste de 24 ans, André Dutertre, élève du peintre Vien. Les gravures ont été gravées par Bacquoy et Berthet (seules deux sont signées). Rétif indiquait cet ouvrage comme épuisé dans un catalogue de ses ouvrages en 1788. Références : Rives Childs n°XVII, p. 245-246 ; Paul Lacroix (Bibliophile Jacob), n°XVIII, p. 145-147 : "ce roman singulier est très rare". Bel exemplaire relié en maroquin.
Phone number : 06 79 90 96 36
Nicolas-Edme Rétif de la Bretonne [Restif de la Bretone]
Reference : AMO-3553
(1825)
Paris, Peytieux libraire, Galerie Delorme, 1825 [i.e. 1781-1792] 38 tomes reliés en 19 volumes in-12. Reliure de l'époque plein cartonnage papier bleu nuit à la bradel. Pièce de titre de cuir rouge : "LES CONTEMPORAINES". Filets horizontaux dorés aux dos. Numéro de volumes au dos (double numéro " 23-24" etc. Exemplaire relié sur brochure, non rogné, tranches ébarbées. De nombreux cahiers restés encore non coupés. Le tirage des gravures présentes dans les 38 tomes sont la plupart d'un tirage assez médiocre assez pâle. Ex libris malheureusement gratté présent dans tous les volumes. Description de l'exemplaire : LES // CONTEMPORAINES, // OU // AVENTURES DES PLUS JOLIES FEMMES // DE TOUTES LES CLASSES DE LA SOCIÉTÉ. // recueillies // Par RÉTIF DE LA BRETONNE. // (Imprimé en 1790 par Büschel, à Leipsick.) // AVEC GRAVURES. // TOME I. (à XXXVIII) // PARIS, // PEYTIEUX LIBRAIRE, GALERIE DELORME. // 1825. // Imprimerie de A. Belin. Description sur l'exemplaire (*) ------------------------------- VOLUME 1. TOME 1-2. 1 feuillet de titre (Peytieux, 1825) tome I. I. Vol. paginé (3) à 290. + 1 feuillet de titre (Peytieux, 1825) tome II. II. Vol. paginé (291) à 552. VOLUME 2. TOME 3-4. 1 feuillet de titre (Peytieux, 1825) tome III. III. Vol. paginé (3) à 292. + 1 feuillet de titre (Peytieux, 1825) tome IV. IV. Vol. paginé (295) à 600. VOLUME 3. TOME 5-6. 1 feuillet de titre (Peytieux, 1825) tome V. V. Vol. paginé (3) à 343. + 1 feuillet de titre (Peytieux, 1825) tome VI. VI. Vol. paginé (347) à 672. VOLUME 4. TOME 7-8. 1 feuillet de titre (Peytieux, 1825) tome VII. VII. Vol. paginé (3) à 264. + 1 feuillet de titre (Peytieux, 1825) tome VIII. VIII. Vol. paginé (291) à 655-(5). [Il manque à cette remise en vente les parties IX, X, XI et XII] (**). Le libraire Peytieux n'a pu en disposer (volumes alors épuisés). VOLUME 5. TOME 9-10. 1 feuillet de titre (Peytieux, 1825) tome IX. XIII. Vol. paginé (3) à 370-(14). + 1 feuillet de titre (Peytieux, 1825) tome X. XIV. Vol. paginé (387) à 672. VOLUME 6. TOME 11-12. 1 feuillet de titre (Peytieux, 1825) tome XI. XV. Vol. paginé (3) à 364-(12). + 1 feuillet de titre (Peytieux, 1825) tome XII. XVI. Vol. paginé (371) à 734-(22). VOLUME 7. TOME 13-14. 1 feuillet de titre (Peytieux, 1825) tome XIII. XVII. Vol. paginé (3) à 318-(42). + 1 feuillet de titre (Peytieux, 1825) tome XIV. I & XVIII. Vol. paginé (3) à 326-(54). VOLUME 8. TOME 15-16. 1 feuillet de titre (Peytieux, 1825) tome XV. II. & XIX. Vol. paginé (9) à 208-(112). + 1 feuillet de titre (Peytieux, 1825) tome XVI. III. & XX. Vol. paginé (291) à 579-(21). VOLUME 9. TOME 17-18. 1 feuillet de titre (Peytieux, 1825) tome XVII. IV. & XXI. Vol. paginé (3) à 346-(14). + 1 feuillet de titre (Peytieux, 1825) tome XVIII. V. & XXII. Vol. paginé (355) à 666-(26). VOLUME 10. TOME 19-20. 1 feuillet de titre (Peytieux, 1825) tome XIX. VI. & XXIII. Vol. paginé (3) à 264-(24) puis paginé 265 à 280. + 1 feuillet de titre (Peytieux, 1825) tome XX. VII. & XXIV. Vol. paginé (283) à 541-(11). VOLUME 11. TOME 21-22. 1 feuillet de titre (Peytieux, 1825) tome XXI. VIII. & XXV. Vol. paginé (3) à 278-(10) + 1 feuillet de titre (Peytieux, 1825) tome XXII. IX. & XXVI. Vol. paginé (291) à 648. VOLUME 12. TOME 23-24. 1 feuillet de titre (Peytieux, 1825) tome XXIII. X. & XXVII. Vol. paginé (3) à 280-(8) puis paginé de 281 à 352 + 1 feuillet de titre (Peytieux, 1825) tome XXIV. XI. & XXVIII. Vol. paginé (355) à 661-(3). VOLUME 13. TOME 25-26. 1 feuillet de titre (Peytieux, 1825) tome XXV. XII. & XXIX. Vol. paginé (3) à 367-(3) + 1 feuillet de titre (Peytieux, 1825) tome XXVI. XIII. & XXX. Vol. paginé (363) à 604-(66). VOLUME 14. TOME 27-28. 1 feuillet de titre (Peytieux, 1825) tome XXVII. I. & XXXI. Vol. paginé (3) à 266 et paginé ([3]) à [16]-(8) + 1 feuillet de titre (Peytieux, 1825) tome XXVIII. II. & XXXII. Vol. paginé (291) à 600. VOLUME 15. TOME 29-30. 1 feuillet de titre (Peytieux, 1825) tome XXIX. III. & XXXIII. Vol. paginé (3) à 292-(28) + 1 feuillet de titre (Peytieux, 1825) tome XXX. IV. & XXXIV. Vol. paginé (323) à 598-(2). VOLUME 16. TOME 31-32. 1 feuillet de titre (Peytieux, 1825) tome XXXI. V. & XXXV. Vol. paginé (3) à 334-(2) + 1 feuillet de titre (Peytieux, 1825) tome XXXII. VI. & XXXVI. Vol. paginé (309) à 548-(14). VOLUME 17. TOME 33-34. 1 feuillet de titre (Peytieux, 1825) tome XXXIII. VII. & XXXVII. Vol. paginé (3) à 310-(2) + 1 feuillet de titre (Peytieux, 1825) tome XXXIV. VIII. & XXXVIII. Vol. paginé (315) à 600. VOLUME 18. TOME 35-36. 1 feuillet de titre (Peytieux, 1825) tome XXXV. IX. & XXXIX. Vol. paginé (3) à 368 + 1 feuillet de titre (Peytieux, 1825) tome XXXVI. X. & XL. Vol. paginé (371) à 702-(2). VOLUME 19. TOME 37-38. 1 feuillet de titre (Peytieux, 1825) tome XXXVII. XI. & XLI. Vol. paginé (3) à 282-(22) + 1 feuillet de titre (Peytieux, 1825) tome XXXVIII. XII. & XLII. Vol. paginé (307) à 568-(22). ---------------------------------- (**) les parties IX, X, XI et XII qui manquent ici contiennent les nouvelles 53 à 80. ---------------------------------- Répartition des gravures présentes dans l'exemplaire. VOLUME 1 : Il a perdu la mémoire + Les Associés VOLUME 2 : La mort d'amour + L'ancienne inclination VOLUME 3 : Le Mari-Dieu + La Belle-Laide VOLUME 4 : Le Mari-père + La Vertu inutile VOLUME 5 : Le Mariage enfantin + La Fille volée (sic) VOLUME 6 : La fille à la mode + La Femme aveugle et le mari sourd VOLUME 7 : Hélène + La jolie Vielleuse VOLUME 8 : La Mercière + Les Rôtisseuses VOLUME 9 : L'Agremeniste + La Confiseuse VOLUME 10 : Les onze marchandes + La Tonnelière VOLUME 11 : Les Épouses par quartier + Femmes qui rendent heureux (leur mari) VOLUME 12 : La Petite Coureuse + La Femme de chambre VOLUME 13 : Les Journalières + La Vigneronne VOLUME 14 : La Marquise et la Comtesse + Les Femmes de garnison VOLUME 15 : La Mère grosse pour sa fille + Les Soeurs-Maîtresses VOLUME 16 : L'Intendante + La Procureuse VOLUME 17 : La Bourgeoise + La Garde Malade VOLUME 18 : figure avant la lettre (acteurs) + figure avant la lettre (deux femmes) VOLUME 19 : figure avant la lettre (chanteuses) + figure avant la lettre (danseurs) Soit 38 gravures en tout pour les 38 volumes (1 gravure en frontispice de chaque tome).
Paul Lacroix (Bibliophile Jacob) pris les doigts dans le pot de confiture ! On retiendra que Paul Lacroix, dans sa Bibliographie des ouvrages de Rétif de la Bretonne publiée en 1875 chez le libraire Auguste Fontaine, à l'occasion de la description de cette remise en vente de 1825, est pris en flagrant délit de Bibliographie-Fiction voire d'invention bibliographique pure et simple. Explication. Paul Lacroix écrit page 197 : "En 1825, le libraire Peytieux, se trouvant propriétaire d'un certain nombre d'exemplaires des Contemporaines, les fit brocher avec une nouvelle étiquette (i.e. page de titre) et en annonça la vente, par livraisons. Mais ces exemplaires, dont les figures sont quelquefois en bonnes épreuves, ne contiennent que trente-huit volumes, les six derniers de l'ouvrage ayant été épuisés, avant les premiers qui étaient, comme nous l'avons dit, tirés à plus grand nombre." Mais où a-t-il été pêcher de telles informations ? Certainement pas en consultant un exemplaire de cette remise en vente comme nous pouvons le faire aujourd'hui ! Ce ne sont les les 6 derniers volumes des Contemporaines "épuisés" qui manquent à la remise en vente Peytieux de 1825 mais les tomes IX, X, XI et XII qui appartiennent à la première série normalement complète en 17 tomes. Paul Lacroix invente donc ... Pour quelle raison ? on ne sait pas ... De même pour les épreuves des gravures qu'il dit "quelquefois en bonnes épreuves" ... on sait qu'il n'y a que quelques gravures (en général 1 en frontispice de chaque volume) pour cette remise en vente. Nous avons eu en mains 18 volumes d'un autre exemplaire de cette remise en vente et nous avons ainsi pu constater que seulement 1 gravure était placée en frontispice ou au milieu du volume. Le tirage des gravures de cette remise en vente de 1825 est généralement pâle. Rives Childs n'a fait que reprendre l'information de Lacroix dans sa bibliographe des ouvrages de Restif de la Bretonne. Sans précision supplémentaires ni même sans reprendre le détail de Lacroix. Rives Childs n'a donc jamais eu en mains non plus cette remise en vente. Voir ci-dessous : Par ailleurs, c'est Charles Monselet qui évoque le premier cette remise en vente en 1854. Il écrit alors : "En 1825, le libraire Peytieux, se trouvant propriétaire d'un certain nombre de Contemporaines, fit faire une nouvelle couverture et en annonça la vente. 38 vol." Cela ressemble furieusement à ce qu'écrira Lacroix 20 ans plus tard ... les précisions affabulées par Lacroix en moins ! En conclusion, disons qu'il est impératif d'avoir un exemplaire en mains pour pouvoir en dire quelque chose de précis et juste. Visiblement ni Lacroix, ni Rives Childs, ni Monselet n'ont fait preuve de cette justesse. Etat de conservation de cette série : Bon état général. A noter des usures marquées sur les coupes pour les 3 premiers volumes. Usures normales aux coins et coiffe pour tous les volumes. Un volume avec mouillure en tête du volume (premiers feuillets) sans gravité pour le papier. Photos de la reliure de la série sur demande. Les volumes des deux premières séries sont ici en seconde édition avec les pages additionnelles requises. La seconde édition étant la plus intéressante pour les ajouts notables qu'elle contient. Détails sur demande. Bon exemplaire complet de ce qui a paru de cette très rare remise en vente des Contemporaines de Rétif de la Bretonne.
Phone number : 06 79 90 96 36
A Paris, chez Aug. Aubry, 1858 [i.e. chez Alvarez, 1854] 1 volume in-8 (19 x 12 cm), frontispice gravé (2 états) + fac-similé de l'écriture de Rétif de la Bretonne. Reliure de l'époque demi-charin marron à coins, tête dorée, non rogné. Coins légèrement usés. Quelques légères marques à la reliure. Intérieur frais. Le fac-similé est tiré sur papier rose également. Les couvertures imprimées n'ont pas été conservées. Edition originale de 1854 avec page de titre et couverture de remise en vente par Auguste Aubry en 1858. Tirage limité à 520 exemplaires. 400 ex. sur vergé. 60 ex. sur vélin. 40 ex. sur papier de Hollande. 20 e. sur papier rose. Celui-ci, 1 des 20 ex. sur papier rose avec le portrait avant la lettre et l'eau-forte. Exemplaire de dédicace offert par Charles Monselet à un ami proche avec cette dédicace : "A mon co-religionnaire en Rétif // A Louis *** (le nom du dédicataire a été soigneusement gratté) // [signé] Charles Monselet." Quelques rares et pâles rousseurs.
Ouvrage de référence sur Rétif de la Bretonne, sa vie et son oeuvre. Premier ouvrage du genre publié en 1854 (remis en vente en 1858) et qui précède de 20 ans la bibliographie du Bibliophile Jacob (Paul Lacroix) publiée en 1875 chez le libraire Auguste Fontaine. Ce sont ces deux ouvrages qui ont redonné à Rétif ses lettres de noblesse parmi les bibliophiles et amateurs qui avaient oublié depuis longtemps cet auteur curieux et digne du plus grand intérêt. Fils de paysans de l'Yonne, devenu ouvrier typographe à Auxerre et Dijon, Nicolas Restif de La Bretonne s'installe à Paris en 1761 : c'est alors qu'il commence à écrire. Il a une vie personnelle compliquée et est sans doute indicateur de police. Polygraphe, il fait paraître de très nombreux ouvrages touchant à tous les genres, du roman érotique (L'Anti-Justine, ou les Délices de l'amour) au témoignage sur Paris et la Révolution (Les Nuits de Paris ou le Spectateur nocturne, 1788-1794, 8 volumes) en passant par la biographie avec La Vie de mon père (1779) où il brosse un tableau idyllique du monde paysan avant la Révolution avec la figure positive de son père. Il a également touché au théâtre sans grand succès. Cherchant constamment des ressources financières - il mourra d'ailleurs dans la misère -, il écrit aussi de nombreux textes pour réformer la marche du monde. Cependant l'œuvre majeure de Restif de la Bretonne est sa vaste autobiographie, Monsieur Nicolas, en huit volumes échelonnés entre 1794 et 1797. Ce livre fleuve se présente comme la reconstruction d'une existence et expose les tourments de l'auteur/narrateur comme à propos de la paternité - le titre complet est Monsieur Nicolas, ou le Cœur humain dévoilé -, mais témoigne aussi de son temps et constitue une source très abondante de renseignements sur la vie rurale et sur le monde des imprimeurs au XVIIIe siècle. C'est aussi un philosophe réformateur pénétré de rousseauisme qui publie des projets de réforme sur la prostitution, le théâtre, la situation des femmes, les mœurs, et un auteur dramatique. (source Babelio). Très bon exemplaire, sur grand papier le plus rare, bien relié à l'époque, avec envoi autographe, de ce livre qui doit avoir sa place dans toute bibliothèque rétivienne.
Phone number : 06 79 90 96 36
Nicolas-Edme RESTIF DE LA BRETONNE (RÉTIF DE LA BRETONNE)
Reference : AMO-4250
(1769)
LE PORNOGRAPHE OU IDÉES D'UN HONNÊTE-HOMME SUR UN PROJET DE RÈGLEMENT POUR LES PROSTITUÉES, Propre à prévenir les Malheurs qu'occasionne le Publicisme des Femmes. Avec des Notes historiques et justificatives. A Londres, chez Jean Nourse et à La Haye, chez Gosse junior et Pinet, 1769 2 parties reliées en 1 volume in-8 (19 x 12 cm) de 368 pages. Les pages 5/6 n'existent pas. Bien complet du faux-titre "Idées singulières. Première partie.". Reliure plein veau fauve marbré, dos à nerfs orné, pièce de titre de maroquin vieux rouge, tranches jaspées (reliure de l'époque). Réparation au mors supérieur. Les plats sont cambrés et légèrement déformés, sans gravité. Léger manque de cuir à la coiffe inférieure et sur un coin. Intérieur très frais. Provenance : ex libris du Chevalier Hervé. Le Chevalier Hervé était un traducteur de la langue allemande en français. On a de lui une traduction datant de 1828 (Théâtre de la guerre autrichien et russe, dans la Turquie d'Europe) ainsi qu'une traduction datant de 1826 (Chimie du fer de Berzelius). On sait désormais que ce Chevalier Hervé lisait Rétif de la Bretonne. ÉDITION ORIGINALE DE CE CÉLÈBRE TEXTE DE RÉTIF DE LA BRETONNE. Tirage à 2.000 exemplaires suivant la Revue des ouvrages de l'Auteur (1784). Ici avec le tirage de la page de titre sans le nom du libraire Delalain qui vendait les exemplaires. « La dépravation suit le progrès des lumières. Chose très naturelle que les hommes ne puissent s'éclairer sans se corrompre. » écrit Rétif dans son Pornographe, lui qui fréquentait assidûment les petites maisons de la capitale comme il le décrit lui-même dans divers ouvrages. Rétif se targuait de vouloir tout réformer : les mœurs, les arts (le théâtre), et bien d'autres choses encore. Les mots pornographie et pornographe ont déjà au XVIIIe siècle le sens d’aujourd’hui (peinture ou texte obscène, et celui qui produit ces œuvres), mais Rétif dans son titre l’emploie dans un sens plus technique, celui d’essai sur la prostitution et la manière de la réformer. « Je te vois sourire ; le nom demi barbare de PORNOGRAPHE erre sur tes lèvres. Va, mon cher, il ne m’effraie pas. Pourquoi serait-il honteux de parler des abus qu'on entreprend de réformer ? » (Le Pornographe). L'ouvrage est divisé en deux parties. La première, sous forme de lettres adressées entre deux personnes de qualité. On trouve à la fin le Projet de Règlement pour les Filles publiques, sous la protection du gouvernement, établi en LXV articles. La seconde partie contient les notes historiques. C'est le même Rétif qui écrivait : « La pudeur des femmes n'est que leur politique ; tout ce qu'elles cachent ou déguisent n'est caché ou déguisé que pour en augmenter le prix quand elles le révèlent. » ou encore « La femme ne sent son pouvoir qu'autant qu'elle en abuse. » ; attaqué sournoisement par une première maladie vénérienne en 1757 (il a 23 ans), puis une seconde en 1770 même, puis encore en 1776 et 1785 ; Rétif avait de quoi en vouloir aux prostituées, sa passion dévorante pour le beau sexe et le libertinage lui aura prodigué mille délices et mille supplices. « Les belles du Palais Royal sont très jolies, surtout les jeunes ; quant aux vieilles, c’est comme partout ; une vieille bête n’est jamais belle. » in Le Palais Royal - Première partie: Les filles de l’Allée-des-soupirs, en 1790. Références : P. Lacroix, p. 98-100 ; Rives-Childs, p. 210-212 TRÈS BON EXEMPLAIRE DE CETTE ÉDITION RARE ET RECHERCHÉE.
Phone number : 06 79 90 96 36
Jean-Louis Vaudoyer / Jean Robiquet [Retif de la Bretonne / Carmontel] .
Reference : 10805
. Musée Carnavalet Paris, 1934, in-12 br., 81pp. Catalogue non illustré de l'exposition du Musée Carnavalet. L'avant-Propos du catalogue concernant Retif est de Jean-Louis Vaudoyer, celui concernant carmontel est de Jean Robiquet. Edition originale. Nous joignons à notre exemplaire une carte de visite avec note autographe de Jean-Louis Vaudoyer. Très bon état.
A Paris, chez Aug. Aubry, 1858 [i.e. chez Alvarez, 1854] 1 volume in-8 (18,5 x 11,2 cm), broché de 212 pages + frontispice gravé + fac-similé de l'écriture de Rétif de la Bretonne. Couvertures imprimées.
Edition originale de 1854 avec page de titre et couverture de remise en vente par Auguste Aubry en 1858. Tirage limité à 520 exemplaires. 400 ex. sur vergé. 60 ex. sur vélin. 40 ex. sur papier de Hollande. 20 e. sur papier rose. Celui-ci, 1 des 40 ex. sur papier fort de Hollande avec le portrait avant la lettre. La quatrième de couverture annonce que les 40 ex. sur Hollande possèdent aussi le portrait à l'eau-forte, qui n'a pas été broché dans notre exemplaire. Bel état de conservation. Légères salissures aux couvertures. Le dos est intact, non fendu. Intérieur très frais imprimé sur beau papier de Hollande épais. Quelques rares et pâles rousseurs. Ouvrage de référence sur Rétif de la Bretonne, sa vie et son oeuvre. Premier ouvrage du genre publié en 1854 (remis en vente en 1858) et qui précède de 20 ans la bibliographie du Bibliophile Jacob (Paul Lacroix) publiée en 1875 chez le libraire Auguste Fontaine. Ce sont ces deux ouvrages qui ont redonné à Rétif ses lettres de noblesse parmi les bibliophiles et amateurs qui avaient oublié depuis longtemps cet auteur curieux et digne du plus grand intérêt. Fils de paysans de l'Yonne, devenu ouvrier typographe à Auxerre et Dijon, Nicolas Restif de La Bretonne s'installe à Paris en 1761 : c'est alors qu'il commence à écrire. Il a une vie personnelle compliquée et est sans doute indicateur de police. Polygraphe, il fait paraître de très nombreux ouvrages touchant à tous les genres, du roman érotique (L'Anti-Justine, ou les Délices de l'amour) au témoignage sur Paris et la Révolution (Les Nuits de Paris ou le Spectateur nocturne, 1788-1794, 8 volumes) en passant par la biographie avec La Vie de mon père (1779) où il brosse un tableau idyllique du monde paysan avant la Révolution avec la figure positive de son père. Il a également touché au théâtre sans grand succès. Cherchant constamment des ressources financières - il mourra d'ailleurs dans la misère -, il écrit aussi de nombreux textes pour réformer la marche du monde. Cependant l'œuvre majeure de Restif de la Bretonne est sa vaste autobiographie, Monsieur Nicolas, en huit volumes échelonnés entre 1794 et 1797. Ce livre fleuve se présente comme la reconstruction d'une existence et expose les tourments de l'auteur/narrateur comme à propos de la paternité - le titre complet est Monsieur Nicolas, ou le Cœur humain dévoilé -, mais témoigne aussi de son temps et constitue une source très abondante de renseignements sur la vie rurale et sur le monde des imprimeurs au XVIIIe siècle. C'est aussi un philosophe réformateur pénétré de rousseauisme qui publie des projets de réforme sur la prostitution, le théâtre, la situation des femmes, les mœurs, et un auteur dramatique. (source Babelio). Très bon exemplaire, sur grand papier, tel que paru, de ce livre qui doit avoir sa place dans toute bibliothèque rétivienne.
Phone number : 06 79 90 96 36
Au Cercle des Amateurs de Livres et d'Art typographique 1961 Deux vol. grand in-8 en feuilles sous couv. imp. illustrées rempliées, 132 146 pages. 12 illustrations en noir en planches hors-texte. Tirage limité à 650 exemplaires celui-ci un des 500 sur Vergé Ingres de Lana. Sans l’étui.
Bon état d’occasion
Club des Libraires de France, coll. « Livres de toujours », n° 17 1955 In-12 reliure éd. pleine toile verte sous jaquette 19,8 cm sur 13,2. 335 pages + tables. Jaquette Rhodoïd en bon état. Couverture insolée. Bon état d’occasion.
Texte établi par Gilbert Rouger accompagné de gravures de Binet, d’image du temps et d’un portrait de l’auteur. Maquette de Pierre Faucheux Bon état d’occasion
La Bourdonnaye 2016 268 pages 20x13x2cm. 2016. Broché. 268 pages.
légères marques de lecture et/ou de stockage mais du reste en très bon état - envoi rapide et soigné dans une enveloppe à bulle depuis France
La Bourdonnaye 2016 64 pages 20x13x1cm. 2016. Broché. 64 pages.
légères marques de stockage mais du reste en très bon état - envoi rapide et soigné dans une enveloppe à bulle depuis France
Cercle du livre précieux 1960 255 pages 1960. 255 pages.
La Bibliothèque Privée, L’Or du Temps 1969 Un des exemplaires numérotés. In-8 reliure éditeur noire. Dos et premier plat avec motifs floraux dorés et titre doré au dos. 20,5 cm sur 13. 252 pages. Bon état d’occasion.
Bon état d’occasion
Gallimard NRF "Bibliothèque De La Pléiade" Paris 1989 In-12 ( 175 X 110 mm ) de 1852 pages, pleine basane bleue, dos lisse orné de filets dorés, sous rhodoïd et étui illustré. ( Présentation de l'éditeur ). Edition établie par Pierre TESTUD. Très bel exemplaire.
Gallimard NRF "Bibliothèque De La Pléiade" Paris 1989 In-12 ( 175 X 110 mm ) de 1852 pages, pleine basane bleue, dos lisse orné de filets dorés, sous rhodoïd et étui illustré. ( Présentation de l'éditeur ). Edition établie par Pierre TESTUD. Très bel exemplaire.