A Paris, chez Jacques Collombat, 1708. Un volume in-8 plein veau brun, dos à nerfs orné de caissons à fleurons dorés, pièce de titre en maroquin rouge, [1f.]titre, [2ff.] épitre, [2ff.] préface, [2ff.] table et privilège, 71 pp., [4p.], dictionnaire de la page 76 à 334, pp. 335-386, table. Manquent les 2 tables dépliantes de conjugaison. Coiffe supérieure arasée, un mors fendu (sur 2 cm), manque à un coin.
La librairie est ouverte du mardi au samedi de 9h30 à 12h30 et de 13h30 à 19h00. Commandes par courriel ou téléphone. Envoi rapide, emballage soigné. La librairie est ouverte du mardi au samedi de 9h30 à 12h30 et de 13h30 à 19h00. Commandes par courriel ou téléphone. Envoi rapide, emballage soigné.
Paris, Valleyre père, 1757. 2 parties en 1 vol. in-12 de XVI-474-(2) pp., 1 plan, basane brune, dos lisse orné, pièce de titre en maroquin rouge, tranches rouges (reliure de l'époque).
Deuxième édition. Un plan replié.« Cet ouvrage est traditionnellement attribué à Michel Renou de Chauvigné, dit Jean-Baptiste Jaillot. Le catalogue de la Bibliothèque Nationale de France et, à sa suite, de nombreuses bibliothèques, reprennent cette attribution, que rien ne vient étayer. D'une part, dans l'ouvrage lui-même, aucune indication ne permet de préciser l'auteur, ni dans le coeur du texte, ni dans l'avis du censeur, daté de novembre 1742, ni dans le privilège du roi, accordé au libraire Gabriel Valleyre en avril 1744. D'autre part, dans ses propres Recherches critiques, historiques et topographiques sur la ville de Paris (Paris, Le Boucher, 1742), Michel Renou de Chauvigné, dit Jean-Baptiste Jaillot, ne s'attribue jamais la paternité de ce volume : il l'attribue le plus souvent à l'auteur du Livre des Rues de Paris. Le mode d'emploi d'un plan aussi schématique est donné au cours de l'avertissement. Il s'agit de combiner un repérage livresque du lieu recherché, par son quartier, avec une recherche du lieu lui-même sur le terrain » (Jean Boutier).Jean Boutier, Les Plans de Paris, 237. Bon exemplaire.
1745 Paris, Valleyre, 1745, 2 tomes en 1 vol. in 12 de XVI-192 pp., plan dépliant des 20 quartiers de Paris en frontispice ; (2)-VI pp., puis paginé de p. 192 à p. 451, (3) pp. d'approbation et privilège, rel. d'ép. plein veau brun granité, dos à nerfs orné de fers dorés, pièce de titre de maroquin bordeaux, inscriptions manuscrites à l'encre bleue sur la page de faux-titre, (nom d'un propriétaire et nom de l'auteur), bon ex.
Rare édition originale attribuée par la BNF à Jean-Baptiste Renou de Chauvigné dit Jaillot (1710-1780), éditeur de cartes géographiques et d'estampes ; géographe ordinaire du Roi. Fils de Jean-Baptiste-Urbain Renou, avocat au parlement de Paris, et petit-fils par sa mère d'Alexis-Hubert Jaillot. Secrétaire de l'ambassade de France à Gênes. Prend le nom de "Jaillot" après avoir épousé sa cousine Françoise Jaillot en fév. 1755.
de Laville / Jaillot, Jean-Baptiste-Michel Renou de Chauvigné dit
Reference : 23483
(1811)
1811 Paris chez JEAN 1811,retirage de Jaillot, 1781 1 carte : avec limites col. ; 54,5 x 71 cm,grande carte reedition de la carte de Jaillot, Jean-Baptiste-Michel Renou de Chauvigné 1781,une fente restaurée,rare bon état,bonnes marges.Envoi uniquement roulé sous tube.
image carte 1781 :http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b53099616g/f1.item
Paris, S.r Jaillot, 1775. En deux feuilles coupées en sections montées sur toile et repliées, de 488 x 632 mm et 358 x 660 mm ; étiquettes au dos portant le titre en manuscrit.
Grand et beau plan en deux feuilles du Quartier du Luxembourg, dressé par Jaillot pour accompagner les Recherches critiques, historiques et topographiques sur la ville de Paris, ouvrage dédié aux quartiers de Paris, publié entre 1772 et 1775. Le 14 février 1702, un arrêt du Conseil d'État proclame la division de Paris en vingt quartiers. Les quartiers de la place Maubert, de Saint-Germain-des-Prés et de Montmartre, plus étendus que les autres, sont partagés, et trois nouveaux quartiers sont créés, Saint-Benoît, Luxembourg et Saint-Eustache. Le Quartier du Luxembourg, 19e quartier de Paris, était borné au nord par les rues des Fossés Saint Michel ou Saint Hyacinthe, des Francs-Bourgeois et des Fossés Saint Germain, au sud par les extrémités du faubourg, depuis la rue de Sèvres jusqu'au faubourg Saint-Jacques, à l'ouest par les rues de Buci, du Four et de Sèvres, et à l'est par la rue du faubourg Saint-Jacques. C'est un plan intéressant pour l'histoire de cet ancien quartier de Paris, qui montre des rues qui ne portent plus aujourd'hui les mêmes noms, voire qui ont disparu, en particulier lors des Grands Travaux du baron Haussmann. Ainsi on peut voir la rue des Aveugles, disparue en 1850 lors de la création de la rue Saint-Sulpice, la rue de Bagneux, renommée rue Jean-Ferrandi en 1935, la rue Beurière, supprimée lors des Grands Travaux, la rue de la Bourbe, absorbée par le boulevard de Port-Royal en 1844, la rue Carpentier, renommée rue Pape-Carpantier en 1885, puis rue Marie-Pape-Carpantier en 1994, la rue du Chasse-Midi renommée rue du Cherche-Midi en 1832, la rue d'Enfer, dont une partie de la rue est supprimée lors du percement du boulevard Saint-Michel en 1859, la partie restante étant renommée rue Denfert-Rochereau en 1879, puis avenue Denfert-Rochereau en 1946, la rue de la Foire, supprimée en 1817 lors de l'ouverture de la rue Mabillon, la rue des Fossoyeurs, renommée rue Servandoni en 1806, ou encore la rue des Fossés de M.r le Prince et la rue des Francs Bourgeois, renommées en 1851 rue Monsieur le Prince. Le plan indique les établissements religieux, les hôtels particuliers, les cazernes, le cimetière de Saint-Sulpice, ainsi que l'emplacement de l'ancien hôtel de Condé, détruit en 1773 pour permettre la construction du théâtre de la Comédie-Française, futur Théâtre de l'Odéon. Ce plan ne repose pas sur de nouveaux levés, mais sur les travaux et plans de l'abbé Jean Delagrive (1689-1757), géographe attitré de la ville de Paris. Bel exemplaire. Boutier, 302-19a et 19b ; Vallée, 1595.
Paris, S.r Jaillot, 1772. En 10 sections montées sur toile et repliées, formant un plan de 494 x 747 mm et 477 x 607 mm ; étiquettes au dos portant le titre en manuscrit.
Beau plan du Quartier de la Cité, dressé par Jaillot pour accompagner les Recherches critiques, historiques et topographiques sur la ville de Paris, ouvrage dédié aux quartiers de Paris, publié entre 1772 et 1775. Le 14 février 1702, un arrêt du Conseil d'État proclame la division de Paris en vingt quartiers. Les quartiers de la place Maubert, de Saint-Germain-des-Prés et de Montmartre, plus étendus que les autres, sont partagés, et trois nouveaux quartiers sont créés, Saint-Benoît, Luxembourg et Saint-Eustache. Le Quartier de la Cité, 1er quartier de Paris, tire son nom de l'Île de la Cité, l'antique berceau de la ville de Paris, autrefois Lutèce. Avec les quartiers de Sainte-Opportune, de la Verrerie et de la Grève, c'est l'un des quatre plus anciens quartiers de Paris, créés par Lothaire, roi des Francs, vers 954. En 1772, il comprenait les îles du Palais, de Notre Dame ou Saint Louis, et Louviers. Le plan montre en détail les maisons avec leurs jardins, et toutes les églises avec le plan des piliers et des autels. On voit également des rues aujourd'hui disparues : sur l'Île de la Cité, la rue Saint-Louis, dans le prolongement du quai des Orfèvres, la rue de la Vieille Draperie, finissant au Palais de Justice, la rue des Marmousets, la rue de l'Abreuvoir, derrière Notre-Dame, ou encore la rue Neuve-Notre-Dame, disparue lors des travaux du baron Haussmann ; sur l'Île Notre Dame ou Saint Louis, le quai d'Anjou porte également le nom de quai d'Alençon, l'actuel quai de Béthune est nommé quai Dauphin ou des Balcons, la rue Le Regrattier est nommée dans sa partie sud rue Regratière, et dans sa partie nord rue de la Femme sans Tête. Les hôtels particuliers de l'île sont nommés : Jassaud, Chenisot, Tessé, Lambert, Fénelon et Bretonvilliers. Dans la continuité de l'Île Saint-Louis figure l'Île Louviers, servant de chantiers de bois de chauffage. Elle sera rattachée à la berge en 1847. On remarque également trois ponts aujourd'hui disparus : le pont Rouge, qui reliait les îles de la Cité et de Saint-Louis, et qui sera remplacé par le Pont Saint-Louis ; le pont Saint-Charles, qui reliait l'Île de la Cité et l'Hôtel-Dieu à la rive gauche ; et le pont de Gramont, qui reliait l'Île Louviers à la rive droite. Ce plan ne repose pas sur de nouveaux levés, mais sur les travaux et plans de l'abbé Jean Delagrive (1689-1757), géographe attitré de la ville de Paris. Le plan de Jaillot est cependant plus complet que le plan de Delagrive, qui ne montrait que l'Île de la Cité. Bel exemplaire. Boutier, 302-1 ; Vallée, 1577.
Paris, S.r Jaillot, 1772. En 15 sections montées sur toile et repliées, formant un plan de 506 x 712 mm ; étiquette au dos portant le titre en manuscrit.
Beau plan du Quartier du Palais Royal, dressé par Jaillot pour accompagner les Recherches critiques, historiques et topographiques sur la ville de Paris, ouvrage dédié aux quartiers de Paris, publié entre 1772 et 1775, et gravé par Perrier. Le 14 février 1702, un arrêt du Conseil d'État proclame la division de Paris en vingt quartiers. Les quartiers de la place Maubert, de Saint-Germain-des-Prés et de Montmartre, plus étendus que les autres, sont partagés, et trois nouveaux quartiers sont créés, Saint-Benoît, Luxembourg et Saint-Eustache. Le Quartier du Palais Royal, 5e quartier de Paris, était borné au nord par la rue Neuve-des-Petits-Champs, actuelle rue des Petits-Champs, au sud par la Seine et le quai des Tuileries, à l'ouest par la rue du Colisée et la rue de Courcelles, et à l'est par la rue Froimenteau. C'est un plan intéressant pour l'histoire de cet ancien quartier de Paris, qui montre des rues qui ne portent plus aujourd'hui les mêmes noms, voire qui ont disparu, en particulier lors des Grands Travaux du baron Haussmann. Ainsi on peut voir la rue Froimenteau, également connue sous le nom de rue du Musée, supprimée en 1850 lors de l'achèvement du musée du Louvre, la rue du Dauphin, renommée rue Saint-Roch en 1879, la rue des Champs Élisées, renommée rue Boissy-d'Anglas en 1865, ou encore la rue du Hazard, devenue rue Thérèse en 1880. On peut voir également la place Louis XV, qui sera nommée place de la Révolution en 1792, puis place de la Concorde en 1830. De cette place démarre une grande allée bordée d'arbres, la future avenue des Champs-Élysées, menant à une grande place circulaire, la future place de l'Étoile ou place Charles-de-Gaulle. On remarque également, rue du faubourg Saint-Honoré, l'Hôtel des Ambassadeurs Extraordinaires, qui n'est autre que le futur Palais de l'Élysée, construit en 1720 pour le comte d'Évreux, puis offert par Louis XV à sa favorite, la marquise de Pompadour, en 1753, ou encore le Colisée, luxueux établissement de divertissement construit entre 1769 et 1771 par Louis-Denis Le Camus, puis fermé en 1780, et démoli quelques années plus tard. Le plan montre également les établissements religieux. Ce plan ne repose pas sur de nouveaux levés, mais sur les travaux et plans de l'abbé Jean Delagrive (1689-1757), géographe attitré de la ville de Paris. Delagrive avait projeté de réaliser un plan du quartier Maubert. Annoncé en 1758, il ne vit jamais le jour. Bel exemplaire. Boutier, 302-5 ; Vallée, 1581 ; Bibliothèque Nationale, Paris d'hier et de demain, Exposition, 1966, p. 20, 108.
Paris, S.r Jaillot, 1773. En 9 sections montées sur toile et repliées, formant un plan de 555 x 358 mm ; étiquette au dos portant le titre en manuscrit.
Beau plan du Quartier du Temple ou du Marais, dressé par Jaillot pour accompagner les Recherches critiques, historiques et topographiques sur la ville de Paris, ouvrage dédié aux quartiers de Paris, publié entre 1772 et 1775. Le 14 février 1702, un arrêt du Conseil d'État proclame la division de Paris en vingt quartiers. Les quartiers de la place Maubert, de Saint-Germain-des-Prés et de Montmartre, plus étendus que les autres, sont partagés, et trois nouveaux quartiers sont créés, Saint-Benoît, Luxembourg et Saint-Eustache. Le Quartier du Temple ou du Marais, 14e quartier de Paris, était borné au nord par les extrémités des faubourgs du Temple et de la Courtille, au sud par les rues des Vieilles Haudriettes, des Quatre Fils, de la Perle, du Parc Royal et Neuve Saint Gilles, à l'ouest par les rues du Temple et du Fauxbourg du Temple, jusqu'au coin de la rue des Vieilles Haudriettes, et à l'est par les remparts et les rues du Ménil-Montant et de la Roulette. C'est un plan intéressant pour l'histoire de cet ancien quartier de Paris, qui montre des rues qui ne portent plus aujourd'hui les mêmes noms, voire qui ont disparu, en particulier lors des Grands Travaux du baron Haussmann. Ainsi on peut voir la rue de la Roulette, absorbée par la rue Oberkampf en 1864, la rue des Marais du Temple, disparue lors du percement du boulevard de Magenta en 1859, la rue des Fossés du Temple, renommée rue Amelot en 1777, la rue de Périgueux renommée rue Debelleyme en 1865, ou encore la rue de l'Oseille, renommée rue de Poitou en 1877. Le plan montre les établissements religieux, les hôtels particuliers, et les moulins de Charonne et de la Courtille. Ce plan ne repose pas sur de nouveaux levés, mais sur les travaux et plans de l'abbé Jean Delagrive (1689-1757), géographe attitré de la ville de Paris. Bel exemplaire. Boutier, 302-14 ; Vallée, 1590.
Paris, S.r Jaillot, 1774. En trois feuilles coupées en sections montées sur toile et repliées, de 620 x 516 mm, 475/578 x 634/683 mm, et 444 x 638 mm ; étiquettes au dos portant le titre en manuscrit.
Beau plan du Quartier Saint Antoine en trois feuilles, dressé par Jaillot pour accompagner les Recherches critiques, historiques et topographiques sur la ville de Paris, ouvrage dédié aux quartiers de Paris, publié entre 1772 et 1775. Le 14 février 1702, un arrêt du Conseil d'État proclame la division de Paris en vingt quartiers. Les quartiers de la place Maubert, de Saint-Germain-des-Prés et de Montmartre, plus étendus que les autres, sont partagés, et trois nouveaux quartiers sont créés, Saint-Benoît, Luxembourg et Saint-Eustache. Le Quartier Saint Antoine, 15e quartier de Paris, était borné au nord par les extrémités des faubourgs et par les rues du Mesnil-Montant, de la Perle, du Parc Royal et Neuve S.t Gilles, au sud par la rue Saint Antoine, depuis l'angle de la Vieille rue du Temple, et par la Seine, à l'ouest par la Vieille rue du Temple, depuis les angles des rues des Quatre Fils et de la Perle jusqu'à la rue Saint Antoine, et à l'est par les extrémités des faubourgs. C'est un plan intéressant pour l'histoire de cet ancien quartier de Paris, qui montre des rues qui ne portent plus aujourd'hui les mêmes noms, voire qui ont disparu, en particulier lors des Grands Travaux du baron Haussmann. Ainsi on peut voir la rue Vieille-du-Temple, qui était nommée Vieille rue du Temple, la rue de la Vallée de Fécan, aujourd'hui impasse de la Vallée-de-Fécamp, la rue des Amandiers, absorbée par la rue du Chemin Vert en 1868, la rue du Thrône, absorbée par la rue des Boulets en 1868, ou encore la rue Royale, renommée rue des Vosges en 1792, puis rue de Birague en 1864. Au bout de la rue Royale se trouve la place Royale, qui sera baptisée place des Vosges en 1800, en l'honneur du département du même nom, qui fut le premier à s'être acquitté de l'impôt sous la Révolution Française. Le plan indique les établissements religieux, les manufactures, comme la Manufacture Royale des Glaces, et les hôtels particuliers et publics, tels l'Hôtel des Mousquetaires Noirs, caserne qui abritait la deuxième compagnie de mousquetaires, et où sera transféré en 1779 l'Hôpital des Quinze-Vingts. Près de la rue du Thrône figure une place traversée par le chemin de Vincennes, nommée Le Thrône, qui n'est autre que la place de la Nation. Ce plan ne repose pas sur de nouveaux levés, mais sur les travaux et plans de l'abbé Jean Delagrive (1689-1757), géographe attitré de la ville de Paris. Bel exemplaire. Boutier, 302-15, 15b & 15c ; Vallée, 1590-1591.
Paris, S.r Jaillot, 1773. En 15 sections montées sur toile et repliées, formant un plan de 507 x 696 mm ; étiquette au dos portant le titre en manuscrit.
Beau plan du Quartier Montmartre, dressé par Jaillot pour accompagner les Recherches critiques, historiques et topographiques sur la ville de Paris, ouvrage dédié aux quartiers de Paris, publié entre 1772 et 1775, et gravé par Perrier. Le 14 février 1702, un arrêt du Conseil d'État proclame la division de Paris en vingt quartiers. Les quartiers de la place Maubert, de Saint-Germain-des-Prés et de Montmartre, plus étendus que les autres, sont partagés, et trois nouveaux quartiers sont créés, Saint-Benoît, Luxembourg et Saint-Eustache. Le Quartier Montmartre, 6e quartier de Paris, naît de la division du Quartier de Saint-Eustache en deux parties. Il était borné au nord par les extrémités des faubourgs, au sud par la rue Neuve des Petits Champs, la place des Victoires, la rue des Fossés Montmartre et la rue Neuve Saint Eustache, à l'ouest par les marais des Porcherons avec le château et la ferme des Mathurins, et à l'est par les rues Poissonnière et Sainte-Anne. C'est un plan intéressant pour l'histoire de cet ancien quartier de Paris, qui montre des rues qui ne portent plus aujourd'hui les mêmes noms, voire qui ont disparu, en particulier lors des Grands Travaux du baron Haussmann. Ainsi on peut voir la rue Neuve Saint Augustin, renommée rue Daunou en 1881, la rue Basse ou du Chemin du Rempart, absorbée par le boulevard de la Madeleine en 1858, la rue Coquenard ou Notre Dame de Lorette, renommée rue Lamartine en 1848, ou encore la rue d'Enfer, renommée rue Bleue en 1789 par le duc d'Orléans. La rue Saint-Lazare est nommée rue Saint-Lazare ou des Porcherons. Près de la rue Bergère, on remarque l'Hôtel des Menus Plaisirs du roi, construit en 1763, et aujourd'hui disparu, de même que le château le Coq ou des Porcherons, château du XIVe siècle rasé en 1854 lors des travaux haussmanniens. Le plan montre également les établissements religieux, les Écuries du duc d'Orléans, et les hôtels particuliers et publics, tels l'Hôtel de Choiseul ou l'Hôtel de la Compagnie des Indes. Ce plan ne repose pas sur de nouveaux levés, mais sur les travaux et plans de l'abbé Jean Delagrive (1689-1757), géographe attitré de la ville de Paris. Delagrive avait projeté de réaliser un plan du quartier Maubert. Annoncé en 1758, il ne vit jamais le jour. Bel exemplaire. Boutier, 302-6 ; Vallée, 1582.
Paris, S.r Jaillot, 1775. En deux feuilles coupées en sections montées sur toile et repliées, de 752 x 636 mm et 509 x 641 mm ; étiquettes au dos portant le titre en manuscrit.
Grand et beau plan en deux feuilles du Quartier Saint Germain des Prés, dressé par Jaillot pour accompagner les Recherches critiques, historiques et topographiques sur la ville de Paris, ouvrage dédié aux quartiers de Paris, publié entre 1772 et 1775. Le 14 février 1702, un arrêt du Conseil d'État proclame la division de Paris en vingt quartiers. Les quartiers de la place Maubert, de Saint-Germain-des-Prés et de Montmartre, plus étendus que les autres, sont partagés, et trois nouveaux quartiers sont créés, Saint-Benoît, Luxembourg et Saint-Eustache. Le Quartier Saint Germain des Prés, 20e quartier de Paris, était borné au nord par la Seine et l'île aux Cygnes, et par le Pont Royal, à l'est par les rues Dauphine, de Buci, du Four et de Sèvres, et à l'ouest et au sud par les extrémités du faubourg, depuis la Seine jusqu'à la rue de Sèvres. C'est un plan intéressant pour l'histoire de cet ancien quartier de Paris, qui montre des rues qui ne portent plus aujourd'hui les mêmes noms, voire qui ont disparu, en particulier lors des Grands Travaux du baron Haussmann. Ainsi on peut voir la rue Abbatiale, renommée passage de la Petite-Boucherie en 1816, la rue d'Anjou, renommée rue de Nesle en 1867, la rue des Petits Augustins, renommée rue Bonaparte en 1852, la rue Childebert, supprimée en 1866 dans le cadre du prolongement de la rue de Rennes et de la création du boulevard Saint-Germain, la rue de l'Égout, supprimée en 1866 lors du prolongement de la rue de Rennes, la rue Hillerin Bertin, renommée rue de Bellechasse en 1850, la rue des Marais, renommée rue Visconti en 1864, la rue du Sépulchre, renommée rue du Dragon en 1808, ou encore le quai des Théatins, renommé quai Voltaire en 1791. Le plan indique les établissements religieux et les hôtels particuliers et publics, tels l'Hôtel des Mousquetaires Gris, qui était situé rue du Bac, ou l'Hôtel de l'École Royale Militaire. Le quai Malaquais est orthographié Malaquest. Sur la partie occidentale du quartier, l'auteur a mis en valeur l'École Royale Militaire, fondée en 1751 par Louis XV dans le quartier du Gros Caillou, et l'île aux Cygnes. Également appelée l'île du Malt ou des Querelle, et île Maquerelle, l'île aux Cygnes fut réunie à la berge à la fin du XVIIIe. Ce plan ne repose pas sur de nouveaux levés, mais sur les travaux et plans de l'abbé Jean Delagrive (1689-1757), géographe attitré de la ville de Paris. Bel exemplaire. Quelques rousseurs claires à la feuille orientale. Boutier, 302-20a et 20b ; Vallée, 1596.
Paris, Sr. Jaillot, 1773. 477 x 668 mm ; contrecollée sur carton et montée sous passe-partout en carton fort de 5 mm d'épaisseur.
Grand et beau plan du quartier Montmartre, dressé par Jaillot pour accompagner les Recherches critiques, historiques et topographiques sur la ville de Paris, ouvrage dédié aux quartiers de Paris, publié entre 1772 et 1775. Le plan ne repose pas sur de nouveaux levés, mais sur les travaux et plans dressés par l'abbé Jean Delagrive, géographe attitré de la ville de Paris qui collabora avec Cassini, en 1733, à la mesure de la perpendiculaire à la méridienne de l'Observatoire. Les limites du quartier sont, au nord, la rue de la Tour d'Auvergne, au sud, la rue Neuve des Petits Champs et la place des Victoires, à l'ouest, les Porcherons avec son château et la ferme des Mathurins, et à l'est, la rue Poissonnière ou Sainte-Anne. Les rues principales, dont certaines sont aujourd'hui disparues, sont nommées, les jardins sont représentés. Très bel exemplaire finement aquarellé. Boutier, 302-6 ; Vallée, 1582.
<p>Par le Sieur JAILLOT, Géographe Ordinaire du Roi, de l'Académie Royale des Sciences & Belles-Lettres d'Angers.</p><p>Volume seul.</p> Paris, 1977 (re-print de l'édition 1782) Berger-Levrault 235 p., cartonnage éditeur. 14 x 22
Occasion
Paris, Berger-Levrault, 1977 5 vol. in-8 de texte, un vol. in-4 d'atlas, cartonnage gris, pièces de titre discolores [volumes de texte], demi-toile noire à rubans, dos muet [volume d'atlas] (reliure de l'éditeur). Ex-libris Yves Louis Mongrolle. Bon exemplaire.
Un des 475 exemplaires cartonnés et numérotés (204/475). - Il s'agit de la réimpression anastatique de l'ensemble des notices et plans que le géographe Jaillot (1710-1780), consacra à chacun des quartiers de la capitale, dans la perspective très contemporaine des "améliorations et embellissements", et dont la collection complète en édition originale est très difficile à réunir.COLLATION :I. Préface de Fleury (XLI pp.). - Lettres sur les embellissements de Paris (1778, 40 pp.). - Lettre à M*** servant de réplique à la réponse de M.L. au sujet du projet d'embeliisement du quartier du Luxembourg (1779, 14 pp.). - Recherches critiques (...). Quartiers I-V (1775-1782, XXIV-116-79-56-57-94 pp.).II. Recherches critiques (...). Quartiers VI-X (1782, 64-51-40-94-94 pp.).III. Recherches critiques (...). Quartiers XI-XV (1782, 56-36-40-48-138 pp.).IV. Recherches critiques (...). Quartiers XVI-XVIII (1782, 183-236-151 pp.).V. Recherches critiques (...). Quartiers XIX-XX (1782, 120-88 pp.). - Réponse de M. Jaillot à quelques lettres critiques sur son ouvrage (1782, 24 pp.). - Table alphabétique des XX parties des Recherches sur Paris (1775, 72 pp.).VI. Atlas : 21 plans des quartiers - sur 25 (manquent les 6e et 19e quartiers, il y a 3 plans pour le 15e, et 2 pour le 16e). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, chez l'auteur, Lottin aîné, 1772-1775 20 parties en 5 vol. in-8, avec 25 plans dépliants par Perrier, placés en regard du début de chaque monographie de quartier (certains quartiers comptant deux ou trois cartes), veau fauve marbré, dos à nerfs cloisonnés et fleuronnés, tranches rouges (reliure de l'époque). Des coiffes rognées, coins abîmés.
Edition originale rare de ce tableau de Paris à la fin de l'Ancien Régime, recherché pour son exactitude et la précision des plans par quartiers qui doivent accompagner les descriptions topographiques de chacun d'eux. L'auteur, érudit et géographe du XVIIIe siècle, mort à Paris le 5 avril 1780, appartenait à une famille d'artistes et de cartographes, était géographe ordinaire du roi, membre de l'Académie royale des sciences et belles-lettres d'Angers. C'est surtout au point de vue topographique que ces Recherches sont recommandables : à une époque où les archives du royaume et celles des établissements religieux n'étaient pas d'un accès aisé, Jaillot a su se les faire ouvrir et s'est appliqué, avec un esprit critique, parfois un peu subtil, à ne fonder son travail que sur des documents inattaquables.I. Préface. Quartiers de la Cité, de Saint-Jacques de la Boucherie, de Sainte-Opportune, du Louvre et du Palais-Royal ([2] ff. n.ch., xxiv pp., 216 pp., 79 pp., 56 pp., 58 pp. et 94 pp.). - II. Quartiers Montmartre, Saint-Eustache, des Halles, de Saint-Denys et de Saint-Martin-des-Champs ([3] ff. n.ch., 64 pp., 51 pp., 40 pp., [2] ff. n. ch. et 94 pp., 94 pp.). - III. Quartiers de la Grève, de Saint-Paul, Sainte-Avoye, du Temple, de Saint-Antoine ([3] ff. n. ch., 56 pp., 36 pp., 40 pp., 48 pp., 138 pp.). - IV. Quartiers de la Place Maubert, et de Saint-Benoît ([3] ff. n. ch., 181 pp., un f. n. ch. de privilège, 234 pp., un f. n. ch. de privilège). - V. Quartiers de S. André des Arcs, du Luxembourg, de Saint-Germain-des-Prés. ([3] ff. n. ch., 150 pp., un f. n. ch. d'approbation, 120 pp., 88 pp.).Bien complet de la Réponse de M. Jaillot à quelques lettres critiques sur son ouvrage (entre les neuvième et dixième parties, 24 pp.), de la Table alphabétique des XX parties (ibidem, 92 pp.) et des feuillets d'errata, qui ne se trouvent pas dans tous les exemplaires.Lacombe 851. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Phone number : 06 46 54 64 48
Paris, Ph. D. Langlois, 1777 2 vol. in-12, xviij pp., pp. 19-638, [3] pp. n. ch. de table, 21 pp. [Supplément], [2] pp. n. ch. de privilège, avec un plan dépliant hors texte ; titre, 477 pp., avec une carte dépliante hors texte quelques ajouts manuscrits de l'époque, veau fauve marbré, dos à nerfs cloisonnés et fleuronnés, tranches rouges (reliure de l'époque). Manques de cuir aux coiffes inférieures, charnières frottées, des mouillures claires à la fin du vol. II.
Dernière édition, la plus complète, après celles de 1745 et 1757. L'attribution au géographe Jaillot (1710-1780) est traditionnelle, mais la recherche contemporaine l'a vivement mise en doute.Vignette ex-libris Yves-Louis Mongrolle. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, chez l'auteur, Lottin aîné, 1772-1775 20 parties en 5 vol. in-8, veau fauve marbré, dos à nerfs cloisonnés et fleuronnés, tranches rouges (reliure de l'époque). Coiffes et coins abîmés.
Edition originale rare de ce tableau de Paris à la fin de l'Ancien Régime.Sans les 25 plans qui peuvent être trouvés séparément.I. Préface. Quartiers de la Cité, de Saint-Jacques de la Boucherie, de Sainte-Opportune, du Louvre et du Palais-Royal ([2] ff. n.ch., xxiv pp., 216 pp., 79 pp., 56 pp., 58 pp. et 94 pp.). - II. Quartiers Montmartre, Saint-Eustache, des Halles, de Saint-Denys et de Saint-Martin-des-Champs ([3] ff. n.ch., 64 pp., 51 pp., 40 pp., [2] ff. n. ch. et 94 pp., 94 pp.). - III. Quartiers de la Grève, de Saint-Paul, Sainte-Avoye, du Temple, de Saint-Antoine ([3] ff. n. ch., 56 pp., 36 pp., 40 pp., 48 pp., 138 pp.). - IV. Quartiers de la Place Maubert, et de Saint-Benoît ([3] ff. n. ch., 181 pp., un f. n. ch. de privilège, 234 pp., un f. n. ch. de privilège). - V. Quartiers de S. André des Arcs, du Luxembourg, de Saint-Germain-des-Prés. ([3] ff. n. ch., 150 pp., un f. n. ch. d'approbation, 120 pp., 88 pp.).Bien complet de la Réponse de M. Jaillot à quelques lettres critiques sur son ouvrage (24 pp. à la fin du tome V), de la Table alphabétique des XX parties (ibidem, 92 pp.).Lacombe 851. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Langlois Paris 1777 2 vol. 3 parties en 2 vol. in-12 de 640 pp. et 1 f.n.ch. 477 pp. 2 ff.n.ch., veau fauve glacé de l'époque, dos à nerfs richement orné, pièces de titre et de tomaison, triple filet doré en encadrement sur les plats, tranches marbrées (accrocs à deux coiffes).
Tome premier divisé en deux parties. La première contenant principalement tout ce qui renferme plusieurs habitations, & qui ne désigne aucun domicile en particulier. La seconde contenant généralement tout ce qui désigne un édifice et une habitation particulière. Tome second contenant les villes, bourgs, villages, hameaux, abbayes, chapelles, couvents & monastères, châteaux, belles maisons, fermes, forêts & moulins qui sont éloignés de Paris de vingt lieux environ à la ronde de cette capitale. Par ordre alphabétique. Nouvelle édition revue et considérablement augmentée et enrichie d'un plan gravé des environs de Paris. Bel exemplaire.
Paris, Sr. Jaillot, 1780. 625 x 646 mm.
Belle et grande carte des routes des postes de France, dressée par Jaillot pour l'année 1780. Elle est ornée d'un grand cartouche de titre inscrit sur un piédestal, décoré en tête des armoiries royales, et en pied d'une vignette montrant deux postillons à cheval se dirigeant vers une ville. La France est divisée en généralités. Les relais de postes sont marqués à l'aquarelle rouge, les routes des postes sont en pointillés. C'est en 1689 que débuta le long règne de la famille Jaillot sur l'édition postale. C'est à cette date à qu'Alexis-Hubert Jaillot obtint le privilège exclusif de publication des cartes et listes des postes. Bon exemplaire, contours aquarellés à l'époque. Deux déchirures en haut de la carte, dont une près de la pliure centrale. Arbellot, fig. 12, p. 36 (pour l'édition de 1785).