René Pons, Paysages inexistants, poèmes en prose, deux grands dessins originaux sur double page de Canson noir de Daniel Dezeuze, Rivières —Sète, mars 2008, couverture blanche imprimée à rabats, en feuilles, 10 double f., 24,2x16,7cm + emboîtage éditeur. XV exemplaires. Exemplaire 6/15 signé par l’auteur et l’artiste au colophon. Papier d’Arches. Édition originale. Il s'agit du 643e livre imprimé par les Éditions de Rivières initiées en 2002 par Jean-Paul Martin, petit cousin de Pierre André Benoit, dans la continuité de la philosophie éditoriale de l'artiste alésien, le 9e de Daniel Dezeuze et le 2e avec René Pons. 16 poèmes en prose de René Pons et deux grands dessins originaux à double-page sur canson noir. Extrait du poème "Arcadie" : "Ici, il y a des monastères déserts, dominés de tours creuses dans lesquelles on monte, un seul à la fois, par des échelles hasardeuses. On monte, et l’on ne peut accéder à la terrasse de la tour que par une étroite ouverture qui vous écorche les épaules. Angoisse de rester coincé là. Mais quel paysage, une véritable Arcadie, lorsque passé le sas, le cercle du regard embrasse tant de paix ! Toutefois, quand on veut redescendre, les échelles ont disparu. Il ne reste donc plus qu’à sauter, ou à mourir de faim en contemplant l’inaccessible." L’écrivain René Pons est né près de Montpellier en 1932. Après deux années d’étude de Médecine et deux licences de Lettres, il enseigne dans le secondaire puis, ami de longue date des peintres du groupe Supports-Surfaces et de quelques autres, il enseigne pendant une quinzaine d'années à l'Ecole des Beaux arts de Nîmes. Il a écrit plus d’une quarantaine d’ouvrages et de nombreux livres d’artistes dont une soixantaine pour les Éditions de Rivières. Né en 1942 à Alès, dans le Gard, Daniel Dezeuze passe sa jeunesse à Montpellier où il étudie à l’école des Beaux-Arts. Entre 1961 et 1967, il voyage au Canada, au Mexique et aux Etats-Unis où il découvre les œuvres des peintres abstraits de l’après-guerre ainsi que les cultures indienne et nomade. De retour en France, il s’installe à Paris et démarre alors sa véritable carrière artistique avec la série des Châssis, qui témoigne d’une recherche commune aux démarches plastiques de l’époque, à savoir la déconstruction des supports et des matériaux traditionnels de la peinture. À partir de 1968, il est l’un des fondateurs du groupe Supports/Surfaces et il crée l’année suivante avec Vincent Bioulès, Louis Cane et Marc Devade la revue Peinture, Cahiers théoriques, revue de référence pour les membres du groupe et le débat critique de ce temps. Tous travaillent à la « déconstruction » du tableau, appréhendé en tant qu’objet. Ils mettent en avant le matérialisme des œuvres, l’importance du processus de création et remettent en cause l’idéalisme pictural. Les oeuvres de Dezeuze, comme en témoigne son intervention dans le livre de PAB, L’espace à l’avant, que nous présentons ici, sont composées de matériaux pauvres, hétéroclites et parfois inattendus : treillages, filets à papillons, valises, trombones ici, évacuant la figure. De toute rareté.
René Pons, À Wang Wei (701-761) poème, dessin original sur double-page Canson noir de Daniel Dezeuze, Rivières — Sète — Gajan, septembre 2008, couverture blanche imprimée à rabats, en feuilles, 7 double f., 17,7x13,5cm + emboîtage éditeur. XV exemplaires. Exemplaire 13/XV signé par l’auteur et l’artiste au colophon. Papier d’Arches. Édition originale. Il s'agit du 786e livre imprimé par les Éditions de Rivières initiées en 2002 par Jean-Paul Martin, petit cousin de Pierre André Benoit, dans la continuité de la philosophie éditoriale de l'artiste alésien. Magnifique hommage poétique de René Pons, écrit à Gajan le 24 mars 2005, et plastique de Daniel Dezeuze, inspiré de la calligraphie extrême-orientaliste, à l’art du poète, peintre et musicien chinois de la période Tang : Wang Wei (701-761). On disait de lui qu'il était habité par le Tao et que, délivré de toute conscience et de toutes limitations, il était en mesure de rendre à la nature sa beauté invisible perceptible aux sens. Extrait : "Temps et distance N'existent plus Depuis l'Orient extrême Wang Wei me tend la main La pluie boudeuse Depuis longtemps Est enfin là Les oiseaux migrateurs arrivent Matin et soir le jardin Est un parterre de cris Et l'aube sent l'herbe mouillée [...]" L’écrivain René Pons est né près de Montpellier en 1932. Après deux années d’étude de Médecine et deux licences de Lettres, il enseigne dans le secondaire puis, ami de longue date des peintres du groupe Supports-Surfaces et de quelques autres, il enseigne pendant une quinzaine d'années à l'Ecole des Beaux arts de Nîmes. Il a écrit plus d’une quarantaine d’ouvrages et de nombreux livres d’artistes dont une soixantaine pour les Éditions de Rivières. Né en 1942 à Alès, dans le Gard, Daniel Dezeuze passe sa jeunesse à Montpellier où il étudie à l’école des Beaux-Arts. Entre 1961 et 1967, il voyage au Canada, au Mexique et aux Etats-Unis où il découvre les œuvres des peintres abstraits de l’après-guerre ainsi que les cultures indienne et nomade. De retour en France, il s’installe à Paris et démarre alors sa véritable carrière artistique avec la série des Châssis, qui témoigne d’une recherche commune aux démarches plastiques de l’époque, à savoir la déconstruction des supports et des matériaux traditionnels de la peinture. À partir de 1968, il est l’un des fondateurs du groupe Supports/Surfaces et il crée l’année suivante avec Vincent Bioulès, Louis Cane et Marc Devade la revue Peinture, Cahiers théoriques, revue de référence pour les membres du groupe et le débat critique de ce temps. Tous travaillent à la « déconstruction » du tableau, appréhendé en tant qu’objet. Ils mettent en avant le matérialisme des œuvres, l’importance du processus de création et remettent en cause l’idéalisme pictural. Les oeuvres de Dezeuze, comme en témoigne son intervention dans le livre de PAB, L’espace à l’avant, que nous présentons ici, sont composées de matériaux pauvres, hétéroclites et parfois inattendus : treillages, filets à papillons, valises, trombones ici, évacuant la figure. Daniel Dezeuze a réalisé vingt livres d’artiste pour les Éditions de Rivières sur des textes originaux de sa composition, de PAB, René Pons, Gaston Puel, Francine Marc, Claude Minière et Bernard Teulon-Nouailles. Tous sont présentés dans notre catalogue et témoignent du foisonnement de ses recherches plastiques. De toute rareté.
René Pons, À Hiroshige (1797-1858), poème, illustré de six collages peints de Daniel Dezeuze, Rivières — Gajan — Sète, janvier 2006, couverture blanche imprimée à rabats, en feuilles, 9 double f., 12,5x12cm + emboîtage éditeur. XII exemplaires. Exemplaire 11/12 signé par l’auteur et l’artiste au colophon. Papier d’Arches. Édition originale. Il s'agit du 370e livre imprimé par les Éditions de Rivières initiées en 2002 par Jean-Paul Martin, petit cousin de Pierre André Benoit, dans la continuité de la philosophie éditoriale de l'artiste alésien. Magnifique hommage poétique de René Pons, écrit à Gajan le 24 mars 2005, et plastique de Daniel Dezeuze, inspiré de la calligraphie extrême-orientaliste, à l’art du peintre et graveur japonais Utawaga Hiroshige (1797-1858), représentant avec Hokusaï de l’ukiyo-e. Extrait : "Comme Hiroshige ne garder que l'essentiel Entourer de ses mots le vide L'esquisse ouvre l'infini fulguration d'un éclair d'encre [...]" L’écrivain René Pons est né près de Montpellier en 1932. Après deux années d’étude de Médecine et deux licences de Lettres, il enseigne dans le secondaire puis, ami de longue date des peintres du groupe Supports-Surfaces et de quelques autres, il enseigne pendant une quinzaine d'années à l'Ecole des Beaux arts de Nîmes. Il a écrit plus d’une quarantaine d’ouvrages et de nombreux livres d’artistes dont une soixantaine pour les Éditions de Rivières. Né en 1942 à Alès, dans le Gard, Daniel Dezeuze passe sa jeunesse à Montpellier où il étudie à l’école des Beaux-Arts. Entre 1961 et 1967, il voyage au Canada, au Mexique et aux Etats-Unis où il découvre les œuvres des peintres abstraits de l’après-guerre ainsi que les cultures indienne et nomade. De retour en France, il s’installe à Paris et démarre alors sa véritable carrière artistique avec la série des Châssis, qui témoigne d’une recherche commune aux démarches plastiques de l’époque, à savoir la déconstruction des supports et des matériaux traditionnels de la peinture. À partir de 1968, il est l’un des fondateurs du groupe Supports/Surfaces et il crée l’année suivante avec Vincent Bioulès, Louis Cane et Marc Devade la revue Peinture, Cahiers théoriques, revue de référence pour les membres du groupe et le débat critique de ce temps. Tous travaillent à la « déconstruction » du tableau, appréhendé en tant qu’objet. Ils mettent en avant le matérialisme des œuvres, l’importance du processus de création et remettent en cause l’idéalisme pictural. Les oeuvres de Dezeuze, comme en témoigne son intervention dans le livre de PAB, L’espace à l’avant, que nous présentons ici, sont composées de matériaux pauvres, hétéroclites et parfois inattendus : treillages, filets à papillons, valises, trombones ici, évacuant la figure. Daniel Dezeuze a réalisé vingt livres d’artiste pour les Éditions de Rivières sur des textes originaux de sa composition, de PAB, René Pons, Gaston Puel, Francine Marc, Claude Minière et Bernard Teulon-Nouailles. Tous sont présentés dans notre catalogue et témoignent du foisonnement de ses recherches plastiques. De toute rareté.