Paris, Gruel & Engelmann, 1880. Un vol. au format in-16 (123 x 78 mm) de 1 f. bl., 1 frontispice n.fol., 1 f. n.fol., 451 pp. et 1 f. bl. Reliure de l'époque de plein maroquin lie-de-vin à rabats, double filet à froid encadrant les plats, dos lisse orné de doubles filets à froid, tranches dorées. (Gruel).
Exemplaire revêtu d'une délicate reliure du temps signée en queue du dos Gruel. Belle impression sur vergé d'édition ; agrémentée de 7 jolies planches (dont frontispice). Léon Gruel "possédait l'une des plus belles collections de reliures de Paris, allant des origines au XVIIIeème siècle inclus." (in Fléty). ''Trois générations de Gruel se sont succédées dans l’atelier familial situé dans le quartier de la Madeleine à Paris. Isidore Desforges est le beau père de Paul Gruel et le fondateur de cet atelier en 1811. A sa mort, son gendre, bien que graveur de formation, lui succède à la tête de l’atelier. En 1834, il le transfère alors rue de la Concorde. Après le décès, en 1846, de Paul Gruel, sa veuve poursuit l’activité, participe aux expositions et notamment à celle de 1849 où elle obtient une médaille de bronze. En 1850, la veuve Gruel se remarie avec le lithographe - et inventeur de la chromolithographie - Jean Engelmann et la maison Gruel devient, dès lors, Gruel-Engelmann. De son premier mariage avec Paul Gruel, elle eu un fils, Léon Gruel, né en 1840. De son second mariage naîtront deux fils, Edmond et Robert Engelmann. Lorsque meurt Engelmann en 1875, elle forme avec ses trois fils une des plus importantes maison de reliure de la capitale. Cette collaboration dure jusqu’en 1891, date à laquelle Léon Gruel devient l’unique propriétaire.'' Fléty I, Dictionnaire des relieurs français, 85 - Crauzat I, La Reliure française, pp. 27 et suivantes). Angles, coiffes et mors très légèrement élimés. Du reste très belle condition.