Paris Editions Ipagine mars 2015 In-8, collé, couverture illustrée.Edition originale de cette très intéressante étude consacrée aux couleurs utilisées à travers les siècles par les relieurs, avec une préface de Christian Galantaris: Mathieu Charleux aborde avec audace un sujet dont les confins sont vagues et lointains, mais il importait quil le fît, dès lors quil sagissait de la perception visuelle des objets en lien avec le maniement de la langue. Car la description des reliures et de leurs couleurs, même faite par des spécialistes, donne lieu quotidiennement à un flou nullement artistique (extrait de la préface). Après un rappel des fondamentaux historiques au sujet des peaussiers, des liens subtils entre provenances et couleurs, puis des principes techniques avec les principaux cuirs et peaux utilisés en reliure, l'auteur s'attelle au cœur du sujet: le nuancier. A grand renfort de références bibliographiques, Mathieu Charleux liste les nuances les plus connues, mais aussi les plus rares, utilisées en reliure: acajou, mais aussi aile de mouche, cuisse de nymphe émue, gorge-de-pigeon, pavé mouillé ou zinzolin... Avant de conclure, il évoque également le cas particulier des couleurs des reliures de Hetzel pour les ouvrages de Jules Verne. Exemplaire du tirage ordinaire.
Paris Editions Ipagine mars 2015 In-8, collé, couverture illustrée.Edition originale de cette très intéressante étude consacrée aux couleurs utilisées à travers les siècles par les relieurs, avec une préface de Christian Galantaris: Mathieu Charleux aborde avec audace un sujet dont les confins sont vagues et lointains, mais il importait quil le fît, dès lors quil sagissait de la perception visuelle des objets en lien avec le maniement de la langue. Car la description des reliures et de leurs couleurs, même faite par des spécialistes, donne lieu quotidiennement à un flou nullement artistique (extrait de la préface). Après un rappel des fondamentaux historiques au sujet des peaussiers, des liens subtils entre provenances et couleurs, puis des principes techniques avec les principaux cuirs et peaux utilisés en reliure, l'auteur s'attelle au cœur du sujet: le nuancier. A grand renfort de références bibliographiques, Mathieu Charleux liste les nuances les plus connues, mais aussi les plus rares, utilisées en reliure: acajou, mais aussi aile de mouche, cuisse de nymphe émue, gorge-de-pigeon, pavé mouillé ou zinzolin... Avant de conclure, il évoque également le cas particulier des couleurs des reliures de Hetzel pour les ouvrages de Jules Verne. Un des 60 exemplaires numérotés sur papier Munken crème, seul tirage sur grand papier.