, , 1749-1750. 2 vol. in-12 à 15 lignes par page, texte encadré, de (8)-554 pp. ; (4)-509 pp., veau brun glacé, filets dorés sur les plats, dos orné à nerfs, pièce de titre "Oeuvres de H.M.R.D." en maroquin fauve, gardes de papier dominoté, tranches dorées (reliure de l'époque).
Ensemble de quatre romans inédits d’un écrivain ordinaire de la Marine chargé à vingt ans de rapporter le « journal du voyage fait par la Maison du Roi pour aller recevoir Madame la Dauphine à l'île des Faisans" le 13 janvier 1745 sur la Bidassoa à la frontière franco-espagnole aménagée pour constituer le sas d’entrée de Marie-Thérèse d’Espagne, fille de Philippe V et future Dauphine de France. « Après avoir rédigé ce journal le mieux qu'il me fut possible, je vis qu'il ne formait au fond qu'une lecture sèche et qui n'avait d'autre intérêt que l'objet qui me l'avait fait composer ».L’auteur, surrnuméraire dans les bureaux de la Cour de 1745 à 1747, soumit son manuscrit à la dame d'honneur de la dauphine, la duchesse de Brancas qui « comprit qu'il fallait y semer un intérêt plus vif avant de le présenter et elle me conseilla d'y coudre deux histoires de mon invention » ainsi qu’à la romancière Madeleine-Angélique marquise de Gomez « pour corriger les plans ». La dauphine mourut le 22 juillet 1746, brisant les rêves de publication du jeune écrivain : « il ne me resta que mon manuscrit pour prix de mes veilles ». Mais le journal fit naître deux premiers romans sentimentaux et galants dont l’épître dédicatoire datée du 1er janvier 1749 à Brest porte le nom de l’auteur alors chargé du bureau des armements, de la voilerie et des travaux de construction du vaisseau de 64 canons "L'Opiniâtre" : « Je vous devais l'hommage que je vous rends en vous offrant le "Prix de la vertu" et le "Généreux armateur", les sentiments de mes deux héroïnes sont ceux que vous m'avez appris à connaître et mon style est le fruit d'une partie de nos entretiens. (…) Votre très h. H… M… Regnier D… »Dans les "Les Vrais triomphes du sentiment", Regnier Du Tillet se livre à une critique sévère du roman de Jean Galli de Bibiena, "Le Triomphe du sentiment", publié en 1750, suivi de la "Relache à Malaga", composé « dans un vaisseau où comme on le verra le défaut d'amusement pendant une traversée fort longue m'offrit cette unique ressource d'adoucir mon ennui ». Après diverses fonctions, Honoré Marie Regnier du Tillet (Paris 1726 - Bastia 1796) membre correspondant de l’académie royale de marine fut nommé en 1777, chef de l'administration de la Marine en Corse. Il fut député suppléant de Corse à l'Assemblée législative en 1791-1792. Précieux recueil des oeuvres manuscrites restées inédites d'Honoré Marie Regnier Dutillet dont aucun des titres n'apparaît au catalogue de la BnF. Manuscrit calligraphié orné à l'encre noire de bandeaux, 2 frontispices (68 x 125 mm) et 7 en-tête (68 x 35 mm). Ex-libris "G.O." non identifié.[Regnier du Tillet] Doneaud Du Plan (Alfred), Histoire de l’Académie de Marine, Paris, Berger-Levrault, 1878.
editions c l 1942 1942. Paule Régnier: L'expérience d'Alain/ Editions C.L. 1942 . Paule Régnier: L'expérience d'Alain/ Editions C.L. 1942
Bon état
Grasset 1924 1924. Paule Régnier: La Vivante Paix/ Librairie Grasset 1924 . Paule Régnier: La Vivante Paix/ Librairie Grasset 1924
Etat correct
Fayard 1929 1929. Paule Régnier: Marcelle faible femme/ A. Fayard & Cie 1929 . Paule Régnier: Marcelle faible femme/ A. Fayard & Cie 1929
Bon état
Horizons de France 1926 2 volumes, in-4, reliure demi maroquin noir à coins, dos à 5 nerfs ornés de filets dorés, caissons ornés de cadres néo-classiques dorés, plats jaspés verts, 271 pp. - 304 pp., nombreuses illustrations en sépia dans et hors texte. Bel exemplaire. - Introduction de Henri de RéGNIER
Bon état d’occasion
Paris, Delarue, Libraire-éditeur, impr. émile Martinet 1876 In-12 17,5 x 12 cm. Reliure demi-chagrin bleu-marine, dos à nerfs encadés de fers dorés, tête dorée, 255 pp., notes en bas de page, table. Reliure légèment frottée, intérieur assez frais.
Bon état d’occasion
P., 1835 in-folio oblong demi-chagrin à coins, dos lisse orné. Cent planches sous serpente tirées sur chine. Rares rousseurs marginales. Bon exemplaire.
Rare et précieux document pour l'histoire de l'habitation privée au début du XIXe siècle. Victor Hugo rue Notre-Dame-des-Champs; le baron Gérard assis sur un fauteuil dans son jardin d’Auteuil ; Mlle Mars à Sceaux (à cheval); Charles Nodier à l’Arsenal; Balzac à la fenêtre de sa maison, rue Cassini; Mme Récamier à Aulnay ; etc.. “Pour ces vues, Champin crée une lumière crépusculaire accusant les contrastes et donnant ainsi aux lieux une dimension particulière, ou joue d’un effet de lune cher aux romantiques. La lithographie représentant Mme Récamier sortant de la Maison de Chateaubriand (appartenant alors à Sosthènes de La Rochefoucauld-Doudeauville) en compagnie d’un cavalier crée la controverse: qui est donc cet homme aux côtés de la «belle des belles»? Chateaubriand en visite à la Vallée-aux-Loups?”. (Micheline Henry, Jean-Jacques Champin, dessinateur, peintre, lithographe. P.,1984). Introduction par Charles Nodier. Bon état d’occasion Illustrés romantiques et modernes
Paris, Mercure de France 1933 In-12 19 x 14 cm. Broché, couverture beige, 236 pp., table des matières. N 227/220 sur vélin pur fil Lafuma numérotés de 34 à 253. Exemplaire en très bon état à pleine marge.
Très bon état d’occasion
A Paris, chez Jean Baptiste Coignard, 1706. In-4 de (12)-746-(14) pp., veau brun glacé, pièce de maroquin rouge, dos orné à nerfs (reliure de l'époque).
Édition originale avec titre de relais daté 1706. Principal ouvrage de Règnier-Desmarais, cette grammaire publiée en 1705, alors que l'auteur occupait le poste de Secrétaire perpétuel de l'Académie, était destinée à faire pendant au Dictionnaire de l'Académie française.« Une partie les plus intéressantes de ce livre est le Traité de l'orthographe. L'auteur y expose avec détails les divers changements proposés depuis J. Dubois jusqu'à Lesclache, pour rendre l'écriture conforme à la prononciation » (Quérard).Bel exemplaire malgré un petit accident à la coiffe de pied.
Hachette 1884 293 pages 1884. 293 pages.
Hachette 1928 271 pages 1928. 271 pages.
P. Jannet - "Bibliothèque Elzevirienne"- P. Daffis - Pagnerre Paris 1853 In-12 ( 165 X 105 mm ) de LV-340 pages, pleine percaline rouge, dos lisse titré en lettres dorées et orné de la sphère elzévirienne dorée, plats ornés de filets d'encadrement à froid. Belle édition imprimée sur beau papier, volume non rogné. Rousseurs sur la page de titre, bon exemplaire. BIBLIOTHEQUE ELZEVIRIENNE: Cette collection est un véritable monument de l'histoire de la librairie française.La collection complète ( 173 volumes ) est extrêmement difficile à constituer. Les textes qui la composent sont des ouvrages ou des manuscrits inédits ou très rares des XVe et XVIe siècles et par exception de quelques autres postérieurs au XVIIIe. Ces ouvrages contiennent les commentaires des plus grands érudits de l'époque. L'éditeur Pierre JANNET n'a reculé devant aucun sacrifice pour lancer sa collection. Ces jolies reliures en toile rouge à la manière anglaise ornées d'un globe doré feront le reste pour assurer la renommée de la Bibliothèque Elzévirienne.
du Trianon, impr. Darantière, à Dijon, coll. « Oeuvre romanesque de Hentri de Régnier » 1931 Illustrations de Raphaël Drouart, de P. E. Vibert, de Constant Le Breton, de Pierre Dubreuil, de Georges Tcherkessof, de Pierre Gandon, de Raphaël Drouart. Un des soixante-quinze exeplaires sur Hollande Pannekoek. 6 volumes. In-8 17 x 22 cm. Brochés sous couvertures rempliées et illustrées, bandeaux, lettrines, bois originaux hors-texte, culs-de-lampe. 320 - 291 - 161 - 502 - 290 - 373 pp. Pages non coupées à grandes marges. Exemplaires en bon état.
Bon état d’occasion
Javal et Bourdeaux, impr. Presses du Maître-Imprimeur R. Coulouma, à Argenteuil 1933 In-4. Broché, couverture rempliée et ornée, IV-294 pp., frontispice en couleur d'Auguste Leroux, 14 planches en couleurs sousserpentes légendées, bandeaux, lettrines, culs-de-lampe. Bon exemplaire, pages non coupées.
édition originale. Tirage limité à 2350 exemplaires numérotés. L’un des 2000 sur vélin du Marais. Bon état d’occasion
Paris, Société du Mercure de France 1906 In-12. Reliure postérieure pleine basane fauve marbrée, premier plat de couverture conservé, dos à nerfs, tête dorée, 328 pp. Bon exemplaire.
édition originale sur papier d’éditeur. Avec envoi de l’auteur. Bon état d’occasion
Paris , GLM 1949 In-16 16,5 x 11,5 cm. Broché, couverture bleu-ciel à rabats, report du titre en noir sur le dos et le premier plat, 37 pp. édition originale. Tirage limité à 400 exemplaires. Celui-ci N 143 sur vélin. Couverture poussiéreuse.
Bon état d’occasion
Paris, éditions du Charme 1941 In-8 20,5 x 15,5 cm. Broché, couverture rempliée, titre en vert sur le dos et le premier plat illustré d’une vignette, 197 pp., illustrations dans le texte de Jean Droit, table des matières. Bon exemplaire sur vélin Aussedat.
Bon état d’occasion
Paris, Mercure de France, impr. Blais er Roy, à Poitiers 1906 In-12 19 x 11 cm. Reliure demi-maroquin vert, signé Stroobants, dos à nerfs, tête dorée, couvertures et dos conservés, 211 pp., table. édition originale sur papier d’éditeur. Dos insolé, intérieur légèrement et uniformément jauni, coins de pied légèrement frottés et émoussés. Bon exemplaire.
Bon état d’occasion
Paris, école française d’Extrême-Orient, coll. « Publications de l’école française d’Extrême-Orient », n° 96 1974 In-4 28 x 19,5 cm. Broché, couverture grise, auteur & titre en noir sur le dos et le premier plat, 369 pp., notes en bas de page, bibliographie, index des noms de personnes et de lieux, table des matières. Exemplaire en très bon état, pages non coupées.
Très bon état d’occasion
Librairie Ancienne Edouard Champion Paris 1923 In-8 ( 235 X 145 mm ) de XLIII-257 pages, pleine percaline brique de l'éditeur. Gravures, bandeaux , culs-de-lampe. Belle impression sur vergé. Coiffes un peu arasées, dos passé, bon exemplaire, non rogné.
P. Jannet - "Bibliothèque Elzevirienne" Paris 1853 In-12 ( 165 X 105 mm ) de LV-340 pages + 48 pages de catalogue, pleine percaline rouge, dos lisse titré en lettres dorées et orné de la sphère elzévirienne dorée, plats ornés de filets d'encadrement et de fleurons d'angles à froid. Belle édition imprimée sur beau papier, volume non rogné. Rousseurs passim, agréable exemplaire. Bibliothèque Elzevirienne.
Précieux et remarquable exemplaire, l’un des deux répertoriés conservés dans sa première reliure en vélin de l’époque en tout premier tirage avant la mention ajoutée sur le titre général dans le second tirage « qu autres des plus signalez Poetes de ce temps ». Paris, pour Gilles Robinot, au Palais en la Gallerie des prisonniers, 1614. Avec privilège du Roy.In-8 de (4) ff., 123 ff., (1) f. de privilège. F. de titre légèrement effrangé, infime galerie de vers dans la marge blanche inf. des ff. 83 à 88, pte. mouillure dans le coin inf. des ff. 104 à 112. Au f. 93 commencent les « Autres Satyres et Folastreries, tant du Sieur de Sigonne & Bertelot, qu’autres des plus signalez Poëtes de ce temps ».Plein vélin souple, restes d’attaches, dos lisse, nom de l’auteur calligraphié à l’encre à l’époque sur la tranche supérieure. Reliure de l’époque. 162 x 104 mm.
Très rare Première édition en partie originale du rarissime premier tirage des « Satyres » de Mathurin Régnier, fort apprécié du roi Henri IV, « le plus grand poète satirique du début du XVIIe siècle » (Pa. D), publiée après sa mort, la cinquième par ordre chronologique, contenant 16 pièces satiriques qui paraissent ici pour la première fois sous ce titre : « Autres Satyres et Folastreris, tant du Sieur de Sigonne & Bertelot, qu’autres des plus signalez Poëtes de ce temps », mais la meilleure.Tchemerzine, V, 386.« Les premières éditions de Régnier, publiées en 1608, 1609, 1612, et 1613 du vivant de l’auteur, sont d’une curieuse incorrection ; c’est que le poète vivant le pot en main dans les cabarets et les tripots, absolument insoucieux de sa gloire, était le plus détestable correcteur d’épreuves qu’on pût imaginer ; les éditions qui suivent la mort de l’auteur, arrivée en 1613, sont meilleures. » (Deschamps).Mathurin Régnier n'est pas seulement le plus grand poète satirique du début du XVIIe siècle, il incarne comme aucun autre l'esprit de la satire classique en vers, même aux yeux de Boileau, qui se voudra modestement son disciple. Il naquit à Chartres, en 1573, alors que les guerres de Religion faisaient rage. Le recueil de Satyres qu’il fait paraître en 1608 propulse Régnier au rang de chef de file des ronsardiens, mais aussi des poètes comiques les plus impertinents de l’époque comme Sigogne, Motin et Berthelot, les pourvoyeurs inlassables des recueils de poésies libres. Chacun s’accorde à reconnaître en lui une qualité d’inspiration comparable à celle d’Horace, de Perse et de Juvénal.« La réussite de Régnier est d’avoir su créer un espace poétique, où, à partir des lieux communs de la réflexion morale, il peut donner libre cours à son goût de la franchise et de la liberté. Il y développe une esthétique de l’humeur, de la nonchalance et du caprice, qu’il met au service de l’amitié, mais qu’il considère aussi comme un instrument d’émancipation individuelle au sens des libertins. A défaut de présenter une sagesse, il met en scène un tempérament, qui fait du poème un lieu et un ferment d’humour et de plaisir. Cette impulsion vitale et tonique caractérise sa verve comique. Il conçoit le vers comme une solution qui résout de manière jubilatoire les contradictions insurmontables de la vie morale. C’est pourquoi il recherche inlassablement le bon mot, le trait qui fait mouche, la formule burinée qui s’incruste dans la mémoire et déclenche un sentiment d’euphorie. Il a comme peu de poètes le génie de l’alexandrin robuste, énergique, gorgé de tonus : Il m’est comme aux putains mal aisé de me taire (Sat. II, v. 96) ; (Je) sentis à son nez, à ses levres décloses,/Qu’il fleuroit bien plus fort, mais non pas mieux que roses (Sat. XI, v. 219-220) ; Je fis dans un escu reluire de Soleil (Sat. XII, v. 24). A défaut de trouver la vérité, Régnier suscite un élan qui tire de l’apathie et de la morosité, qui restitue le frémissement et le tourbillon de la vie, qui sait recréer le fouillis et le brouhaha captivant des êtres et des choses, tirer joie de leurs contradictions. Son réalisme, c’est d’être avant Baudelaire un poète de la ville, de nous immerger dans le doux vacarme de la poésie sociale. A défaut de savoir où, Régnier est « une force qui va » : l’homme a au moins le pouvoir d’opposer à l’absurdité de vivre l’énergie de son humour et la fierté de son nonchaloir. Comme les plus grands satiriques, Régnier est un poète du temps actuel, celui qui nous contrarie sans cesse, mais qui se confond avec le mouvement et le jaillissement des jours. »Précieux et remarquable exemplaire, l’un des deux répertoriés conservés dans sa première reliure en vélin de l’époque en tout premier tirage avant la mention ajoutée sur le titre général dans le second tirage « qu autres des plus signalez Poetes de ce temps ».
Paris Librairie des Bibliophiles, éditeur, sans date vers 1900, in/8, 275 pages, agréable reliure en demi-maroquin rouge, doré sur tête. Publiées avec préface, notes et glossaire par Louis Lacour.
"Mathurin Régnier, né le 21 décembre 1573 à Chartres et mort le 22 octobre 1613 à Rouen, est un poète satirique français. Mathurin Régnier, l’un des écrivains les moins classiques du XVIIe siècle (en ce qu'il s'oppose par exemple à Malherbe), naît à Chartres, le 21 décembre 1573, l’année qui suit la Saint-Barthélemy. Son père, Jacques Régnier, notable bourgeois de Chartres, est le créateur, sur la place des Halles, d'un jeu de paume, qui reste longtemps célèbre et est connu sous le nom de tripot Régnier. Sa mère, Simone Desportes, est la sœur de l’abbé Desportes, poète connu à l’époque"
Paris Aug. Blaizot et René Kieffer « Collection éclectique » 1912 In-4° (295 x 219 mm) [1] pl. - 207 pp. - [1] f. - [111] pl. - [1] pl. - [3] ff. - [1] pl., maroquin vert, dos à 5 faux-nerfs, décor à la plaque sur le plat supérieur, estampé à froid et au palladium et mosaïqué de maroquin bleu ; autre décor à la plaque sur le plat inférieur, estampé à froid et au palladium et mosaïqué de maroquin gris et vert, filet à froid sur les coupes, charnières cuir, encadrement d'un double filet intérieur, contregardes imprimées tirées sur satin, gardes de brocard à bandes, gardes de papier marbré doré, tête dorée, couvertures et dos conservés, étui bordé (reliure signée RENÉ KIEFFER au contreplat supérieur et avec son étiquette estampée sur la première garde blanche).
Les eaux de Versailles tirées sur parchemin et estampées au palladium. Exemplaire sur papier Parrigot-Masure, non numéroté, portant à la justification la mention imprimée « Monsieur René Kieffer ». Il est agrémenté d'une aquarelle originale inédite et de 3 états des eaux fortes (dont l'eau-forte pure, tirée parfois sur papier bleuté, et un état intermédiaire avec remarque) à l'instar des 20 exemplaires de tête. Le tirage de l'édition est limité à 250 exemplaires numérotés, sur papier Parrigot-Masure dont les 70 premiers sont enrichis de suites. Il fut de plus tiré 10 exemplaires sur Japon Ancien contenant 3 états des gravures, une aquarelle originale et une suite des eaux-fortes en couleurs. L'ouvrage est en outre truffé de : - 2 épreuves sur parchemin (illustrations en regard des pp. 76 et 110), - Une épreuve d'eau-forte en couleurs, sur Japon, pour l'illustration en regard de la p. 57, - [3] ff. d'épreuves « essai de typographie », datés de juin 1909, dont un porte les corrections autographes de René Kieffer, - un prospectus présentant la reliure éditeur, en maroquin du cap avec décor doré à la plaque, proposée au prix de 125 fr., - Une lettre autographe signée de Alfred Vallette, directeur du Mercure de France, cédant à Kieffer les droits sur le texte de Régnier contre la somme de 1000 francs. (27 mai 1908, [1] f. recto-verso). Vallette ajoute : « Il est entendu qu'il sera remis à M. de Régnier un des plus beaux exemplaires luxe de votre édition. », - 2 lettres autographes signées de Charles Jouas à René Kieffer, concernant la documentation pour l'illustration (« J'ai vu aujourd'hui Monsieur de Nolhac. Il a été charmant, s'est mis à mon entière disposition pour ce que j'aurai besoin dans le chateau et le parc. De cette façon, nos planches iront merveilleusement » 30 juin 1909) et le tirage des premières épreuves chez Nourrissier ([2] ff. recto), - Une carte postale autographe signée d'Henri de Régnier à René Kieffer concernant la progression du projet d'édition (1909), - une lettre autographe signée d'Henri de Régnier donnant ses impressions sur l'édition (« L'édition est très belle et les eaux fortes de M. Jouas m'ont paru d'un très beau caractère et d'une très heureuse interprétation. L'ensemble forme vraiment un volume très réussi que je serai charmé d'avoir dans ma bibliothèque relié de votre main comme vous me l'offrez aimablement. » [2] ff., 1912). Régnier y évoque également le projet d'édition de Monsieur de Bréot, qui paraîtra chez Kieffer en 1919 : « Je vais écrire à Vallette au sujet du traité pour l'édition de M. de Bréot ». Il est habillé d'une reliure illustrative utilisant deux décors à la plaque : sur le plat supérieur, le bassin de Cérès ; sur le plat inférieur, un mascaron crachant de l'eau. Le décor du plat inférieur se retrouve sur certaines reliures éditeur. D'autres exemplaires présentent un décor à la plaque au visage du Roi Soleil entouré de lauriers (décor du prospectus éditeur relié en fin d'ouvrage). Nous n'avons cependant trouvé aucun autre exemplaire portant le décor à la fontaine de Cérès. Les contregardes présentent des eaux-fortes inédites de Jouas tirées sur satin. Première édition illustrée de ce recueil de poèmes sur Versailles, l'ouvrage est orné de 37 eaux-fortes de Charles Jouas tirées en sépia. Monod 9535 ; Sanjuan 7. Dos très légèrement insolé