Paris, Imprimerie nationale, 1791 in-8, 12 pp., broché.
Le 31 décembre 1790 fut créée une seule école des ponts et chaussées établie à Paris (au lieu de quatre sous l'Ancien Régime). Constituée de 60 élèves répartis en 3 classes, recrutés par concours et rémunérés 500 Liv. en première classe. Dans son projet de décret, Ramel-Nogaret revient sur l'organisation de la nouvelle école. Le ministre de l'intérieur présente le tableau des employés nommés pour remplir les fonctions d'ingénieurs en chef, d'inspecteurs et d'ingénieurs des départements.Martin & Walter, IV, 28705 a. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Imprimerie nationale, Messidor an V (juin 1797) in-8, 19 pp., broché sous couverture moderne de papier bleu imprimé.
Cette affaire de la Compagnie Dijon forme un exemple important et très significatif du climat de corruption qui régnait sous le Directoire, et qui n'est nullement une légende noire, comme on l'admet désormais trop souvent sur la foi d'un révisionnisme bien naïf. La compagnie Jean-Baptiste Dijon et associés était un gros fournisseur de la République. À la fin de l’an IV et au début de l’an V, elle avait spéculé à la baisse sur les mandats territoriaux (remplaçant les assignats). Mais ses concurrents spéculèrent en même temps à la hausse au point de finir par causer sa ruine. Elle proposa alors au Directoire exécutif de lui prêter 2 500 000 francs en numéraire contre 100 millions en mandats et de faire un remboursement réciproque dès le rétablissement de sa situation financière. Le Directoire exécutif, pressé de trouver à tout prix du numéraire pour payer des échéances imminentes, accepta sa proposition, sans l’aval du Corps législatif, ce qui permit à cette compagnie Dijon de s’emparer de près de 400 millions en mandats (soit le sixième de l’émission totale) et de dégager ainsi des profits très importants. Une fois l’opération découverte, le scandale fut immense, puisque le gouvernement avait en fait joué contre sa propre monnaie et permis à des "profiteurs" de réaliser d’immenses bénéfices.Ramel de Nogaret (1760-1829) fut surtout connu pour son ministère aux Finances du Directoire qu'il exerça entre janvier 1796 et juillet 1799. Fortement critiqué dans son administration des assignats, il fut pourtant à l'origine de l'allégement de la dette, introduisant plus de rigueur dans la rentrée des impôts et assurant la refonte du système fiscal, imaginant au passage le système du cadastre.Cf. Fiszleiber (Francis) : La Pratique des finances publiques sous le Directoire (1795-1799). Des comités de la Convention aux commissions du Corps législatif, in : La Révolution française (2020). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
RAMEL-NOGARET Dominique Vincent ( Montolieu 1760 -Bruxelles 1829 ) :
Reference : 50945
3. Paris, De L'Imprimerie Nationale, 1791, in-8°, 12 pp. Reliure moderne en demi-maroquin rouge, à la Bradel, titre en or sur le dos mince. Très bel exemplaire. Ramel-Nogaret est surtout connu pour son rôle comme ministre des finances et les projets désastreuses avec les mandats et les assignats. Il est connu pour son impot sur les portes et fenêtres , créateur d'un cadastre. Il échappait aux révolutions avec ses amis le peintre David et Sieyès en fuyant à Bruxelles.
In-8, demi-veau blond moucheté de l'époque, dos orné de filets en place des nerfs, pièce de titre de veau rouge (petit accroc aux coiffes), (4), 224 p. (1) f. d'errata, 5 tableaux dépliants. Paris, chez H. Agasse, An IX. [1800].
Edition originale et unique. "Ouvrage où sont groupés des renseignements que l'on ne trouve guère ailleurs sur les finances des dernières années de la Révolution. Recueil indispensable à posséder de statistiques relatives aux domaines nationaux, aux assignats, aux ventes de mobilier, à la liquidation de la dette, etc.. " (Stourm, 'Finances de la France', p. 50).Ministre des Finances sous le Directoire, Dominique-Vincent Ramel, dit "Ramel de Nogaret" (1760 à Montolieu -1829) est l'initiateur d'importantes réformes financières et fiscales et le premier à avoir l'idée du cadastre. C'est grâce à son habileté et à son savoir-faire que le gouvernement parvint à réaliser le périlleux passage des assignats à l'argent monnayé. Resté à l'écart sous l'Empire, il accepta la préfecture du Calvados pendant les Cent-Jours. (Goldsmiths'-Kress n°18289.1. INED, 3725. Monglond, V, 478).Très bon exemplaire, très frais, relié à l'époque.
Phone number : 33 01 47 07 40 60
Dominique-Vincent RAMEL-NOGARET (1760-1829) - Homme politique français, notamment Ministre des Finances (25 Pluviose an IV-7 Thermidor an VII), époux de la fille du grand libraire et éditeur parisien Panckouke.
Reference : 8381
1 L.A.S. (317 x 207) 1 page, datée du 29 Pluviose an 5, de l'architecte Bricard, adressée au Citoyen Ministre. Très bon état.
Lettre de l'architecte Bricard au Ministre des Finances, réclamant ses honoraires " comme dédommagement de deux mois écoulés, ou vous avez ordonné la suppression de mes appointements. " ayant précédemment " remis à l'administration de la Monnaie, les Mémoires des ouvrages exécutés ". En haut de la lettre, annotation manuscrite signée de Ramel-Nogaret " pour faire le rapport ". Le bandeau "BOUQUINERIE AURORE" visible sur le scan n'est bien-sûr pas présent sur le document original, il n'a été placé ici que pour garder le caractère unique du document.