Exceptionnel exemplaire réglé entièrement non cartonné et donc de premier tirage (Ref. Le Petit, p. 384), conservé dans sa pure et belle reliure en maroquin janséniste de l’époque. A Paris, chez Denys Thierry, m.dc.xcvii (1697). Avec privilège du Roy. 2 tomes en 2 volumes in-12 de : I/ (6) ff. dont 1 frontispice, 468 pp., tache d’encre p. 11 ; II/ (6) ff. dont 1 frontispice, 516 pp. En tout 12 figures à pleine page comprises dans la pagination. Plein maroquin rouge janséniste, dos à nerfs, titre et tomaison frappés directement en lettres d’or sur les caissons du dos, coupes décorées, large et très belle roulette dorée intérieure, tranches dorées sur marbrures. Superbe reliure en maroquin janséniste de l’époque. 155 x 92 mm.
« Edition originale de tout premier tirage, avant les corrections, des Œuvres de Jean Racine. Deux éditions moins complètes avaient précédé en 1676 et 1687 ». (Mgr Jean Calvet). « Edition originale collective des Œuvres de Jean Racine, la première complète. Elle est plus recherchée que celle de 1687. » (A. J. Guibert. Jean Racine. CNRS. 1968) Relié en beau maroquin d’époque, elle est ainsi de la plus insigne rareté et appartient au petit nombre des chefs-d’œuvre de la littérature et de la bibliophile françaises. « Condition extrêmement rare », mentionnait Cl. Guérin en 1978, il y a 41 ans. « Elle fixe le texte définitif de son œuvre » (Tchemerzine, V, p. 360) et est ornée de 2 frontispices et 12 figures par François Chauveau. Jules le Petit (Bibliographie des éditions originales françaises) la décrit ainsi : « Cette excellente édition est la dernière qui fut donnée par Racine, et elle a fixé le texte de toutes les éditions postérieures. C'est aussi la première qui soit complète, et dans laquelle on ait fait entrer sous une pagination suivie « Esther » et « Athalie ». Elle n'a pas de préface générale, pas plus que les éditions précédentes, mais seulement des préfaces pour chaque pièce. Déjà, en 1687, les mêmes libraires avaient publié une édition dans laquelle Phèdre avait paru, en suivant la pagination du deuxième volume. Cette édition intermédiaire a moins d'importance que celle de 1697, revue évidemment par Racine, qui y modifia un peu le texte en quelques endroits et y changea légèrement l’orthographe de certains mots. Pourtant celle de 1697 fut imprimée presque entièrement d’après l’autre. Les différences d’orthographe se voient surtout à la fin des mots terminés par la syllabe ui ou uy : dans l’édition de 1687, on écrit, par exemple, « oui, lui, celui, ennui, aujourd'hui », et, dans l'édition de 1697, ces mots sont écrits souvent « ouy, luy, celuy, ennuy, aujourd'huy », etc... Racine supprima quelques vers dans l'édition de 1697, aux deux premiers actes de la Thébaïde et aux deux derniers de Bajazet. La préface de cette dernière pièce offre des différences avec celle de l'édition précédente, et on y a supprimé une page à la fin. » « Le tome II de l’édition de 1697 renferme des corrections faites par des cartons après le tirage, en onze endroits, aux pages 146, 163, 172, 273 ; 407, 427-428, 451, 471-472, 503. Cela fait 9 feuillets cartonnés, renfermant seulement des corrections typographiques ou des changements insignifiants de mots fautifs. Ces cartons se distinguent des feuillets primitifs en ce qu’on voit sur tous en bas les mots Tome II, qui ne se trouvent dans le cours du volume qu’au bas du premier feuillet de chaque cahier. » Précieux exemplaire entièrement non cartonné ne comportant pas la mention Tome II au bas des pages 146, 163, 172, 273, 407, 427-428, 451, 471-472, 503 et donc de premier tirage avant les corrections. « Dans mille ans d’ici, Racine fera verser des larmes ; il sera l’admiration des hommes dans toutes les contrées de la terre ; il inspirera à l’humanité la commisération, la tendresse. On demandera qui il était, de quel pays, et on l’enviera à la France… ». Diderot. « Racine et Corneille, avec tout leur génie, ne sont eux-mêmes que des parleurs… mais chez Racine tout est sentiment ; il a su faire parler chacun pour soi, et c’est en cela qu’il est vraiment unique parmi les auteurs dramatiques de sa nation. » Rousseau. Valeur de l’édition de 1697 reliée en beau maroquin de l’époque. Les éditions originales de Racine reliées en beau maroquin d’époque apparaissent très rarement sur le marché. Les ventes publiques de la célèbre bibliothèque Jacques Guérin ne présentaient aucun exemplaire des trois originales collectives de 1676, 1687 et 1697 en telle condition et il faut remonter à la vente de 1984 pour trouver un exemplaire de la réédition non originale de 1702 relié en deux volumes in-12, « maroquin citron doublé de maroquin aux armes de Madame de Chamillart » vendu 480 000 FF (72 000 €) il y a 35 ans. Réf : « Très beaux livres anciens de Jacques Guérin. Paris, 29 mars 1984, n° 81). Plus proche du présent exemplaire, les deux volumes in-12 des « Œuvres de Racine imprimées en 1676 » (édition incomplète selon Mgr Jean Calvet) reliés comme ici en maroquin d’époque, furent vendus 320 000 F (48 000 €) il y a 38 ans (Réf : Hôtel Drouot, 19 juin 1981, n°203). Mais la seule comparaison pertinente provient de l’analyse des catalogues du comte de Lignerolles et de Jacques Guérin. En 1894, Lignerolles présentait sous le n°1651 un exemplaire des Œuvres de Racine de 1697 identique au notre et sous le n°1652, l’exemplaire Chamillart imprimé en 1702 et revendu par Jacques Guérin le 29 mars 1984. Bibliothèque de Feu M. Le Comte de Lignerolles. Paris, mars 1894 : N°1652. Œuvres de Racine. A Paris, Par la Compagnie des libraires, 1702. 2 vol.in-12, réglés, front et fig., mar citron, fil. à froid, doublés de mar rouge, dent. int, tr. dor. Cette édition contient les mêmes matières que celle de 1697, mais quelques différences, notamment dans la comédie des Plaideurs dont le texte est remanié en grande partie, et dans la tragédie d’Esther qui et divisée en cinq actes au lieu de trois. Aux armes et au chiffre de madame de Chamillart. Vendu 1 800 F or le 29 mai 1894. Mars 1894 N°1651. Œuvres de Racine. A Paris, Chez Claude Barbin, 1697. Maroquin rouge époque. 2 vol in-12, front et fig. de Chauveau, mar rouge, fil., dos ornés, tr. dor. (Rel anc. non doublée). Superbe exemplaire de cette édition rare et estimée la dernière donnée du vivant de Racine et la première contenant les tragédies d'Esther et d'Athalie. Le tirage n’est pas précisé. Excellente reliure de Boyet. Parfaite conservation. De la bibliothèque de J. –Ch. Brunet. Vendu 4 150 F or le 29 mai 1894. Et 90 ans plus tard. Bibliothèque Jacques Guérin – Hôtel Drouot, 29 mai 1984. Ex. Chamillart. L’exemplaire Lignerolles, décrit ci-dessus sous le n°1652 des Œuvres de Racine ; édition de 1702 aux armes de Chamillart repasse dans la vente publique Jacques Guérin du 29 mai 1984 : N°81. RACINE (Jean). Œuvres. Paris, Compagnie des libraires, 1702. 2 volumes in-12, maroquin citron, filets à froid chiffre doré aux angles, doublé de maroquin rouge, dentelle intérieure, armoiries, tranches dorées (Reliure de l’époque). Célèbre exemplaire de Madame de Chamillart, relié à ses armes et à son chiffre. Cette bibliophile raffinée ne possédait qu’un nombre assez restreint de volumes, tout particulièrement des ouvrages de théologie et d’histoire, c’est dire tout l’intérêt de cet exemplaire. Adjugé 480 000 FF soit 72 000 € le 29 mars 1984, il y a 35 ans. Rappelons que l’exemplaire de 1697 identique au nôtre relié en maroquin d’époque fut vendu chez Lignerolles plus du double de l’exemplaire Chamillart (voir ci-dessus, n°1651). Magnifique exemplaire réglé de tout premier tirage des Œuvres de Racine imprimées en 1697 relié en somptueux maroquin rouge janséniste de l’époque orné d’une large et superbe roulette intérieure dorée. Tchemerzine ne mentionne que deux exemplaires en maroquin ancien dont celui de Jacques-Charles Brunet vendu 4 120 F OR en 1868 soit plus de 400 fois le prix d’un livre de bibliophilie qui à cette époque se négociait à compter de 10 F OR.
Paris, Denys Thierry, 1691. In-4 de (12)-87-(1) pp., frontispice, maroquin rouge janséniste, dos à nerfs, titre doré sur le dos, roulette et dentelle intérieures, tranches dorées sur marbrure (Allô).
Édition originale de la dernière pièce de Racine avec l'achevé d'imprimer du 3 mars 1691, ornée d'un frontispice gravé sur cuivre par Jean Mariette d'après Jean-Baptiste Corneille, d'un fleuron sur le titre et d'initiales et bandeaux gravés sur bois. Elle fut jouée pour la première fois à la Maison royale de Saint-Cyr le 5 janvier 1691.Les deux dernières pièces de Racine, Esther et Athalie (1691), furent commandées par Madame de Maintenon à Racine pour “divertir les demoiselles de Saint-Cyr en les instruisant” (préface). Elles présentent plusieurs particularités qui les distinguent des autres tragédies de Racine: leur sujet est tiré de l’Ancien Testament et non de l’Antiquité gréco-romaine, elles sont toutes deux accompagnées d’une partition de musique composée par Jean-Baptiste Moreau (constituant des entités typographiques distinctes des tragédies). Elles sont toutes deux imprimées dans un grand format, in-4, contre un format in-12 pour les pièces antérieures de Racine.Provenance : Baron Louis Pasquier (ex-libris).Tchemerzine-Scheler V, 350 ; Guibert, pp. 107-110 ; Le Petit, 378.
Corrigée par l’auteur, elle fixe le texte définitif du théâtre racinien. Précieux exemplaire présentant le premier état du texte, avant les 11 cartons. Paris, Denys Thierry, 1697.2 tomes en volumes in-12 de : I/ (6) ff. dont 1 frontispice, 468 pp. ; II/ (6) ff. dont 1 frontispice, 516 pp. ; en tout 12 figures à pleine page comprises dans la pagination. Petite déchirure p. 89 du tome 2 sans atteinte à la gravure. Plein veau havane de l’époque, dos à nerfs ornés de fleurons dorés, pièces de titre de maroquin rouge, coupes décorées, tranches mouchetées rouges. Reliure de l’époque. 160 x 90 mm.
Première édition collective complète des Œuvres de Racine, et la dernière corrigée, revue et donnée par l’auteur. « Elle fixe le texte définitif de son œuvre ». (Tchemerzine, V, p. 360). On y trouve ajoutées Esther, Athalie et Les Cantiques spirituels, pièces qui ne se trouvaient pas dans les éditions précédentes. Jules le Petit (Bibliographie des éditions originales françaises) la décrit ainsi : « Cette excellente édition est la dernière qui fut donnée par Racine, et elle a fixé le texte de toutes les éditions postérieures. C’est aussi la première qui soit complète, et dans laquelle on ait fait entrer sous une pagination suivie ‘Esther’ et ‘Athalie’. Elle n’a pas de préface générale, pas plus que les éditions précédentes, mais seulement des préfaces pour chaque pièce. Déjà, en 1687, les mêmes libraires avaient publié une édition dans laquelle ‘Phèdre’ avait paru, en suivant la pagination du deuxième volume. Cette édition intermédiaire a moins d’importance que celle de 1697, revue évidement par Racine, qui y modifia un peu le texte en quelques endroits et y changea légèrement l’orthographe de certains mots. Pourtant celle de 1697 fut imprimée presque entièrement d’après l’autre. Les différences d’orthographe se voient surtout à la fin des mots terminés par la syllabe ui ou uy : dans l’édition de 1687, on écrit par exemple « ouy, luy, celuy, ennuy, aujourd’huy », etc ... Racine supprima quelques vers dans l’édition de 1697, aux deux premiers actes de la ‘Thébaïde’ et aux deux derniers de ‘Bajazet’. La préface de cette dernière pièce offre des différences avec celle de l’édition précédente, et on y a supprimé une page à la fin. Le tome II de l’édition de 1697 renferme des corrections faites par des cartons après le tirage, en onze endroits, aux pages, 146, 163, 172, 273, 407, 427-428, 451, 471-472, 503. Cela fait 9 feuillets cartonnés, renfermant seulement des corrections typographiques ou des changements insignifiants de mots fautifs. Ces cartons se distinguent des feuillets primitifs en ce qu’on voit sur tous en bas les mots Tome II, qui ne se trouvent dans le cours du volume qu’au bas du premier feuillet de chaque cahier. » Précieux exemplaire présentant le premier état du texte avant les 11 cartons signalés par les bibliographes, la mention « tome II » ne figurant pas au bas des feuillets incriminés. Il présente ainsi le texte originel et non cartonné. L’édition est illustrée de deux frontispices, l’un signé de C. Le Brun et de 12 gravures sur cuivre, une pour chacune des pièces, la plupart signées de Chauveau. Bel exemplaire très pur conservé dans sa reliure de l’époque. Les éditions originales des œuvres de Racine en reliure de l’époque ont toujours été appréciées des bibliophiles.
L’une des plus belles éditions anciennes des œuvres de Jean Racine longuement décrite par Brunet (IV- col. 1080). Paris, Lefèvre (imprim. de P. Didot), 1820.6 volumes in-8 de : I/(3) ff., clxxii pp., (8) ff., 395 pp., (1) f., 4 gravures hors-texte; II/ (2) ff., 515 pp., (1) p., 4 gravures hors-texte; III/ (2) ff., 541 pp., (1) f., 3 gravures hors-texte ; IV/ (2) ff., 388 pp., 2 gravures ; V/ (2) ff., 500 pp. ; VI/ (2) ff., 522 pp. Figures d’après les compositions de Gérard, Girodet et Prud’hon.Plein maroquin vert à grain long, large dentelle d’encadrement sur les plats, au centre armes de Louis XVIII, dos à cinq nerfs ornés, dentelle intérieure, gardes de papier marbré, roulette dorée sur les coupes et chasses. Simier relieur du Roi.207 x 128 mm.
L’une des plus belles éditions anciennes des œuvres de Jean Racine longuement décrite par Brunet (IV- col. 1080).Exceptionnel exemplaire imprimé sur grand papier vergé filigrané Annonay orné d’un frontispice par Prud’hon et 12 figures hors texte par Desenne, Gérard et Girodet revêtu d’une superbe reliure d’époque en maroquin vert aux armes du roi Louis XVIII, signée de « Simier, relieur du Roi »« Le propre de l’œuvre de Racine est... d'être parfaite, d'une perfection à la fois profonde et évidente. À quelque degré qu'on s'arrête dans l'intelligence de son œuvre, on a l'idée d'une certaine perfection ; on ne tombe jamais sur une expression incomplète ou qui offense... j'insiste là-dessus, jamais rien qui offense ni même qui étonne ; rien d’étrange ; sa manière comme sa physionomie est d'une beauté heureuse, Ouverte sans être banale, d'une de ces beautés incontestables et qui existent pour tous » Sainte-Beuve.Louis-Stanislas-Xavier-François de France, quatrième fils de Louis, dauphin, fils de Louis XV, et de Marie-Josèphe de Saxe, sa seconde femme, naquit à Versailles le 17 novembre 1755 et reçut le titre de comte de Provence. Il épousa le 14 mai 1771, à Versailles, Marie-Joséphine-Louise-Bénédicte de Savoie, seconde fille de Victor-Amédée III, duc de Savoie et roi de Sardaigne, dont il n'eut pas d'enfants. Il fut nommé grand-maître des ordres de Saint-Lazare et du Mont-Carmel en 1772 et fut appelé Monsieur, à partir de l'avènement au trône de son frère Louis XVI, le 10 mai 1774. Quoique favorable aux idées libérales, le comte de Provence émigra le 20 juin 1791 ; il prit alors le titre de comte de Lille qu'il échangea contre le nom de Louis XVIII à la mort du dauphin (8 juin 1795). Reconnu comme roi par les puissances étrangères, il vécut successivement à Bruxelles, à Mittau, en Russie et à Hartwell, près de Londres. Appelé au trône par le Sénat sous la pression de l'étranger le 24 avril 1814, Louis XVIII dut s'enfuir à Gand lors du retour de Napoléon en mars 1815 ; il rentra en France après la bataille de Waterloo en juillet 1815 et essaya de gouverner d'une façon libérale et modérée malgré les ultra-royalistes et le clergé mais l'assassinat du duc de Berry en 1820 fut le signal d'une réaction qu'il fut cette fois impuissant à maîtriser. Il mourut au palais des Tuileries à Paris, le 16 septembre 1824.Etant comte de Provence, il possédait deux collections, l’une au château de Brunoy, près de Melun, dont chacun des volumes portait la mention : « Bibliothèque de Brunoy », frappée dans une banderole sous ses armes et l’autre, à Versailles, qui fut saisie en 1793 et répartie entre les bibliothèques publiques de Versailles et de Paris. Le comte de Provence en avait dressé lui-même le catalogue complet.
Editions de l'Image littéraire, Nice 1948. 4 volumes brochés en feuillets, couverture imprimée rempliée, illustrés de soixante-quatre planches hors-texte, bandeaux en tête de chapitre, 16 burins de Raoul Serres, 16 eaux-fortes de Pierre Leroy, 16 burins de Mario Prassinos, 16 burins de Paul Lemagny. Ouvrages en excellent état, sans rousseurs, richement illustrés par de grands artistes, parfaits pour être relés par exemple.
Paris, Editions du Cadran, 1930 ; in-4. XLII-82 pp. Demi-maroquin Lavallière à coins, dos à nerfs, titre doré, tête dorée, non rogné, couvertures et dos conservés. Etui. (Rel. signée de Saulnier). Très bel exemplaire.
Edition tirée à 98 exemplaires plus quelques exemplaires hors-commerce, celui-ci N° I hors-commerce sur Japon ancien. Illustrée de dessins de Fernand Siméon, gravés sur bois par Heurdier. Avec un bel et long envoi autographe de J.-J. Brousson à "Edmond Champagne, mon voisin d'île et de Coeur. En le priant de m'excuser d'avoir graver mon petit nom sur ce monument racinien...". 24 lettres du jeune Racine (24 ans) éxilé à Uzès auprès de son oncle Antoine Scotin, vicaire général de cette ville, dans le but d'étudier la théologie et d'y obtenir un bénéfice ecclésiastique. Il s'est éloigné de l'enseignement dont il a bénéficié à Port-Royal et veut s'adonner à la littérature et au théâtre. En 1661-1662 il écrit à La Fontaine, à son cousin Nicolas Viart, à l'abbé Le Vasseur...
P., Firmin Didot frères, 1844. Grand in-8 rel. époque demi-chagrin à coins bleu nuit, dos à 4 largesfaux-nerfs ornés de filetsdorés, titre doré, tranches marbrées, [2] ff., 656 pp. à 2 col., portrait gravé en frontispice.
Etiq. ex-libris moderne Desmaisières et de Wault. Coiffes, mors et coins frottés + 2 coins émoussés, coupes inf. frottés, qq. rouss. claires sur le front. et le titre, limitées à qq. rares feuillets dans le texte, pages brunies, bonne condition au demeurant. - Frais de port : -France 6,9 € -U.E. 11 € -Monde (z B : 18 €) (z C : 31 €)
Paris, Denys Thierry, 1689. In-4 de (12)-83-(1) pp., frontispice (relié entre les feuillets liminaires aiiii et e), maroquin rouge janséniste, dos à nerfs, titre doré sur le dos, roulette et dentelle intérieures, tranches dorées sur marbrure (Hardy-Mennil).
Édition originale, partagée entre Denys Thierry et Claude Barbin, illustrée d'un frontispice gravé par Sébastien Le Clerc d'après Charles Le BrunLa première tragédie biblique de Racine qui décida d'abandonner le théâtre profane en 1677 après l'échec de Phèdre, fut créée pour Madame de Maintenon qui lui demanda de composer une pièce édifiante que joueraient les demoiselles de Saint-Cyr. Il écrivit alors une tragédie tirée des livres saints: Esther qui fut représentée devant la Cour avec un immense succès, le 26 janvier 1689, dans le cadre majestueux de la maison royale d'éducation de Saint-Cyr. Cette pièce ne fut donnée au public que le 8 mai 1721, au Théâtre français.Provenance : Abbaye de Saint-Germain-des-Prés, cachet armorié sur le titre Bi. St. Germania Pratis.Tchemerzine-Scheler, V, 347 ; Guibert, pp. 95-96 ; Le Petit, 374 ; Rochebilière, I, 409.
Paris , Claude Barbin, 1687. 2 vol. in-12 de (12)-372 pp. et (16)-434-(3) pp., maroquin rouge, triple filet doré d'encadrement sur les plats, motif central losangé doré aux petits fers avec devise, dos fleuronnés dorés à nerfs, dentelle intérieure dorée, tranches dorées (Capé).
Deuxième édition collective et la première contenant Phèdre avec pagination continue, ainsi que l'Idylle sur la paix et le Discours prononcé à l'Académie françoise à la réception de Mrs. de Corneille et de Bergeret. Seules les deux dernières tragédies ne figurent pas dans cette édition, Esther et Athalie, publiées respectivement en 1689 et 1691.Édition partagée entre Barbin, Denys Thierry et Pierre Trabouillet. Illustration de 12 figures pleines pages (6, 6), dont 2 frontispices, la plupart par F. Chauveau (1er frontispice conçu par C. Le Brun).Provenance : Victor Luzarche (1805-1869), conservateur de la bibliothèque de Tours et maire de cette ville (super ex-libris à sa devise "Paulatim" : "peu à peu"). Très bel exemplaire.Tchemerzine-Scheler V:359b ; Brunet, IV:1077 ; Guibert, 150-153 ; Catalogue de la bibliothèque de M. Victor Luzarche I, (1868), n°2695 : « Maginifique exemplaire ».
P., Veuve David, 1760. In-12, rel. de l'époque pleine basane racinée, dos lisse orné, tranches rouges, belle vignette gravée au titre, XX-6ff.-344pp., bandeau et culs de lampe.
Très bonne condition. - Frais de port : -France 4,95 € -U.E. 9 € -Monde (z B : 15 €) (z C : 25 €)
P., Veuve David, 1760. In-12, rel. de l'époque pleine basane racinée, dos lisse orné, tranches rouges, belle vignette gravée au titre, 359pp., bandeau et culs de lampe.
Coiffe de queue découverte, bonne condition. - Frais de port : -France 4,95 € -U.E. 9 € -Monde (z B : 15 €) (z C : 25 €)
P., Aillaud, 1819. In-8 reliure de l'époque plein veau fauve raciné, dos lisse et orné, pièces de titre et de tomaison basane rouge et verte, roulette dorée aux plats, tranches marbrées, 488 pp.
Ce volume renferme : Les plaideurs, Britannicus, Bérénice, Bajazet, Mithridate. Reliure frottée, coiffe de tête et coins usés, solide, rousseurs éparses modérées, état convenable. - Frais de port : -France 6,9 € -U.E. 9 € -Monde (z B : 15 €) (z C : 25 €)
P., Aillaud, 1819. In-8 reliure de l'époque plein veau fauve raciné, dos lisse et orné, pièces de titre et de tomaison basane rouge et verte, roulette dorée aux plats, tranches marbrées, 486 pp.
Ce volume renferme : Iphigénie, Phèdre, Esther, Athalie, poésies diverses. Reliure frottée, un mors fendu, coins usés, solide, rousseurs éparses modérées, état convenable. - Frais de port : -France 6,9 € -U.E. 9 € -Monde (z B : 15 €) (z C : 25 €)
Paris, Garnier Frères, 1853
In-4 (26,4 x 18,2 cm), 656 pp., demi-chagrin rouge, plats de toile chagrinée rouge, dos à cinq nerfs orné de caissons, tranches mouchetées (reliure d'époque). Illustré de 12 planches hors-texte d'après Desenne, Girodet, Taunay, Gérard, Devéria et Chaudet, gravées sur acier par Gouttière, Colin, Lefèvre, Pigeot, François et Sisco. Contient les "Mémoires sur la vie et les ouvrages de Jean Racine", par Louis Racine, fils Jean Racine. (quelques défauts, mouillure très claire dans le haut des 45 premières pages, quelques légères piqûres). // Quarto (26,4 x 18,2 cm), 656 pp., red half-shagreen, red cloth covers, spine tooled with with gilt boxes, raised on five bands, sprinkled edges (contemporary binding). Illustrated with 12 plates after Desenne, Girodet, Taunay, Gérard, Devéria and Chaudet, steel-engraved by Gouttière, Colin, Lefèvre, Pigeot, François and Sisco. Contains "Mémoires sur la vie et les ouvrages de Jean Racine", by Louis Racine, son of Jean Racine. (some defects, very light water-stain on top of 45 first pages, some light spots).
A Lausanne et à Genève, chez Marc-Michel Bousquet & Compagnie, 1747, 2 volumes in-16 de 145x85 mm environ, Tome I. 1f.blanc, 3ff. ( faux-titre, titre, avis au relieur), 319-141 pages, 1f.blanc, - Tome II. 1 f.blanc, 405 pages, 2 ff.blancs, reliés plein veau marbré fauve, dos lisses portant titres et tomaisons dorés sur pièce de titre bordeaux et pièce de tomaison brune. Coiffes ébréchées, cuir légèrement craquelé par endroits, quelques rousseurs et pages brunies, sinon bon état.
Jean Racine, né à La Ferté-Milon le 22 décembre 1639 et mort à Paris le 21 avril 1699, est un dramaturge et poète français considéré comme l'un des plus grands auteurs de tragédies de la période classique en France sous Louis XIV. Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.
De l'imprimerie de Cellot , A Paris 1768, In 8 (12,5x20,1cm), (8) cxliv ; 277pp. et (4) 443pp. et (4) 409pp. et (4) 432pp. et (4) 440pp. et viij (2) 436pp. (1) et (4) 399pp. (1) 17pp., 7 volumes reliés.
Premier tirage de cette belle édition de Racine, illustrée d'un portrait de Racine par Santerre, et de 12 figures de Gravelot gravées par Duclos, Flipart, Lemire, Lempereur, Levasseur. Les tomes VI et VII, qui portent bien la mention « A Londres », sont consacrés aux uvres en prose et n'ont pas de figure, le tome VII contient la correspondance. L'illustration contient bien le portrait de Racine que ne mentionne pas Cohen. Toutes les pièces contiennent les différentes préfaces de l'auteur ainsi que le commentaire, et une présentation historique. Exemplaire de présent dont la caractéristique est le décor au dos, dessiné par Gravelot. Reliure en plein Veau marbré et glacé d'époque. Dos très richements ornés de soleils anthropomorphiques dorés en tête, de lyres et de mouches à miel dorées en queue, de trophées dorés au centre du dos, titre frappé à l'or encadré de lauriers dorés. Triple filet d'encadrement sur les plats. Tranches dorées. Coiffes de tête des tomes V et VI élimés. Sur le dos du tome I, un manque provoqué par un choc. Petit manque également sur le dos du tome III. Manques en bordure externe du tome VI. Légère trace de mouillure pâle au tome II, en marge haute jusque la p. 16,17. Petit manque en coin de la p. 258 du tome III. Epidermures le long du mors supérieur du tome I. Mors supérieur du tome V fendu et ouvert en queue. 10 coins un peu émoussés. Quelques piqûres éparses. Malgré les défauts signalés exemplaire de très bel aspect. Superbe édition recherchée pour la finesse des gravures de Gravelot. Liste des souscripteurs en fin du dernier volume. D'après Quérard, le commentaire attribué à Luneau de Boisjermain est réellement de Blin de Sainmore qui le lui aurait vendu, avec le droit de propriété.Cette édition, plus complète que les précédentes, renferme tout ce qui avait été imprimé jusqu'alors des écrits de Racine y compris le Banquet de Platon, les pièces publiées par Louis Racine en 1747, les oeuvres attribuées à Racine et certaines pièces qui ne se trouvaient pas dans les éditions précédentes. - Photos sur www.Edition-originale.com -
P., Genets jeune, 1817. 4 vol. in-24, rel. de l’époque, demi-basane brune, dos lisse orné, titre et tomaison dorés, plats de papier, tr. mouchetées, [2]ff.-278-[1]f., 2 ff.- 281, 300, [2]ff.-345 pp.-[1]f., 12 fig. gravées h.-t. (3 dans chacun des vol.) dont 4 signées de Choquet gravées par Delvaux.
Jolie édition illustrée du XIXe siècle. Mors et plats frottés, coiffes lég. écrasées mais reliure solide, intérieur frais avec de rarissimes rousseurs. - Frais de port : -France 6,9 € -U.E. 9 € -Monde (z B : 15 €) (z C : 25 €)
Paris, Adolphe Delahays, Libraire-Éditeur, 1856 ; in-4 (180 x 269 mm), 4-656 pp. + frontispice, reliure demi-cuir, coloris vert foncé, dos orné de frises et de caissons dorés, avec fleurons estampés à 4 nerfs, tranches jaspées. Jean Racine, célèbre poète tragique et dramaturge français du 17ème siècle, fut élevé au milieu du jansénisme, aux petites écoles de Port-Royal. En 1664, il fit jouer Molière dans l’une de ses pièces, la Thébaïde, mais c'est avec la pièce Alexandre le Grand que Racine connut son premier succès, suivi de tant d’autres. Après une brouille à propos du théâtre (mal vu de Port-Royal) le dramaturge se réconcilia pourtant avec les jansénistes. Il se mit même à les soutenir pendant les persécutions qu’ils subirent de la part du pouvoir. Ce soutien, toutefois, n'empêcha pas Louis XIV de le nommer secrétaire du roi. Mémoires sur la Vie et les Ouvrages de Jean Racine, par Louis RACINE.
Paris GARNIER FRÈRES, LIBRAIRES-ÉDITEURS 1853 un fort volume grand in-8° (262 x 170mm), 656 pp. Reliure de l'époque en demi-chagrin aubergine, dos à nerfs soulignés de pointillés or et orné de l'auteur, du titre et de caissons à triple filet d'encadrement dorés. (volume un peu frotté, un coin ouvert et fortement émoussé au second plat, les feuillets sont faiblement brunis). Cette édition des oeuvres de Racine imprimée sur deux colonnes contient en début de volume les " Mémoires sur la vie et les ouvrages de Jean Racine ", par Louis Racine, fils de l'auteur. Ouvrage illustré d'un portrait de Racine en frontispice gravé par Pannier d'après Edelinck et de 12 planches hors-texte d'après Desenne, Girodet, Taunay, Gérard, Devéria et Chaudet, gravées sur acier par Gouttière, Colin, Lefèvre, Pigeot, François et Sisco. Les planches sont protégées par une serpente et sont sans rousseurs. Au premier contre plat a été collé le fac-similé de l'acte de Baptême de Jean Racine.
LAPACE, SANCHEZ ET CIE EDITEUR. 1870. In-4. Relié demi-cuir. Etat d'usage, Coins frottés, Mors arrachés, Quelques rousseurs. 636 pages - Nombreuses planches en couleurs sous serpente - frontispice en couleurs sous serpente - orné du portrait en pied colorié des principaux personnages de chaque pièce - Plats et contreplats jaspés - Titre, auteur et encadrements dorés sur le dos - Dos à nerfs - Texte sur 2 colonnes - Signet conservé - 2 PHOTOS DISPONIBLES. . . . Classification Dewey : 840.04-XVII ème siècle
Nouvelle édition - Dessins de MM. Geoffroy et H. Allouard - SOMMAIRE : poésie diverses le paysage ou promenade de port royal des champs - oeuvres diverses en prose - fragments historiques - lettres de racine écrites dans sa jeunesse - correspondance entre racine et la fontaine - lettre de racine à diverses personnes - pièces diverses etc... Classification Dewey : 840.04-XVII ème siècle
Publications des Annales de la Faculté des Lettres Aix en Provence, 1966. (Série : Travaux et mémoires - N° XLI - 1966) In-8 broché (21 x 15,5 cm), 256 pages, illustré de dix cartes dépliantes.- 470g.- Très bon état, peu courant.
P., La compagnie des Libraires, (Imprimerie de Didot l'Ainé), 1779 ; 3 vol.petit in-12 (14,5 x 8,5 cm). 2ff.-XXIV-12pp. n. ch.-346pp. - 2ff.-362pp. - 2ff.-338pp.-2ff. - Veau marbré, dos lisses ornés, pièces de titre rouge et de tomaison brunes, tranches rouges. Vignette de titre et trois bandeaux gravés en taille douce par L. Legrand d'après Desève. Tâche en marge de deux feuillet du tome 3.
[Uniquement en Vente aux Bureaux de l'Archevêché d'Auch] - RACINE, Jean ; (BONNET, Abbé Joseph) ; [ LE NOBLE, Eustache ]
Reference : 54391
(1911)
2 vol. grand in-8 reliures demi-chagrin bordeaux, dos à 5 nerfs, tête dorée, Uniquement en Vente aux Bureaux de l'Archevêché d'Auch, 1911 et 1912, xvi-317 pp. ; xxxii-285 pp.Rappel du titre complet : Poèmes Sacrés. Oeuvres inconnues de J. Racine découvertes à la Bibliothèque Impériale de Saint-Pétersbourg par l'Abbé Joseph Bonnet [ Avec : ] Psaumes de David. Oeuvres inconnues de J. Racine découvertes à la Bibliothèque Impériale de Saint-Pétersbourg par l'Abbé Joseph Bonnet [ Edition originale ]
Nous réunissons les deux ouvrages peu communs, restituant les deux textes attribués par l'abbé Joseph Bonnet à Jean Racine. Le travail de l'abbé gersois n'emportèrent pas l'assentiment de la critique, qui préféra attribuer les textes à l'écrivain Eustache Le Noble (1643-1711) comme les indications des manuscrits tendaient à le montrer. L'abbé Bonnet affirme dans une des préfaces avoir découvert à Saint-Pétersbourg bien d'autres manuscrits de Racine. Bon état (rel. lég. frottées)
Editions G. Crès et Cie, Le Musée du Livre, 1926, in-8 broché de VI, 281 pages. Edition ornée d'un portrait de l'auteur, gravé au burin et de bois originaux par Pierre Gandon. Bel exemplaire.
Exemplaire n° 427 sur Vergé de Rives teinté.
Paris, Pierre Didot l'aîné, & de Firmin Didot, vers 1820 ; in-12, 268 pp., 288 pp., 292 pp., 266 pp., 318 pp., reliure plein cuir d'époque, dos lisse orné (coiffes usées ou arrachées, frottements, épidermures) pièce de titre rouge, pièce de tomaison vert foncé, plats ornés de frise, tranches jaspées. Édition stéréotype, d'après le procédé Firmin Didot. Belle édition du XVIIIème siècle des oeuvres de Racine. Jean Racine, célèbre poète tragique et dramaturge français du XVIIème siècle, fut élevé au milieu du jansénisme, aux petites écoles de Port-Royal. En 1664, il fit jouer Molière dans l’une de ses pièces, la Thébaïde, mais c'est avec la pièce Alexandre le Grand que Racine connut son premier succès, suivi de tant d’autres. Après une brouille à propos du théâtre (mal vu de Port-Royal) le dramaturge se réconcilia pourtant avec les jansénistes. Il se mit même à les soutenir pendant les persécutions qu’ils subirent de la part du pouvoir. Ce soutien, toutefois, n'empêcha pas Louis XIV de le nommer secrétaire du roi. Édition de 1798. Bon état.