RACHILDE (Pseudonyme de Madame Alfred Vallette dite Rachilde)
Reference : 14311
(1929)
1929 broché in-octavo carré (paperback in-octavo), dos gris (grey spine), première de couverture rempliée illustrée (front cover illustrated), quatrième de couverture muette (back cover without text), tranches non rognées (edges no smooth), pages de garde grises (grey endpapers), page de faux-titre avec justification du tirage sur son verso (justification of the edition on the back of half title page), tirage limité à 544 exemplaires - 1 des 415 exemplaires sur papier Rives (limited edition - 544 copies were printed), illustrations : 1 portrait en frontispice de l'auteur avec serpente de (frontispiece portrait of the author with tissue of) Alexandre Ouvré et bois de (and wood-cut engravings of) Jacques Boullaire, 145 pages, 1929 à Paris Editions Mornay,
Collection "La Collection Originale" - édition originale, numérotée (original numbered edition) - thème, portraits de (topic- portraits of) : Alfred Vallette, Maurice Barrès, Willy, Jules Renard, Jean Lorrain, Albert Samain, Paul Verlaine, Jean de Tinan, Laurent Tailhade, Jean Moréas, Léon Bloy, Louis Dumur, Remy de Gourmont, Paul Léautaud, Léon Delafosse - bon état (very good condition)
Émouvant poème composé de 10 quatrains (octosyllabes) qui évoque la mort dune très jeune bergère qui choisit le trépas plutôt que le déshonneur :...Oh ! plus bas, Monsieur le Recteur / Nayez donc pas la voix si forte / Vous allez réveiller la morte. Car vous chantez comme on fait peur.../ Ne perdez donc pas votre temps. / Nallumez pas un trop long cierge / Notre Seigneur avec la Vierge / Ne vous en demandent pas tant ! [...] Simple bergère de seize ans / A qui lon a conté fleurette / On la trompée, pauvre fillette : / Elle allait avoir un enfant [...] Chantez plus bas, notre Recteur / Nélevez pas cette voix forte / Vous allez réveiller la morte / Dont tout le mal était au cœur...
VIBRANT POÈME INSPIRÉ PAR LA « BOUCHERIE » DE LA GRANDE GUERRE ! ...Il en tombait tous les deux pas Et les pourris ...cétait par tas Quon les jetait à tour de bras Dans les grands trous tout pleins de rats. Mais eux ? Ils ne sen occupaient guère Les grand saigneurs de la grand-guerre !Nos bons corbeaux nen voulaient plus Ils en étaient vraiment repus Le bec en sang, ou bleu de pus Ils se traînaient, dolents, pansus. Mais eux ? Regardaient-ils la terre ? Les grands saigneurs de la grand guerre. Toutes les femmes étaient en deuil A tant pleurer navaient plus dœil Et attendaient, dessus leur seuil, Quon leur vient dire avec orgueil : Il est mort ! Soyez en fière ! Pour les saigneurs de la grand-guerre ! Pendant des mois, pendant des ans,Les pauvres pères et les mamansConnurent cet affreux tourmentDe tenir tous... comme lon ment.Eux ? Ils tenaient bien leur affaireLes grands saigneurs de la grand-guerre !Et quand enfin ce fut fini Quon eut dévasté tous les nids Tué les parents et leurs petitsEn beaux discours on les bénits.Eux ? Ils avaient vendu leur tonnerre Les grands bons dieux de la grand-guerre !... Ce poème figurait dans son recueil Les Accords perdus (Paris, Éditions Corymbe, 1937). La plaquette était parue pour la première fois en 1917. La nouvelle édition comprenait une préface de lécrivain Pierre Lagarde (1903-1959). Le manuscrit de ce poème avait été offert par lauteur à son préfacier.
Dimanche matin : …Je cherche un passage darticle inédit sur P. Loti que je peux vous donner, je crois. Mais jai tant de papiers… Sil na rien reçu dici 2 jours ...cest que je naurais pas trouvé...29 mars : son époux et elle-même regrettent …de ne pouvoir aller vous présenter nos hommages demain, mardi, mais il faut bien rester là pour accomplir nos devoirs de maîtres de la maison… Ah ! Comme il y a des jours où lon voudrait ne plus voir personne, demain par exemple pour aller ailleurs où lon saurait trouver quelquun !...Rachilde …remercie pour lhéautonparatonnerre ! mais reste ahurie par ce titre là… décidément lauteur de la Grive des vignes ne cessera jamais de nous étonner, quand il a fini, il recommence !...La Grive des vignes est un recueil de poèmes de Catulle Mendès publié en 1895.