Dijon Aux Editions du Dijon Aux Editions du Raisin 1928, 2 volumes In-8 brochés, 264 + 294 pages. Couvertures légérement tachées sans gravité. Exemplaire numéroté. Bon état.
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A Paris, chez Jean de Bonnot, 1979. Un fort vol. in-8 (209 x 137 mm) de 411 pp. Plein skyvertex ébène d'édition, filet à froid encadrant les plats, lesquels s'ornent en outre de lions héraldique argentés, dos lisse à l'identique, titre argenté au centre d'un cartouche vieux-rouge, tête dorée.
Un des ''exemplaires de tête du tirage spécial''. L'ouvrage s'agrémente de compositions d'Auguste Sandoz et Jean Antoine Valentin Foulquier. Douée d'un indiscutable talent de conteuse et d’écrivain Madame de Sévigné, en «badinant» sur la mort des autres et sur la sienne, prit de la distance face à un sujet que tout son siècle redoutait pourtant terriblement : la damnation. En cherchant «toujours à ne [se] point ennuyer», elle s’oppose en tout point à ce que Blaise Pascal préconise dans ses Pensées ; à savoir que le divertissement détourne l’homme de sa propre condition misérable et l’empêche de regarder vers Dieu, ce dont Madame de Sévigné est incapable. Angles très légèrement élimés. Claires rousseurs en gouttière. Rares et discrètes piqûres aux feuillets liminaires. Du reste, très belle condition.
Paris, Librairie de L. Hachette et Cie, 1868. Un vol. au format pt in-4 (264 x 188 mm) non paginé. Reliure de l'époque de demi-chagrin maroquiné violine, dos à nerfs orné de filets gras à froid, chaînette dorée sur les nerfs, titre doré, filets dorés en tête et queue.
Edition originale de cette soigneuse publication imprimée sur vergé d'édition. L'exemplaire s'ouvre sur une planche chromolithographiée figurant les armes des familles Sévigné, Rabutin et Grignan et recèle fins portraits gravés à l'eau-forte, vues d'habitation et fac-similés de lettres. Vicaire VII, Manuel de l'amateur de livres du XIXème, 486. Angles élimés. Rousseurs - principalement marginales - affectant les planches. Du reste, belle condition.
S.l., Gallimard / Bibliothèque de La Pléiade, (1974). Un fort vol. au format in-12 (177 x 108 mm) de xxxix - 1.609 pp. Reliure d'édition de plein skyvertex carmin, plats jansénistes, dos lisse orné d'un jeu de filets dorés, titre doré, tomaison dorée, tête grise, sous jaquette et rhodoïd.
- Très belle condition.
Sans lieu ni nom, 1733 3 tomes reliés en 2 volumes in-12 (16,5 x 9 cm - Hauteur des marges : 161 mm) de 264, 144 et 252 pages. Reliure plein veau brun de l'époque, dos ornés aux petits fers. Assez bon état de l'ensemble malgré la pièce de titre du premier volume manquante et de légères usures aux coins et aux coiffes. Reliures manipulées. Anciennes traces d'humidité en marge extérieure des feuillets au début et à la fin des deux volumes (le papier est légèrement fragilisé mais sans gavité). Cahiers légèrement déréglés (couture lâche). Sinon intérieur frais. Complet. L'UNE DES PREMIÈRES ÉDITIONS DES LETTRES DE LA MARQUISE DE SÉVIGNÉ. REPRODUCTION PRATIQUEMENT PAGE POUR PAGE ET LIGNE POUR LIGNE DE LA TRÈS RARE ÉDITION DE 1728. Cette édition est précisément décrite dans la Notice Bibliographique des éditions imprimées des Lettres de la marquise de Sévigné (Lettres de Madame de Sévigné, Édition des Grands Écrivains de la France, Tome XI, p. 441-442, n°7) : "Cette impression suit page pour page et à peu près ligne pour ligne (il n'y a que de rares et légères différences dans le contenu des lignes) l'édition de 1728. Elle sort des mêmes presses ; le caractère nous parait être identique ; il n'y a, outre la différence que nous avons remarquée ça et là dans la composition des lignes, d'autre variété que celle de quelques ornements, et d'un certain nombre de fautes typographiques que l'impression de 1733 ne reproduit pas ou qu'elle est seule à avoir. Une note de l'édition de Perrin de 1734 parle en ces termes de ces trois volumes de 1733 : "Il a paru, sur la fin de l'année 1733, une autre édition furtive des lettres de Mme de Sévigné, 3 vol. in-12, sans nom de ville ni d'imprimeur, où l'on a exactement copié les fautes des éditions de Rouen et de La Haye." La réimpression de 1738 ajoute : "Elle ne contient d'ailleurs que le même nombre de lettres." La critique de Perrin est fort juste ; mais c'est, nous l'avons vu, à l'impression de 1728 qu'elle doit remonter." Cette édition, comme celle de 1728 qu'elle reproduit donc, contient la Préface de M. de Bussy (p. 5 à 9), la Lettre de Madame la Marquise de Simiane, à Monsieur le Comte de Bussy (p. 10 à 14), les 4 lettres adressées à M. de Coulanges, LXXIII lettres pour le tome I, le tome II commence avec la lettre LXXIV (mal chiffrée LXXVI) et se termine avec la lettre CV, on trouve à la suite une lettre adressée à son fils, Charles de Sévigné ; le troisième tome contient un avertissement de l'éditeur (p. 3 à 9), puis les lettres CVI à CLXXXIV. Cette édition contient cinquante lettres tirées de l'édition de La Haye (Gosse et Neaulme, 1726, 2 vol. in-12), rangées dans un autre ordre. On sait que la première édition des lettres de Mme de Sévigné date de 1725 et a été donnée subrepticement en une mince plaquette de 75 pages regroupant seulement quelques lettres pour la plupart incorrectement retranscrites et fragmentaires (31 fragments). Cette première édition rarissime et quasi mythique n’était connue qu’à 2 ou 3 exemplaires à la fin du XIXè siècle, il ne semble pas qu’on en est répertorié d’autres depuis. Les bibliographes considèrent donc comme véritable seconde édition originale l’édition dite de Rouen publiée en 1726 par les soins du fils de Roger de Bussy-Rabutin (cousin indiscret de la Marquise). On a beaucoup tergiversé pour savoir s’il s’agissait du fils aîné (Amé-Nicolas de comte Bussy-Rabutin) ou bien du cadet, futur évêque de Luçon, abbé de Bussy. Cette édition furtive, désavouée par la petite-fille de Mme de Sévigné, Mme de Simiane, fille de Mme de Grignan, est très rare et les exemplaires en reliure de l’époque en bonne condition se rencontrent difficilement. Les éditions suivantes de 1726, 1728 et 1733 sont également peu communes et reprennent avec des variantes la première édition dite de Rouen en gros caractères citée plus haut. Seule l'édition de La Haye, très rare, apporte de nouvelles lettres (qui se retrouvent dans l'édition de 1728 et 1733 comme nous venons de le voir ci-dessus). Il faudra attendre 1734-1736 avec l'édition pourtant mutilée donnée par les soins du Chevalier Perrin pour avoir à disposition plusieurs centaines de nouvelles lettres. L'édition de 1818, puis l'édition de 1862, données par Monmerqué, puis Charles Capmas (supplément "Lettres inédites" de 1876), donneront un panorama complet du génie épistolaire de la marquise de Sévigné. BON EXEMPLAIRE DE CETTE ÉDITION RARE DES LETTRES DE MADAME LA MARQUISE DE SÉVIGNÉ, EN CONDITION D'ÉPOQUE.
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Marie de Rabutin Chantal, marquise de Sévigné. Chevalier Perrin (éditeur).
Reference : AMO-3891
(1734)
Recueil des lettres de Madame la Marquise de Sévigné, à Madame la Comtesse de Grignan, sa fille. Tomes I à IV. A Paris, chez Nicolas Simart, 1734 4 volumes in-12 Suivi de : Recueil des lettres de Madame de Sévigné, à Madame la Comtesse de Grignan, sa fille. Tome V et VI. A Paris, chez Rollin fils, 1738 (de l'imprimerie de Cl. Fr. Simon fils, 1738) 2 volumes in-12 Soit un total de 6 volumes in-12 (17 x 10 cm) de XXXI-(1)-452 ; (2)-483-(1) ; (2)-479-(3) ; (2)-441-(39) ; XIV-482-(5) et (2)-504-(42) pages. Portrait frontispice de la marquise de Sévigné au tome I et Portrait frontispice de madame de Grignan au tome V. Collationné complet. Reliure strictement de l'époque plein veau brun, dos à nerds ornés aux petits fers dorés, tranches rouges mouchetées. Les 4 premiers volumes sont en reliure homogène. Les 2 derniers volumes sont en reliure homogène. Légère différence de fers entre les 4 premiers volumes et les 2 derniers, néanmoins reliures homogènes exécutées à la date d'édition, soit 1734 pour les 4 premiers volumes et 1738 pour les 2 derniers. Usures à l'extrémité des coiffes avec manques (voir photo). Quelques usures aux coins sans gravité, petits défauts d'usage, reliures solides et décoratives. Intérieur frais. Papier avec quelques rousseurs ou parfois un peu plus teinté. Petites taches d'encre dans la marge extérieure du tome IV, sans atteinte au texte. Edition en grande partie originale. Les 4 premiers volumes de 1734 sont en première édition. Les 2 derniers volumes sont en réimpression du premier tirage de 1737. On sait que la première édition des Lettres de la Marquise de Sévigné date de 1725 et a été donnée subrepticement en une mince plaquette de 75 pages regroupant seulement quelques lettres pour la plupart incorrectement retranscrites et fragmentaires (31 fragments). Cette première édition rarissime et quasi mythique n’était connue qu’à 2 ou 3 exemplaires à la fin du XIXè siècle, il ne semble pas qu’on en est répertorié d’autres depuis. Les bibliographes considèrent donc comme véritable seconde édition originale l’édition dite de Rouen publiée en 1726 par les soins du fils de Roger de Bussy-Rabutin (cousin indiscret de la Marquise). On a beaucoup tergiversé pour savoir s’il s’agissait du fils aîné (Amé-Nicolas de comte Bussy-Rabutin) ou bien du cadet, futur évêque de Luçon, abbé de Bussy. Cette édition furtive, désavouée par la petite-fille de Mme de Sévigné, Mme de Simiane, fille de Mme de Grignan, est très rare et les exemplaires en reliure de l’époque en bonne condition se rencontrent difficilement. Les éditions suivantes de 1726, 1728 et 1733 sont également peu communes et reprennent avec des variantes la première édition dite de Rouen en gros caractères citée plus haut. Seule l'édition de La Haye, très rare, apporte de nouvelles lettres (qui se retrouvent dans l'édition de 1728 et 1733 comme nous venons de le voir ci-dessus). Il faudra attendre 1734-1737 avec l'édition pourtant mutilée donnée par les soins du Chevalier Perrin pour avoir à disposition plusieurs centaines de nouvelles lettres (614 lettres contre 134 en 1726). L'édition de 1818, puis l'édition de 1862, données par Monmerqué, puis Charles Capmas (supplément "Lettres inédites" de 1876), donneront un panorama complet du génie épistolaire de la marquise de Sévigné. Notre exemplaire se compose donc des 4 volumes de 1734 en première édition et des 2 derniers volumes en réimpression de 1738 (3 impressions des 6 volumes portant la date de 1738 ont vu le jour). Les 4 premiers volumes à la date de 1734 se rencontrent très rarement. L'ensemble est homogène, relié à l'époque et bien complet des portraits gravés de la marquise et de sa fille. Il s'agit de la première édition autorisée par la petite-fille de la marquise de Sévigné, la comtesse de Simiane. Pour plaire à la famille et respecter la mémoire de la marquise de Sévigné, le Chevalier Perrin pioche parmi les centaines de lettres qui sont mises à sa disposition ; il élague, remanie, supprime. L'ensemble qui en résulte n'apparaît pas de suite tant malmené, mais lorsque les véritables autographes (ou des copies) sont redécouverts ultérieurement, puis édités de manière scrupuleuse par les éditeurs suivants (Monmerqué notamment), puis grâce à la découverte de lettres inédites (manuscrit Capmas) à la fin du XIXe siècle, l'ampleur des malfaçons du Chevalier Perrin sont mises au jour. Néanmoins, pour être honnête, sans le Chevalier Perrin, sans doute la plupart des lettres de la marquise auraient-elles été détruites par ses descendants souhaitant garder le secret sur bon nombre de petites révélations ou avis de la désormais célèbre marquise. Perrin publiera un volume unique en 1751 intitulé Recueil de lettres choisies, pour servir de suite aux lettres de madame de Sévigné à madame de Grignan, sa fille, Paris, Rollin, 1751, in-12. Il contient 123 lettres, dont 25 de madame de Sévigné, 3 de madame de Grignan, 29 de Philippe-Emmanuel de Coulanges, 50 de madame de Coulanges, 14 de madame de La Fayette, une du cardinal de Retz et une de La Rochefoucauld. La seconde édition "Perrin" paraîtra en 1754 en 8 volumes in-12, reprenant l'édition de 1734-1737 et de 1751. Le texte de la première édition Perrin, moins remanié que celui de la seconde, est retenu plus volontiers par les éditeurs modernes. Nous connaissons aujourd'hui 764 lettres de madame de Sévigné à madame de Grignan. Pour la moitié d'entre elles, en l'absence d'autographes ou de meilleures copies, le texte connu reste celui des éditions Perrin. Référence : Lettres de Madame de Sévigné, Édition des Grands Écrivains de la France, Tome XI, p. 442-443 (notice n°8). Très bon exemplaire de ce monument de la littérature française.
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Sans nom, sans lieu (Rouen), 1726. 2 tomes reliés en 1 volumes in-12 (17 x 10 cm - Hauteur des marges : 162 mm), pages de titre imprimées en rouge et noir, vignette gravée sur bois sur les titres (différentes pour chaque titre) de 1 feuillet de titre, 271 pages (dont 14 pages de préface, ce premier tome contient 74 lettres de Mme de Sévigné, précédées de 4 lettres de M. de Coulanges) et 1 feuillet de titre, 220 pages pour le deuxième tome (contient les lettres 75 à 134, soit 60 lettres). Exemplaire grand de marges. Reliure plein veau brun, dos à nerfs orné aux petits fers dorés, pièce de titre de maroquin rouge (reliure strictement de l'époque). Exemplaire en belle condition. Coiffe supérieure arasée, mors partiellement fendillé sans gravité, quelques frottements et marques sans gravité, intérieur très frais, sans rousseurs. Contrefaçon rare de l'édition de Rouen en gros caractères parue la même année. On sait que la première édition des lettres de Mme de Sévigné date de 1725 et a été donnée subrepticement en une mince plaquette de 75 pages regroupant seulement quelques lettres pour la plupart incorrectement retranscrites et fragmentaires (31 fragments). Cette première édition rarissime et quasi mythique n’était connue qu’à 2 ou 3 exemplaires à la fin du XIXè siècle, il ne semble pas qu’on en est répertorié d’autres depuis. Les bibliographes considèrent donc comme véritable seconde édition originale l’édition dite de Rouen publiée en 1726 par les soins du fils de Roger de Bussy-Rabutin (cousin indiscret de la Marquise). On a beaucoup tergiversé pour savoir s’il s’agissait du fils aîné (Amé-Nicolas de comte Bussy-Rabutin) ou bien du cadet, futur évêque de Luçon, abbé de Bussy. Cette édition furtive, désavouée par la petite-fille de Mme de Sévigné, Mme de Simiane, fille de Mme de Grignan, est très rare et les exemplaires en reliure de l’époque en bonne condition se rencontrent difficilement. Il existe d’après Rochebilière deux tirages différents de cette édition avec des fleurons de titre différents (nous en avons repéré déjà au moins trois qui différent uniquement par la disposition et les fleurons de titre). Cette édition n’a pas d’errata (les fautes ont été corrigées). Bel exemplaire. Les éditions anciennes en belle condition des Lettres de la Marquise de Sévigné sont toujours recherchées des bibliophiles.
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A La Haye, chez P. Gosse, J. Neaulme & comp., 1726. 2 volumes in-12 (16 x 11 cm environ) de (20)-344-(1) et (2)-298-(13) pages. Titres imprimés en rouge et noir. Reliures plein veau brun strictement d'époque, dos à nerfs ornés aux petits fers dorés, pièce de titre rouges, tranches mouchetées marron, doublures et gardes blanches. Petits manques à l'extrémité des coiffes supérieures, quelques usures sur les plats et aux coins sans gravité. Intérieur très frais. Les pages de titre ont été réenmargées en marge basse (10 mm environ), sans perte de texte. IMPORTANTE ÉDITION EN PARTIE ORIGINALE. TRÈS RARE ÉDITION HOLLANDAISE PARUE LA MÊME ANNÉE QUE L’ÉDITION ORIGINALE EN GROS CARACTÈRE PUBLIÉE A ROUEN, MAIS CONTENANT 43 LETTRES OU FRAGMENTS DE LETTRES DE PLUS. Cette édition, postérieure de quelques semaines ou quelques mois à celle de Rouen et à ses contrefaçons, contient 177 lettres ou fragments de lettres ; le tome 1 se termine par la lettre XCV. Les 4 lettres à Coulanges sont ici rejetées au tome II (p. 235 à 244). Cette impression reproduit, avec quelques variantes, la préface de l’édition de Rouen et la fait précéder d’un avertissement de 8 pages qui fait la critique de l’édition antérieure de la même année et relève les avantages de la nouvelle. La comparaison du contenu de l’une et l’autre des premières éditions (Rouen et La Haye) ne permet guère de douter qu’il y eût des copies diverses des originaux communiqués par Mme de Simiane. Cette édition de La Haye aurait été donnée par un certain J. J. Gendebien (d’après une note de l’exemplaire Walckenaer). On trouve à la fin du deuxième volume un important catalogue des livres en vente chez P. Gosse (compris dans la pagination et étrangement placé avant la table). On sait que la première édition des lettres de Mme de Sévigné date de 1725 et a été donnée subrepticement en une mince plaquette de 75 pages regroupant seulement quelques lettres pour la plupart incorrectement retranscrites et fragmentaires (31 fragments). Cette première édition rarissime et quasi mythique n’était connue qu’à 2 ou 3 exemplaires à la fin du XIXè siècle, il ne semble pas qu’on en est répertorié d’autres depuis. Les bibliographes considèrent donc comme véritable seconde édition originale l’édition dite de Rouen publiée en 1726 par les soins du fils de Roger de Bussy-Rabutin (cousin indiscret de la Marquise). On a beaucoup tergiversé pour savoir s’il s’agissait du fils aîné (Amé-Nicolas de comte Bussy-Rabutin) ou bien du cadet, futur évêque de Luçon, abbé de Bussy. Cette édition furtive, désavouée par la petite-fille de Mme de Sévigné, Mme de Simiane, fille de Mme de Grignan, est très rare et les exemplaires en reliure de l’époque en bonne condition se rencontrent difficilement. Les éditions suivantes de 1726, 1728 et 1733 sont également peu communes et reprennent avec des variantes la première édition dite de Rouen en gros caractères citée plus haut. Seule l'édition de La Haye, très rare (celle-ci), apporte de nouvelles lettres (qui se retrouvent dans l'édition de 1728 et 1733 comme nous venons de le voir ci-dessus). Il faudra attendre 1734-1736 avec l'édition pourtant mutilée donnée par les soins du Chevalier Perrin pour avoir à disposition plusieurs centaines de nouvelles lettres. L'édition de 1818, puis l'édition de 1862, données par Monmerqué, puis Charles Capmas (supplément "Lettres inédites" de 1876), donneront un panorama complet du génie épistolaire de la marquise de Sévigné. Références : Tchémerzine V, 320 : « cette édition est d’une très grande rareté. » ; Edition des Grands Écrivains de la France, Lettres de Mme de Sévigné, tome XI. BEL EXEMPLAIRE DE CETTE TRÈS RARE ÉDITION PRIMITIVE DES CÉLÈBRES LETTRES DE LA MARQUISE DE SÉVIGNÉ, MONUMENT DE LA LITTÉRATURE FRANCAISE.
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A Leide, Chez les Frères Verbeek, 1736-1739 6 volumes in-12 (18 x 11,5 cm pour les 4 premiers volumes et 19 x 11,5 cm pour les 2 derniers volumes) de (2)-XXVIII-348, (2)-369, (2)-368, (2)-344-(40), XIV-482-(6) et (2)-504-(42) pages. Collationné complet. Pages de titres imprimées en rouge et noir. Cartonnage d'attente en papier et carton brut, entièrement non rogné. Usures modérées aux cartonnages (dos, coins et plats) avec quelques salissures et taches. Intérieur en bon état avec quelques rousseurs claires éparses. Reproduction par les Frères Verbeek de l'édition de Paris (Rollin fils, 1734-1737). Cette édition est aussi divisée en 6 volumes comme celle de Paris. Les 4 premiers volumes portent la date de 1736 tandis que les 2 derniers volumes portent la date de 1739 (il existe les deux derniers volumes portant la date de 1738 avec des ornements différents sur le titre). La justification et la typographie des 2 derniers volumes sont différents de celle des 4 premiers volumes. Le premier volume contient la Préface du chevalier Perrin (éditeur des lettres de la marquises) ainsi que la reproduction de l'Approbation datée de Paris, le 30 mars 1734 et signée Gros de Boze. Le cinquième volume s'ouvre sur un Avertissement. Notre édition des Frères Verbeek ne contient pas les deux portraits gravés de la mère et de la fille qui se trouvent dans l'édition de Paris. L'édition des Frères Verbeek reproduit même jusqu'à la mention "De l'imprimerie de Cl. Fr. Simon fils, 1738" en colophon au tome VI (mention évidemment fausse). Les Frères Verbeek étaient réputés pour reproduire sans autorisation, à Leyde, les ouvrages populaires. Ils faisaient imprimer par ailleurs d'autres ouvrages d'importance, avec autorisations ceux-ci. Les frères Johannes et Hermanus Verbeek travaillent en association. Éditeurs de Gravesande, Boerhaave, Van Swieten, Albinus, ils publient parfois avec le libraire d'Amsterdam Balthazar Lakeman (Bnf, Data). On peut considérer cette édition comme une contrefaçon de l'édition de Paris donnée par le Chevalier Perrin chez Rollin fils. Elle est rare. La Bnf ne possède apparemment que les 2 derniers volumes de cette édition. On sait que la première édition des Lettres de la Marquise de Sévigné date de 1725 et a été donnée subrepticement en une mince plaquette de 75 pages regroupant seulement quelques lettres pour la plupart incorrectement retranscrites et fragmentaires (31 fragments). Cette première édition rarissime et quasi mythique n’était connue qu’à 2 ou 3 exemplaires à la fin du XIXè siècle, il ne semble pas qu’on en est répertorié d’autres depuis. Les bibliographes considèrent donc comme véritable seconde édition originale l’édition dite de Rouen publiée en 1726 par les soins du fils de Roger de Bussy-Rabutin (cousin indiscret de la Marquise). On a beaucoup tergiversé pour savoir s’il s’agissait du fils aîné (Amé-Nicolas de comte Bussy-Rabutin) ou bien du cadet, futur évêque de Luçon, abbé de Bussy. Cette édition furtive, désavouée par la petite-fille de Mme de Sévigné, Mme de Simiane, fille de Mme de Grignan, est très rare et les exemplaires en reliure de l’époque en bonne condition se rencontrent difficilement. Les éditions suivantes de 1726, 1728 et 1733 sont également peu communes et reprennent avec des variantes la première édition dite de Rouen en gros caractères citée plus haut. Seule l'édition de La Haye, très rare, apporte de nouvelles lettres (qui se retrouvent dans l'édition de 1728 et 1733 comme nous venons de le voir ci-dessus). Il faudra attendre 1734-1737 avec l'édition pourtant mutilée donnée par les soins du Chevalier Perrin pour avoir à disposition plusieurs centaines de nouvelles lettres (614 lettres contre 134 en 1726). L'édition de 1818, puis l'édition de 1862, données par Monmerqué, puis Charles Capmas (supplément "Lettres inédites" de 1876), donneront un panorama complet du génie épistolaire de la marquise de Sévigné. Provenance : de la bibliothèque de M. Lerber, avec son ex libris armorié dans chaque volume, avec la signature autographe au dessous de chaque ex libris. De la famille de jurisconsultes Lerber de Berne / Bern (Suisse). Provenance contemporaine de l'édition. Référence : Notice bibliographique, Tome XI de l'édition des Grands Ecrivains de la France, Lettres de Mme de Sévigné, p. 442-443, n°10. ; Tchemerzine, X, page 323 ; A. Claudin, Bibliographie des éditions originales d'auteurs français composant la bibliothèque de M. Rochebilière, n°679 : "Edition rare". Bon exemplaire bien complet des 6 volumes conservé dans son fragile cartonnage d'attente de l'époque.
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1785 PARIS, La Compagnie des Libraires, 1785. - complet en 8 volumes - in-12 - Reliure frottée, 1/2 veau de l'époque (accroc à la coiffe du T. I) - Dos lisses à liserrés dorés - Toutes tranches bleutées - Pièces de titre en maroquin rouge, titre doré - Pièces de tomaison havane - Gardes ornées - Portrait-Frontispice au T. I - XXIV-431, 500, 479, 501, 479, 502,550 & 444;PARIS, Lacombe -1774 - 1 volume In-12 - 380-(2) approbation - Reliure identique - Ensemble homogène dans sa reliure, Propre
- ATTENTION: Colis recommandé uniquement sur demande (parcel recommended on request). Si vous désirez un remboursement équivalent au montant de votre achat, en cas de perte détérioration ou spoliation, demandez-nous expressément un envoi en recommandé ( if you wish a repayment equivalent to the amount of your purchase, in case of loss - deterioration or despoliation, ask us expressly for a sending recommended)- Conditions de vente : Les frais de port sont affichés à titre Indicatifs (pour un livre) Nous pouvons être amené à vous contacter pour vous signaler le - Conditions of sale : The shipping costs are displayed as an indication (for one book) We may need to contact you to inform you of the cost of the additional shipping depending on the weight and the number of books- Possibilité d'envoi par Mondial-Relay - Réception en boutique sur rendez-vous. Librairie G. PORCHEROT - SP.Rance - 0681233148
[Barral, Pierre (abbé)] - (Sévigné, Rabutin-Chantal, Marie de, marquise de)
Reference : 1954
(1764)
1764 A Grignan (Paris), sn, 1764. 16 x 10 cm, in-12, VIII-374 pp., broché, couverture d'attente de l'époque en papier marbré.
Quelques rousseurs. Bon exemplaire.
SEVIGNE (Madame de). RABUTIN-CHANTAL, Marquise de SEVIGNE (Marie). DEVERIA (Achille).
Reference : 20876
(1823)
1823 12 Edition ornée de 25 portraits dessinés par Devéria. Paris, Dalibon, 1823, 12 volumes in-8, demi-basane beige, dos à 4 nerfs ornés d'une roulette florale, pièces de titre en maroquin noir.
Ouvrage illustré de 25 portraits de DEVERIA, sept fac-similé et un tableau généalogique. Edition en partie originale contenant plusieurs lettres inédites... On trouve également des notes et notices de Grouvelle et des réflexions de l'Abbé de Vauxelles ainsi qu'une nouvelle notice biographique de Madame de Sévigné par Gault de Saint-Germain. Les portraits sont d'Achille DEVERIA (1800-1857), peintre, élève de GIRODET. On lui doit plusieurs tableaux religieux, et des aquarelles fort recherchées. Il est le premier qui ait su appliquer la couleur à la lithographie. Il réalise les illustrations du Faust de Goethe et des gravures érotiques. En 1849, il est nommé directeur du département des gravures de la Bibliothèque Nationale et assistant curateur du département égyptien du Louvre. Petites usures, infimes déchirures, plis et piqures internes. Ex-libris Catoire de Bioncourt.
RABUTIN-CHANTAL (Marie de, dite Marquise de SEVIGNE) - STAAL (Pierre Gustave Eugène, ill. de).
Reference : 24231
(1860)
Paris, Garnier Frères, s.d. [circa 1860]. Un fort vol. au format in-4 (276 x 192 mm) de 1 f. bl., 1 frontispice gravé n.fol., xxiv - 702 pp., 1 f. n.fol. et 1 f. bl. Reliure de l'époque de demi-chagrin maroquiné cerise, filets gras et maigres à froid encadrant les plats, lesquels s'ornent en outre de fleurons angulaires à froid, dos à nerfs orné de filets gras en noir, filet en pointillés doré sur les nerfs, triples caissons d'encadrement dorés, important décor doré aux petits fers, titre doré, tranches dorées. (Fock).
Exemplaire revêtu d'une délicate reliure du temps signée en queue du dos Fock. Il s'agrémente de 13 jolis portraits gravés d'après Staal. ''Elève de Paul Delaroche, Staal exposa au Salon de 1839 à 1872. Il fut un collaborateur assidu du Magasin pittoresque''. (in Bénézit). Douée d'un indiscutable talent de conteuse et d’écrivain Madame de Sévigné, en «badinant» sur la mort des autres et sur la sienne, prit de la distance face à un sujet que tout son siècle redoutait pourtant terriblement : la damnation. En cherchant «toujours à ne [se] point ennuyer», elle s’oppose en tout point à ce que Blaise Pascal préconise dans ses Pensées; à savoir que le divertissement détourne l’homme de sa propre condition misérable et l’empêche de regarder vers Dieu, ce dont Madame de Sévigné est incapable. Vicaire VII, Manuel de l'amateur de livres du XIXème, 487 (pour une édition datée de 1862) - Bénézit IX, Dictionnaire des peintres, p.763 - Osterwalder I, Dictionnaire des illustrateurs, p. 1004. Angles élimés. Feuillets parfois roussis pouvant en outre présenter d'inégales mais claires rousseurs. Du reste, bonne condition.
RISPOLI. 1979. In-12. Cartonnage d'éditeurs. Très bon état, Couv. fraîche, Dos impeccable, Intérieur frais. 411 pages. Frontispice en noir et blanc. Nombreuses illustrations en bandeaux, culs-de-lampe et hors-texte. Tranche en-tête dorée Manque une partie de la page 219/220, altérant la lecture du texte.. . . . Classification Dewey : 840-Littératures des langues romanes. Littérature française
Tirage de tête. Illustrations de Auguste Sandoz et Jean Antoine Valentin Foulquier. Classification Dewey : 840-Littératures des langues romanes. Littérature française
RISPOLI Nicolas. 1979. In-12. Cartonnage d'éditeurs. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 411 pages. Frontispice noir et blanc. Nombreuses gravures en noir et blanc, en têtes-de-chapitres. Tranche de tête dorée.. . . . Classification Dewey : 840-Littératures des langues romanes. Littérature française
Illustrations d'Auguste SANDOZ et Jean Antoine Valentin FOULQUIER. Classification Dewey : 840-Littératures des langues romanes. Littérature française
A La Haye, chez P. Gosse, J. Neaulme & comp., 1726. 2 volumes in-12 (17 x 11 cm) de (18/20)-344-(1) et (2)-298-(13) pages. Titres imprimés en rouge et noir. 2 feuillets manquant entre l'avertissement et la préface (manque la fin de l'avertissement et le début de la préface). Reliure plein veau brun de l'époque, dos à nerfs orné aux petits fers, pièce de titre. Premières gardes renouvelées. Notre exemplaire a été relié à l'époque sans deux feuillets au début du volume faisant partie de l'avertissement et de la préface. Aucune de trace d'arrachage. Quelques traces et usures à la reliure sans gravité, légère usure à l'extrémité de la coiffe supérieure, coins frottés. La page de titre du tome 1 présente des écritures anciennes à l'encre (ex libris), une tache d'encre au bas, ainsi que quelques traits de plume au verso. Quelques rares et légères salissures à l'intérieur du volume. Exemplaire néanmoins très frais. IMPORTANTE ÉDITION EN PARTIE ORIGINALE. TRÈS RARE ÉDITION HOLLANDAISE PARUE LA MÊME ANNÉE QUE L’ÉDITION ORIGINALE EN GROS CARACTÈRE PUBLIÉE A ROUEN, MAIS CONTENANT 43 LETTRES OU FRAGMENTS DE LETTRES DE PLUS. EXEMPLAIRE INCOMPLET DE 2 FEUILLETS DANS LES PIÈCES LIMINAIRES (voir descriptif). Cette édition, postérieure de quelques semaines ou quelques mois à celle de Rouen et à ses contrefaçons, contient 177 lettres ou fragments de lettres ; le tome 1 se termine par la lettre XCV. Les 4 lettres à Coulanges sont ici rejetées au tome II (p. 235 à 244). Cette impression reproduit, avec quelques variantes, la préface de l’édition de Rouen et la fait précéder d’un avertissement de 8 pages qui fait la critique de l’édition antérieure de la même année et relève les avantages de la nouvelle. La comparaison du contenu de l’une et l’autre des premières éditions (Rouen et La Haye) ne permet guère de douter qu’il y eût des copies diverses des originaux communiqués par Mme de Simiane. Cette édition de La Haye aurait été donnée par un certain J. J. Gendebien (d’après une note de l’exemplaire Walckenaer). On trouve à la fin du deuxième volume un important catalogue des livres en vente chez P. Gosse (compris dans la pagination et étrangement placé avant la table). Références : Tchémerzine V, 320 : « cette édition est d’une très grande rareté. » ; Edition des Grands Écrivains de la France, Lettres de Mme de Sévigné, tome XI ; Rothschild, n°1888 (ex. relié par Trautz-Bauzonnet). BEL EXEMPLAIRE EN CONDITION D’ÉPOQUE (manque 2 feuillets dans les pièces liminaires).
Phone number : 06 79 90 96 36
Par la Compagnie des Libraires, Paris. 1786. Nouvelle édition augmentée. 8 volumes In-12° sous reliure plein cuir d'époque. Environ 350pp. pour exemplaire.
Ensemble complet et bien conservé. Intérieur agréable, lisible et propre. Reliures d'époque solides malgré quelques frottements d'âge. Bel ensemble de collection.
Madame [Marquise] de Sevigne, [Marie de Rabutin-Chantal] (1626-1696)
Reference : LITT3553M
(1801)
Chez: Bossange, Masson et Besson, A Paris, 1801 Relié demi-veau In-12°.
Livres en bon état, intérieurs frais et complets. Des rares et légères rousseurs, le dos présente des marques de frottement. Des excellentes exemplaires en très bonnes conditions pour des pièces bicentenaires. Une excellente addition pour n'importe quelle collection.
S.l.n.n., 1726 [Rouen] 2 volumes in-12 (174 x 100 mm. - Hauteur des feuillets : 166 mm.) de (1)-381-(1) et (1)-324-(1) pages. Bien complet des 2 feuillets d'errata (1 feuillet relié à la fin de chaque volume). Reliure strictement de l'époque plein veau caramel, dos à nerfs orné aux petits fers dorés, pièces de titre et tomaison de maroquin rouge/brun, tranches rouges, doublures et gardes de papier peigne. Restaurations aux coiffes et coins. Intérieur frais. Quelques rousseurs. Exemplaire très grand de marges. Deux signets de soie verte tissée par volume (intacts). SECONDE ÉDITION ORIGINALE. PREMIÈRE ÉDITION DITE ÉDITION DE ROUEN EN GROS CARACTÈRES. Première édition que l'on puisse raisonnablement trouver sur le marché des éditions rares des Lettres de la marquise de Sévigné. La première édition des lettres de Mme de Sévigné date de 1725 et a été donnée subrepticement en une mince plaquette de 75 pages regroupant seulement quelques lettres pour la plupart incorrectement retranscrites et fragmentaires (31 fragments). Cette première édition rarissime et quasi mythique n’était connue qu’à 2 ou 3 exemplaires à la fin du XIXe siècle, il ne semble pas qu’on en est répertorié d’autres depuis. Les bibliographes considèrent donc comme véritable seconde édition originale, celle que nous proposons ici, l’édition dite de Rouen publiée en 1726 par les soins du fils de Roger de Bussy-Rabutin (cousin indiscret de la Marquise). On a beaucoup tergiversé pour savoir s’il s’agissait du fils aîné (Amé-Nicolas de comte Bussy-Rabutin) ou bien du cadet, futur évêque de Luçon, abbé de Bussy. Cette édition furtive, désavouée par la petite-fille de Mme de Sévigné, Mme de Simiane, fille de Mme de Grignan, est très rare et les exemplaires en reliure de l’époque en bonne condition se rencontrent très difficilement. La plupart des exemplaires que l'on peut rencontrer se trouvent reliés en plein maroquin du XIXe siècle (période Second Empire et ultérieurement). Dans les Bulletins de la Librairie Morgand on peine à en trouver quelques exemplaires seulement (par ex. n°10664 - mar. bleu de Cuzin - coté 300 fr. - novembre 1886). Cette édition fait concurrence en terme de rareté à celle publiée la même année à La Haye chez Gosse et Neaulme (édition que nous proposons également en condition d'époque - voir notre catalogue). Les éditions suivantes de 1726, 1728 et 1733 sont également peu communes et reprennent avec des variantes la première édition dite de Rouen en gros caractères. Seule l'édition de La Haye, très rare également, apporte de nouvelles lettres (qui se retrouvent dans l'édition de 1728 et 1733 comme nous venons de le voir ci-dessus). Il faudra attendre 1734-1736 avec l'édition pourtant mutilée donnée par les soins du Chevalier Perrin pour avoir à disposition plusieurs centaines de nouvelles lettres. L'édition de 1818, puis l'édition de 1862, données par Monmerqué, puis Charles Capmas (supplément "Lettres inédites" de 1876), donneront un panorama complet du génie épistolaire de la marquise de Sévigné. Référence : Lettres de Madame de Sévigné, Édition des Grands Écrivains de la France, Tome XI, p. 435-440, n°2. ; Un exemplaire de cette même édition relié au début du XXe siècle en plein maroquin janséniste de Mercier a été adjugé 6.000 euros (vente Binoche et Giquello, Paris, 8 novembre 2011, n°58) ; l'exemplaire du baron Alphonse de Ruble rélié à son chiffre en maroquin par Trautz-Bauzonnet (reliure milieu XIXe s.) a été adjugé 8.500 euros chez Sotheby's (vente Raoul Simonson etc. du 19 juin 2013, n°45). En 25 ans c'est le troisième exemplaire que nous avons en mains et le premier en reliure d'époque. BEL EXEMPLAIRE D'UN DES PLUS GRANDS CLASSIQUES DE LA LITTÉRATURE FRANÇAISE. PRÉCIEUX DANS SA PREMIÈRE RELIURE D'EPOQUE BIEN CONSERVÉE, BIEN COMPLET DES DEUX FEUILLETS D'ERRATA.
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Paris, J. Techener, Libraire, 1861, 11 volumes in-12 de 190x125 mm environ, de 470 à 60 pages par volume, demi chagrin cerise, dos lisses portant titres et tomaisons dorés, ornés de caissons à motifs dorés, tranches de tête dorées, gardes marbrées, couvertures conservées, complet du double portrait frontispice. Des rousseurs, rares petits défauts de marge, quelques frottements sur les plats, sinon bon état.
Marie de Rabutin-Chantal, connue comme la marquise ou, plus simplement, Madame de Sévigné, est une épistolière française, née le 5 février 1626 à Paris et morte le 17 avril 1696 au château de Grignan (Drôme). Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.
Paris, J. Techener, 1861. 11 vol. in-8, maroquin rouge de Belz-Niédrée, triple filet doré en encadrement sur les plats, dos à nerfs orné de caissons et fleurons dorés, bordure intérieure de même peau ornée de dentelle dorée, tranches dorées sur marbrure (quelques minuscules frottements, quelques petites taches éparses).
Édition établie par Ustazade Silvestre de Sacy, également auteur de la dédicace à l'impératrice Eugènie et de la préface. Exemplaire sur vélin comportant deux portraits gravés de la marquise de Sévigné en deux états, un en noir et le second dans un encadrement en couleur, par Jules Jacquemart. Cet élégante édition est ornée de bandeaux, culs-de-lampe et lettrines gravés. Au onzième tome Silvestre de Sacy a ajouté trois textes : un écrit de madame de Grignan relatif au système de Fénelon sur l'amour de Dieu, la Dissertation critique sur l'art poétique d'Horace du marquis de Sévigné, et l'Histoire généalogique de la maison de Rabutin de Roger de Rabutin. Très bel exemplaire dans sa reliure de l'époque. Voir photographie(s) / See picture(s) * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve.
S.l. [Rouen], 1726. 2 tomes en 1 vol. in-12, veau brun jaspé, dos à nerfs orné de caissons dorés, pièce de titre en maroquin rouge, roulette dorée sur les coupes, tranches jaspées de rouge. Reliure de l'époque, mors sup. et coiffes restaurés, dos fané. Ex-libris héraldique au contreplat du marquis de Saporta. Ex-libris ms. sur le titre. 264 pp. ; 228 pp. Tache d'encre dans la marge de tête de trois feuillets en début de volume, petite annotation moderne à l'encre bleue à la p. 43. Quelques petites rousseurs.
L'une des toutes premières éditions des lettres de la marquise de Sévigné. Si l'on ne compte pas l'édition de quelques fragments publiés à Troyes en 1725, la première édition avait été imprimée à Rouen (sans indication de lieu ni d'imprimeur) la même année, 1726, par les soins du publiciste Nicolas-Claude Thiériot, ami et correspondant de Voltaire. Cette première édition, dite "en gros caractères" comprend exactement les mêmes pièces que celle-ci, soit 134 lettres, mais son nombre de pages est supérieur. Cette nouvelle édition, aurait également été imprimée à Rouen, d'après Rochebilière, peu de temps après la première. Exemplaire du marquis de Saporta (1823-1895), célèbre paléo-botaniste du XIXe siècle, auteur également d'un ouvrage intitulé La Famille de Madame de Sévigné en Provence (Paris, Plon, 1889). Tchemerzine-Scheler V, 820.2; Rochebilière, n°674.
Phone number : 02 47 97 01 40
8 forts volumes in-8 (22,3 x 13,7 cm) de (6)-CLXIV-XXXV-334 ; (4)-479 ; (4)-478 ; (4)-494 ; (4)-480 ; (4)-447 ; (4)-527 et (4)-636-(2) pages. 2 portraits hors-texte d'après Chasselat (Madame de Sévigné et Madame de Grignan). Suite de 20 portraits historiques (suite Renouard). Cartonnage plein papier caramel de l'époque, pièce de titre et tomaison de maroquin rouge à long grain et ornée de filets dorés. Ensemble collationné complet du texte et des gravures. Cartonnages d'origine bien conservé avec quelques usures aux extrémités des coiffes et coins, quelques mors fendus (papier uniquement). Non rogné. Intérieur très frais, pratiquement sans aucune rousseurs pour le texte. Quelques pâles rousseurs sur les portraits. Bien complet du fac-similé dépliant. EXEMPLAIRE DU RARE TIRAGE SUR GRAND PAPIER VÉLIN AVEC LES DEUX PORTRAITS AVANT LA LETTRE. Quérard, dans la France littéraire, donne le détail du tirage de cette édition : Papier d'Auvergne (48 francs). Papier d’Angoulême (54 francs). Papier vélin ex. cartonnés à la Bradel (92 francs). Il n'y a pas le nombre d'exemplaires de chacun des papiers, mais les exemplaires sur papier vélin étaient les plus chers et par là même les plus rares (sans doute une centaine d'exemplaires ou moins sur ce papier). Notre exemplaire possède comme il se doit les deux portrait de la mère et la fille en épreuves avant la lettre, ainsi que la suite de portrait publiée séparément par Renouard. Le fac-similé replié est également présent en tête du tome premier et imprimé sur papier bleuté. "Aux Lettres imprimées dans les précédentes éditions, Grouvelle en a ajouté d'autres. Celles de madame de Grignan et du marquis de Sévigné. Celles de Bussy-Rabutin, de Coulanges, de Corbinelli, forment, par les différences de leur style, des contrastes piquants et une agréable variété. L'idée d'avoir classé dans l'ordre de dates où elles furent écrites toutes les Lettres indistinctement, qui jusqu'alors formaient autant de recueils séparés, qu'il y avait de correspondances particulières, est très-heureuse ; elle ôte les lacunes où, pendant la réunion de la mère et de la fille, on les perdait totalement de vue : mais par ce moyen, depuis l'âge de vingt-deux ans jusqu'au moment de sa mort, on suit tous les instants de cette femme intéressante, et le recueil de ses lettres devient presque l'histoire de sa vie. C'est à l'ancien bibliothécaire de Napoléon et du conseil d'État, A.-A-Barbier, que Grouvelle était redevable du plan de son édition ; notre érudit bibliographe avait indiqué ce plan dans le Magasin encyclopédique. Une autre idée non moins heureuse est celle d'avoir fait graver quelques fragments d'une de ces lettres d'après un original qu'à force de soins on est parvenu à se procurer à l'imitation exacte des caractères nous met pour ainsi dire en plus intime connaissance avec l'auteur. Les notes sont beaucoup plus exactes que celles des précédentes éditions ; elles servent de complément à ce que les lettres ne laissent quelquefois qu'entrevoir, et elles lèvent l'anonyme des noms qui n'étaient auparavant indiqués que par des initiales. Une amélioration non moins importante est une table des matières très-étendue." (Quérard). La première édition des lettres de Mme de Sévigné date de 1725 et a été donnée subrepticement en une mince plaquette de 75 pages regroupant seulement quelques lettres pour la plupart incorrectement retranscrites et fragmentaires (31 fragments). Cette première édition rarissime et quasi mythique n’était connue qu’à 2 ou 3 exemplaires à la fin du XIXe siècle, il ne semble pas qu’on en est répertorié d’autres depuis. Les bibliographes considèrent donc comme véritable seconde édition originale, celle que nous proposons ici, l’édition dite de Rouen publiée en 1726 par les soins du fils de Roger de Bussy-Rabutin (cousin indiscret de la Marquise). On a beaucoup tergiversé pour savoir s’il s’agissait du fils aîné (Amé-Nicolas de comte Bussy-Rabutin) ou bien du cadet, futur évêque de Luçon, abbé de Bussy. Cette édition furtive, désavouée par la petite-fille de Mme de Sévigné, Mme de Simiane, fille de Mme de Grignan, est très rare et les exemplaires en reliure de l’époque en bonne condition se rencontrent très difficilement. La plupart des exemplaires que l'on peut rencontrer se trouvent reliés en plein maroquin du XIXe siècle (période Second Empire et ultérieurement). Dans les Bulletins de la Librairie Morgand on peine à en trouver quelques exemplaires seulement (par ex. n°10664 - mar. bleu de Cuzin - coté 300 fr. - novembre 1886). Cette édition fait concurrence en terme de rareté à celle publiée la même année à La Haye chez Gosse et Neaulme (édition que nous proposons également en condition d'époque - voir notre catalogue). Les éditions suivantes de 1726, 1728 et 1733 sont également peu communes et reprennent avec des variantes la première édition dite de Rouen en gros caractères. Seule l'édition de La Haye, très rare, apporte de nouvelles lettres (qui se retrouvent dans l'édition de 1728 et 1733 comme nous venons de le voir ci-dessus). Il faudra attendre 1734-1736 avec l'édition pourtant mutilée donnée par les soins du Chevalier Perrin pour avoir à disposition plusieurs centaines de nouvelles lettres. Les éditions de 1806 (Grouvelle), l'édition de 1818, puis l'édition de 1862, données par Monmerqué, puis Charles Capmas (supplément "Lettres inédites" de 1876), donneront un panorama complet du génie épistolaire de la marquise de Sévigné. Référence : Quérard, La France Littéraire, Tome IX, p. 103. "Bonne édition plus complète que les précédentes." ; Lettres de Madame de Sévigné, Édition des Grands Écrivains de la France, Tome XI, p. 435 et suiv. RARE EXEMPLAIRE SUR PAPIER VÉLIN. TRÈS BON EXEMPLAIRE DANS SON FRAGILE CARTONNAGE DE L'ÉPOQUE, BIEN CONSERVÉ.
Phone number : 06 79 90 96 36
Avignon Guichard aîné 1810
10 volumes in-12, illustré de 2 portraits au tome 1. :: Réimpression de l'édition de 1801, Paris, Bossange, Masson et Besson. :: Au tome 1, l'abbé de Vauxcelles a inséré l'Éloge de Mme de Sevigné par Mme la Pdte Brisson, prix à l'Académie de Marseille en 1777. Quérard, IX-103. Sommaire : Tomes 1-7 : Lettres à Madame de Grignan, sa fille; T. 8 : Lettres à Madame de Grignan, sa fille; et Lettres au comte de Bussy-Rabutin; T. 9 : Choix de lettres diverses; T. 10 : Nouvelles lettres de Madame la marquise de Sévigné; et Lettres de Madame la marquise de Simiane. :: Reliure anglaise de l'époque, demi-maroquin bleu à petits coins, dos lisse (titré "Letters of..."). Reliure frottées, coiffes frottés. Ex-libris armorié de Francis Henry Wilkinson. Bon exemplaire.
Phone number : 1 514 820 2324
P., Bossange, Masson et Besson, 1806, 11 vol. in-12, ccii-241, 455, 452, 456, 430, 456, 432, 432, 455, 464 et cxii-270-(2) pp, 2 portraits hors-texte d'après Chasselat (Madame de Sévigné et Madame de Grignan), notes et notices de Grouvelle, réflexions de l’abbé de Vauxelles au tome XI, notice sur Madame de Simiane et lettres de la marquise de Simiane au tome XI, table générale et raisonnée des matières (pp. 187-270 du tome XI), reliures plein veau marbré, encadrement à froid sur les plats, dos lisses avec caissons étoilés et fleurons dorés, pièces de titre et de tomaison chagrin carmin (rel. de l'époque), dos et coiffes lég. frottés, mors frottés, bon état. Bon exemplaire sans rousseurs, enrichi de 2 autres portraits gravés de Mme de Sévigné et de sa fille, insérés en tête du premier tome
"Bonne édition plus complète que les précédentes." "Aux Lettres imprimées dans les précédentes éditions, Grouvelle en a ajouté d'autres. Celles de madame de Grignan et du marquis de Sévigné. Celles de Bussy-Rabutin, de Coulanges, de Corbinelli, forment, par les différences de leur style, des contrastes piquants et une agréable variété. L'idée d'avoir classé dans l'ordre de dates où elles furent écrites toutes les Lettres indistinctement, qui jusqu'alors formaient autant de recueils séparés, qu'il y avait de correspondances particulières, est très heureuse ; elle ôte les lacunes où, pendant la réunion de la mère et de la fille, on les perdait totalement de vue : mais par ce moyen, depuis l'âge de vingt-deux ans jusqu'au moment de sa mort, on suit tous les instants de cette femme intéressante, et le recueil de ses lettres devient presque l'histoire de sa vie. C'est à l'ancien bibliothécaire de Napoléon et du conseil d'État, A.-A-Barbier, que Grouvelle était redevable du plan de son édition ; notre érudit bibliographe avait indiqué ce plan dans le Magasin encyclopédique. Les notes sont beaucoup plus exactes que celles des précédentes éditions ; elles servent de complément à ce que les lettres ne laissent quelquefois qu'entrevoir, et elles lèvent l'anonyme des noms qui n'étaient auparavant indiqués que par des initiales. Une amélioration non moins importante est une table des matières très étendue." (Quérard, La France Littéraire, IX)