A Paris, chez Jean de Bonnot, 1979. Un fort vol. in-8 (209 x 137 mm) de 411 pp. Plein skyvertex ébène d'édition, filet à froid encadrant les plats, lesquels s'ornent en outre de lions héraldique argentés, dos lisse à l'identique, titre argenté au centre d'un cartouche vieux-rouge, tête dorée.
Un des ''exemplaires de tête du tirage spécial''. L'ouvrage s'agrémente de compositions d'Auguste Sandoz et Jean Antoine Valentin Foulquier. Douée d'un indiscutable talent de conteuse et d’écrivain Madame de Sévigné, en «badinant» sur la mort des autres et sur la sienne, prit de la distance face à un sujet que tout son siècle redoutait pourtant terriblement : la damnation. En cherchant «toujours à ne [se] point ennuyer», elle s’oppose en tout point à ce que Blaise Pascal préconise dans ses Pensées ; à savoir que le divertissement détourne l’homme de sa propre condition misérable et l’empêche de regarder vers Dieu, ce dont Madame de Sévigné est incapable. Angles très légèrement élimés. Claires rousseurs en gouttière. Rares et discrètes piqûres aux feuillets liminaires. Du reste, très belle condition.
Paris, Librairie de L. Hachette et Cie, 1868. Un vol. au format pt in-4 (264 x 188 mm) non paginé. Reliure de l'époque de demi-chagrin maroquiné violine, dos à nerfs orné de filets gras à froid, chaînette dorée sur les nerfs, titre doré, filets dorés en tête et queue.
Edition originale de cette soigneuse publication imprimée sur vergé d'édition. L'exemplaire s'ouvre sur une planche chromolithographiée figurant les armes des familles Sévigné, Rabutin et Grignan et recèle fins portraits gravés à l'eau-forte, vues d'habitation et fac-similés de lettres. Vicaire VII, Manuel de l'amateur de livres du XIXème, 486. Angles élimés. Rousseurs - principalement marginales - affectant les planches. Du reste, belle condition.
S.l., Gallimard / Bibliothèque de La Pléiade, (1974). Un fort vol. au format in-12 (177 x 108 mm) de xxxix - 1.609 pp. Reliure d'édition de plein skyvertex carmin, plats jansénistes, dos lisse orné d'un jeu de filets dorés, titre doré, tomaison dorée, tête grise, sous jaquette et rhodoïd.
- Très belle condition.
[Barral, Pierre (abbé)] - (Sévigné, Rabutin-Chantal, Marie de, marquise de)
Reference : 1954
(1764)
1764 A Grignan (Paris), sn, 1764. 16 x 10 cm, in-12, VIII-374 pp., broché, couverture d'attente de l'époque en papier marbré.
Quelques rousseurs. Bon exemplaire.
RABUTIN-CHANTAL (Marie de, dite Marquise de SEVIGNE) - STAAL (Pierre Gustave Eugène, ill. de).
Reference : 24231
(1860)
Paris, Garnier Frères, s.d. [circa 1860]. Un fort vol. au format in-4 (276 x 192 mm) de 1 f. bl., 1 frontispice gravé n.fol., xxiv - 702 pp., 1 f. n.fol. et 1 f. bl. Reliure de l'époque de demi-chagrin maroquiné cerise, filets gras et maigres à froid encadrant les plats, lesquels s'ornent en outre de fleurons angulaires à froid, dos à nerfs orné de filets gras en noir, filet en pointillés doré sur les nerfs, triples caissons d'encadrement dorés, important décor doré aux petits fers, titre doré, tranches dorées. (Fock).
Exemplaire revêtu d'une délicate reliure du temps signée en queue du dos Fock. Il s'agrémente de 13 jolis portraits gravés d'après Staal. ''Elève de Paul Delaroche, Staal exposa au Salon de 1839 à 1872. Il fut un collaborateur assidu du Magasin pittoresque''. (in Bénézit). Douée d'un indiscutable talent de conteuse et d’écrivain Madame de Sévigné, en «badinant» sur la mort des autres et sur la sienne, prit de la distance face à un sujet que tout son siècle redoutait pourtant terriblement : la damnation. En cherchant «toujours à ne [se] point ennuyer», elle s’oppose en tout point à ce que Blaise Pascal préconise dans ses Pensées; à savoir que le divertissement détourne l’homme de sa propre condition misérable et l’empêche de regarder vers Dieu, ce dont Madame de Sévigné est incapable. Vicaire VII, Manuel de l'amateur de livres du XIXème, 487 (pour une édition datée de 1862) - Bénézit IX, Dictionnaire des peintres, p.763 - Osterwalder I, Dictionnaire des illustrateurs, p. 1004. Angles élimés. Feuillets parfois roussis pouvant en outre présenter d'inégales mais claires rousseurs. Du reste, bonne condition.
Paris, J. Techener, Libraire, 1861, 11 volumes in-12 de 190x125 mm environ, de 470 à 60 pages par volume, demi chagrin cerise, dos lisses portant titres et tomaisons dorés, ornés de caissons à motifs dorés, tranches de tête dorées, gardes marbrées, couvertures conservées, complet du double portrait frontispice. Des rousseurs, rares petits défauts de marge, quelques frottements sur les plats, sinon bon état.
Marie de Rabutin-Chantal, connue comme la marquise ou, plus simplement, Madame de Sévigné, est une épistolière française, née le 5 février 1626 à Paris et morte le 17 avril 1696 au château de Grignan (Drôme). Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.
Sans lieu ni nom, 1733 3 tomes reliés en 2 volumes in-12 (16,5 x 9 cm - Hauteur des marges : 161 mm) de 264, 144 et 252 pages. Reliure plein veau brun de l'époque, dos ornés aux petits fers. Assez bon état de l'ensemble malgré la pièce de titre du premier volume manquante et de légères usures aux coins et aux coiffes. Reliures manipulées. Anciennes traces d'humidité en marge extérieure des feuillets au début et à la fin des deux volumes (le papier est légèrement fragilisé mais sans gavité). Cahiers légèrement déréglés (couture lâche). Sinon intérieur frais. Complet. L'UNE DES PREMIÈRES ÉDITIONS DES LETTRES DE LA MARQUISE DE SÉVIGNÉ. REPRODUCTION PRATIQUEMENT PAGE POUR PAGE ET LIGNE POUR LIGNE DE LA TRÈS RARE ÉDITION DE 1728. Cette édition est précisément décrite dans la Notice Bibliographique des éditions imprimées des Lettres de la marquise de Sévigné (Lettres de Madame de Sévigné, Édition des Grands Écrivains de la France, Tome XI, p. 441-442, n°7) : "Cette impression suit page pour page et à peu près ligne pour ligne (il n'y a que de rares et légères différences dans le contenu des lignes) l'édition de 1728. Elle sort des mêmes presses ; le caractère nous parait être identique ; il n'y a, outre la différence que nous avons remarquée ça et là dans la composition des lignes, d'autre variété que celle de quelques ornements, et d'un certain nombre de fautes typographiques que l'impression de 1733 ne reproduit pas ou qu'elle est seule à avoir. Une note de l'édition de Perrin de 1734 parle en ces termes de ces trois volumes de 1733 : "Il a paru, sur la fin de l'année 1733, une autre édition furtive des lettres de Mme de Sévigné, 3 vol. in-12, sans nom de ville ni d'imprimeur, où l'on a exactement copié les fautes des éditions de Rouen et de La Haye." La réimpression de 1738 ajoute : "Elle ne contient d'ailleurs que le même nombre de lettres." La critique de Perrin est fort juste ; mais c'est, nous l'avons vu, à l'impression de 1728 qu'elle doit remonter." Cette édition, comme celle de 1728 qu'elle reproduit donc, contient la Préface de M. de Bussy (p. 5 à 9), la Lettre de Madame la Marquise de Simiane, à Monsieur le Comte de Bussy (p. 10 à 14), les 4 lettres adressées à M. de Coulanges, LXXIII lettres pour le tome I, le tome II commence avec la lettre LXXIV (mal chiffrée LXXVI) et se termine avec la lettre CV, on trouve à la suite une lettre adressée à son fils, Charles de Sévigné ; le troisième tome contient un avertissement de l'éditeur (p. 3 à 9), puis les lettres CVI à CLXXXIV. Cette édition contient cinquante lettres tirées de l'édition de La Haye (Gosse et Neaulme, 1726, 2 vol. in-12), rangées dans un autre ordre. On sait que la première édition des lettres de Mme de Sévigné date de 1725 et a été donnée subrepticement en une mince plaquette de 75 pages regroupant seulement quelques lettres pour la plupart incorrectement retranscrites et fragmentaires (31 fragments). Cette première édition rarissime et quasi mythique n’était connue qu’à 2 ou 3 exemplaires à la fin du XIXè siècle, il ne semble pas qu’on en est répertorié d’autres depuis. Les bibliographes considèrent donc comme véritable seconde édition originale l’édition dite de Rouen publiée en 1726 par les soins du fils de Roger de Bussy-Rabutin (cousin indiscret de la Marquise). On a beaucoup tergiversé pour savoir s’il s’agissait du fils aîné (Amé-Nicolas de comte Bussy-Rabutin) ou bien du cadet, futur évêque de Luçon, abbé de Bussy. Cette édition furtive, désavouée par la petite-fille de Mme de Sévigné, Mme de Simiane, fille de Mme de Grignan, est très rare et les exemplaires en reliure de l’époque en bonne condition se rencontrent difficilement. Les éditions suivantes de 1726, 1728 et 1733 sont également peu communes et reprennent avec des variantes la première édition dite de Rouen en gros caractères citée plus haut. Seule l'édition de La Haye, très rare, apporte de nouvelles lettres (qui se retrouvent dans l'édition de 1728 et 1733 comme nous venons de le voir ci-dessus). Il faudra attendre 1734-1736 avec l'édition pourtant mutilée donnée par les soins du Chevalier Perrin pour avoir à disposition plusieurs centaines de nouvelles lettres. L'édition de 1818, puis l'édition de 1862, données par Monmerqué, puis Charles Capmas (supplément "Lettres inédites" de 1876), donneront un panorama complet du génie épistolaire de la marquise de Sévigné. BON EXEMPLAIRE DE CETTE ÉDITION RARE DES LETTRES DE MADAME LA MARQUISE DE SÉVIGNÉ, EN CONDITION D'ÉPOQUE.
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Paris, J. Techener, 1861. 11 vol. in-8, maroquin rouge de Belz-Niédrée, triple filet doré en encadrement sur les plats, dos à nerfs orné de caissons et fleurons dorés, bordure intérieure de même peau ornée de dentelle dorée, tranches dorées sur marbrure (quelques minuscules frottements, quelques petites taches éparses).
Édition établie par Ustazade Silvestre de Sacy, également auteur de la dédicace à l'impératrice Eugènie et de la préface. Exemplaire sur vélin comportant deux portraits gravés de la marquise de Sévigné en deux états, un en noir et le second dans un encadrement en couleur, par Jules Jacquemart. Cet élégante édition est ornée de bandeaux, culs-de-lampe et lettrines gravés. Au onzième tome Silvestre de Sacy a ajouté trois textes : un écrit de madame de Grignan relatif au système de Fénelon sur l'amour de Dieu, la Dissertation critique sur l'art poétique d'Horace du marquis de Sévigné, et l'Histoire généalogique de la maison de Rabutin de Roger de Rabutin. Très bel exemplaire dans sa reliure de l'époque. Voir photographie(s) / See picture(s) * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve.
S.l.n.n., 1726 [Rouen] 2 volumes in-12 (174 x 100 mm. - Hauteur des feuillets : 166 mm.) de (1)-381-(1) et (1)-324-(1) pages. Bien complet des 2 feuillets d'errata (1 feuillet relié à la fin de chaque volume). Reliure strictement de l'époque plein veau caramel, dos à nerfs orné aux petits fers dorés, pièces de titre et tomaison de maroquin rouge/brun, tranches rouges, doublures et gardes de papier peigne. Restaurations aux coiffes et coins. Intérieur frais. Quelques rousseurs. Exemplaire très grand de marges. Deux signets de soie verte tissée par volume (intacts). SECONDE ÉDITION ORIGINALE. PREMIÈRE ÉDITION DITE ÉDITION DE ROUEN EN GROS CARACTÈRES. Première édition que l'on puisse raisonnablement trouver sur le marché des éditions rares des Lettres de la marquise de Sévigné. La première édition des lettres de Mme de Sévigné date de 1725 et a été donnée subrepticement en une mince plaquette de 75 pages regroupant seulement quelques lettres pour la plupart incorrectement retranscrites et fragmentaires (31 fragments). Cette première édition rarissime et quasi mythique n’était connue qu’à 2 ou 3 exemplaires à la fin du XIXe siècle, il ne semble pas qu’on en est répertorié d’autres depuis. Les bibliographes considèrent donc comme véritable seconde édition originale, celle que nous proposons ici, l’édition dite de Rouen publiée en 1726 par les soins du fils de Roger de Bussy-Rabutin (cousin indiscret de la Marquise). On a beaucoup tergiversé pour savoir s’il s’agissait du fils aîné (Amé-Nicolas de comte Bussy-Rabutin) ou bien du cadet, futur évêque de Luçon, abbé de Bussy. Cette édition furtive, désavouée par la petite-fille de Mme de Sévigné, Mme de Simiane, fille de Mme de Grignan, est très rare et les exemplaires en reliure de l’époque en bonne condition se rencontrent très difficilement. La plupart des exemplaires que l'on peut rencontrer se trouvent reliés en plein maroquin du XIXe siècle (période Second Empire et ultérieurement). Dans les Bulletins de la Librairie Morgand on peine à en trouver quelques exemplaires seulement (par ex. n°10664 - mar. bleu de Cuzin - coté 300 fr. - novembre 1886). Cette édition fait concurrence en terme de rareté à celle publiée la même année à La Haye chez Gosse et Neaulme (édition que nous proposons également en condition d'époque - voir notre catalogue). Les éditions suivantes de 1726, 1728 et 1733 sont également peu communes et reprennent avec des variantes la première édition dite de Rouen en gros caractères. Seule l'édition de La Haye, très rare également, apporte de nouvelles lettres (qui se retrouvent dans l'édition de 1728 et 1733 comme nous venons de le voir ci-dessus). Il faudra attendre 1734-1736 avec l'édition pourtant mutilée donnée par les soins du Chevalier Perrin pour avoir à disposition plusieurs centaines de nouvelles lettres. L'édition de 1818, puis l'édition de 1862, données par Monmerqué, puis Charles Capmas (supplément "Lettres inédites" de 1876), donneront un panorama complet du génie épistolaire de la marquise de Sévigné. Référence : Lettres de Madame de Sévigné, Édition des Grands Écrivains de la France, Tome XI, p. 435-440, n°2. ; Un exemplaire de cette même édition relié au début du XXe siècle en plein maroquin janséniste de Mercier a été adjugé 6.000 euros (vente Binoche et Giquello, Paris, 8 novembre 2011, n°58) ; l'exemplaire du baron Alphonse de Ruble rélié à son chiffre en maroquin par Trautz-Bauzonnet (reliure milieu XIXe s.) a été adjugé 8.500 euros chez Sotheby's (vente Raoul Simonson etc. du 19 juin 2013, n°45). En 25 ans c'est le troisième exemplaire que nous avons en mains et le premier en reliure d'époque. BEL EXEMPLAIRE D'UN DES PLUS GRANDS CLASSIQUES DE LA LITTÉRATURE FRANÇAISE. PRÉCIEUX DANS SA PREMIÈRE RELIURE D'EPOQUE BIEN CONSERVÉE, BIEN COMPLET DES DEUX FEUILLETS D'ERRATA.
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Sans nom, sans lieu (Rouen), 1726. 2 tomes reliés en 1 volumes in-12 (17 x 10 cm - Hauteur des marges : 162 mm), pages de titre imprimées en rouge et noir, vignette gravée sur bois sur les titres (différentes pour chaque titre) de 1 feuillet de titre, 271 pages (dont 14 pages de préface, ce premier tome contient 74 lettres de Mme de Sévigné, précédées de 4 lettres de M. de Coulanges) et 1 feuillet de titre, 220 pages pour le deuxième tome (contient les lettres 75 à 134, soit 60 lettres). Exemplaire grand de marges. Reliure plein veau brun, dos à nerfs orné aux petits fers dorés, pièce de titre de maroquin rouge (reliure strictement de l'époque). Exemplaire en belle condition. Coiffe supérieure arasée, mors partiellement fendillé sans gravité, quelques frottements et marques sans gravité, intérieur très frais, sans rousseurs. Contrefaçon rare de l'édition de Rouen en gros caractères parue la même année. On sait que la première édition des lettres de Mme de Sévigné date de 1725 et a été donnée subrepticement en une mince plaquette de 75 pages regroupant seulement quelques lettres pour la plupart incorrectement retranscrites et fragmentaires (31 fragments). Cette première édition rarissime et quasi mythique n’était connue qu’à 2 ou 3 exemplaires à la fin du XIXè siècle, il ne semble pas qu’on en est répertorié d’autres depuis. Les bibliographes considèrent donc comme véritable seconde édition originale l’édition dite de Rouen publiée en 1726 par les soins du fils de Roger de Bussy-Rabutin (cousin indiscret de la Marquise). On a beaucoup tergiversé pour savoir s’il s’agissait du fils aîné (Amé-Nicolas de comte Bussy-Rabutin) ou bien du cadet, futur évêque de Luçon, abbé de Bussy. Cette édition furtive, désavouée par la petite-fille de Mme de Sévigné, Mme de Simiane, fille de Mme de Grignan, est très rare et les exemplaires en reliure de l’époque en bonne condition se rencontrent difficilement. Il existe d’après Rochebilière deux tirages différents de cette édition avec des fleurons de titre différents (nous en avons repéré déjà au moins trois qui différent uniquement par la disposition et les fleurons de titre). Cette édition n’a pas d’errata (les fautes ont été corrigées). Bel exemplaire. Les éditions anciennes en belle condition des Lettres de la Marquise de Sévigné sont toujours recherchées des bibliophiles.
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S.l. [Rouen], 1726. 2 tomes en 1 vol. in-12, veau brun jaspé, dos à nerfs orné de caissons dorés, pièce de titre en maroquin rouge, roulette dorée sur les coupes, tranches jaspées de rouge. Reliure de l'époque, mors sup. et coiffes restaurés, dos fané. Ex-libris héraldique au contreplat du marquis de Saporta. Ex-libris ms. sur le titre. 264 pp. ; 228 pp. Tache d'encre dans la marge de tête de trois feuillets en début de volume, petite annotation moderne à l'encre bleue à la p. 43. Quelques petites rousseurs.
L'une des toutes premières éditions des lettres de la marquise de Sévigné. Si l'on ne compte pas l'édition de quelques fragments publiés à Troyes en 1725, la première édition avait été imprimée à Rouen (sans indication de lieu ni d'imprimeur) la même année, 1726, par les soins du publiciste Nicolas-Claude Thiériot, ami et correspondant de Voltaire. Cette première édition, dite "en gros caractères" comprend exactement les mêmes pièces que celle-ci, soit 134 lettres, mais son nombre de pages est supérieur. Cette nouvelle édition, aurait également été imprimée à Rouen, d'après Rochebilière, peu de temps après la première. Exemplaire du marquis de Saporta (1823-1895), célèbre paléo-botaniste du XIXe siècle, auteur également d'un ouvrage intitulé La Famille de Madame de Sévigné en Provence (Paris, Plon, 1889). Tchemerzine-Scheler V, 820.2; Rochebilière, n°674.
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A La Haye, chez P. Gosse, J. Neaulme & comp., 1726. 2 volumes in-12 (16 x 11 cm environ) de (20)-344-(1) et (2)-298-(13) pages. Titres imprimés en rouge et noir. Reliures plein veau brun strictement d'époque, dos à nerfs ornés aux petits fers dorés, pièce de titre rouges, tranches mouchetées marron, doublures et gardes blanches. Petits manques à l'extrémité des coiffes supérieures, quelques usures sur les plats et aux coins sans gravité. Intérieur très frais. Les pages de titre ont été réenmargées en marge basse (10 mm environ), sans perte de texte. IMPORTANTE ÉDITION EN PARTIE ORIGINALE. TRÈS RARE ÉDITION HOLLANDAISE PARUE LA MÊME ANNÉE QUE L’ÉDITION ORIGINALE EN GROS CARACTÈRE PUBLIÉE A ROUEN, MAIS CONTENANT 43 LETTRES OU FRAGMENTS DE LETTRES DE PLUS. Cette édition, postérieure de quelques semaines ou quelques mois à celle de Rouen et à ses contrefaçons, contient 177 lettres ou fragments de lettres ; le tome 1 se termine par la lettre XCV. Les 4 lettres à Coulanges sont ici rejetées au tome II (p. 235 à 244). Cette impression reproduit, avec quelques variantes, la préface de l’édition de Rouen et la fait précéder d’un avertissement de 8 pages qui fait la critique de l’édition antérieure de la même année et relève les avantages de la nouvelle. La comparaison du contenu de l’une et l’autre des premières éditions (Rouen et La Haye) ne permet guère de douter qu’il y eût des copies diverses des originaux communiqués par Mme de Simiane. Cette édition de La Haye aurait été donnée par un certain J. J. Gendebien (d’après une note de l’exemplaire Walckenaer). On trouve à la fin du deuxième volume un important catalogue des livres en vente chez P. Gosse (compris dans la pagination et étrangement placé avant la table). On sait que la première édition des lettres de Mme de Sévigné date de 1725 et a été donnée subrepticement en une mince plaquette de 75 pages regroupant seulement quelques lettres pour la plupart incorrectement retranscrites et fragmentaires (31 fragments). Cette première édition rarissime et quasi mythique n’était connue qu’à 2 ou 3 exemplaires à la fin du XIXè siècle, il ne semble pas qu’on en est répertorié d’autres depuis. Les bibliographes considèrent donc comme véritable seconde édition originale l’édition dite de Rouen publiée en 1726 par les soins du fils de Roger de Bussy-Rabutin (cousin indiscret de la Marquise). On a beaucoup tergiversé pour savoir s’il s’agissait du fils aîné (Amé-Nicolas de comte Bussy-Rabutin) ou bien du cadet, futur évêque de Luçon, abbé de Bussy. Cette édition furtive, désavouée par la petite-fille de Mme de Sévigné, Mme de Simiane, fille de Mme de Grignan, est très rare et les exemplaires en reliure de l’époque en bonne condition se rencontrent difficilement. Les éditions suivantes de 1726, 1728 et 1733 sont également peu communes et reprennent avec des variantes la première édition dite de Rouen en gros caractères citée plus haut. Seule l'édition de La Haye, très rare (celle-ci), apporte de nouvelles lettres (qui se retrouvent dans l'édition de 1728 et 1733 comme nous venons de le voir ci-dessus). Il faudra attendre 1734-1736 avec l'édition pourtant mutilée donnée par les soins du Chevalier Perrin pour avoir à disposition plusieurs centaines de nouvelles lettres. L'édition de 1818, puis l'édition de 1862, données par Monmerqué, puis Charles Capmas (supplément "Lettres inédites" de 1876), donneront un panorama complet du génie épistolaire de la marquise de Sévigné. Références : Tchémerzine V, 320 : « cette édition est d’une très grande rareté. » ; Edition des Grands Écrivains de la France, Lettres de Mme de Sévigné, tome XI. BEL EXEMPLAIRE DE CETTE TRÈS RARE ÉDITION PRIMITIVE DES CÉLÈBRES LETTRES DE LA MARQUISE DE SÉVIGNÉ, MONUMENT DE LA LITTÉRATURE FRANCAISE.
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Marie de Rabutin Chantal, marquise de Sévigné. Chevalier Perrin (éditeur).
Reference : AMO-3891
(1734)
Recueil des lettres de Madame la Marquise de Sévigné, à Madame la Comtesse de Grignan, sa fille. Tomes I à IV. A Paris, chez Nicolas Simart, 1734 4 volumes in-12 Suivi de : Recueil des lettres de Madame de Sévigné, à Madame la Comtesse de Grignan, sa fille. Tome V et VI. A Paris, chez Rollin fils, 1738 (de l'imprimerie de Cl. Fr. Simon fils, 1738) 2 volumes in-12 Soit un total de 6 volumes in-12 (17 x 10 cm) de XXXI-(1)-452 ; (2)-483-(1) ; (2)-479-(3) ; (2)-441-(39) ; XIV-482-(5) et (2)-504-(42) pages. Portrait frontispice de la marquise de Sévigné au tome I et Portrait frontispice de madame de Grignan au tome V. Collationné complet. Reliure strictement de l'époque plein veau brun, dos à nerds ornés aux petits fers dorés, tranches rouges mouchetées. Les 4 premiers volumes sont en reliure homogène. Les 2 derniers volumes sont en reliure homogène. Légère différence de fers entre les 4 premiers volumes et les 2 derniers, néanmoins reliures homogènes exécutées à la date d'édition, soit 1734 pour les 4 premiers volumes et 1738 pour les 2 derniers. Usures à l'extrémité des coiffes avec manques (voir photo). Quelques usures aux coins sans gravité, petits défauts d'usage, reliures solides et décoratives. Intérieur frais. Papier avec quelques rousseurs ou parfois un peu plus teinté. Petites taches d'encre dans la marge extérieure du tome IV, sans atteinte au texte. Edition en grande partie originale. Les 4 premiers volumes de 1734 sont en première édition. Les 2 derniers volumes sont en réimpression du premier tirage de 1737. On sait que la première édition des Lettres de la Marquise de Sévigné date de 1725 et a été donnée subrepticement en une mince plaquette de 75 pages regroupant seulement quelques lettres pour la plupart incorrectement retranscrites et fragmentaires (31 fragments). Cette première édition rarissime et quasi mythique n’était connue qu’à 2 ou 3 exemplaires à la fin du XIXè siècle, il ne semble pas qu’on en est répertorié d’autres depuis. Les bibliographes considèrent donc comme véritable seconde édition originale l’édition dite de Rouen publiée en 1726 par les soins du fils de Roger de Bussy-Rabutin (cousin indiscret de la Marquise). On a beaucoup tergiversé pour savoir s’il s’agissait du fils aîné (Amé-Nicolas de comte Bussy-Rabutin) ou bien du cadet, futur évêque de Luçon, abbé de Bussy. Cette édition furtive, désavouée par la petite-fille de Mme de Sévigné, Mme de Simiane, fille de Mme de Grignan, est très rare et les exemplaires en reliure de l’époque en bonne condition se rencontrent difficilement. Les éditions suivantes de 1726, 1728 et 1733 sont également peu communes et reprennent avec des variantes la première édition dite de Rouen en gros caractères citée plus haut. Seule l'édition de La Haye, très rare, apporte de nouvelles lettres (qui se retrouvent dans l'édition de 1728 et 1733 comme nous venons de le voir ci-dessus). Il faudra attendre 1734-1737 avec l'édition pourtant mutilée donnée par les soins du Chevalier Perrin pour avoir à disposition plusieurs centaines de nouvelles lettres (614 lettres contre 134 en 1726). L'édition de 1818, puis l'édition de 1862, données par Monmerqué, puis Charles Capmas (supplément "Lettres inédites" de 1876), donneront un panorama complet du génie épistolaire de la marquise de Sévigné. Notre exemplaire se compose donc des 4 volumes de 1734 en première édition et des 2 derniers volumes en réimpression de 1738 (3 impressions des 6 volumes portant la date de 1738 ont vu le jour). Les 4 premiers volumes à la date de 1734 se rencontrent très rarement. L'ensemble est homogène, relié à l'époque et bien complet des portraits gravés de la marquise et de sa fille. Il s'agit de la première édition autorisée par la petite-fille de la marquise de Sévigné, la comtesse de Simiane. Pour plaire à la famille et respecter la mémoire de la marquise de Sévigné, le Chevalier Perrin pioche parmi les centaines de lettres qui sont mises à sa disposition ; il élague, remanie, supprime. L'ensemble qui en résulte n'apparaît pas de suite tant malmené, mais lorsque les véritables autographes (ou des copies) sont redécouverts ultérieurement, puis édités de manière scrupuleuse par les éditeurs suivants (Monmerqué notamment), puis grâce à la découverte de lettres inédites (manuscrit Capmas) à la fin du XIXe siècle, l'ampleur des malfaçons du Chevalier Perrin sont mises au jour. Néanmoins, pour être honnête, sans le Chevalier Perrin, sans doute la plupart des lettres de la marquise auraient-elles été détruites par ses descendants souhaitant garder le secret sur bon nombre de petites révélations ou avis de la désormais célèbre marquise. Perrin publiera un volume unique en 1751 intitulé Recueil de lettres choisies, pour servir de suite aux lettres de madame de Sévigné à madame de Grignan, sa fille, Paris, Rollin, 1751, in-12. Il contient 123 lettres, dont 25 de madame de Sévigné, 3 de madame de Grignan, 29 de Philippe-Emmanuel de Coulanges, 50 de madame de Coulanges, 14 de madame de La Fayette, une du cardinal de Retz et une de La Rochefoucauld. La seconde édition "Perrin" paraîtra en 1754 en 8 volumes in-12, reprenant l'édition de 1734-1737 et de 1751. Le texte de la première édition Perrin, moins remanié que celui de la seconde, est retenu plus volontiers par les éditeurs modernes. Nous connaissons aujourd'hui 764 lettres de madame de Sévigné à madame de Grignan. Pour la moitié d'entre elles, en l'absence d'autographes ou de meilleures copies, le texte connu reste celui des éditions Perrin. Référence : Lettres de Madame de Sévigné, Édition des Grands Écrivains de la France, Tome XI, p. 442-443 (notice n°8). Très bon exemplaire de ce monument de la littérature française.
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Nouvelle édition précédée d'un essai biographique et littéraire et ornée de 2 portraits . - Paris : Janet et Cotelle,12 volumes 450 pages en moyenne par volumes 1822-1823. - In-8° .Comprend : I. Essai. 1646-1671 ; II. 1671-1672 ; III. 1672-1675 ; IV. 1675-1676 ; V. 1676-1677 ; VI. 1677-1680 ; VII. 1680-1683 ; VIII. 1683-1688 ; IX. 1688-1689 ; X. 1689-1690 ; XI. 1690-1704 ; XII. Lettres de Mme de Simiane.REliure cuir dos orné tomaisons et liseré or bon état général usures au coins et aux coiffes, t12 léger manque au bas du dos .
[LIVRES ANCIENS] - SÉVIGNÉ (Marie de Rabutin-Chantal, marquise de)
Reference : C2665
(1801)
Paris, Bossange, Masson & Besson, 1801 ; in-12, environ 400 pp. par volume, reliures plein veau d'époque, dos lisse orné, marges fragilisées pour les deux premiers vol. État moyen. Les 10 volumes. De son vrai nom Marie Rabutin-Chantal, est très connue pour sa correspondance de trente ans avec sa fille, Françoise-Marguerite de Sévigné. Elle est également la cousine de Bussy-Rabutin. État moyen.
Avignon Guichard aîné 1810
10 volumes in-12, illustré de 2 portraits au tome 1. :: Réimpression de l'édition de 1801, Paris, Bossange, Masson et Besson. :: Au tome 1, l'abbé de Vauxcelles a inséré l'Éloge de Mme de Sevigné par Mme la Pdte Brisson, prix à l'Académie de Marseille en 1777. Quérard, IX-103. Sommaire : Tomes 1-7 : Lettres à Madame de Grignan, sa fille; T. 8 : Lettres à Madame de Grignan, sa fille; et Lettres au comte de Bussy-Rabutin; T. 9 : Choix de lettres diverses; T. 10 : Nouvelles lettres de Madame la marquise de Sévigné; et Lettres de Madame la marquise de Simiane. :: Reliure anglaise de l'époque, demi-maroquin bleu à petits coins, dos lisse (titré "Letters of..."). Reliure frottées, coiffes frottés. Ex-libris armorié de Francis Henry Wilkinson. Bon exemplaire.
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P., Bossange, Masson et Besson, 1806, 11 vol. in-12, ccii-241, 455, 452, 456, 430, 456, 432, 432, 455, 464 et cxii-270-(2) pp, 2 portraits hors-texte d'après Chasselat (Madame de Sévigné et Madame de Grignan), notes et notices de Grouvelle, réflexions de l’abbé de Vauxelles au tome XI, notice sur Madame de Simiane et lettres de la marquise de Simiane au tome XI, table générale et raisonnée des matières (pp. 187-270 du tome XI), reliures plein veau marbré, encadrement à froid sur les plats, dos lisses avec caissons étoilés et fleurons dorés, pièces de titre et de tomaison chagrin carmin (rel. de l'époque), dos et coiffes lég. frottés, mors frottés, bon état. Bon exemplaire sans rousseurs, enrichi de 2 autres portraits gravés de Mme de Sévigné et de sa fille, insérés en tête du premier tome
"Bonne édition plus complète que les précédentes." "Aux Lettres imprimées dans les précédentes éditions, Grouvelle en a ajouté d'autres. Celles de madame de Grignan et du marquis de Sévigné. Celles de Bussy-Rabutin, de Coulanges, de Corbinelli, forment, par les différences de leur style, des contrastes piquants et une agréable variété. L'idée d'avoir classé dans l'ordre de dates où elles furent écrites toutes les Lettres indistinctement, qui jusqu'alors formaient autant de recueils séparés, qu'il y avait de correspondances particulières, est très heureuse ; elle ôte les lacunes où, pendant la réunion de la mère et de la fille, on les perdait totalement de vue : mais par ce moyen, depuis l'âge de vingt-deux ans jusqu'au moment de sa mort, on suit tous les instants de cette femme intéressante, et le recueil de ses lettres devient presque l'histoire de sa vie. C'est à l'ancien bibliothécaire de Napoléon et du conseil d'État, A.-A-Barbier, que Grouvelle était redevable du plan de son édition ; notre érudit bibliographe avait indiqué ce plan dans le Magasin encyclopédique. Les notes sont beaucoup plus exactes que celles des précédentes éditions ; elles servent de complément à ce que les lettres ne laissent quelquefois qu'entrevoir, et elles lèvent l'anonyme des noms qui n'étaient auparavant indiqués que par des initiales. Une amélioration non moins importante est une table des matières très étendue." (Quérard, La France Littéraire, IX)
1 volume in-8° relié pleine basane éditeur, dos décoré plats estampés à froid. Tête dorée. XXVI, 411 p., illustrations. Très bel état d'occasion.
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[LITTERATURE] - SÉVIGNÉ (Marie de Rabutin Chantal, marquise de)
Reference : H0285
(1979)
Paris, Jean de Bonnot, chez Nicolas Rispoli, 1979 ; in-8, 12-XXVI-2-412-10 pp. + frontispice et 8 pl. Hors-texte, reliure d'éditeur plein cuir noir décoré de lions des Flandres, dos lisse, tête dorée. De son vrai nom Marie Rabutin-Chantal très connue pour sa correspondance de trente ans avec sa fille Francoise-Marguerite de Sévigné. Elle est également la cousine de Bussy-Rabutin. Nombreuses illustrations d'Auguste Sandoz et de Jean-Antoine-Valentin Foulquier, en noir et blanc in texte et hors-texte. Très bon état.
J. Techener, Paris 1861, Pet. in-8 (12x18cm), 11 volumes reliés.
Edition réalisée par Sylvestre de Sacy, responsable de la préface. 2 portraits au frontispice du tome I, à l'eau-forte par Jacquemart. Pages de titre en rouge et noir. Ornement. Très belle impression, soignée, sur papier velin. Imprimerie de Charles Lahure. Reliure en plein maroquin rouge d'époque signée sur le contreplat dans la frise Belz-Niedrée. Dos à nerfs orné. Titre et date dorés. En queue : Publ. par M. De Sacy. Triple filet d'encadrement sur les plats. Tranches dorées. Large frise intérieure. Tomes 6 à 10, travaux de vers sur les plats, ou grignotages : sur le plat inférieur du tome 6, une zone de 2 cm et le long de la bordure externe ; au tome 7 sur le plat inférieur, un trou d'1 cm de diamètre et plusieurs éraflures, manque de cuir sur le plat supérieur le ong de la bordure externe, sur 4cm ; au tome 8, le long de la bordure externe, manques, et minuscules accrocs sur le plat, sur le plat inférieur en bordure externe, manques ; au tome 9, sur le plat supérieur, 2 manques en bordure et un grignotage sur le plat, plat inférieur égratigné sur 5 cm ; au tome 10, sur le plat inférieur, frottements, un manque au 5e caisson, relativement invisible ; au tome 11, le plat inférieur égratigné et frotté à plusieurs endroits, et 2 mors frottés. Sinon, magnifique ensemble, parfaitement relié, aux dos particulièrement élégants et au papier immaculé. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Librairie de Firmin-Didot Frères, Paris 1852, 11x18cm, 5 volumes reliés.
Seconde édition en partie originale car revue et corrigée. Reliures en demi veau rouge, dos lisses légèrement éclaircis ornés de pointillés et filets dorés, initiales dorées en queues, plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier à la cuve, reliures de l'époque signées de Bruillon. Agréable exemplaire. - Photos sur www.Edition-originale.com -
1785 PARIS, La Compagnie des Libraires, 1785. - complet en 8 volumes - in-12 - Reliure frottée, 1/2 veau de l'époque (accroc à la coiffe du T. I) - Dos lisses à liserrés dorés - Toutes tranches bleutées - Pièces de titre en maroquin rouge, titre doré - Pièces de tomaison havane - Gardes ornées - Portrait-Frontispice au T. I - XXIV-431, 500, 479, 501, 479, 502,550 & 444;PARIS, Lacombe -1774 - 1 volume In-12 - 380-(2) approbation - Reliure identique - Ensemble homogène dans sa reliure, Propre
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Chez Nicolas Semard et chez Rollin (pour les tomes V et VI), à Paris 1734, in-12 (9,5x16,5cm), xxxj (1) 452 pp. et (2) 483 pp. et (2) 479 pp. et (2) 441 pp ; (39) et xiv 482 pp. (6) et (2) 504 pp (38), 6 volumes reliés.
Édition en grande partie originale, rare, ornée d'un portrait de la Marquise de Sévigné au tome I et d'un autre de la Comtesse de Grignan au tome V. Dans l'exemplaire décrit par Rochebillière, les tomes V et VI de 1737 sont dans une reliure différente, comme souvent. Notre exemplaire les présente dans une reliure uniforme, seules les pièces de titre et de tomaisons diffèrent: elles sont de maroquin rouge pour les tomes V et VI et en maroquin beige pour les quatre premiers tomes. Reliures de l'époque en pleine basane brune mouchetée, dos à nerfs richement ornés - notamment de fers animaliers en queue (lévriers et chevaliers) - pièces de titre et de tomaison en maroquin beige pour les quatre premiers tomes, en maroquin rouge pour les deux derniers. Un manque en queue du tome VI. Discrètes restaurations quasi invisibles en tête des tomes I, IV et VI, ainsi qu'en queues des tomes II, III, V. Certains mors également restaurés finement. Huit coins légèrement émoussés, les autres frottés. Frottements sur certains mors. Importante édition dans la bibliographie des éditions originales de la Marquise de Sévigné. En effet, c'est la première présentant un nombre considérable de lettres (614 contre 134 pour l'édition en deux volumes de 1726) et la première autorisée par la filleule de la Marquise, Pauline de Simiane. Cette dernière demandera en effet à Perrin, un éditeur d'Aix-en-Provence, d'établir une édition d'après les manuscrits. Il ne fut retenu que les lettres à la Comtesse de Grignan. L'édition de 1754 contiendra 712 lettres, car augmentée des lettres à divers correspondants. Les lettres manuscrites furent ensuite détruites après avoir été sélectionnées suivant l'intérêt et le style. Un index fort utile en fin du tome VI permettra de retrouver les personnages disséminés dans les lettres. Bel exemplaire. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Chez Lacombe, à Paris 1773, grd. in-12 (10x17,2cm), xij , 393pp. (1)., relié.
Edition originale. Tchemerzine V-829 Reliure en plein veau blond marbré glacé d'époque. Dos à nerfs orné. Pièce de titre en maroquin rouge. Tranches cailloutées. Coiffe supérieure élimée. L'ouvrage, outre de nouvelles lettres de Mme de Sévigné au Président Moulceau, contient quelques lettres au même de Corbinelli et de Mme de Grignan ; il renferme en réimpression la correspondance sur le procès de Fouquet, composée de 11 lettres. La préface a été attribuée à La Harpe. - Photos sur www.Edition-originale.com -
1754 A Paris, Desaint & Saillant, rue S. Jean de Bauvais, 1754. Huit volumes grand in-12° (103 x 169 mm) de [4]+XLII+456 / [4]+480 / [4]+504 / [4]+508 / [4]+528 / [4]+485+[1bl] / [4]+480 / [4]+474+[62] pages. Portrait-fronstipice de la marquise de Sévigné daprès Le Fèvre gravé par Pelletier au tome I, et de la comtesse de Grignan daprès Mignard gravé par Aubert au tome V. Reliure en pleine veau marbré de lépoque, dos à nerfs ornés, roulette sur les coupes, tranches rouges. Ex-libris manuscrit au titre du tome I: «NNN (initiales illisibles) vicaire de Manneville".Etiquette ex libris : « André Gutzwiller » (Paris, 1922-Arlesheim, 2014), banquier et bibliophile bâlois.
Publication partagée avec le libraire Rollin; cest la seconde édition des lettres (la première est des 1734-1737, en six volumes in-12°) donnée par le chevalier Denis-Marius de Perrin (1689-1754), un Aixois auquel Pauline Adhémar de Monteil de Grignan, marquise de Simiane (1674-1737), avait confié lensemble des autographes de sa grand-mère, avec mission dy mettre «la dernière main», en réaction aux éditions clandestines et faites sans son aveu entre 1725 et 1733, en un, deux, ou trois volumes. Lédition de 1754 contient 772 lettres, dont 133 sont ici en édition originale, et beaucoup sont ici plus complètes (Claudin, Bibliographie des éditions originales dauteurs français composant la bibliothèque de feu M. A Rochebilière, 1882, pages 359-360, no 684; Tchemerzine 10, page 327).