P., Albin Michel, 2000, gr. et fort in-8, br., couv. ill., 537 pp., cahier de photos en noir hors-texte, index. (S5B67-)
Un siècle de vie littéraire française.
P., Presses de la Renaissance, 1986, gr. et fort in-8, br., couv. ill., 537 pp., index des noms cités. (SC111)
Un siècle de vie littéraire française.
[DORGELÈS]. PY (Bertrand), VILLA (Nicole) et MILLOT (Marie-Hélène).
Reference : 1364440
P., Bibliothèque nationale et Bibliothèque de l'Arsenal, 1978, in-8, br., couv. ill., XVI-233 pp. , portrait-frontispice, photos et illustrations in-texte. (DE7* et SC111)
De Montmartre à l'Académie Goncourt.Exposition, (716 ouvrages présentés). Joint deux Prière d'insérer.
P., Albin Michel, 1934, in-12, br., 320 pp. (GN20D)
1/215 vélin réservés aux sélections Lardanchet, numérotés de I à CCXV. Celui-ci, n° CXI.
P., Albin Michel, 1936, in-12, br., 316 pp., en partie non coupé. (DT29)
Très pâle décharge à la p. 25.
P., Albin Michel, 1934, in-12, br., 320 pp.
Édition originale, ex. du S.P. Envoi de l'auteur à André Maurois.
P., Albin Michel, 1922, in-12, br., non rogné, 379 pp. (M31/)
Édition originale.1/450 hollande. Celui-ci, n° 197.Collection Le Roman littéraire.
P., À la cité des livres, 1929, in-8, br., non coupé, couv. rempliée, 62 pp. (GJ25A)
Ex. sur vergé d'Arches.
P., Cahiers libres, 1928, in-16, br., 32 pp., couv. rempliée. (GK26C)
Édition originale. Portrait de l'auteur par E. HUBERT.
Albin Michel, Paris 1947, 13,5x19cm, relié.
| «C'est la guerre ! avons-nous assez crié, cette nuit-là, le mot terrible. Cela nous a porté malheur... Nous étions en 1913: l'année suivante, il fallait remettre sac au dos. Cette fois, pour de bon. Et tous les invités ne sont pas revenus.» | Edition originale, un des 6 exemplaires numérotés sur hollande, tirage de tête, celui-ci le numéro 1. Reliure en demi maroquin bleu marine à coins, dos très légèrement éclairci à cinq nerfs, date dorée en queue, plats, gardes de papier marbré, gardes et contreplats de papier à la cuve, tête dorée sur témoins, infimes frottements sur les coupes. couvertures et dos conservés, reliure signée Lavaux. Exemplaire à toutes marges agréablement établi. Ex-libris encollés sur une garde. Exemplaire personnel de l'auteur, abondamment truffé, de cette magnifique chronique montmartroise. On y a monté sur ongletun portrait original de Roland Dorgelès à l'encre noire par Gus Bofahumoristiquement légendé : "Monsieur Roland Dorgelès dans son uniforme de rédacteur à la petite semaine" ainsi quedeux photographies originales, représentant le célèbremontmartrois Francisque Poulbot dans son théâtre de Guignols (Agence Rol, 1910) et une très rarephotographie de la mémorable «Fête des Dernières Cartouches» organisée par Poulbot le 23 mai 1913.Nous n'avons trouvé qu'une seule autre photographie de cette soirée. On y voit la joyeuse bande des participants,chez Poulbot rue de l'Orient, déguisés en soldats de la guerre de 1870. Cette fête qui eut un retentissement considérable, est immortalisée par Dorgelès dans ce livre: «Un jour pourtant -ou plutôt une nuit -le charivari dépassa toute mesure : lorsque Poulbot donna sa fameuse fête des Dernières Cartouches. L'idée lui était venue à la suite d'un différend avec son propriétaire de la rue de l'Orient. Celui-ci refusait de lui renouveler son bail. Or, emménagé depuis trois ans à peine, le dessinateur avait fait construire à ses frais un atelier dans le jardin. -Il ne croit pas que je vais lui en faire cadeau ? s'indignait-il. Il peut crever la gueule ouverte ! Je me barricade dedans et j'attends qu'on m'expulse. A la minute, nous jurâmes tous de nous joindre à lui pour tenir tête à la police, comme cela s'était passé au Fort Chabrol. Mais déjà notre grand diable améliorait le projet : - mieux que cela! Nous nous costumerons en soldats de 70 et nous nous défendrons comme la Maison des Dernières Cartouches!» p. 333 Cette maison était une auberge de Bazeilles où s'étaient retranchés des soldats français pendant la défaite de Sedan. Leur sacrifice héroïque avait inspiré une très célèbre peinture d'histoire d'Alfred de Neuville. « - En tirant par las fenêtres! -En faisant tout sauter! Le plan des opérations fut dressé sur-le-champ. On lança des ordres de route timbrés de l'aigle impérial et les mobilisés se composèrent vite un équipement. Sans louer chez le costumier : c'eût été trop facile. On exhuma des reliques, on pilla les fripiers, on rafla sur le Marché aux puces tout ce qu'on put trouver de culottes rouges: en moins de quinze jours, le bataillon était sur pied. étaient d'époque rien que des chassepots, comme à Gravelotte. Les armes même étaient d'époque. Et cette fois encore il ne manquerait pas un bouton de guêtre [...] Comme la soirée commençait, des coups de crosse ébranlèrentles portes. La police? Non : du renfort. Les mobiles de Montparnasse arrivaient, trempés de pluie, ayant traversé tout Paris par quatre, baïonnette au canon, salués au passage par les agents ahuris. On but, on chanta, onhurla. Puis nous partîmes en patrouille, gonflés à bloc et les braves gensqui revenaient du cinéma virent surgir aux coins de rue des soldats menaçants qui les mettaient en joue : - Halte là! Qui vive! Quelques-uns comprenaient mais d'autres bégayaient de peur : -Qu'est-ce qui se passe ? -Comment ? Vous ne savez pas ? La guerre est déclarée... Il y a pourtant des sujets avec lesquels on ne devrait pas blaguer... Quand nous fûmes las de ces exploits guerriers, nous nous engouffrâmes au Lapin Agile, où l'on se remit à chanter Le Père la Victoire,tous en chur. Ce n'était pas d'époque, mais tant pis. Puis, à la fin de la nuit, comme le ciel pâlissait, nous nous massâmes rue Lepic, les officiers tirèrent leurs sabres, le clairon sonna la charge et sous primes d'assaut le Moulin de la Galette, en jetant des pétards. Une fois maîtres de la position, nous lâchâmes des pigeons voyageurs, comme pendant le Siège - un vol funèbredans le ciel pluvieux - puis une montgolfière, à défaut de ballon. Tout cela avec accompagnement de tam-tam et de clairon.Les voisins furieux, vociferaient aux fenêtres: vingt fusils se braquèrent. - Cachez-vous ! C'est la guerre ! L'avons-nous assez crié, cette nuit-là, le mot terrible. Cela nous a porté malheur... Nous étions en 1913: l'année suivante, il fallait remettre sac au dos. Cette fois, pour de bon. Et tous les invités ne sont pas revenus.» p. 334-335 suivi du dessin original et une épreuve de la vignette de couverture par Zyg Brunner encollés sur un feuillet.On joint : une photographie du peintre et illustrateur Raoul Dufy, avec la mention "Dufy à remettre p. 149 de Bouquet de B" au crayon au verso, deux lettres manuscrites de félicitations reçues par Dorgelès, ainsi qu'une belle "Ballade pour Roland Dorgelès" écrite par un membre du Dernier Carré, groupe des défenseurs du Vieux Montmartre dont l'auteur faisait partie. Exceptionnel exemplaire enrichi de l'une des seules photographies d'une mythique fête montmartroise - sonnant le glas d'une fabuleuse et exubérante ère artistique et populaire, à l'aube de la première Guerre Mondiale. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Paris, Editions Vialetay, 1956. In-4 (323 x 246 mm), 4 ff. n. ch., 218 pp., 3 ff. n. ch. Maroquin rouge, dos à nerfs orné de filets dorés, fleuron en caisson, triple filet doré encadrant les chasses, fer en écoinçon, tête dorée, non rogné, couverture et dos conservés, étui bordé (A. Thiollière).
“Jamais un livre ne fut composé dans une communion aussi parfaite”. Roland Dorgelès, extrait de la préface. Cette édition est illustré de 24 compositions en couleurs de Raoul Dufy, gravées sur bois par Jacques Beltrand. Raoul Dufy (Le Havre, 1877 -Forcalquier, 1953) fut un grand peintre français, mais aussi graveur, illustrateur de livres, créateur de mode, décorateur, céramiste… Cet ouvrage lui est dédié dans sa préface par Dorgelès. Roland Lecavelé, dit Dorgelès (Amiens, 1885 - Paris, 1973), se réfugia à Montsaunès, “village perdu de la Haute-Garonne,” durant la seconde guerre mondiale. Il y accueillit son ami Raoul Dufy. Et tandis que Dorgelès relatait les anecdotes vécues durant ces “vacances forcées”, Dufy s'exprimait en peintures. Cet ouvrage a été tiré à 233 exemplaires. Celui-ci est un des 141 imprimés sur pur chiffon de Rives. Tous ces exemplaires ont été signés par l'auteur, le graveur et l'éditeur. Le relieur A. Thiollière exerça son activité à Saint-Etienne à partir 1954. Décédé dans les années 60, sa veuve lui succéda jusqu'en 1973. Bel exemplaire. Monod, Manuel de l’amateur de livres illustrés modernes 1875-1975, II, n° 3865; Fléty, Dictionnaire des relieurs français…, p. 168.
0 Une carte de visite imprimée à l'en-tête de l'Académie Goncourt, avec texte dactylographié de 9 lignes signé par Roland Dorgelés (carte de de format: 105mm x 140mm), datée du 15 octobre 1967, Paris. Roland Dorgelés, Amiens 1885 - Paris 1973, écrivain français, membre de l'Académie Goncourt de 1929 à 1973
Très bon Pas de couverture Signé par l'auteur
Salies-du-Salat (Haute-Garonne) s.d. [1944], 21x27cm, une page recto verso.
Amusante lettre autographe signée de Roland Dorgelès adressée à un confrère écrivain concernant le film de René Le Hénaff intitulé Coup de tête, sorti en 1944, et pour lequel le père des Croix de Bois est scénariste et dialoguiste, (41 lignes à l'encre bleue) rédigée depuis sa retraite haute-garonnaise de Salies-du-Salat. Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli. Roland Dorgelès se montre peu indulgent pour les acteurs et actrices de cinéma : "J'ai vu votre photo dans un illustré : vous faisiez un cours de littérature aux futures vedettes de cinéma. Elles en ont foutrement besoin ! " Mécontent du montage final du film Coup de tête auquel il a beaucoup donné de sa personne en l'adaptant, puis en étant scénariste et dialoguiste, l'ancien Poilu Roland Dorgelès dénonce l'attitude de René Le Hénaff qui n'a même pas pris la précaution de le consulter pour apporter quelques derniers changements à leur collaboration :"J'étais content de mon scénario. Mais en mon absence le metteur en scène (un certain Le Hénaff, que Sacha Guitry a surnommé Le Gniaf), a tripatouillé mon texte ajoutant un dialogue et des gags de son goût, si bien que je me demande ce que vaut le film ainsi remanié." Il se désolidarise à l'avance du résultat obtenu : "J'ai d'ailleurs demandé que l'oeuvre fut présentée comme tirée d'un roman de moi et non comme scénario portant ma signature." et demande comme un service à son interlocuteur d'aller visionner ce film : "Vous avez compris ce que j'attends de votre amitié ? Allez vite voir Coup de tête pour me dire franchement ce que ça vaut." - Photos sur www.Edition-originale.com -
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avec un portrait à l'eau forte par G.Gorvel d'après le tableau d’Émile Charmy Édition numéro 1116 sur papier du Marais Les Croix de bois est un roman publié par Roland Dorgelès en 1919 aux Éditions Albin Michel, inspiré de l'expérience vécue par son auteur durant la Première Guerre mondiale, et raconte le quotidien des soldats de l'armée française durant la Première Guerre mondiale. Le long des chemins du front, on trouvait souvent une ligne à perte de vue de croix de bois, faites à la va-vite, et posées au-dessus des cadavres de soldats allemands ou français. Soldats inconnus, jeunes soldats, c’est en leur hommage que Dorgelès écrit ce livre, c’est pour leur souvenir, leur mémoire. vol. relié jolie reliure, 23x15, très bel exemplaire, tranche de tête dorée, 225pp + catalogue, cachet du relieur Maertens, Couvertures d'origines conservées avec dos Édition G. Crès & Cie, 1923 ref/50
État : Bon état - Année : 1928 - Format : in 12° - Pages : 318pp - Editeur : Albin Michel - Lieu d'édition : Paris - Type : Reliure demi-basane - Commander rapidement : https://www.bons-livres.fr/livre/roland-dorgeles/9724-le-cabaret-de-la-belle-femme?lrb
Dans le prolongement du magnifique roman ˮLes croix de boisˮ, Roland Dorgelès nous conte ici le quotidien des soldats du front avec leurs joies, leurs peines, leurs sacrifices et leur courage. Chacun des chapitres est indépendant seul les lie la guerre et la camaraderie des combattants en première ligne mais cet ouvrage reste cohérent parce qu'authentique. Edition définitive de 1928 avec trois chapitres inédits des Croix de bois. Un beau livre qu'il faut lire pour le centenaire de la Grande guerre établi dans une agréable reliure en demi-basane brun, dos plat avec petit décor doré (Plat-titre de couv conservé), en bon état (très léger frottements aux coiffes et plus important en coiffe de queue). Intérieur bien propre bien que les pages soient un peu jaunies (et qqes pâles rousseurs sur les gardes).
Phone number : 09 63 58 85 14
Paris s.d. (1930), 21,5x27,5cm, une double page.
Belle lettre autographe signée de Roland Dorgelès adressée à un écrivain également amoureux de Montmartre dans laquelle il se remémore, avec nostalgie, la Butte d'antan et ses fantômes célèbres, (40 lignes à l'encre bleue) depuis son domicile parisien de la rue Jean Goujon. Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli. "Mon cher confrère Bien cordialement, je vous remercie. Votre article de la Liberté m'a fait le plus grand plaisir. Vous aimez mon roman : pour un auteur c'est toujours agréable ; mais vous aimez aussi la Butte, et cela nous rapproche. Nos chemins ne se sont-ils jamais croisés, entre la place du Tertre et le Lapin Agile ? Savez-vous qu'un soir (oh ! il y a longtemps) j'ai rencontré boulevard de Clichy Léon Bloy (que j'admirais ! ) vêtu d'un gros complet de velours et la canne, son gourdin plutôt à la main. Et, un après-midi, j'avais 18 ans, j'ai écouté les souvenirs de Bruant attablé avec moi rue des Saules - les deux visages sont accrochés dans ma mémoire comme les photos encadrées dans un salon petit-bourgeois. Dire qu"on va combler en partiecette délicieuse rue de l'Abreuvoir. Pourquoi seigneur ? Et si l'on calculait ce qu'on a dépensé de millions pour enlaidir la Butte. Je vous tends cordialement les mains. Roland Dorgelès Montmartrois." - Photos sur www.Edition-originale.com -
Phone number : 01 56 08 08 85
Editions de la Banderole Paris 1921. Première édition illustrée par André Dunoyer de Segonzac. L’un des 519 ex. sur Lafuma Teinté. Très bel envoi de Dorgelès au peintre Edmond HEUZE. Reliure in-8 demi maroquin vert d’eau, dos à 4 nerfs uniformément passé en marron, tête dorée, couvertures conservées (ex-libris de Roland Dorgelès). Les saisissantes et émouvantes illustrations pleine page de Dorgelès font, de ce livre, l’un des plus beaux sur la Première Guerre Mondiale
Couverture souple imprimée. A très longs témoins. Non coupé.
Paris Albin Michel 1922. 328 pp. In-12. Broché. Bel exemplaire. 1 volume. ÉDITION ORIGINALE. Celui-ci un des 450 exemplaires numérotés sur papier de Hollande. Résumé: "Magloire Dubourg, sorte de saint vivant, revient d'Afrique. Cet homme-saint symbolise nos élans vers la vertu, la perfection, la lumière. Saint Magloire échoue dans sa famille puis dans la société tout entière. Il est rejeté, hué, condamné à fuir. C'est l'?uvre la plus pathétique de Dorgelès. Une sorte de rugissement contre l'humanité incapable d'accueillir un nouveau Christ. Dorgelès y transpose l'échec de la révolution morale dont il rêve".
Couverture souple jaune. A très longs témoins. Non coupé. Petite déchirure sur la couverture.
Paris Albin Michel 1922. 328 pp. In-12. Broché. Bel exemplaire. 1 volume. ÉDITION ORIGINALE. Celui-ci un des 200 exemplaires numérotés sur papier du Japon, premier papier.Résumé: "Magloire Dubourg, sorte de saint vivant, revient d'Afrique. Cet homme-saint symbolise nos élans vers la vertu, la perfection, la lumière. Saint Magloire échoue dans sa famille puis dans la société tout entière. Il est rejeté, hué, condamné à fuir. C'est l'?uvre la plus pathétique de Dorgelès. Une sorte de rugissement contre l'humanité incapable d'accueillir un nouveau Christ. Dorgelès y transpose l'échec de la révolution morale dont il rêve".
Albin Michel Sans date. Roland Dorgelès: Les Croix-de-Bois/ Albin Michel
Etat correct
Albin Michel 1931 1931. Les Croix de bois - Roland Dorgelès/ Albin Michel 1931
Albin Michel 1948 1948. Roland Dorgelès: Le chateau des Brouillards/ Albin Michel 1948
Etat correct