BONNARD (Abel) : L’Enfance. Paris, Le Divan, 1927. Plaquette petit in-8 sensu stricto, 72pp. [dont faux-titre et titre]-(1) f. [blanc / achevé d’imprimer], brochée, couverture imprimée ocre (de très bonne apparence, malgré une petite trace d’enfoncement en bas du dos, par contre, à l’intérieur, invasion de taches brunes – déjà - : papier de très mauvaise qualité). ÉDITION ORIGINALE, dans la collection « Les Soirées du Divan », n° 25, tirée à 925 exemplaires numérotés (celui-ci un des huit cents sur « bel alfa bouffant » (sic). D’entrée, le propos se veut rassurant : « J’aime plus l’enfance que les enfants » (p.7), mais, l’éducation doit être sévère : « (elle) n’est que le dernier cas du dressage » (p.59). Par ailleurs, quelle condescendance, quelle suffisance envers les plus démunis : « Un petit pauvre regarde avec une sorte d’étonnement et d’indépendance la misère de ses parents, qui n’est pas encore la sienne [sic !]» (p.44). Quel détachement du petit malheureux sur son sort : il est vrai que la religion est là, qui lui promet un bel avenir post-mortem. Surtout, pas de révolte, car, « rien de plus sinistre qu’un polisson gouailleur (…), c’est pourquoi le type de Gavroche est si repoussant » (p.41). Rien que çà. Autobiographie ? : « Un petit garçon de quatre ans jouait souvent avec une jeune fille, qui le maniait comme une poupée (…). Moi aussi, dit-il, quand je serai une jeune fille comme toi. – Mais, mon chéri, répondit-elle, tu ne seras jamais une jeune fille. Il faillit pleurer » (p.45). Dépit. Il faudra choisir, drame freudien / cornélien, attirance/répulsion : « Les enfants excellent à manier les grandes personnes (…) Dans ces manèges, l’adresse des deux sexes n’est pas égale (…) [Les garçons] sont plus simples, plus rudes (…) Les petites filles sont des femmes dès leur naissance, et les premières armes de ces innocentes sont celles des courtisanes » (p.63). Malgré tout, le Bonnard poète jaillit in fine : « Les enfants sont l’illusion de l’espèce, comme le printemps est l’illusion de l’année » (p.70)
Reference : G425
FAKE HISTORY Cette histoire n’est qu’un conte, une histoire à dormir debout. Les historiens se sont fourvoyés, volontairement ou non : une ascendance noble, fut-elle impériale et illégitime, flatte l’orgueil du bourgeois. Seulement voilà : comme la terre, l’État Civil ne ment pas, …au moins sur les dates. On trouvera dans les Archives de la Corse du Sud, l’acte de mariage de Pauline Benielli et Ernest Bonnard, dans celles de la Vienne, l’acte de naissance d’Abel : le premier en date du 10/02/1880 (note 13), le second, en date du 19/12//1883 (note 14). Que la gestation fut longue ! Et on comprend mieux l’attachement d’Abel à sa maman ! Elle mourra dans la villégiature pétainiste de Sigmaringen en 1945. Mais il a encore mieux : Abel n’était pas fils unique, avant lui étaient nés un frère et une sœur, décédés tous deux en bas âge (note 15). =================
Note 3- Abel Bonnard : Pour l’élite intellectuelle, dans la Revue hebdomadaire, t.7, 07/07/1936, p.248). Note 4- cité d’après B. Pénicaud et Vincent Vidal-Naquet : Les révolutions de l’Amour (etc.). Note 5- aujourd’hui remis à la mode par nos chères politiques, NKM à propos de Patrick Buisson, la Marine au sujet du beau Florian… [en 2017…] Note 6- cf. Pierre Dac, qui à Radio Londres, fustigeait le ministre : dans son parti, « l’envers vaut l’endroit ») Note 7- hexagonegay.com précise qu’à l’époque, « les lieux de rencontre homos parisiens (cinémas et vespasiennes) connaiss[ai]ent bien sa silhouette » ; en revanche, il déplore que « Je Suis Partout » ni la presse d’extrême- droite, si prompts à dénoncer l’homosexualité (…) n’ont fait état de l’homosexualité de Bonnard ». Note 8- pour present.fr/tag/abel-bonnard/ : « La belle Bonnard… Gestapette… Yves Morel le sait : immanquablement, ce sont les plaisanteries qui fuseront de la bouche des sots si vous jetez le nom d’A.B. dans une conversation (même universitaire). Et pourtant, voilà une personnalité plus complexe que sa mauvaise renommée : on ne lui connaît que des liaisons féminines ». Sans rire ! Note 9- Buisson (Patrick) : 1940-1945. Années érotiques (Paris, Albin Michel, 2009.2 volumes. « Abel Bonnard, le scandaleux » (t. I, p.263 et suiv.) nous apprend que « son vrai père est un aristocrate italien, J.N. Primoli, descendant de Lucien Bonaparte, qui séduisit sa mère, Marie-Paule [sic !] Benielli, peu de temps avant son mariage [re-sic !!]». Note 10- Descendia de José Bonaparte, Rey de Espana y de las Indias, y sus entronques i talianos y franceses (Anales de la Real Academia Matritense de Heràldica y Genealogia, vol.XII, 2009, pp. 143-327). Note 11- Pasquali, Costanza : Proust, Primoli. La Moda. Otto lettere inedite di Proust e tre saggi. Roma, Ed. di Storia et litteratura, 1961, p.32. Note 12- Yves Morel ( Abel Bonnard. Coll. Qui suis-je ? Editions Pardès, 2017) : « Ne pouvant épouser le père de son enfant, Pauline Benielli se résolut à un mariage de raison avec Ernest Bonnard (…) qui reconnut Abel et lui donna son nom », qui complète bien la formule de P. Buisson (note 9). Note 13- Archives Départementales de Corse du Sud Ajaccio, Mariages, 1880 (f° 55-56/159) Note 14- Archives Départementales de la Vienne, Naissances, 1883 (9 E, p. 251), avec cette note marginale manuscrite : « Décédé à Madrid (Espagne) le 31 mars 1968 ». Confirmation de sa naissance, post mortem. Note 15- Abel- Jean- Désiré (A) aux prénoms identiques et Fanny-Françoise-Justine (B) (A) Melun, avril 1881- Poitiers, 26/06/1883. A.D. de la Vienne , Décès 1883, n°490, f° 147/278 (B) AD de la Vienne, Poitiers, 08/07/1885 [Naissances 1885, n°438, f°121/250]- 12/05/1886 [Décès 1886, n°370, f° 102/259. « Nom de la mère : Pauline Bennieni »] !! Aujourd’hui, (08/2022), que l’on consulte Wikipédia, ou des sites dits sérieux ( ?) de généalogie (geneanet, geneastar), la fausse généalogie prospère. Une lueur d’espoir : la généalogie d’Ernest Bonnard, le père « nourricier »… Patatras ! Si le frère aîné Abel (1881-1883) est bien mentionné, on trouve immédiatement après un « demi-frère Abel, etc.). Errare humanus est, perseverare diabolicum.
EXEMPLAIRE EXCEPTIONNEL, L'UN DES PLUS COMPLETS QUI SOIT, ABONDAMMENT ENRICHI, dont 15 dessins originaux de Grandville, Johannot, Devéria, nombreuses suites dont érotiques, Lettres autographes...BERANGER (Pierre-Jean de).
Reference : 13727
(1834)
1834 P., Perrotin, 1834, 1857, 1860 et 1865, Les Marchands de Nouveautés, 1866 (Supplément), 6 ouvrages en 7 volumes in-8° (242 x 151), 1/2 maroquin vert foncé à coins, filets dorés, dos à nerfs orné, tête dorée, non rogné (V. CHAMPS) de (2) ff. (faux-titre et titre) - XCV-320 pp. ; 413 pp. (faux-titre et titre inclus) - (1) f. (avis au relieur) ; 411 pp. (faux-titre et titre inclus) - (1) f. (avis au relieur) ; (3) ff. (« A Joseph Bernard ») - 397 pp. (faux-titre et titre inclus) - (1) f. (avis au relieur) - 43 pp. (titre inclus) (« Dix chansons, complément des éditions publiées avant 1847 ») - 4 pp. (catalogue de léditeur) - 159 pp. (faux-titre et titre inclus) (« Chansons de Béranger - Supplément ») ; (2) ff. (faux-titre et titre) - III-374 pp. - (1) f. (catalogue de léditeur) ; (2) ff. (faux-titre et titre) - 416 pp. - (1) f. (avis au relieur) ; (2) ff. (faux-titre et titre) - 344 pp. + 1 f. (156 bis et 217 bis au verso) - 8 pp. (catalogue de léditeur).Dos passés. Transferts de quelques gravures, très bel ex. en reliures uniformes de Victor Champs
Précieux exemplaires des oeuvres de Béranger publiées par Perrotin, abondamment truffés.- Oeuvres complètes (Chansons 1 à 4) : Edition en partie originale, la première à porter le titre d'Oeuvres complètes."Cette édition est plus complète que toutes celles qui l'ont précédée ou suivie. Béranger la regardait comme définitive ; elle le fut en effet, puisque celles de 1835, 1836, etc., et même celle de 1847, si l'on excepte de cette dernière les 10 chansons nouvelles, ne sont que des réimpressions de celle de 1834, moins le supplément. " (Brivois, Bibliographie de l'oeuvre de P.-J. de Béranger, p. 46.)Lillustration comprend 104 compositions hors texte, dont un portrait-frontispice légendé représentant Béranger devant la fenêtre de sa prison, gravé daprès une composition d'Ary Scheffer (tome 1), et 103 hors-textes légendés gravés en taille-douce d'après des compositions d'Achille Devéria, Tony et Alfred Johannot, Charlet, Grenier, Théophile Fragonard, Isabey, Henri Monnier, Horace Vernet, etc. On compte également un portrait à pleine page de Béranger, gravé sur bois d'après une composition de Nicolas-Toussaint Charlet (tome 4) et le fac-similé dune lettre autographe de Béranger avec sa transcription.100 de ces compositions proviennent d'un nouveau tirage de la suite publiée de 1828 à 1833 ; 3 sont inédites.Exemplaire sur papier vélin, dont la quasi-totalité des gravures sont en double état sur chine collé, avant et avec la lettre. Le premier portrait est en 3 états, sur vélin avec la lettre, sur chine collé avant la lettre et sur chine collé avec la lettre. Seules les planches "Les Gaulois et les Francs", "Fils du pape" et "Infiniment petits", qui sont les 3 nouvelles gravures, sont en 1 seul état sur chine collé. Les figures intitulées "Le Bedeau", "Le Dieu des bonnes gens" et "Les missionnaires" sont en 3 états sur chine dont 1 portant une légende différente, à savoir "Dame Jeanne", "Un conquérant" et "Une mission". La vignette de la chanson "Le Bon dieu" est intitulée "Il met le nez à la fenêtre". Plusieurs des planches sont en 3 ou 4 états dont l'eau-forte pure.Le quatrième volume se termine par les deux rares suppléments respectivement intitulés Dix chansons de P.J. de Béranger, complément des éditions publiées avant 1847 (Perrotin 1857), et Chansons de Béranger, supplément, proposant les chansons érotiques (Marchands de nouveautés, 1866). Ces deux suppléments sont imprimés sur papier vélin. - Dernières chansons (5e volume) : Edition originale posthume (Perrotin, 1857).- Ma biographie (6e volume), parue en 1860, est ici en troisième édition, plus ample que les précédentes de 1857 et 1859. Le texte est augmenté de nombreuses notes de l'éditeur et l'appendice a été refondu.Cette édition est illustrée d'un portrait en pied dessiné par Charlet, d'une photographie d'après le marbre de M. Geoffroy-Dechaume et de 8 planches gravées d'après Daubigny, Sandoz et Wattier.Le portrait est en 2 états, dont l'épreuve d'artiste sur chine collé avant la lettre, avec les noms gravés à la pointe, et les planches sont en 3 ou 4 états.- Musiques des Chansons de Béranger (7e volume) : Neuvième édition.EXEMPLAIRE EXCEPTIONNEL, L'UN DES PLUS COMPLETS QUI SOIT, ENRICHI DES PIÈCES SUIVANTES :- Oeuvres complètes (Chansons 1 à 4) :- 2 vignettes qui avaient été supprimées intitulées "La Bonne fille" gravée par Dulompré d'après Bellangé (I, p. 41), en 2 états sur chine collé, avant et avec la lettre et "Les Gaulois et les Francs" gravée par Ashby d'après Victor Adam, également en 2 états (I, p. 92).- Suite dite "Lemud" de l'édition Perrotin de 1847, en 2 à 9 états (chine collé avant la lettre, sur vélin avant la lettre, etc.), comprenant un portrait de l'auteur dessiné d'après nature par Auguste Sandoz et gravé par Pannier, ainsi que 52 planches gravées d'après les compositions de Nicolas-Toussaint Charlet, Charles François Daubigny, Tony Johannot, François-Joseph-Aimé de Lemud, Grenier, Pauquet, Penguilly, Raffet, de Rudder et Auguste Sandoz. L'une des gravures, intitulée "le Vieux vagabond", est dédicacée par le graveur Vallot au dessinateur Pauquet. Selon Brivois, ces gravures "sont certainement les plus belles qui aient été faites pour les Oeuvres de Béranger, tant sous le rapport du dessin que de la gravure. Il y a peu de livres modernes pouvant soutenir la comparaison."- Portrait de Béranger gravé par Hopwood sur chine collé et 119 (sur 120) planches d'après Grandville, le tout réalisé pour l'édition Fournier de 1836. Les planches de Grandville sont ici sur papier de Chine.- Suite des 40 lithographies en couleurs de Henri Monnier pour l'édition de 1828, plus 4 autres lithographies, version réduite de 4 des planches de l'album in-8 également publié vers 1828, respectivement intitulées : "Les Petits coups" (I, p. 232), "Ma vocation" (I, p. 299), "Mon habit" (II, p. 57) et "LOrage" (II, p. 299). 15 des 40 lithographies sont ici en double état, en couleurs et en noir sur papier vélin.- Suite des 15 lithographies érotiques en couleurs de Henri Monnier.- Suite des 8 planches érotiques non signées, gravées sur acier, dont 4 sur chine collé et 1 en double état sur chine ("Missionnaire").- 6 petites illustrations gravées sur bois d'après Daubigny, provenant de l'édition in-32 des oeuvres complètes données par Perrotin en 1847.- 7 portraits gravés de Béranger dont 2 en 2 états et 1 en 3.- 15 DESSINS ORIGINAUX dont 6 au crayon et 2 au crayon et lavis, inédits, 2 étant signés Eustache Lassan, ainsi que 7 lavis originaux se rapportant à l'illustration, dont 1 de Grandville (I, p. 174, non signé), 2 de Tony Johannot (I, p. 195 non signé et III, p. 12 signé), 2 d'Alfred Johannot (II, p. 145 non signé et II, p. 185 signé), 1 d'Eugène Devéria (III, p. 67 signé) et 1 de Grenier (IV, p. 28 non signé).- 3 Lettres autographes signées de Béranger (IV, en tête).- Dernières chansons :- Suite des 14 gravures hors texte d'après les compositions d'Aimé de Lemud. Elles sont ici en 3 ou 4 états.- Suite des 26 figures en couleurs de Monnier dans le genre des 40 faites en 1828, comprenant 1 portrait de l'artiste, 1 portrait de l'auteur et 24 compositions pour les chansons. Cette suite fut publiée en 1873.- Ma biographie : - Dessin original au crayon non signé de la Grenadière (p. 373)
# AUTEUR: Extrait de plus de neuf cens auteurs # ÉDITEUR: Desnos - libraire - ingénieur-géographe du roi de Danemark - au globe & à la sphère. # ANNÉE ÉDITION: 1771 - 1782 # COUVERTURE: 1/2 chagrin vert - dos lisse à faux nerfs dorés - titre dorés # DÉTAILS: 6 parties en 2 volumes in 18° reliés 3 X 144pp. par volume. Contenant différens secrets sur l'agriculture les arts métiers, où l'on a rassemblé tout ce qui se trouve de plus important, extrait de plus de neuf cens auteurs. Ouvrage de la plus grande utilité pour les différens états. Six premières parties de ces manuels de ”trucs d'artistes” (fabriquer ses couleurs, raviver les ors, restaurations des pastels, des couleurs etc...) # PHOTOS visibles sur www.latourinfernal.com
# ÉTAT: Bon état
Jean-Côme-Damien POIGNAND, Juge au Tribunal de Montfort - Né à Iffendic,29 avril 1761, est à lorigine de "linvention de Brocéliande en Forêt de Paimpont" en 1820. Ses théories sans fondement historique sur la persistance du druidisme en forêt de Brécilien et plus encore ses découvertes du Tombeau de Merlin et Viviane ont à certains égards eu plus dinfluence que celles dauteurs marquants de son époque.Poignand ne s'intéresse d'ailleurs guère à la littérature arthurienne, dont il semble un assez piètre connaisseur. Mais comme antiquaire, il défend sa thèse dans une réponse adressée à l'avocat rennais Morcec de Kierdanet, partisan de la localisation de Brocéliande dans la forêt de Lorges.
Reference : 48330
(1820)
1820 RENNES, Chez Duchesne - 1820 - In-8 - Broché - edition Originale - Couverture muette - 154 pages + 26 de table - légères rousseurs, Propre & Rare - Envoi rapide et soigné - Réf. 48330
Né à Iffendic,29 avril 1761, est à lorigine de "linvention de Brocéliande en Forêt de Paimpont" en 1820. Ses théories sans fondement historique sur la persistance du druidisme en forêt de Brécilien et plus encore ses découvertes du Tombeau de Merlin et Viviane ont à certains égards eu plus dinfluence que celles dauteurs marquants de son époque.Poignand ne s'intéresse d'ailleurs guère à la littérature arthurienne, dont il semble un assez piètre connaisseur. Mais comme antiquaire, il défend sa thèse dans une réponse adressée à l'avocat rennais Morcec de Kierdanet, partisan de la localisation de Brocéliande dans la forêt de Lorges. - ATTENTION: Colis recommandé uniquement sur demande (parcel recommended on request). Si vous désirez un remboursement équivalent au montant de votre achat, en cas de perte détérioration ou spoliation, demandez-nous expressément un envoi en recommandé ( if you wish a repayment equivalent to the amount of your purchase, in case of loss - deterioration or despoliation, ask us expressly for a sending recommended)- Conditions de vente : Les frais de port sont affichés à titre Indicatifs (pour un livre) Nous pouvons être amené à vous contacter pour vous signaler le - Conditions of sale : The shipping costs are displayed as an indication (for one book) We may need to contact you to inform you of the cost of the additional shipping depending on the weight and the number of books- Possibilité d'envoi par Mondial-Relay - Réception en boutique sur rendez-vous. Librairie G. PORCHEROT - SP.Rance - 0681233148
[Plus Verlag] - PLUS - International Shoe Design ; Hüeber, Oskar (Herausgeber u. Chefredaktion)
Reference : 49386
(1986)
1 vol. 4to. spiral bind., col. cover, col. ill., Plus International Shoe Design, Plus Verlag, Baiersbronn, 1986, 60 pp. + advert.
Very nice copy for this issue of a German luxury magazine on ladies' stylish shoes.
[Plus Verlag] - PLUS - International Shoe Design ; Hüeber, Oskar (Herausgeber u. Chefredaktion)
Reference : 49387
(1986)
1 vol. 4to. spiral bind., col. cover, col. ill., Plus International Shoe Design, Plus Verlag, Baiersbronn, 1986, 55 pp. + advert.
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Le nouveau planète 21. Avril-mai 1971 - 145 pages
bon état
[Puy-de-Dôme, Placard] Liste définitive des six cents Contribuables les plus imposés du Département du Puy-de-Dôme, formée par le Ministre des finances, en exécution de l'article 25 du Sénatus-consulte organique du 16 thermidor an 10, et des articles 71, 72, 73 et 74 de l'Arrêté du Gouvernement du 19 fructidor suivant.
Reference : 015683
[Puy-de-Dôme, Placard] Liste définitive des six cents Contribuables les plus imposés du Département du Puy-de-Dôme, formée par le Ministre des finances, en exécution de l'article 25 du Sénatus-consulte organique du 16 thermidor an 10, et des articles 71, 72, 73 et 74 de l'Arrêté du Gouvernement du 19 fructidor suivant. Paris, imprimerie impériale, septembre 1812. 1p in-plano (environ 51*66cm). Celle liste présente les 30 premiers plus imposés, dans l'ordre d'imposition, puis les 570 autres par ordre alphabétique. Mouillé anciennement, petits trous aux plis. Intéressant document. [88-2]
1995 paris éditions atlas 1995 format in-4 ( 24 x 26 cm ) trains de légende Ensemble de 6 classeurs, richement illustré de photos en couleurs et en noir et blanc. Pages perforées. BIEN COMPLETS comprenant environ 1500 fiches comportant des photos couleurs et une déscription au recto . avec un poster couleur ( 60 x 80 cm ) des codes des signaux ferroviaires de 1885 et 1935 plus un poster couleur de ( 50 x 70 cm ) d un train de légende commodore vanderbilt des éditions atlas un voyage en seize chapitres en 6 classeurs ............. le tout en parfait etat ...................................1 chapitre données techniques - 2 ° création des premiers réseaux mondiaux .- 3 ° age d or du resau britanique . - 4° age d or du reseau italien .- 5° age d or du réseau francais .- 6° age d or du reseau allemand .- 7° reseau suisse et grandes percées alpines - 8° autres reseau d europe - 9° reseau époque des trains de luxe internationaux . - 10° apogée du rail aux états unis .- 11 ° découverte des continents lointains . .- 12 ° records et systémes exceptionnels . - 13 ° tramways et métros.- 14 ° vers la modernité et la grande vitesse .- 15 ° tourisme et culture ferrovieres .- 16 ° trains jouets et modelisme ferroviaire......................................... AVEC EN PLUS 7 beaux et grands calendriers publicitaires sur la vie du rail ............ en parfait état ........................
Victor Séjour (1817-1874), écrivain américain d'expression française, afro-américain, auteur de la plus ancienne fiction écrite par un afro-américain.
Reference : 015344
Victor Séjour (1817-1874), écrivain américain d'expression française, afro-américain, auteur de la plus ancienne fiction écrite par un afro-américain. L.A.S., sd [mardi], 1p in-12. « Chère madame, J'entre en répétition au théâtre de l'Odéon et au théâtre de la Porte St Martin dans une quinzaine de jours. Je suis dans mon coup de feu. Je ne pourrai donc vous aller voir, au plus tôt, que vers la fin de la semaine prochaine ou au commencement de celle qui suivra. Je vous préviendrai du reste. En attendant, je vous prie de croire aux sentiments les plus affectueux de votre bien dévoué Victor Séjour ». La destinataire est madame Porcher de l'agence de droits d'auteurs en billet Porcher-Prudhommeaux qui finançait les auteurs en contrepartie d'une part des droits d'auteurs ou des billets d'entrée. Rare lettre faisant référence à son travail littéraire ! [353-2]
WACQUANT (Général baron de) Maréchal d'Empire (1754-1844) au service de l'Autriche de 1771 à 1844. Le baron de Wacquant, né en 1754 à Briey en Lorraine, fut un des généraux de l'Europe du XIXème siècle, qui a obtenu le plus de décorations, dont plusieurs sur le champ de bataille, où il fut présent. D'abord contre les turcs, ensuite contre les français. Il fut également un remarquable négociateur pour des missions de la plus haute importance auxquelles il prit part, en particulier en 1805, dans le traité avec Bernadotte, en 1807 dans « les affaires » de Braussan, en 1809 à la frontière de Salzbourg et de la haute Autriche, en 1814 dans la démarcation des frontières entre la France et l'Allemagne. Soixante quinze années de sa carrière militaire figurent dans ces 2 ouvrages. Mis en retraite en 1836. Il débute en 1771 sa carrière, dans le corps d'artillerie des Pays-Bas et la terminera comme "Feldzengmestre" en 1836. Tous les Diplômes des Grandes décorations ainsi que son parcours militaire sont présents dans cet important ensemble.
Reference : 114C27
Volume I. Le premier document daté de 1777, est signé de Bruxelles, par le général comte Joseph Jean de Ferraris (1726-1814). Officier général au service de l'Autriche, il fut un cartographe reconnu pour sa carte des Pays-Bas autrichiens, établie à cette date. De Wacquant servit sous ses ordres pendant cette période en particulier pour la « levée » de cette nouvelle carte. Jean de Ferraris sera à plusieurs reprises, l'officier qui validera les compétences du jeune soldat sur plusieurs autres documents. On trouve à la suite également de nombreux certificats signés par un grand nombre d'officiers autrichiens avec pour chacun apposé, le cachet de cire rouge de leurs armes : general major Stanislas Mikovényi de Breznobanya (1728-1802), Johan Graf Benedikt Nobili (1758-1823), Karl Nikolaus von Steinmetz (1719-1788), baron Bydeskuti von Ipp (1751-1799), général Karl von Batschek (1715-1802), Heinrich-Johann de Bellegarde (1757-1845), le comte Joseph Kinsky, (1731-1804) etc. La plupart des documents sont relatifs aux missions, aux conflits et à plusieurs batailles. (Prise de Sabatsch en 1788, action d'éclat à Galgenberg, attaque réussie à Seckenheim, siège de Valenciennes, etc.). Concernant le conflit avec la France, sur un même document deux minutes des lettres du général Chancel (1753-1794) figurent dans ce recueil. L’une est adressée à S.A.S le prince de Cobourg et la seconde à S.A.S Ferdinand duc de Wurtemberg. Ce témoignage historique relate la résistance de Condé. Il est daté du 23 mai 1793, pendant le siège. Le général Chancel rend réponse à l'offre de capitulation proposée par le prince de Cobourg. « Je n'en accepterai jamais que de cette nature. En conséquence, jaloux de mériter l'estime de votre A. S. et celle de mes concitoyens, je déclare que je conserverai jusqu'à la dernière extrémité la forteresse de Condé à la République française [....] Au dessus de tout intérêt personnel j'ai combattu loyalement et je combattrai de même jusqu'a la mort pour soutenir les droits sacrés de l'humanité et pour défendre la souveraineté de ma nation... ». Quant au prince Ferdinand de Würtemberg qui sera le grand vainqueur de Condé, il ajoute : « … S’il est jamais question de capituler, ce qui n’arrivera pas avant que tous mes moyens de défense soient épuisés, ce sera alors une consolation pour moi, et pour ma brave garnison d’avoir à traiter avec un général qui aura appris à nous estimer, et qui connait aussi bien que moi les lois de l’honneur. ». De Schwezingen, le 23 octobre 1797, Charles Louis d’Autriche lui recommandera d’être prudent pour s’emparer des portes de la ville du Wurzbourg afin de ne pas froisser « le Prince Evêque ». (Georg Karl von Fechenbach, 1749-1808). Pièce signée. Un an plus tard, le 21 décembre 1798, il signera l’ordre pour la rectification des limites de Wurzbourg. Pièce signée. Il sera le signataire de plusieurs autres documents, avril 1807, 1810. Faisant suite à la bataille d’Austerlitz, Ferdinand Charles Joseph Victor d’Autriche- Hesse (1781-1850) donnera le 10 décembre 1805, du quartier général de Steken « plein pouvoir » à de Wacquant pour « traiter avec l’officier major des troupes impériales françaises, que désignera à cet effet Monsieur le Maréchal d’Empire Bernadotte afin de déterminer en conformité de l’article 1er de l’armistice conclu le 6 décembre, la ligne de démarcation depuis Tabor jusqu’à Luiz. ». Pièce signée en français. Le 17 décembre suivant, il lui indique que « les prisonniers bavarois faits dans la journée du 5, avaient été mis sur le champ en marche sur Prague ; j’ai écris le 8 que je faisais arrêter cette marche ; le 9 décembre a été conclu, entre Monsieur le général de division Berthier et le lieutenant général Comte de Hohenzollern une convention par laquelle je m’engage à rendre ces prisonniers […] Un engagement pris en mon nom par mon chargé de pouvoirs devait ce me semble suffire à Monsieur le Maréchal… ». Pièce signée en français. 23 décembre 1805, il lui indique la conduite à tenir « il ne faut céder en rien » et le charge d’en informer Bernadotte. « Les nouvelles prétentions que forme le Maréchal Bernadotte et qu’il appuye sur des paroles du prince Jean de Lichtenstein ou sur un ordre du Maréchal Berthier sont entièrement opposés au terme précis de l’armistice, qui détermine d’une manière positive l’Est de la route, comme ligne de démarcation et Mr le Maréchal n’a pas plus le droit d’exiger au-delà de cette ligne, que je n’ai celui de lui céder d’avantage ; la lettre de l’armistice doit être notre règle commune de conduite… ». Pièce signée en français. On trouvera à la suite plusieurs documents signés en allemand par Ferdinand. (Certificats de bonne conduite et recommandations). En 1810, le comte de Vaublanc (1756-1845) alors Préfet de Moselle, adressera une lettre au baron de Wacquant, datée du 23 novembre, pour lui indiquer qu'il a écrit au ministre de l'Intérieur afin de faire annuler l'arrêt prononcé contre lui, pour avoir porté les armes contre la France postérieurement en septembre 1804, et « n'avoir pas profité de l'amnistie ». Lettre signée. Pendant les Cent-Jours, la Suisse étant appelée à veiller à la sureté de ses frontières, le baron d’Andlau (1766-1839) adresse d’Arlesheim, le 23 mars 1815, une lettre au baron de Wacquant, alors commandant général du corps autrichien et gouverneur de la forteresse de Mayence. Il lui exprime en réponse, ses idées dans les circonstances difficiles. « Le cas où nous devons nous trouver dans le plus grand embarras, menace déjà d’approcher. Plusieurs villes du voisinage en France ont arboré le drapeau tricolore et on suspecte le Maréchal Suchet de vouloir suivre l’exemple de son collègue Ney et se déclarer pour Napoléon, qui, d’après les nouvelles qui m’arrivent dans ce moment vient d’entrer à Paris. Comme les troupes Autrichiennes, trop faibles pour résister avec succès, se trouvent exposées par les bouleversements à quelque coup de main qui les fasse prisonnier ou du moins leur coupe la retraite en Allemagne par Basle si la gorge d’Aesch, éloignée de Huningue fut occupée, j’ai engagé Mr le commandant Maleck de se concentrer à Delémont situé à une distance assez considérable des frontières de la France, aussitôt que le danger approcherait… ». Lettre signée. 21 Juillet 1815. Frédéric Xavier de Hohenzollern, (1757-1844) délivrera un « plein pouvoir » au baron, pour traiter avec le général Rapp, alors encore en résistance aux assauts ennemis, après la défaite de Waterloo. Lettre autographe signée. Volume 2. Liste des décorations par ordre chronologique Brevets de sous-lieutenant, lieutenant, et de lieutenant capitaine, signés par le feld maréchal comte Pellegrini (1779, 1785, 1789). Brevet de chambellan du roi de Bavière. Pièce signée par Maximilien (1797). Brevet de colonel. Pièce signée par François 1er d'Autriche (1800). Brevet de l'ordre de Marie-Thérèse. Pièce signée par François 1er d'Autriche (1800), contresignée par Klemens Wenzel von Metternich (Metternich-Winneburg). Brevet de colonel du régiment d'infanterie de Iellachich. Pièce signée par François 1er d'Autriche. Brevet de colonel feldvachneister. Pièce signée par François 1er d'Autriche (1805), contresignée par Charles Louis d’Autriche. Brevet de général-major-brigadier. Pièce signée par François 1er d'Autriche (1807). Brevet de lieutenant feldmarschal. Pièce signée par François 1er d'Autriche (1809) contresignée par le comte de Heinrich- Johann de Bellegarde. Brevet de nomination en tant que colonel du régiment de Iellachich (1810). Décret de chambellan de S. M. Impériale (1812). Brevet de commandeur de l'ordre de Maximilien Joseph de Bavière. Pièce signée par Maximilien 1er de Bavière. Nomination de commissaire habilité à signer tous actes relatifs au traité de paix signé à Paris, le 30 mai 1814 avec le roi de France, et d'intervenir à la commission de démarcation qui va se réunir en exécution du traité. (Le traité de Paris du 30 mai fixe les frontières de la France après la défaite de Napoléon Ier qui est exilé à l’île d'Elbe) Pièce signée par François 1er d'Autriche, le 22 septembre 1814, contresignée par Klemens Wenzel von Metternich,, alors ministre d'Etat. Pièce en français. Nomination de commissaire habilité à signer tous actes pour délimitation de frontières. Pièce signée par François 1er d'Autriche, le 8 février 1816, contresignée par Klemens Wenzel von Metternich, alors ministre d'Etat. Pièce signée par Klemens Wenzel von Metternich (1773-1859) document relatif aux félicitations de l'Empereur pour cette mission. Pièce signée 12 juillet 1816. Brevet de chevalier Grand Croix de l'ordre de St Vladimir, brevet donné pour sa présence près des troupes russes contre les français en 1813 et 1814. Pièce signée par Alexandre 1er de Russie (1819) en russe et en français. Nomination pour la baronne de Wacquant (sa deuxième épouse, née Marie-Anne de Wolff) comme dame d'honneur près de la reine de Bavière, signée Maria-Amélia. Brevet de confirmation comme dame d'honneur près de la reine de Bavière, signée Maria-Amélia. Nomination en tant que Président du Conseil supérieur de la guerre (1833). Brevet de Grand croix de l'ordre de Hesse. Pièce signée par Louis II de Hesse. Avis de Brevet de Feldzengmeister (1835). Attestation relative à la bataille d'Arperne. Pièce signée le 14 avril 1836 par le comte de Heinrich-Johann de Bellegarde. (Un des principaux généraux des armées autrichiennes pendant les guerres napoléoniennes. il fut gouverneur de la Galicie et du Milanais. Brevet d'admission à la retraite (1839). Brevet du grade de Feldzengmeister. Pièce signée par l'Empereur Ferdinand 1er. Un précieux recueil d'évènements et témoignages pour l’histoire de l'Autriche.
Le plus grand hebdomadaire sportif. volume in folio. 1/2 percaline bordeau à coins. reliure de l'époque . Un volume ( 1926 et 1927 ) soit du N°1 ( 9/11/1926 ) au N° 64 ( 27/12/1927 ) bien complet de tous les numéros.EN TRES BEL ETAT ( intérieur et reliure à l'état de neuf ). Revue sportive concernant le FOOTBALL , LE CYCLISME , L'AUTOMOBILE , LE TENNIS , L'AVIRON , LA NATATION , L'AERONAUTIQUE , L'ESCRIME , LES POIDS ET HALTERES , LA BOXE , LE HOCKEY , LE RUGBY , LES SPORTS FEMININS , LES SPORTS D'HIVER , avec les biographies des champions de l'époque , ( les 3 Mousquetaires pour le Tennis ) ( Coste pour l'Aviation) .... et les plus grandes Manifestations sportives ( les jeux olympiques , le Tour de France ).Nota: frais de port en sus pour un envoi en France en colissimo pour ce volume très lourd ( 6 Kg ) : 22,70 € .
Le plus grand hebdomadaire sportif. volume in folio. 1/2 percaline bordeau à coins. reliure de l'époque . Un volume ( 1928 année complète ). EN TRES BEL ETAT ( intérieur et reliure à l'état de neuf ). Revue sportive concernant le FOOTBALL , LE CYCLISME , L'AUTOMOBILE , LE TENNIS , L'AVIRON , LA NATATION , L'AERONAUTIQUE , L'ESCRIME , LES POIDS ET HALTERES , LA BOXE , LE HOCKEY , LE RUGBY , LES SPORTS FEMININS , LES SPORTS D'HIVER , avec les biographies des champions de l'époque , ( les 3 Mousquetaires pour le Tennis ) ( Coste pour l'Aviation) .... et les plus grandes Manifestations sportives ( les jeux olympiques , le Tour de France ).Nota: frais de port en sus pour un envoi en France en colissimo pour ce volume très lourd ( 6 Kg ) . soit 22,70 € .
Le plus grand hebdomadaire sportif. volume in folio. 1/2 percaline bordeau à coins. reliure de l'époque . bien complet de tous les numéros. Un volume ( 1929 année complète , avec le dernier numéro N° 173 du 31/12/1929 ). EN TRES BEL ETAT ( intérieur et reliure à l'état de neuf ). Revue sportive concernant le FOOTBALL , LE CYCLISME , L'AUTOMOBILE , LE TENNIS , L'AVIRON , LA NATATION , L'AERONAUTIQUE , L'ESCRIME , LES POIDS ET HALTERES , LA BOXE , LE HOCKEY , LE RUGBY , LES SPORTS FEMININS , LES SPORTS D'HIVER , avec les biographies des champions de l'époque , ( les 3 Mousquetaires pour le Tennis ) ( Coste pour l'Aviation) .... et les plus grandes Manifestations sportives ( les jeux olympiques , le Tour de France ).Nota: frais de port en sus pour un envoi en France en colissimo pour ce volume très lourd ( 6 Kg ) : 22,70 € .
[Besançon, Besnans Haute-Saône] Arrêt de la chambre des vacations du parlement de Besançon qui condamne Guillaume Goguet aux galères perpétuelles ; Ignace Pepot au fouet, à la marque, & à neuf ans de bannissement ; Etienne Calame à neuf ans de galères ; Etiennette & Françoise Championnet à être enfermées pendant trois ans en la Maison de force, dite du Bon Pasteur, de Besançon ; renvoye deux inconnus à un plus amplement informé indéfini ; Simonne Bayet, femme d'Etienne Calame, à neuf ans ; Vincent Menetrey à cinq ans, & Nicolas Jannin à trois ans de bannissement ; Jeanne-Claude Championnet, veuve Dumont, à être pendue & étranglée ; le nommé Maurice, Hibernois, à trois ans de galères, &c pour vols & autres crimes. Du 7 octobre 1767.
Reference : 015625
[Besançon, Besnans Haute-Saône] Arrêt de la chambre des vacations du parlement de Besançon qui condamne Guillaume Goguet aux galères perpétuelles ; Ignace Pepot au fouet, à la marque, & à neuf ans de bannissement ; Etienne Calame à neuf ans de galères ; Etiennette & Françoise Championnet à être enfermées pendant trois ans en la Maison de force, dite du Bon Pasteur, de Besançon ; renvoye deux inconnus à un plus amplement informé indéfini ; Simonne Bayet, femme d'Etienne Calame, à neuf ans ; Vincent Menetrey à cinq ans, & Nicolas Jannin à trois ans de bannissement ; Jeanne-Claude Championnet, veuve Dumont, à être pendue & étranglée ; le nommé Maurice, Hibernois, à trois ans de galères, &c pour vols & autres crimes. Du 7 octobre 1767. [Besançon], Claude-Joseph Daclin, 1767. In-folio, 8p. Condamnation pour une étonnante affaire de moeurs à Besnans [Bennans dans le document]: Guillaume Goguet, dit le grand Guillaume, et Maurice sont deux contrebandiers et Etiennette, Françoise, Jeanne-Claude (la veuve Dumont) et Jeanne Championnet sont quatre soeurs. Le premier avait mis enceinte Françoise puis Jeanne-Claude et comptait faire pareil avec les deux autres. Le second avait payé les trois soeurs de la veuve pour coucher avec elles et avait été surpris au lit avec deux d'entr'elles. Jeanne-Claude, mis enceinte, accoucha d'une petite fille qu'elle assassina à la naissance et jeta dans la rivière Ognon. Elle sera donc pendue en place de Besnans. Beau document. [90]
Apostolat de la prière Broché D'occasion bon état 01/01/1926 150 pages
Victor Séjour (1817-1874), écrivain américain d'expression française, afro-américain, auteur de la plus ancienne fiction écrite par un afro-américain.
Reference : 015343
Victor Séjour (1817-1874), écrivain américain d'expression française, afro-américain, auteur de la plus ancienne fiction écrite par un afro-américain. L.A.S., sd, 1p in-12. « Chère Madame, J'ai mon dernier tableau à terminer et je lis aux acteurs mercredi (Porte St Martin). Je ne pourrai vous aller voir que vendredi ou samedi. Cependant, si le règlement était urgent, vous seriez on ne peut plus aimable, en passant, de monter chez moi. Ce serait fait sur le champ. Votre bien dévoué Victor Séjour ». La destinataire est madame Porcher de l'agence de droits d'auteurs en billet Porcher-Prudhommeaux qui finançait les auteurs en contrepartie d'une part des droits d'auteurs ou des billets d'entrée. Rare lettre faisant référence à son travail littéraire ! [353-2]
GEORGE (Marguerite-Joséphine Weimer, dite Mlle) actrice française, une des plus grandes tragédiennes (1779-1847)
Reference : 104fC27
Elle a bien reçu sa lettre et les cinq cents francs. « J’en attendais de votre bonté Monsieur le vicomte, un avantage plus considérable. Mes frais sociaux me sont toujours retenus par la Comédie française en mépris de toute justice, ma réclamation adressée à son excellence le vicomte de l’intérim avait été favorable avec lui, elle vient, d’après l’avis du Comité de l’intérim, d’être renvoyé à votre ministère : c’est donc vous, Monsieur le Vicomte, et je m’en félicite qui statuerez définitivement sur ma réclamation, dont la justice trop évidente ne peut être contestée par personne. Etant sur le point de partir pour une tournée qui sera sans doute très longue, je vous serai on ne peut plus reconnaissante de ce que vous voudrez bien faire pour hâter le plus vite possible la remise de mes retenues... ».
HOFSTRA (Jan Willem) écrivain, poète aux multiples activités dont celles d’acteur, chanteur et traducteur néerlandais. Il fut également un présentateur de télévision et l’un des critiques littéraires et théâtraux néerlandais les plus influents (1907-1991)
Reference : 109C26
Longue et étonnante correspondance dans laquelle Hofstra évoque à la fois son travail, ses activités, son regard sur Paris et la France mais surtout sa véritable admiration et son attirance pour son ami Daniel Dreuil. Cette admiration rédigée avec infiniment de tendresse, nous livre par quelques indiscrétions, une certaine ambiguïté sur leur relation sulfureuse, certes compliquée à cette époque d’après-guerre, mais attestant d’une véritable correspondance amoureuse. A cette période Daniel Dreuil habitait rue Mazarine, chez Youki Desnos. « Oh Daniel, Je vous attends chaque soir » confesse-t-il, « chaque soir à 9 heures, je cours et trouve les Champs-Elysées vide, car tu n’es pas là…. ». Il est amoureux et cet amour l’amène à plaisanter « Ça aura été bien rigolo et amusant pour vous de me voir frétiller au bout de votre baguette à pêcher ». 1946 est aussi l’année où il assure en tant qu’animateur, des émissions pour la Radiodiffusion française. Il est en place et prêt à animer son émission. « Ce matin j’ai rencontré chez mes amies, un jeune journaliste hollandais, qui me parlait de mes amis que j’ai laissé à la Haye, et j’étais très étonné de ne pas sentir le moindre goût pour partir avec lui. Tout en Hollande me semble très petit et trop étroit pour moi. Je suis seulement avec un homme avec un peu de talent, qui peut écrire quelques livres pas si mauvais, mais ici j’espère trouver quelque chose ou que quelqu’un qui sera l’occasion de me déployer dans une manière inouïe. La Hollande et la guerre m’ont ôté de ma force et c’est ici que j’espère de guérir de cette maladie d’esprit. Goethe a fuyé Weimar quand il avait 39 ans et c’était pour le mieux. ». Il espère beaucoup de la France, de Paris et « beaucoup d’un petit français, que j’avais rencontré il y a un mois seulement, mais qui a vécu dans mes pensées, et mon cœur ». Il lui avoue être trop triste de ne pas avoir souvent de nouvelles et lui assure que c’est trop difficile d’écrire à un ami qui se tait. « Ah cher Daniel l’absence est à l’amour ce qu’est au feu le vent ; il éteint le petit ; il allume le grand ». Il lit et admire Cocteau et Gide, et n’hésite pas à lui en citer quelques extraits des poèmes qui l’ont particulièrement séduit. Il parlera à la radio du livre qu’il vient d’acheter, un ouvrage « de Jean Coteau ou bien sur Jean C. ». Il a également acheté un livre de Stefan Zweig, pour lui. « Marcelline Desbordes Valmore - Tu la connaitras sans doute cette poétesse ardente, légère, douloureuse et un peu sentimentale dans un sens que j’aime. Je te l’enverrai le plus tôt possible. Adieu cher âme, je pense à toi beaucoup, beaucoup....». Il se plaint d’un mal de gorge, « et il faut me soigner à cause de ma voix, pas pour chanter malheureusement (c’est impossible de trouver un pianiste) mais pour parler dans la Radio ». Un après-midi, il s’est rendu dans la galerie Charpentier, où il a pu apprécier des œuvres de Picasso, Renoir, Cézanne, « et d’autres encore. C’était ravissant ! Un Picasso d’une couleur tellement tendre, un rose et vert si nuancé, que j’étais vraiment ravi. Un grand artiste même si je ne comprends rien de tant de tableaux qu’il a fait. Il me semble que Henri Michaud Sir John Perse et Picasso ont la même manière, non pas la même manière, mais assurément la même tendance dans leurs œuvres… ». Sa passion pour la danse l’a amené à assister une nouvelle fois aux ballets, « c’était une déception - mais j’y suis allé à cause de la Spectre de la Rose (pour Le Spectre de la Rose, ballet en un acte créé par les Ballets russes de Serge de Diaghilev en 1911), et vraiment, c’était à pleurer. Jean Babilée est une étoile du premier ordre. Cette poésie pure, cette histoire vraiment enfantine mais d’une gentillesse et sincérité adorable. Et de penser que sur ces planches Nijinski a dansé cette même mélodie et a dansé encore plus beau que Jean B. Les Forains c’est du Music-Hall et les Capriches trop Would-be Spanish. Je n’aime pas ce pêle-mêle du ballet classique et ballet mimé acrobatique même je suis la Spectre de la Rose ! Tu l’as vu ? J’ai rêvé et pensé à toi… ». A ce propos, il lui a écrit un poème. « Je suis le Spectre de la Rose, et si tu veux l’accepter, c’est pour toi Daniel. Je ne le peux pas traduire, c’est trop difficile et je n’ai pas de dictionnaire. Mon choix des mots est si étroite est mauvaise […] J’ai réfléchi dans cette nuit terrible. Vraiment terrible. N’oublies pas Daniel, ce que j’ai souffert en attendant ta première lettre - et j’étais tellement jaloux que Henri [Henri Demay ?] t’as vu chaque jour pendant cette maladie horrible [….] Pardonne-moi, mille fois pardon, mais crois-moi : j’ai un cœur qui ne bat que pour toi en ces moments de détresse et de désir - désir de te voir, de t’écouter, de te toucher et de t’embrasser. Je suis trop ardent, je le sais… ». Il a enfin reçu des lettres de Daniel, et elles « m’ont fait tant de bien que mes amies disaient : Mais vous avez ôté votre tristesse comme un chapeau - vous l’avez encore dans la main, mais vous avez l’air joyeux et content. C’est l’effet de tes paroles… ». En se promenant dans Paris, il a pu admirer la statue de Balzac. « Il est effroyable et magnifique ; avec quel air de dédain il voit sur tous qui se promènent sous ses yeux fiers. Il nous hait et veut écrire nos petites histoires, nos amours, nos victoires, nos méchancetés et je suis convaincu que personne ne sait comment il a inspiré l’humanité et aimé cette même humanité en même temps. J’avais peur de lui. Il y 20 ans que je l’ai vu dans le Louvre - si mystérieux comme un homme magique, un gouverneur des âmes non touchables ou visibles. Seulement dans les livres il pouvait laisser les monter jusqu’à la surface de ces pages imprimées. Mais maintenant en plein jour il nous déteste et c’est lui seul qui existe. Je n’osais pas acheter du pain dans la boulangerie - j’ai pris des gauffres (sic) Balzac était un gourmet et gourmand ! Vous aimez Cousine Bette ?… ». Il a assisté à la pièce de Racine « Britannicus » et Renée Faure, « qui est une tragédienne extraordinaire m’a touché le cœur. J’ai pleuré-moi qui a déjà vu tant de spectacles ; moi, un acteur qui connaît son métier ». Il est certain que cette actrice « aura un avenir éblouissant - Sarah elle-même a débuté dans cette rôle ». Il lui avoue qu’un certain soir, il était fou de nervosité et de chagrin, et « que j’ai couru pendant ces deux journées comme un imbécile et je ne savais pas où je pouvais aller. Je courrais et courrais dans les rues pleines de gens satisfaits et aimants leurs amants et moi, j’ai pensé à toi, mon âme, d’une façon si intense que je suis sûr que tu l’as senti dans ton lit… ». Il lui retrace les deux poèmes de Cocteau qu’il a lu. « Je n’aime pas dormir quand ta figure habite la nuit, contre mon cou….Un jour ne plus entendre auprès de mon oreille ton haleine et ton cœur… ».
VAUXCELLES (Louis) critique d’art français, un des plus influents du dernier siècle (1870-1945)
Reference : 123C24
Très beau texte pour la préface du catalogue de l’exposition à la Galerie Charpentier où sont réunis ses 3 amis : Charles Blanc, Edouard Mac-Avoy et Yves Brayer. « Ne peut-on donc pas faire de bonne peinture boulevard des Batignolles murmura Renoir quand Gauguin partit aux îles », argumenta le critique dès les premières lignes. « Ce préambule n’a point pour objet d’excuser, de justifier mes trois amis Charles Blanc, Edouard Mac-Avoy et Yves Brayer d’avoir été, à leur tour planter leur chevalet au pays de Véronèse. Au contraire, ils eurent raison… ». Puis après avoir rappelé Venise et les peintres qui s’y sont attachés, il ajouta, « Mon propos, en ces lignes liminaires et cursives, n’est pas de vous faire décrire les œuvres que Charles Blanc, Mac-Avoy et Yves Brayer montrent à la cimaise Charpentier ; elles parleront, d’elles mêmes, avec une éloquence assez persuasive pour qu’il ne soit pas efficient de les analyser. C’est de l’esprit de mes artistes, de ce que je crois savoir d’eux, que je souhaite entretenir le lecteur… Blanc étant l’aïeul, de peu d’ailleurs, commençons par lui. Je ne connais pas d’être à la fois plus courageux et plus inquiet que Charles Blanc. Courageux parce qu’il joue sa carrière à chaque toile nouvelle. A-t-il obtenu en quelque salon un succès retentissant, ne croyez pas qu’il va se reposer sur les lauriers cueillis, se répéter, exploiter une formule. Non, son dynamisme l’entraîne, un besoin de grandeur le soulève….Mac Avoy, à l’Automne aux Tuileries, une composition méditée, une pièce de résistance qu’il accompagnait parfois de paysages, ceux de Villeneuve-lès-Avignon, entre autres, d’un charme prenant aux grammes gris-vert d’une rare distinction. Par ailleurs, il s’attesta physionomiste au regard aigu, et sa Louise Hervieu, il y a deux ans, fit sensation. Des artistes qui ont retracé le pauvre et cher visage de notre illustre amie, nul n’avait traduit si intensément ce qu’il enclot de souffrance, de compassion et d’amour. Je tiens Edouard Mac Avoy pour un des portraitistes authentiques d’aujourd’hui, un des plus aptes, de par les antennes de sa sensible intelligence à déchiffrer les secrets qui décèlent - ou dissimulent une figure. ».
[Association des plus beaux villages de France] Aude de TOCQUEVILLE
Reference : LFA-126738840
(1981)
Un ouvrage de 322 pages, format 235 x 310 mm, relié toile sous jaquette couleurs, illustré, publié en 1981, Sélection du Reader's Digest, bon état
Découverte des Plus Beaux Villages de France, présentant les villages membres de l'association
Phone number : 04 74 33 45 19
FILLON (Benjamin) grand collectionneur et numismate français. Il fut également un archéologue de grande renommée et un érudit poitevin, possédant la plus grande collection de curiosités poitevines. Une partie de sa collection d’autographes et objets d’art fut présentée à la vente en 1877, vente assistée par l’archiviste et expert Etienne Charavay (1819-1881)
Reference : 52C40
Une des dernières très intéressantes lettres de ce grand érudit, qui devait disparaître 2 mois plus tard, toujours en quête de recherches, particulièrement sur Jean-Jacques Rousseau qu’il admirait. « Vous, qui vivez dans un commerce intime et continuel avec les hommes et les choses du XVIII siècle, vous êtes plus à même que personne de me fournir un renseignement dont j’ai besoin. Vous savez que j’ai pour J. J. Rousseau une sympathie que beaucoup de très bons esprits du reste ne partagent pas. Tout ce qui le concerne a donc pour moi un intérêt particulier. J’ai recherché avec soin les portraits les plus ressemblants de l’illustre philosophe, et parmi eux, je place au premier rang ceux exécuté par Latour. [pour Quentin de la Tour (1704-1788] Que savez-vous des originaux de ces portraits ? Existe-t-il une iconographie de Jean Jacques un peu complète. On a fait cet honneur à Voltaire, son rival préféré, dans notre temps d’individualisme ». Cette question le préoccupe et si Tourneux pouvait lui donner une indication « sur les deux pastels de Latour », il en serait ravi, ajoutant, « Dites moi aussi si la lettre du 14 octobre 1764, par laquelle Rousseau accepte l’hommage du second de ses portraits offert par l’artiste, est inédite. Elle a figurée, comme vous le savez, à la vente qui a eu lieu cette semaine sous la direction d’Etienne Charavay. Les théories sociales de Jean-Jacques le mettraient en défiance des arts, ou plutôt des artistes, ce en quoi il n’avait pas tout à fait tort ; mais, quand il se trouvait en présence d’une œuvre vraiment saine, il savait en apprécier la portée et la valeur. Le prince de Conti, grand amateur de dessins de maîtres lui avait fait présent d’une fort belle composition à la sanguine d’Eustache Lesueur représentant la mort de Sénèque. Il l’a donna au comte d’Antraigues parce que, disait il, elle pouvait lui donner désir de posséder d’autres dessins, et que c’eut été augmenter ses besoins. Les portraits de Latour ne pouvaient le laisser indifférent ».
Un ouvrage de 322 pages, format 235 x 310 mm, relié cartonnage couleurs, illustré, publié en 1978, Sélection du Reader's Digest, bon état
Découverte des Plus Beaux Villages de France, présentant les villages membres de l'association
Phone number : 04 74 33 45 19
Un ouvrage de 322 pages, format 235 x 310 mm, relié cartonnage couleurs, illustré, publié en 1987, Sélection du Reader's Digest, bon état
Découverte des Plus Beaux Villages de France, présentant les villages membres de l'association
Phone number : 04 74 33 45 19
[Association des plus beaux villages de France] Aude de TOCQUEVILLE
Reference : LFA-126728764
(2012)
Un ouvrage de 256 pages, format 235 x 310 mm, relié cartonnage couleurs, illustré, publié en 2012, Sélection du Reader's Digest, bon état
Découverte des Plus Beaux Villages de France, présentant les villages membres de l'association
Phone number : 04 74 33 45 19