Paris, Michel Lévy Frères, 1862. Un vol. au format in-8 (212 x 133 mm) de 1 f. bl., 2 ff. n.fol., 448 pp., 1 grande carte rempliée et 1 f. bl. Reliure de l'époque de demi-basane glacée ébène, dos lisse orné de doubles filets maigres dorés, filets dentelés dorés, filets en pointillés dorés, titre doré, palette dorée en queue, tranches mouchetées.
Edition originale. Exemplaire - agréablement relié - complet de sa grande carte dépliante gravée. Le 15 juin 1815, Napoléon envahit la Belgique avec 120000 hommes et surprend ainsi Wellington et Blücher. À la fin de la journée, Charleroi. Ney est arrivé en début de matinée et a pris le commandement de l'aile gauche. Napoléon prépare le plan du lendemain dans le cadre duquel il affrontera, avec le gros de l'armée et l'aile droite de Grouchy, Blücher à Ligny tandis que Ney, qui sera en position d'infériorité numérique attaquera les Quatre-Bras qui est défendu par Wellington. Le 16 juin 1815, Blücher est battu à Ligny mais Ney, par sa mollesse n'arrive pas à prendre la position stratégique des Quatre-Bras, qui était pourtant vitale pour réussir le plan de Napoléon qui consistait à vaincre Wellington au mont Saint-Jean et de pouvoir prendre Bruxelles, qui est l'objectif de la campagne de Belgique. Le 17 juin 1815, Napoléon manque l'occasion d'anéantir l'armée anglo-hollandaise de Wellington, il donne par contre le commandemant complet de l'aile droite à Grouchy et lui indique de poursuivre les Prussiens qui ont été vaincus la veille. Grouchy dispose, pour réussir cette objectif, de 108 canons et de 34 000 hommes. Durant toute la journée, Napoléon prépare le plan d'attaque du mont Saint-Jean, qui est prévu pour le lendemain. Le 18 juin 1815, Napoléon prend position en face du mont Saint-Jean avec une supériorité numérique sur l'armée anglo-hollandaise de Wellington en canons, en infanterie et en cavaliers. La ferme de la Haie-Sainte et la ferme d'Hougoumont sont occupées par des unités de l'armée de Wellington. Napoléon décide de prendre ces positions et de lancer l'attaque ensuite. Les attaques contre la Haie-Sainte ne vont servir à rien et Napoléon de lancer la première attaque d'infanterie avant que la Haie-Sainte ne soit prise. Cette décision fera perdre de l'élan à ses attaques car elles se feront tirer sur les flancs pendant les attaques. La première attaque est repoussée et une deuxième se prépare quand de la fumée se fait voir à l'est du champ de bataille. Napoléon croit que ce sont les hommes de Grouchy à qui il a donné l'ordre de le rejoindre au mont Saint-Jean. Napoléon découvre quelques instants plus tard que c'est toute l'armée de Prussiens de Blücher qui s'avance vers son aile droite et va ainsi le prendre en étau, il envoie alors un corps d'armée pour contenir les Prussiens sur son aile droite pendant qu'il prendra le mont Saint-Jean et remportera la victoire. Pendant qu'il prépare une deuxième attaque d'infanterie pour prendre le mont Saint-Jean, Ney prend l'initiative de lancer une charge de cavalerie importante pour prendre le mont Saint-Jean, il va échouer car les Anglais ont eu le temps de se former en carrés et repousser la charge. Napoléon a ainsi perdu une grosse partie de sa cavalerie et est menacé sur son flanc droit par les Prussiens. Il décide de lancer la Jeune Garde en tant que seconde attaque d'infanterie pour prendre le mont Saint-Jean, au moment où elle arrive sur le mont Saint-Jean elle hésite à attaquer et se débande pour la première fois. La retraite commence alors et se transforme en déroute complète quand Wellington lance l'attaque finale avec ses troupes et celles de Blücher. Martin & Pigeard, Bibliographie napoléonienne, 777 - Vicaire VI, Manuel de l'amateur de livres du XIXème, 910. Coiffes légèrement élimées. Quelques rousseurs dans le corps d'ouvrage ; principalement concentrées aux premiers et derniers feuillets. Du reste, bonne condition.