[ Victor-Havard] - GLOUVET, Jules de ; [ QUESNAY DE BEAUREPAIRE, Jules ]
Reference : 61211
(1988)
1 vol. in-12 reliure de l'époque demi-percaline grise, couv. conservée, Victor-Havard, Paris, 1888, 358 pp.
Jules de Glouvet fut l'un des noms de plume de Jules Quesnay de Beaurepaire (1834-1924), procureur près la Cour d'Appel de Paris, qui dressa l'acte d'accusation contre le général Boulanger mais traité également les dossiers de Louise Michel, Ravachol ou celui du scandale de Panama. Bon état (dos très lég. frotté, très bon état par ailleurs).
1889 demi-chagrin. in-12, (3ff.), 388pp., P. Calmann Lévy 1889
Cinq récits extraits des Mémoires d'un Chevalier angevin, compagnon du roi René de Sicile : I. Histoire véritable de Hardouin de Gorges ; II. La Vengeance du Sénéchal ; III. Le Diable et l'Amour sont cousins (Maître Renard, Messire le Loup, etc.) ; IV. Le Chevalier Estrange (Guerre de Cent Ans) ; V. Menus contes de jeunesse.
Phone number : 33 (0)3 85 53 99 03
- Photographie 4 x 7, 5 cm. Notice biographique collée au dos.
Photo. Né à Saumur en 1838. Félix Potin, Début XXe. Vers 1900.
- Photographie 4 x 7, 5 cm. Notice biographique collée au dos.
Photo. Né à Saumur en 1838. Félix Potin, Début XXe. Vers 1900.
- Photographie 4 x 7, 5 cm. Notice biographique collée au dos.
Photo. Né à Saumur en 1838. Félix Potin, Début XXe. Vers 1900.
Photographie 7,5x4 cm - collée sur carton - vers 1900 -
F. Juven, Éditeur 1899 In-12. Reliure demi-basane fauve, dos lisse orné de filets et d’un petit fer dorés, 304 pp. Reliure frottée, sinon bon exemplaire.
L’Affaire du Panama et les commissions politiques. Bon état d’occasion
QUESNAY DE BEAUREPAIRE (Jules) magistrat et écrivain français plus connu sous les pseudonymes de Jules de Glouvet et Lucie Herpin. Il dressa entre autre, l’acte d’accusation du Général Boulanger et donna sa démission en 1899, afin d’agir et de faire campagne contre les Dreyfusards (1834-1923).
Reference : 103C23
Importante et très intéressante lettre à propos de la « Correspondance littéraire, philosophique et critique ». Ce périodique français manuscrit qui était destiné à l’aristocratie cultivée du XVIIIe siècle, fut fondé par L'abbé Guillaume-Thomas Raynal, sous le titre de « Nouvelles Littéraires ». Il fut repris en 1753, par le baron Grimm qui délèguera une partie de sa charge, à Diderot. Cette publication extrêmement confidentielle et manuscrite de ce périodique lui permettait d’échapper à la censure, puisqu'il s'agit d'une revue manuscrite dont chaque numéro est recopié pour chaque abonné à la main et expédié comme correspondance privée, échappant ainsi à la censure à laquelle sont soumis tous les imprimés. Il informe son correspondant des résultats de toutes les démarches qu’il a effectué pour « sa mission » à Gotha [en Allemagne] : « Le détail en disait trop long, j’arrive au résultat, trois lettres de Gotha, une du bibliothécaire, deux hommes de lettres confirment la même chose. Il existe aux archives Ducales 25 gros volumes in quarto de la correspondance littéraire de Grimm de 1747 à 1813, il est très probable qu’ils contiennent des lettres de Grimm et de Diderot mais il faut qu’on se donne la peine d’aller les chercher. Si on en trouve, on permettra sans difficultés de les copier ! Quant aux papiers personnels de Grimm, à sa correspondance parti entière, il n’en existe plus trace à Gotha, on ne sait pas ce qu’elles sont devenues […] J’ai reçu une lettre du Comte de Gobineau contenant une de mon Abbé, trouvée dans les papiers de Gustave III (le roi de Suède) à Upsal [en Suède], il n’a rien trouvé de Diderot jusqu’à présent, mais il n’a pas perdu tout espoir, n’ayant pas encore de réponse à plusieurs demandes. Freytag (l’écrivain prussien Gustave Freytag), après la mort de sa femme, est allé se fixer à Berlin. On lui a cependant écrit pour lui parler des portraits mais je n’ai pas de réponse. Je rapporte de Genève la copie d’une lettre de Mme d’Epinay (la femme de lettres française, Louise d’Epinay qui fut l’amie de Grimm et Jean-Jacques Rousseau) et l’espérance d’en avoir d’autres. Quant à l’autorisation de copier les 519 lettres de l’Archivio de Naples, je ne l’ai point encore reçu malgré mes demandes réitérées mais je me suis procuré les numéros de l’Archivio Storico qui en contiennent quelques-unes que j’ai traduites. Ce sont de purs chefs-d’ œuvres, vous en jugerez à mon arrivée à Paris. Il me semble qu’il y aurait un joli travail à faire sur Grimm et M. d’Epinay. Nous devrions le faire ensemble…».
Jules Quesnay de Beaurepaire (chevalier de Glouvet), Loys de Cussière
Reference : 002892
Saumur, Paul Godet, 1866. In-8, 622-[1]p. Edition originale de ces histoires qui constituent un récit romancé dont l'action se déroule en Anjou. Glouvet est le nom de plume du magistrat Quesnay de Beaurepaire. Celui-ci publia divers ouvrages et fut un magistrat important. Républicain reconnu, il géra l'affaire Louise Michel, l'affaire Ravachol et l'affaire de Panama, il rédigea aussi l'acte d'accusation du général Boulanger. Au moment de l'affaire Dreyfus, il se rapprocha des nationalistes et devint un virulent antidreyfusard. Probablement atteint de folie, il fut même rejeté par certains des plus virulents antidreyfusards. On lui doit même un curieux ouvrage, La Conspiration de demain, dans lequel un coup d'état met en place un gouvernement antisémite et antimaçonnique. Reliure demi-basane bleu, dos à nerfs, pièces de titre maroquin rouge, couvertures conservées. Dos un peu insolé, non rogné. Bon exemplaire.